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  #46  
Vieux 07/02/2012, 17h31
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Ah je ne savais pas, merci !
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  #47  
Vieux 28/02/2012, 13h49
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Nom : Captain Swing et les pirates électriques de Cindery Island.

Auteur(s) : Warren Ellis (scénario), Raulo Caceres (dessins), Digikoke (couleurs), Ariana Osborne (design).

Maison d'édition : Milady.

Année de publication : 2012.

Personnages principaux : Captain Swing, Spring-Heeled Jack, Charlie Gravel, Jonathan Rheinhardt, Polly, Brock.

Résumé général : Londres, 1830. Le jeune flic Charlie Gravel ne cesse d'être témoin de choses qu'il ne devrait pas voir : un navire volant, des pirates armés d'étranges artefacts électriques... et un capitaine qui nargue la police. Un révolutionnaire qui défie la loi pour remettre au peuple la science et ses miracles et les libérer du joug des puissants. Dans les rues, on murmure le nom de Spring-Heeled Jack...
Mais il préfère qu'on l'appelle Captain Swing.
Voici son histoire.

Mon avis : Depuis quelques années, l'éditeur Milady s'est spécialisé dans la publication de comics de Warren Ellis chez l'éditeur américain Avatar. Après le succès de Black Summer, No Hero, Supergod et Wolfskin ont suivi, en plus de titres issus du catalogue d'Avatar, comme entre autres Crossed et sa suite. Milady a donc poursui dans cette voie de produits indépendants, généralement liés à des thèmes populaires (super-héros borderline, heroic-fantasy, pseudos zombies), en proposant une nouvelle production de Warren Ellis.

Avec une promotion importante, basée notamment sur un journal "d'époque" distribué en librairie et mettant en avant l'auteur, Ellis, ses productions et les bonnes critiques de Captain Swing, Avatar veut à nouveau faire un hit d'un comics d'Ellis qui est dans ses thèmes connus et reconnus.
Après les surhumains torturés perdant leur humanité (ou la recherchant), Ellis s'amuse avec le steampunk, la science qui va plus vite que la société et les manipulations politiques et sociales pour les empêcher d'être distribuées au peuple.


Charlie Gravel et le vaisseau électrique.

Sur le fond, Captain Swing est extrêmement attirant car il mêle différents genres appréciés par Ellis et surtout lui permet de dresser des portraits de grandes gueules, bâtards, manipulateurs et enfoirés comme il adore le faire. La majorité des lecteurs de comics se souviennent ainsi de Jenny Sparks, Elijah Snow, Pete Wisdom et bien d'autres (généralement tous dérivés de leur "père", John Constantine, qu'Ellis a eu l'occasion d'écrire pour quelques numéros avant de claquer la porte pour une sombre affaire de censure).
Malheureusement, Ellis offre avec cet opus une histoire semi-ratée, notamment pour la petite déception que la lecture du livre m'a laissé.

En effet, si l'auteur s'amuse clairement avec ses références culturelles (Captain Swing a été la signature de révoltés sociaux dans l'Angleterre rurale des années 1830), scientifiques (sur l'électricité et son développement précoce, bien avant Tesla et Edison), politiques (la gestion de la police à Londres entre deux factions opposées) et sociales (le traitement des petites gens), et s'il parvient à former une jolie galerie de portraits, la fin offre une chute brutale qui m'a déçu.


Captain Swing et ses étonnantes machines, Charlie Gravel et Brock.

Le personnage de Captain Swing est passionnant, ses alliés sont très intéressants, Cindery Island est un super concept, Charlie Gravel lui-même est un très bel outil pour faire découvrir cet univers et permettre d'interroger clairement le scientifique, et les deux opposants principaux (physique et politique) sont bien écrits ; malheureusement, la fin de cet opus me donne l'impression d'être la fin d'un prologue à une plus grande histoire - et il n'y aura pas de suite !

