Crit Doop58:escapist,marvel crossover, DCU,X-Men Legacy, fantastic comics

[doop]

Critiques Doopiennes semaine 58

LES MAITRES DE L’EVASION

(Vaughan/ Rolston-Alexander-Bond-Barretto)

Je ne connaissais pas vraiment MICHAEL CHABON et ses aventures de CLAY et KAVALIER , je n’avais aucune idée de qui était THE ESCAPIST mais il m’avait semblé en avoir lu de très bonnes critiques de cette série de VAUGHAN, certainement dans le thread TPB WAITER de VIRGULE !
Le fait de voir VAUGHAN crédité au scénario et d’avoir pu feuilleter le bouquin pour juger de la pertinence de la partie graphique y a été aussi pour beaucoup dans la décision d’acheter ce recueil, ce qui n’était pas prévu à la base….
J’aurais bien eu tort…
Cette Bande dessinée est extrêmement sympathique, certainement mon coup de cœur du mois !
Vaughan ne fait pas une adaptation du livre de CHABON, qui parlait plutôt des comics des années 50, apparemment. (Je ne l’ai pas lu), il pose son récit dans notre présent et nous raconte les aventures de MAXWELL ROTH, qui découvrant à la mort de son père sa passion pour le super héros des années 30 (THE ESCAPIST, le maître de l’évasion) , décide de racheter les droits du personnage oublié depuis pour réaliser les nouvelles aventures du héros avec l’aide d’une amie dessinatrice et de son meilleur ami qui va assurer le lettrage.
Ils ne se doutent évidemment pas que leur bande dessinée sera convoitée par les plus grandes maisons d’édition, surtout quand elle commencera à avoir du succès.
J’ai tout bonnement adoré le scénario. C’est un ton indépendant très assumé, mais absolument pas prétentieux ni même pointu. VAUGHAN fait référence à du BENDIS, à du ALAN MOORE dans son scénario et utilise le fait de situer sa bande dessinée dans la réalité pour parler un peu plus de ce médium qu’il connaît bien. Ce n’est pas une étude en profondeur de la chose, cela reste très superficiel et en aucun cas il ne balance des choses sur les gens qui l’ont employé. Car en dehors de cet aspect d’histoire dans l’histoire, VAUGHAN a une histoire d’amour et d’amitié à nous raconter. Car c’est aussi un des éléments clefs du récit, et pur cela, on se dit qu’une telle aventure aurait très bien eu sa place dans une ligne plus « girly », du genre MINX. C’est tout à fait le style.
Il utilise de très bonnes idées, comme celle d’utiliser des planches de la bande dessinée factice dessinées par un autre que STEVE ROLSTON, qui réalise uniquement les planches « concrètes », à savoir un dessinateur extrêmement brillant nommé JASON ALEXANDER et dont le style rappelle celui de JAE LEE version SENTRY. Plutôt que de jouer sur la nostalgie de ces planches et leur côté rétro, il les utilise pour faire parler ses héros, rajoutant à l’identification entre THE ESCAPIST et MAXWELL, et permettant de plus de ne pas être trop lourd dans les scènes de romance entre MAX et sa dessinatrice.
LA fin est évidemment tragique, peut être un peu rapidement expédiée, mais la dernière planche est tout à fait dans le ton, faisant la part belle à l’imagination, car c’est le concept du bouquin et son thème principal. Encore une fois, VAUGHAN prouve qu’il peut tout écrire et il le fait particulièrement bien encore une fois. Il arrive a donner un ton complètement indé à une BD qui n’est pourtant pas censée l’être.
Ce sont vraiment de très bonnes idées, et on penche largement plus vers du GHOST WORLD (à un degré moindre quand même) qu’à du SPIRIT de COOKE.
Quelques mots sur les dessins, le style de STEVE ROLSTON est particulièrement adapté à l’histoire principale et apporte réellement quelque chose. Son langage corporel est excellent et il arrive vraiment à faire passer beaucoup de choses dans ses dessins et est très inventif. Cela ressemble beaucoup à du PHILIP BOND, crédité d’ailleurs dans le bouquin, mais je n’ai pas pu déceler dans quelle partie. Peut être assure t’il l’encrage ?
Les parties de THE ESCAPIST, réalisées dans un style très moderne par JASON ALEXANDER sont elles tout bonnement à tomber par terre et rajoutent encore quelques chose de plus à cette mini série tout bonnement fraîche et indispensable. Bien sûr, ce n’est pas aussi acide que ce qu’on pourrait attendre d’une œuvre indé, ni aussi pointue que d’autres productions qui parleraient de la même chose, on pourra toujours reprocher à VAUGHAN un excès de bons sentiments sur la fin, ou quelques incohérences, mais ce serait vraiment chipoter. Il réussit parfaitement ce qu’il a entrepris ici, à savoir nous faire passer un très bon moment , nous impliquer dans le processus de création d’une bande dessinée et nous livrer une histoire d’amour assez jolie. En plus, c’est accessible par tous. Ca fait plaisir, car à aucun moment VAUGHAN ne se la pète en faisant comprendre au lecteur qu’il fait un truc génial. C’est humble et bien pensé. Ce n’est pas un chef d’œuvre non plus, ne crions pas au génie, mais ça fait quand même du bien de lire quelque chose d’aussi frais et bon pour notre équilibre mental !
Tiens, cela m’a fait d’ailleurs commander le pavé de CHABON, pour voir si l’on retrouve dans son roman original ce même esprit.
Je vous conseille vivement cet achat !

