#16
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Moi aussi j'avais pris une claque à la création d'Image, j'avais tout acheté à l'époque, même les prods Extreme Studios, que j'ai revendue par la suite, l'effet de surprise ayant assez vite fait pschiit pour cette partie d'Image.
Ensuite ma foi, je continue à y piocher quelques petits trésors de temps à autre. Invincible a été longtemps une lecture que j'attendais avec impatience. En ce moment, je ne prends que Section Zero et DIE, avec OLIVER aussi. Ah si, encore Sharkey and the Bounty Hunter, mais bon ça, ça casse pas 3 pattes à un canard... Je ne suis pas confiant ou désabusé, Image n'est pas un univers partagé, ça n'est qu'un endroit où différents auteurs décident de prendre un peu leur pied sur des séries qu'ils ne pourraient pas faire chez les big two. Je surveille aussi IDW et BOOM! qui ne sont pas en reste sur les bonnes séries ou mini, telles que CODA, RAGNAROK... Et puis grâce à Image, j'ai pu lire du Dan Panosian avec SLOTS, des excellentes prods de Steve Skroce avec We stand on guard et Maestros, du Olivier Coipel avec MAGIC ORDER, du Brett Blevins sur STELLAR et j'en oublie !! Pour ma part, IMAGE m'apporte encore beaucoup de bonnes parutions, je trouve que vous avez, pour certains, la dent dur envers cette maison d'édition qui a certe changé depuis sa création, mais qui fait encore largement le taf ! |
#17
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Bon allez, je mets de l'eau de mon vin et je vais tenter quelques titres à l'automne, par exemple :
-MARKED #1 -NOMEN OMEN #1 (OF 15) -DEAD EYES #1 |
#18
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La différence est abyssale et il faut être passé par là pour en saisir réellement toutes les implications. (Travaillant avec un fonctionnaire sur une série en auto-édition, je peux te garantir qu'après 10 ans, il n'a toujours pas appréhendé la chose...) A titre perso, je reste un inconditionnel du Dragon parce que Larsen rules ! et je fais une poignée d'autres titres tels que Criminal, ascender, Rumble Birthright& Saga en Tpb et deux trois autres titres en fonction des auteurs, même si je me rends compte que je vais globalement sur des valeurs sûres et que j'ai rarement de soucis du coup avec des arrêts prématurés (Enfin y'a bien Seed ) Je vois Image comme une cours de récréation pour pas mal d'auteurs issus des big two et pour les autres, un test, grandeur réelle, pour se faire la main et proposer des concepts éventuellement innovant et in fine, c'est les lecteurs qui tiennent le couperet. Si les préco des #1 et 2 ne sont pas au RDV, ce n'est pas illogique que les séries s'arrêtent prématurément en ne dépassant guère les 4 ou 5#
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Miguel&Diego! Mes ventes Mon blog à môa https://fr.ulule.com/arelate-t9-et-valerius-proculus/ |
#19
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Soyons un peu iconoclaste : Non, les fondateurs ne sont pas partis pour gagner en liberté, ils sont partis pour gagner de l'argent. Rappelons que l'élément majeur de leur départ, c'est l'absence de revenus générés POUR EUX, sur les flux commerciaux qu'ils généraient. Si les Big two avaient lâché là dessus à l'époque, avec un peu plus d'argent, Image Comics n'existerait pas.
Je n'ai pas de respect particulier pour les séries lancées à l'époque. Elles représentent à mes yeux pas loin des pires clichés de l'époque en matière de comics de super-héros. Je respecte en effet McFarlane et Larsen qui n'ont jamais lâché leur indépendance et qui eux, incarnent me semble-t-il, dans deux styles différents, nettement mieux l'archétype idéal marketing du lancement d'Image. Le parcours de Jim Lee incarne parfaitement ce que je disais au début : argent et pouvoir étaient la motivation, pas la liberté créatrice.... Je ne me suis pas franchement intéressé à Image Comics avant qu'ils ne fassent de la bd "indé". J'ai lu un tout petit peu de Spawn, mais moins d'une vingtaine d'épisodes je pense. Un peu peu plus de Darkness, mais bon, limité... Je ne sais pas si aujourd'hui Image comics a encore la hype, en vrai, je m'en moque. Je me moque de l'éditeur, je n'achète pas sur son nom à lui, j'achète sur des projets, des propositions, des auteurs. L'éditeur n'a aucune importance à mes yeux. Aujourd'hui, la concurrence est rude. Comme en France, tout le monde fait de l'Association, aujourd'hui, aux US, tout le monde fait du Image. A mon sens c'est une excellente chose avec le développement d'une plus grande diversité d'histoires racontées. Si Image doit mourir, ce n'est pas grave, le taff est fait, ils ont ouvert la voie à de nouvelles parutions devenues complètement légitimes. Si ça c'est pas une réussite... |
#20
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Il semble qu'Image soit le 3 ième sur le marché US depuis que Dark Horse a perdu Star Wars.