Ellis offre une vision uchronique des événements sociaux anglais de 1830, et il est logique qu'il n'aille pas plus loin en faisant un prélude à ces événements et aux lettres des révoltés. Malheureusement, si j'adore clairement cette idée de reprendre des éléments historiques pour les expliquer avec sa version, j'aime lire des histoires qui ont un début, un milieu et une fin d'égale d'importance et d'égale qualité.
Là, ici, le début est bon, le milieu est très bon mais la fin n'en est pas une et c'est très dommage.


Une jolie image en noir et blanc de Captain Swing s'échappant dans les airs avec son radeau électrique.

Evidemment, Ellis demeure un des meilleurs scénaristes actuels et son récit est solide, et bien écrit ; je critique cependant son rythme et sa volonté de ne pas en dire assez. J'adore quand un auteur intègre le lecteur dans l'histoire en lui donnant des clés pour interpréter une fin ouverte, mais là il n'y avait même pas assez d'éléments. Ellis ne "finit" rien, il laisse tout en place comme s'il voulait revenir jouer plus tard avec ces éléments - et ça a gêné ma lecture.

Après, Caceres a un graphisme chargé et sombre, très noir, très travaillé, qui rappelle du Ryp (Black Summer, No Hero) mais en moins appliqué, en moins clair et en moins talentueux, tout simplement. Les designs en eux-mêmes sont bien réalisés et intéressants, dans une veine steampunk classique mais efficace.
C'est solide, mais c'est trop chargé et un peu lourd. Il aurait été intéressant de voir plus de moments en journée et moins d'événements de nuit, pour alterner un peu et rendre la lecture plus plaisante.

Finalement, Captain Swing et les pirates électriques de Cindery Island est une bonne histoire, pleine de références (techniques, sociales, culturelles, politiques, etc.), de très bonnes idées (le vaisseau volant, Captain Swing, le passage de témoin, etc.), de bons retournements de situation (l'identité finale de Captain Swing), mais qui pèche clairement par une fin qui laisse sur ma faim (ahah !) et un rythme un peu moyen.
Dommage, Ellis sur du steampunk politique et social me faisait clairement envie, mais il n'y a pas mis le talent et la vista que j'ai pu retrouver sur d'autres productions géniales de l'auteur.

Captain Swing demeure un bon comics, mais loin d'être le hit que j'espérais (et qu'on nous vend).
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  #48  
Vieux 28/02/2012, 14h56
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J'ai eu le même sentiment que toi, à tel point qu'en voulant en faire une petite chronique je n'ai pas réussi à trouver la façon d'en parler: l'univers est très bien posé mais il manque un truc, et pas seulement sur la fin, mais j'ai du mal à mettre le doigt dessus.
C'est un bon ptit bouquin, mais qui s'oublie vite.
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Si ça continue faudra que ça cesse!
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  #49  
Vieux 28/02/2012, 17h10
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Ca ferait un super prologue à un jeu de rôles, en fait.
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  #50  
Vieux 06/03/2012, 13h28
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Nom : Soldat Inconnu, Tome 1 : Possédé.

Auteur(s) : Joshua Dysart (scénario), Alberto Ponticelli (dessins), Oscar Celestini (couleurs).

Maison d'édition : Urban Comics.

Année de publication : 2012.

Personnes principaux : Moses Lwanga, Sera Lwanga, Jack Lee Howl, Soeur Sharon, Anna, lieutenant Ilakut.

Résumé général : Ouganda, 2002. Le Dr Moses Lwanga, médecin humanitaire américain, revient avec son épouse dans son pays natal afin d'y apporter une aide précieuse. Rapidement, il est confronté aux différentes factions qui mettent la région à feu et à sang. Piégé en pleine guerre civile, Moses, pacifiste dans l'âme, se découvre une force et une violence qu'il ne se connaissait pas. Mutilé, il est désormais prêt à mener sa propre guérilla.

Mon avis : Faisant partie de la première salve de sorties lancées par Urban Comics, nouveau venu dans le marché des comics français, Soldat Inconnu est une curiosité par bien des aspects. Rapidement annoncé comme un des titres prévus par Urban Comics, alors même que le précédent éditeur n'avait jamais annoncé des projets pour ce titre, celui-ci se voit assuré d'être traduit jusqu'au bout, l'intégralité de ses quatre volumes étant annoncée pour des sorties régulières (un tome tous les six mois).
De plus, cette série, prévue en 2008 pour durer, a été annulée au bout de vingt-cinq épisodes en 2010 : il est un peu étonnant de publier un titre déjà arrêté depuis un an et demi/deux ans, et qui a manqué de popularité aux Etats-Unis.