MARVEL CROSSOVER 1

Contient
DARKNESS/WOLVERINE : VIEILLES BLESSURES
(Tieri / Kirkham )

Pourquoi, pourquoi acheter un truc qui s’appelle MARVEL CROSSOVER et qui raconte les crossovers entre MARVEL et TOP COW ?
Un moment de faiblesse, d’égarement peut être. OK, je l’assume, ça m’intriguait.
Pourtant le premier numéro est quand même signé FRANK TIERI , qui m’a écœuré de WOLVERINE et TYLER KIRKHAM dont mes yeux pleurent encore de son PHENIX dans le magazine ASTONISHING X-MEN.
Je ne vois que la curiosité malsaine pour expliquer cet achat.
Pourtant, ce n’est pas vraiment la pire des histoires qu’il m’ait été donnée de lire. Première surprise, les dessins, avec un aspect peinture/réaliste/photoshop qui passe plutôt pas mal. C’est regardable et KIRKHAM doit être l’un des seuls dessinateurs qui régresse au fur et à mesure des années.
Après, la question est toujours la même. Que faire d’intéressant avec deux personnages dont on n’a pas le droit de toucher à l’histoire ?
Réponse de TIERI : une histoire bourrine, où notre mutant griffu affronte le grand père de JACKIE ESTACADO en flash-back pour ensuite se battre avec son petit fils et réaliser que c’est moins une ordure que son aïeul. Les deux partageront une bière !
Soyons honnête, cela ne casse évidemment pas trois pattes à un canard, mais voir WOLVERINE combattre une armée de démons issus du DARKNESS, pourquoi pas ? TIERI construit un récit qui tient à peu prés la route, et comme les dessins ne sont pas horribles, c’est en fait un numéro tout à fait moyen qui nous est offert. Absolument pas indispensable, juste moyen ! C’est quand même peu par les temps de récession qui courent…

J’avais placé un peu plus d’espoirs dans la deuxième histoire….

WITCHBLADE/ PUNISHER
(Marz / Melo )

En effet, RON MARZ a toujours été un scénariste très efficace, racontant la plupart du temps toujours de bonnes histoires. Et le trait d’ADRIANNA MELO n’est pas pour me déplaire non plus. Et pourtant, ce numéro, comme le précédent, n’arrive absolument pas à décoller !
On a encore une fois une histoire complètement basique et il est quand même très difficile de faire du neuf sur PUNISHER dans ce genre d’exercice. FRANK CASTLE en est réduit à sa plus simple caricature tandis que SARAH a un rôle de potiche. L’histoire : SARAH et un collègue doivent emmener un prisonnier au tribunal ; un meurtrier qui va balancer ses patrons en échange d’une amnistie. Evidemment, CASTLE n’est pas d’accord et va détourner le camion, s’ensuivra une bataille entre PUPU et WITCHBLADE, qui sera de courte durée puisque le méchant prisonnier va être très méchant et que les deux héros vont devoir s’unir pour le combattre. Rien de bien passionnant non plus et même le dessin de MELO mollit un peu .
On n’apprend pas grand chose et sitôt on lit l’épisode, sitôt on l’oublie.
Ce n’est pas vraiment deux splendides numéros que nous ont offert les responsables éditoriaux de PANINI et franchement, je vois mal ce bouquin continuer encore longtemps, au vu du prochain CYBERFORCE/X-MEN par PAT LEE au programme du numéro 2.

Je me pose vraiment des questions sur les choix de PANINI . pourquoi lancer un tel magazine en kiosque ?