Et la concurrence de Boom, IDW, Dark Horse s'est accentuée ces dernières années, j'ai l'impression. Je lis encore Invincible, Paper Girls, Saga, Walking Dead, Southern Bastards, The Autumnlands, The Godamned, que des séries qui s’arrêtent ou sont en pause prolongée! |
#21
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Mais je retiens essentiellement le passage que j'ai mis en gras. Il faut être "auteur" pour comprendre la différence actuelle entre Image, IDW, Boom ou d'autres. Or, je suis lecteur. Et si je suis plutôt content que les auteurs aient des revenus de leurs travaux plus importants que ce qu'ils peuvent avoir dans le système "classique", ça n'est pas ça qui me donne envie de lire leurs productions. A l'heure actuelle, comme lecteur pur, je ne vois pas de différence entre Image et les autres Indés. L'éditeur est au cœur de la masse, ne se différencie pas en dehors d'un aspect historique qui ne me touche pas dans mon choix de lire et/ou d'acheter. Image a cette spécificité pour les auteurs, mais où est sa spécificité envers les lecteurs ? |
#23
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Il a surtout totalement changé la façon de travailler des jeunes dessinateurs, entre 35 et 55 ans. Qui partagent souvent leur année de travail entre les Big Two qui paient très bien (trop diront certains puisque ce sont lecteurs qui paient l' augmentation considérable du prix des comics) et qui permettent à beaucoup d' artistes de tenir une année avec un contrat de 3 à 5 mois (ce qui a contribué à conforter le format TPB), et l' éditeur indé Image où ils seront propriétaires en cas de succès de leur très éventuelle future retraite ou hypothétique source de richesse. En cas de succès à la Walking Dead ou à la Saga, qui représenteraient peut-être (car invérifiable puisqu' Amazon ne communique plus ses chiffres depuis environ 7 ans) jusqu' à respectivement 10% et 1 % des ventes mondiales de TPB. Image a donc grandement changé le rythme et format de lecture, l' économie du comics (on pourrait presque le percevoir comme le meilleur partenaire/concurrent de DC et Marvel), et le statut des artistes. Dans le bon et mauvais sens. Bon car ça renseigne plus les lecteurs sur les conditions de travail et la précarité d' un artiste, moins car ça véhicule un côté mercenaire avec les contrats courts (parfois de 1 ou 2 mois) qui permettent d' engranger si ils tiennent les délais. |
#24
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Euh... c'est à dire?
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#25
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Mais, en parallèle, IDW ou Boom n'hésitent pas non plus à stopper des séries, ou celles-ci peuvent être en pause aussi longtemps que chez Image. En soi, un lecteur de comics Indé sait fondamentalement que le titre a plus de menaces "rapides" que chez Marvel et DC. On voit que, généralement, Marvel et DC coupent aux environs du 5e ou 6e épisode ; les éditeurs Indé sont souvent plus rapides encore. Cette raison d'auteurs explique les raisons propres à Image, mais le phénomène est maintenant (hélas) démocratisé.
Si le phénomène touche essentiellement les dessinateurs, quelques scénaristes font de même. Warren Ellis est connu pour ses "passages" réguliers de 6 numéros chez Marvel, pour lancer ou relancer une série (Thunderbolts en 12, Moon Knight, Secret Avengers, Karnak). Rick Remender a aussi profité de passages chez Marvel pour "financer" ses projets Indé, même si là c'était aussi et surtout pour se faire connaître chez Marvel.
Au présent, je peine à définir une place particulière dans la masse des Indés, pour les lecteurs. |
#26
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L'exemple parfait est MAESTROS. Je ne me souvenais même pas que c'était sorti chez Image ! |
#27
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(je plaisante, j'ai compris le sens de ton message et je le rejoins, mais l'occasion était trop belle) |
#28
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la seule chose que je voie c'est que sans image il n'y aurait pas grand chose qui corresponde à mes attentes même si tout ce qui a été dit avant n'est pas faux
ces interruptions voir annulations sont pénibles à la longue, je le reconnais. |
#29
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Marrant me semblait que image était considéré comme le big three après que Kirkman avait sortit ses succès.
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#30
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La seule chose que je reprocherais à Image, c'est de sortir trop de séries et de noyer la visibilité de son offre dans une surproduction où le meilleur cotoie malheureusement assez souvent le moins bon (voire le vraiment moins bon).
Il est dès lors parfois difficile au lecteur de repérer rapidement les séries qui valent vraiment le coup. Le label Image ne suffit pas à garantir la qualité du produit. Du coup, Image bénéficie plutôt aux lecteurs qui prennent le temps, ceux qui ne suivent pas nécessairement les sorties en fascicules mois après mois, ceux qui laissent décanter. Ca tombe bien, ça me correspond tout à fait. Alors, il y a certainement des périodes plus creuses et des périodes plus riches mais, bon an mal an, si on lève la tête du guidon des sorties mensuelles, je trouve qu'Image, en terme de densité de projets de qualité, continue à proposer l'alternative mainstream la plus intéressante à l'hégémonie du superslip des Big Two. Et puis perso, je préfèrerai toujours un Lapham qui s'éclate sur Stray Bullets qu'un Lapham qui doit cachetonner chez les Big Two pour bouffer. Et tant que ça sera comme ça, Image restera précieux à mes yeux. (bon, je passais juste en coup de vent, salut les potos)
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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