Cependant, Urban Comics voulait certainement faire un "coup" en proposant une série ayant reçue de bonnes critiques, différente des titres habituels et volontairement orientée politiquement. En soi, c'est une très bonne idée pour débuter une nouvelle collection, en variant par rapport aux autres titres proposés : si les séries Batman, Superman, Wonder Woman proposées par Urban Comics depuis le 24 février 2012 sont toutes de grande qualité, il est pour moi évidemment que l'éditeur veut toucher d'autres lecteurs, ceux-là mêmes qui préfèrent des récits comme Soldat Inconnu.



Soldat Inconnu, Tome 1 : Possédé est clairement une lecture choc, qui se veut violente et crue. Joshua Dysart, scénariste occidental, indique rapidement avoir accompli un voyage sur place, en Ouganda, lors d'un cessez-le-feu, pour comprendre l'horreur de la situation. Mettant autant en avant la pédagogie et l'histoire qu'il veut raconter, l'auteur veut montrer, informer et faire passer ses messages en racontant, simplement, un récit classique mais efficace.

En effet, si Soldat Inconnu est belle et bien une série sur la guerre en Ouganda, elle demeure un titre de comics et se doit de raconter une histoire, de faire autre chose qu'un documentaire illustré. Prenant comme base le personnage du Soldat Inconnu, créé par la légende de la profession Joe Kubert dans les années 40, Dysart offre une nouvelle version, plongeant son personnage dans un territoire violent, amoral, chaotique et anarchique.
Là où le premier Soldat Inconnu était bien un personnage mystérieux, l'auteur donne dès le début le nom de son héros, et explique avec patience la lente évolution du personnage. Le processus est un peu gros, un peu rapide pour l'élément qui fait craquer le Dr Moses Lwanga, mais ça fonctionne plutôt bien. En tant que lecteur, je peux y croire et j'y crois, même si c'est fait un peu gauchement par moments.



L'histoire de ce premier tome est, en effet, très classique. Le récit d'une quête, d'une découverte de soi, de l'abandon d'une existence idéale pour se plonger dans une vie brève, violente et infernale, mais plus proche de la réelle nature du Dr Lwanga et, peut-être, plus efficace pour sa mission humanitaire. Les différents rebondissements sont, eux aussi, assez classiques mais "font le boulot", et permettent, à la fin de cette première saga, d'avoir clairement le Soldat Inconnu installé dans son rôle et dans son univers.

Elément important : la violence (physique et psychologique) de ce premier tome est poussée très loin. Viols, tortures, massacres sont, malheureusement, monnaie courante en Ouganda en 2002 et Dysart ne protège en rien ses lecteurs en leur montrant la réalité de la situation, sans détour. C'est dur, c'est violent, mais, en un sens et malheureusement, cela apporte à la crédibilité du récit en employant un langage cru mais vrai.
Attention à en avoir bien conscience avant de découvrir ce tome.



En soi, le récit raconté par Dysart n'a rien d'exceptionnel et d'original : il se contente d'un scénario déjà-vu, mais qui fonctionne. S'il demeure encore mystérieux sur les raisons des étranges capacités et changements de personnalité du Dr Lwanga, quelques indices soulignent une sorte de conspiration qui pourrait être liée à un autre Soldat Inconnu... du classique, encore, mais suffisamment intéressant pour donner envie de lire la suite.
Non, l'intérêt véritable de la série Soldat Inconnu réside dans son contexte et dans le soin apporté par l'auteur pour le détailler, le faire comprendre et informer ses lecteurs.