DC UNIVERSE 33 VF

Contient
JUSTICE SOCIETY OF AMERICA #4
(Johns / Eaglesham / José)
Suite et fin de la première aventure de la JSA version Johns / Eaglesham. A priori rien de bien surprenant, mais il faut reconnaître que c’est toujours aussi bien exécuté . J’aime vraiment beaucoup le travail du dessinateur et comme l’histoire est très sympathique à suivre, j’adhère. Bon , maintenant, j’ai un peu de mal à retrouver la JSA d’avant, et cela me semble un tout petit peu plus froid, peut être parce que je ne connais pas certains personnages. J’ai un peu peur quand même quand je vois débarquer des personnages de la légion, des personnages issus de KINGDOM COME et j’espère que le prochain crossover avec la JLA et les numéros qui vont suivre ne seront pas trop incompréhensibles pour les novices en DC COMICS. C’est en tout cas une très bonne série pour l’instant qui vaut quand même plus pour sa partie graphique que pour son scénario, sans grande surprise.
et demi

TEEN TITANS #44
(Johns / Daniel / Glapion-Rosell)
Nous voilà à la deuxième partie d’un arc en plusieurs, donc on ne peut pas dire grand chose non plus. L’intrigue avance et BATGIRL revient dans le camp des gentils par un artifice un peu classique. Les dessins de DANIEL conviennent plutôt bien à ce type de série, mais je suis surtout surpris par la qualité des deux dernières pages, avec vraisemblablement un changement d’encreur qui me semble lui convient beaucoup mieux. L’histoire elle aussi est très classique et tombe à plat dans la mesure où sur les méchants titans, je ne connais pas un personnage sur trois. Ca commence à devenir gênant !


GREEN LANTERN #18
(Johns / Acuna)
Une nouvelle histoire de GREEN LANTERN (depuis six mois) et c’est un numéro sans grand intérêt où il ne se passe rien du tout. Une extraterrestre débarque et prend possession du corps de CAROL FERRIS, qui devient STAR SAPPHIRE. C’est tout ? Oui, c’est tout puisque cet épisode fait en gros une douzaine de pages. C’est un peu léger. De plus, REIS est remplacé aux dessins par DANIEL ACUNA, et désolé, je n’aime absolument pas son style ! C’est certainement un très bon cover-artist (et encore, moi j’aime pas, son travail sur les couv de la JLA était bien moche à mon goût) mais en ce qui concerne un storytelling ou surtout représenter les personnages dans autre chose que des poses de super héros, cela perd tout de suite beaucoup de son charme, et devient très passable. Vraiment une grosse déception.


(Johns / gibbons)

On a droit aussi à quelques planche nous racontant l’histoire de quelques une des membres du SINESTRO CORPS. Hommage aux TALES OF THE GREEN LANTERN CORPS , c’est plutôt réussi, avec une bonne idée de fin et surtout des dessins de DAVE GIBBONS. Cela reste quand même anecdotique , mais l’hommage fonctionne. Attention à ce que cela ne devienne pas trop répétitif !


Au final, un numéro de GREEN LANTERN fort décevant, c’est le premier couac depuis ONE YEAR LATER et c’est dommage d’avoir fait attendre le lecteur cinq mois pour cela. Mais vraiment, les dessins de ACUNA (et sa mise en couleurs) est un supplice pour mes yeux.

JLA CLASSIFIED #41 : KID AMAZO part 5
(Milligan / D’Anda)
Suite et fin aussi de l’histoire de KID AMAZO, et c’est là aussi une sacrée déception. Cette série a connu des hauts et des bas, j’avais bien aimé les épisodes 2 et 3 mais Milligan fait le boucher sur les planches finales, nous résolvant son intrigue de manière trop convenue et complètement ridicule. Cela ne fonctionne pas du tout et l’esprit de groupe qui fonctionnait bien dans les parties 2 et 3 se retrouve réduit à un cliché sur pattes. En fait, MILLIGAN a construit son histoire sur une idée de fin, pas terrible au demeurant et a comblé comme il a pu pendant quatre numéros, avec parfois des réussite sur les dialogues et les interactions, avec souvent des choses et des idées brouillonnes et ratées. Reste CARLOS D’ANDA dont j’aime bien le travail et qui est en fait le point fort de la mini série.
Là aussi, grosse déception ! PANINI aurait mieux fait de mettre les épisodes de la série GREEN LANTERN CORPS, cela aurait permis de rattraper un peu de retard dans les cinq séries à venir pour le crossover SINESTRO CORPS (avec uniquement quatre places) !

Une perte de temps.


En bref, un magazine qui commence mieux que ce qu’il ne finit. Et toujours pas de cohérence au niveau des séries, cela en devient lassant à force ! Il faudrait que PANINI commence à prévoir à long terme, parce que avec les épisodes de GREEN LANTERN CORPS à la place de JLA CLASSIFIED d’ELLIS et de MILLIGAN, on aurait pu avoir enfin une vraie structure dans le magazine.