Comme je l'ai dis, Dysart a été en Ouganda et s'attache à rendre son scénario cohérent et informatif par plusieurs références à des éléments qui permettent de rapidement mieux comprendre la situation locale. Surtout, l'auteur a tenu à inclure un lexique pour comprendre qui fait quoi et qui est qui dans la région, élément qui se retrouve dans cette traduction et qui aide, clairement, à ne pas être perdu. De plus, Dysart livre en fin d'épisode des postfaces qui expliquent pourquoi il écrit cette série et comment l'Histoire de l'Ouganda explique l'horreur de la situation.

Ces éléments permettent de s'immerger totalement dans le récit et témoignent d'un profond travail de l'auteur, qu'il faut saluer. Si son récit n'est pas aussi exceptionnel et choquant que je l'avais espéré, les détails de l'oeuvre, un début efficace et un contexte passionnant permettent de dépasser ces défauts pour en faire une excellente lecture.
Surtout, les dessins d'Alberto Ponticelli mettent parfaitement en lumière l'ambiance de Soldat Inconnu. Avec un trait nerveux, sale, rageur même par moments, le dessinateur offre des planches superbes, qui immergent le lecteur dans l'histoire et donnent une allure caractéristique aux personnages et aux décors. Une belle découverte que cet auteur, qui parvient à donner une puissance énorme à ses scènes d'action et à offrir de beaux moments d'émotion dans des passages plus calmes.

Dernier aspect : la traduction et l'édition française d'un des premiers produits du nouvel éditeur de comics, Urban Comics. Malgré des critiques sur Internet sur la qualité du papier, le collage et les coutures, je trouve personnellement que cet opus est de très grande qualité.
Avec une couverture en dur, des éléments soigneux, un papier agréable et surtout l'intégration d'un historique du concept du personnage et des postfaces et lexiques de Dysart, Urban Comics offre une édition agréable et de qualité. Tout juste peut-on regretter l'absence des couvertures originales en grand format, celles-ci étant présentes dans les postfaces en petit exemplaire.



Finalement, ce premier tome de la série Soldat Inconnu est un bon récit, très détaillé et très informatif, qui se développera certainement dans la suite. Pour 15 euros, dans une édition soignée, je le conseille amplement pour découvrir une série comics différente, plus proche des thèmes franco-belges que des éléments comics habituels.
Un récit coup de poing plutôt qu'un uppercut, à voir dans six mois pour la suite qui s'annonce encore plus brutale. Vivement !
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  #51  
Vieux 06/03/2012, 13h32
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Cool critique, mec.

Mais tu vas voir, ça devient encore mieux après.

J'espère en tout cas que la VF touchera plus de gens que la VO.
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  #52  
Vieux 22/03/2012, 11h35
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Nom : Green Lantern Volume 3 #48-50 : Emerald Twilight.

Auteurs : Ron Marz (scénariste), Bill Willingham (dessinateur #48), Fred Haynes (dessinateur #49), Darryl Banks (dessinateur #50), Romeo Tanghal (encreur #48-50), Robert Campanella (encreur #48), Dennis Cramer (encreur #49), Albert DeGuzman (lettreur), Steve Mattsson (coloriste).

Maison d'édition : DC Comics.

Année de publication : 1994.

Personnages principaux : Hal Jordan, Gardiens de l'Univers, Ganthet, Arisia, Boodikka, Graf Toren, Hanu, Tomar-Tu, Jack T. Chance, Ke'Haan, Kreon, Laira, Sinestro.

Résumé général : Dans Green Lantern V3 #46, le super-vilain extraterrestre Mongul fait alliance avec Cyborg Superman, se faisant passer pour le véritable Kal-El, mort à l'époque. Ils utilisent plusieurs bombes pour détruire Coast City, ville fictive dans laquelle Hal Jordan, Green Lantern, vit depuis toujours. Ils espèrent utiliser la zone pour installer des machines destinées à transformer la Terre en monde automatisé et terrifiant.
Hal Jordan vaincra seul Mongul en combat et assistera au retour du vrai Superman lors de son triomphe contre Cyborg Superman. Emerald Twilight conte comment Hal Jordan, fou de douleur, essayera de recréer avec le pouvoir de son anneau la ville et ses habitants, mais échouera par manque de puissance. Après un refus de ses supérieurs, les Gardiens de l'Univers, de lui donner plus de pouvoir, Hal Jordan filera vers leur base, Oa, pour voler toute leur puissance et massacrera, en chemin, ses plus proches confrères Green Lantern avant d'assassiner Sinestro, l'ultime rempart dressé sur sa route par ses anciens maîtres.
Emerald Twilight est l'histoire qui fit passer Hal Jordan du statut de héros au meurtrier des plus grands membres et du concept du Green Lantern Corps. Emerald Twilight est la naissance de Parallax, la nouvelle identité d'un Hal Jordan fou et despotique.

Mon avis : Les années 2000, chez DC Comics, a été utilisée pour défaire tout ce que les années 1990 avaient changé. Wally West, auparavant Kid Flash, avait remplacé à la fin de la décennie précédente son oncle dans le costume de Flash. Superman était mort en 1992 pour revenir fin 1993. En 1993 également, Batman était vaincu par Bane et avait la colonne vertébrale brisée : il était remplacé d'abord par un justicier violent et instable, Azrael, avant de confier temporairement le manteau à Dick Grayson, le premier Robin. En 1994, déjà, Connor Hawke, fils de Green Arrow, remplaçait son père récemment décédé en héros après quelques années d'errance. Et Hal Jordan devenait, la même année, fou de douleur en incarnant Parallax après avoir détruit le Green Lantern Corps, ne laissant vivant qu'un seul Gardien de l'Univers : Ganthet, qui donnerait le dernier anneau au nouveau Green Lantern, Kyle Rayner.



En 2000, Kevin Smith ramenait le premier Green Arrow à la vie. En 2008, Final Crisis et Flash Rebirth redonnaient le costume de Flash à Barry Allen, l'oncle de Wally West. Et en 2004, Geoff Johns relançait Hal Jordan dans Green Lantern Rebirth en le dédouanant des crimes de Emerald Twilight en accusant Sinestro et une entité maléfique présente dans son corps et l'ayant poussé à agir ainsi.

Après avoir lu depuis huit ans les nouvelles aventures de Hal Jordan, j'étais curieux de découvrir l'origine des sagas imaginées depuis par le scénariste Geoff Johns. Emerald Twilight, donc, qui incarne la "fracture" entre la franchise Green Lantern d'avant, faite du Green Lantern Corps, de multiples Lanterns, de Hal Jordan, et la franchise d'après, centrée uniquement sur Kyle Rayner, avec un ton plus moderne et un héros beaucoup plus jeune et inexpérimenté - bien différent de Hal Jordan.



Globalement, Emerald Twilight est une réussite : récit nerveux, rapide, violent, justifié et crédible, il montre clairement la chute d'un héros, d'un homme après un choc trop violent pour lui. Si la décision de s'en prendre à Oa est rapide, elle est plausible du fait des besoins de Jordan à ce moment-là.
En réalité, Emerald Twilight est une bonne histoire en trois parties qui débutait parfaitement et finit de façon juste moyenne. Dommage que la qualité du premier épisode ne soit pas égalée par la suite.

En effet, le numéro #48 est de loin le plus fin, le plus intelligent et le mieux dessiné. En réalisant un épisode centré sur un Hal Jordan devenu fou de douleur, utilisant son anneau pour recréer Coast City et ses habitants, Ron Marz saisit parfaitement l'idée même que je me fais du personnage et utilise très bien le drame pour justifier sa descente aux enfers. En opposant Jordan à son père, à sa mère, à sa première petite-amie et à nouveau à son père, le scénariste joue idéalement avec le lecteur, les émotions et le personnage.



Là où Ron Marz est intelligent, c'est qu'il fait adopter un discours différent aux multiples "apparitions", toutes issues de l'esprit désormais dérangé d'Hal Jordan. Si le premier dialogue avec son père est rude, âpre et rappelle à Hal son échec récent vis-à-vis de Coast City, et créé une barrière entre les deux êtres, les interventions de sa mère et de sa première petite-amie sont plus positives.
Elles lui font ainsi découvrir qu'il pourrait vivre avec ce chagrin, qu'il est meilleur que ce que son père pouvait penser de lui et que, finalement, il pourrait dépasser cet échec et ce drame avec de la patience. L'ultime dialogue avec son père, troublant encore, confirme d'ailleurs cette impression. Le modèle, le héros de Hal est d'ailleurs sur le point de lui dire qu'il est fier de lui, ce que Jordan a toujours attendu, quand son anneau se décharge et que tout disparaît - révélant alors une projection des Gardiens qui l'informe qu'il n'aura pas ce surplus de puissance dont il a besoin pour rendre les illusions permanentes. D'où sa colère.

Marz montre un Jordan schizophrène, qui se parle à lui-même en s'accusant d'abord, puis en s'offrant des voies pour vivre, pour continuer, pour se pardonner et faire la paix avec son passé et son idole. S'il avait eu à peine plus de puissance, l'illusion de son père aurait pu lui dire qu'il était fier de lui et Hal aurait pu encaisser, accepter et faire son travail de deuil.
Malheureusement, l'anneau craque et les Gardiens interviennent au pire moment pour briser encore plus Hal Jordan. Schizophrène, rongé par la culpabilité, la douleur et la honte, le héros craque et décide de prendre ce qu'il pense lui revenir de droit.



Numéro dense tant émotionnellement que narrativement, cet épisode est la clef de voûte de tout Emerald Twilight et est sublime. Magnifiquement illustré par Bill Willingham (futur scénariste de Fables !), il offre un point de vue magnifique sur cette chute d'un héros qui, finalement, n'était qu'un homme demandant juste à être aimé et apprécié par son idole. Classique, mais terriblement efficace.

Malheureusement, la suite ne sera pas du même niveau : même si Marz livre des numéros intéressants, ceux-ci restent des affrontements violents entre Hal Jordan et les membres du Green Lantern Corps (qui seront retrouvés vivants bien plus tard). Le #49 est ainsi un épisode de pure action, qui fait monter une bonne tension mais demeure assez limité dans sa mission de prouver que Jordan est définitivement tombé du mauvais côté.
Le #50, plus long, est plus poussé avec l'apparition ultime de Sinestro, les vagues débats entre lui et Hal et son assassinat final par le "héros", en pleine connaissance de cause. Hal Jordan apparaît clairement comme un homme usé, détruit, vieilli (ses tempes grises, apparues dans le #1 de ce volume 3, étaient déjà un indice), vaincu même par la vie et les Gardiens. Ses ultimes gestes sont accomplis par dépît et lassitude, sachant bien qu'il a tout perdu mais ne pouvant plus reculer. L'assassinat de Kilowog est la claire illustration de ce principe : Hal comprend et sait ce qu'il fait et les conséquences, mais il ne peut plus et ne veut plus retourner en arrière. C'est terminé, tout simplement.



Evidemment, la suite arrive déjà avec l'apparition en fin de numéro de Kyle Rayner, le futur nouveau Green Lantern, maintenant que Hal Jordan est Parallax. Numéro important par la fin d'une époque et le début d'une nouvelle, le #50 est bien réalisé et comprend les moments épiques nécessaires, même s'il n'a pas la puissance du #48.
Les deux derniers épisodes sont illustrés par des artistes que je ne connais pas mais qui maintiennent un bon niveau et une unité graphique. Ce n'est pas la maëstria de Willingham, mais ça rend bien et les combats sont lisibles (un peu moins sur le #49).

Finalement, Emerald Twilight, dont quasiment rien n'est "resté" suite aux changements dans la continuité et aux aménagements pour dédouaner Hal Jordan, est au moins une bonne histoire, bien fichue et qui contient un des plus beaux numéros d'analyse que je connaisse. Marz a réalisé une pépite avec cet épisode, dont les passages les plus marquants me restent encore en mémoire. En une vingtaine de pages, il justifie totalement le basculement d'un héros sans reproche - qu'on peut comprendre.



Emerald Twilight, récit court mais intense, vaut donc pour la pièce d'Histoire qu'il est mais surtout pour son histoire bien fichue et quelques instants magnifiques. Et ça vaut donc déjà la lecture pour les curieux et amateurs de Green Lantern.
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  #53  
Vieux 24/03/2012, 13h29
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C'est marrant le Green Lantern 50 est chez moi,piqué par Thomas jamais pu le lire ca lui sert de veilleuse !
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  #54  
Vieux 18/04/2012, 17h03
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Nom : Gravel Tome 1 - Sales menteurs.

Auteurs : Warren Ellis (histoire et script), Mike Wolfer (script et illustrations inter-chapitres), Raulo Caceres (dessinateur chapitres 1 à 3), Oscar Jimenez (dessinateur chapitre 4), Greg Waller (couleurs chapitres 1 à 3), Juanmar (couleurs chapitre 4).

Maison d'édition : Fusion Comics.

Année de publication : 2012.

Personnages principaux : William "Bill" Gravel, Sept Mineur, Sept Majeur, Thomas Carnacki.

Résumé général : Militaire dans l'âme, Bill Gravel est un magicien soldat, usant de ses connaissances dans le domaine mystique et surnaturel pour lutter contre les forces obscures et protéger le Royaume-Uni, même au-delà de ses terres. Au retour d'une longue mission en Afghanistan, il découvre que l'organisation de détectives occultes dont il faisait partie, le Sept Mineur, l'a cru mort et l'a remplacé par un jeune magicien qui leur a livré le Sigsand, un manuscrit terrible disparu depuis 90 ans. Gravel se lance alors dans une quête de réponses et de pouvoirs pour retrouver sa place et empêcher ses anciens associés de mal utiliser les morceaux du manuscrit qu'ils ont hérité.

Mon avis : Comme l'indique l'introduction de ce tome, Gravel est issu d'un scénario de Warren Ellis pour Hellblazer, la fameuse série de John Constantine. De l'avis de beaucoup, que je confirme, l'auteur est né pour écrire cette série mais les quelques numéros qu'il a signés étaient décevants car très communs ; il quitta le titre après une censure de l'éditeur DC Comics quand il avait réalisé un numéro traitant d'un massacre dans un lycée américain par un élève, et ledit numéro devait sortir quelques semaines ou mois après le drame de Columbine. L'éditeur n'avait pas voulu mettre le feu aux poudres en publiant l'épisode, provoquant la colère du scénariste britannique et son départ de la série.
Cependant, Ellis reprit donc une de ses idées de son passage rapidement annulé pour lancer en 1998/1999 Gravel : Strange Kiss, première mini-série traitant du magicien soldat. Suivront Strange Kisses, Strange Killings, Strange Killings : Body Orchard, Strange Killings : Strong Medicine, Strange Killings : Necromancer et finalement une série classique dès 2007 - celle-là même qu'on retrouve dans ce premier tome.

Fusion Comics, qui comprendra maintenant tous les titres édités par Panini Comics en dehors de Marvel, commence donc la publication de Gravel en prenant les quatre premiers épisodes de la série "classique" Gravel. Sautant donc les six mini-séries précédentes, l'éditeur met donc en avant la première partie du story-arc initial en sept parties en espérant surfer sur le succès éditorial des productions Avatar (l'éditeur VO) de Warren Ellis, qu'on retrouve généralement chez Milady Graphics.
Malheureusement, le résultat n'est pas autant enthousiasmant que No Hero, Black Summer, Supergod et Freakangels (qu'on retrouve au Lombard).

En effet, si l'idée originale de Gravel est assez bonne, un magicien utilisant ses connaissances comme un soldat classique, et si le thème de cette histoire permet également de bonnes choses, la recherche d'un manuscrit trop dangereux et le règlement de comptes avec les anciens collègues devenus fous et/ou trop méchants, la réalisation est assez faible.
Globalement, Ellis retombe dans ses travers : gore extrême, passages glauques sans raison (juste pour choquer), trop longs combats, rythme trop décompressé.


Gravel contre les terroristes, le début de l'histoire.

Les épisodes s'attardent sur chaque membre du Sept Mineur et est sur un schéma trop classique : premier contact, menaces, explications, combat. A part le dernier numéro, qui est le moment d'éclaircissement de toute l'intrigue, tout est fait sur ce moule et ça ne s'élève jamais. Ellis ne tente rien, n'essaye rien d'innovant ou d'original : il livre de la baston bête et méchante, avec des phrases "bad-ass" comme Bruce Willis aurait pu les dire dans ses meilleurs rôles, mais ça ne sonne pas aussi bien.

Les personnages sont peu développés, Gravel est un être monolithique, engoncé dans ses certitudes et ses à priori. Autant on peu le suivre quand il s'agit de s'en prendre à ses anciens alliés (le pervers, la suffisante), autant j'ai eu du mal à accrocher à sa quête, basée quand même sur une jalousie et une crise de colère d'un type qui ne supporte pas d'avoir perdu sa place dans la bande.
L'ambiance est elle aussi monolithique, classique dans le surnaturel glauque, sans rien d'original ou de novateur. L'univers est trop peu développé pour m'intriguer totalement : le concept du Sept Mineur et du Sept Majeur est bon mais doit être nourri encore, le Sigsand est une bonne idée mais ne devrait être qu'un concept secondaire pour soutenir les propositions principales d'Ellis... qui sont absentes.

Avec, en plus, des dessinateurs très peu inspirés et/ou talentueux, des couleurs trop sombres, un encrage trop gras et une qualité globalement très faible, ça donne un comics décevant : l'idée de départ est bonne, la réalisation lourde et empruntée et le rendu graphique assez laid.
Dommage, je tenterai la suite pour la fin de l'histoire mais j'espérais plus.
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  #55  
Vieux 18/04/2012, 18h23
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Bon du coup moi qui me tâtais je crois que je vais faire l'impasse!
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  #56  
Vieux 18/04/2012, 18h27
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Regarde si tu as l'occasion : si les dessins ne te gênent pas, et si le gore/glauque ne te choque pas, ça peut valoir le coup. Le prix n'est pas énorme.
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  #57  
Vieux 18/04/2012, 18h40
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Oh le gore non, pas de souci...
Pour tout te dire, je me l'étais mis de côté (je bosse dans un Espace Culturel) mais y a tellement de bons trucs qui sortent... Je préfère essayer de passer à côté des comics moyens en librairie (ce que ma foutue collectionnite aiguë m'"interdit" en kiosque ).
Si j'ai l'occase en période creuse cet été je me le prendrais p't'être. Quoique... Urban a bien chargé l'été!
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  #58  
Vieux 18/04/2012, 19h03
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Moi j'ai fait l'impasse sur tous les trucs d'Ellis sortis chez Avatar (sauf freakangels) parce que tout m'a l'air un peu trop gore et moche niveau dessin.
Ce que je comprends pas c'est que pas mal d'éditeurs mises sur du Ellis (donc sans doute sur son nom) et panini le premier mais ceux ci ne rééditent pas ses "Thunderbolts"...
Vas y comprendre quelquechose...
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  #59  
Vieux 18/04/2012, 19h08
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Les comics Ellis chez Avatar, en librairie, peuvent (et doivent, vu que ça continue, donc ça doit vendre) attirer un public différent des comics de super-héros. Un public plus franco-belge, ou plus généralement réticent aux super-héros classiques.
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  #60  
Vieux 18/04/2012, 19h12
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Crisax change la caisse du Fauve
Moche? Roh, qu'on aime pas pourquoi pas, mais Juan Jose RYP (No Hero, Black Summer) je le trouve assez talentueux.
D'ailleurs Raulo Caceres sur Captain Swing (de ce que j'en ai vu) me fait penser à du "sous" RYP.
Et même "Supergod" j'avais trouvé cela plutôt jolie.

Après gore effectivement c'est dur à nier dans son tryptique. Mais j'ai souvent trouvé que cela servait le récit. Particulièrement dans Black Summer. No Hero j'ai plus de réserve, surtout sur la fin que j'ai pas aimé.

Ce que je reprocherai plus à son taff Avatar que j'ai pu lire c'est que ça aurait était encore mieux si c'était un peu plus long.
D'ailleurs faudra que je me prenne Ignition City qui viens de sortir chez Glénat.
Et j'hésites encore pour le Captain Swing...
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