FANTASTIC COMICS n°24 (Next issue project)

(Larsen-Casey-Sienkiewicz-Scioli-A.Wood-Tom Yeates-Mike Allred-Jim rugg-Brian Marucca-Andy Khun-Fred Hembeck)

Le next issue project , lancé par IMAGE, a pour but de reprendre la suite de publications datant d’il y a plus de cinquante ans. Lancé par ERIK LARSEN, FANTASTIC COMICS #24 est donc la suite de FANTASTIC COMICS #23 publié en 1941 et tombé depuis aux oubliettes. Comme ces comics contenaient plusieurs séries ; il va demander à des créateurs de renom de s’occuper des différents personnages.
Première chose, ce n’est pas la suite des histoires à proprement parler, c’est plutôt une sorte d’hommage ou de ré interprétation suivant les histoires, et c’est un petit peu le problème : tout est fait pour qu’on croie à un comics d’il y a cinquante ans, papier très épais, couleurs minables, ils ont même inclus des (fausses ? ) pubs de l’époque. On s’attendrait donc vraiment à un pastiche ou à carrément une suite dans le ton de l’époque. C’est très peu le cas.
La première histoire, SAMSON , par ERIK LARSEN est une histoire basique mais racontée et dessinée à la manière de LARSEN, c’est plus ERIK s’amuse avec ces vieux persos qu’une sorte d’hommage. En dehors de ce problème, c’est assez réussi, mais absolument pas rétro , ni golden age. Encore plus fort, nous avons droit à une aventure du voyageur temporel FLIP FALCON , une histoire de combat entre anges et démons signée CASEY et SIENKIEWICZ qui est très réussie en soi, mais qui ne peut absolument pas passer pour du GOLDEN AGE. ON ne peut absolument pas faire plus moderne ! (Même si SIENKIEWICZ dessine à la manière des années 80 et des NEW MUTANTS) .
En revanche, les aventures du GOLDEN KNIGHT par TOM YEATES ou du CAPTAIN KIDD par JIM RUGG et BRIAN MARUCA sont beaucoup plus dans le ton. Il faut dire que c’est quand même difficile de faire quelque chose avec ces héros très génériques en quelques pages, mais les deux équipes artistiques y arrivent très bien tout en conservant le style rétro.
ALLRED sur son STRIP STARDUST livre, quant à lui, plutôt une sorte d’hommage sur ce super héros ancien qu’une véritable suite.
YANK WILSON, par ANDY KHUN est lui aussi très moderne dans le ton et dans les dessins, pareil pour les dialogues, même s’il essaye de coller à une histoire un peu ancienne avec quelques clichés. On peut faire à peu prés les mêmes remarques pour le SPACE SMITH de TOM SCIOLI, le dessin est rétro mais le reste, pas vraiment. Après la petite parenthèse humoristique de HEMBECK, on a droit à du ASHLEYWOOD, censé raconter les histoires de SUB SAUNDERS, in héros de guerre. On a droit en fait à cinq pages noires, avec des dialogues en Allemand absolument obscures renforcés par des POW ! BAM ! BING ! et donc forcément, sans grand intérêt puisqu’on ne comprend rien ! Je ne sais pas ce qui a pris à ASHLEY WOOD, mais là, c’est certainement le seul point négatif de ce numéro. Des pages qui ne servent strictement à rien. On ne comprend pas ce qui se passe, on ne voit rien, on ne sait pas qui sont les personnages et les dialogues sont en Allemand. Il semblerait qu’il y ait une référence à AUTOMATIC KAFKA , une de ces bandes dessinées à la fin de l’épisode, mais comme je n’ai jamais lu cette bande dessinée, je passe totalement à côté et c’est donc totalement raté. Pourtant j’aime bien ASHLEY WOOD.
Au final, un comics qui jongle un petit peu entre les genres, et qui n’est pas arrivé à se définir une ligne franche entre un revamp, un hommage ou une série dans le même ton. Etant donné le format et les couleurs, j’aurais plutôt penché pour la dernière solution, mais il n’en est rien. Reste ensuite des histoires qui prises individuellement ne sont absolument pas ratées (sauf la dernière), mais qui, je trouve n’arrivent pas a accrocher au concept de base dans la plupart des cas. De la même manière, leurs histoires sont tellement cadenassées qu’on ne se dit jamais qu’on voudrait voir telle ou telle histoire revenir (excepté le CASEY/SIENKIEWICZ)
Je suis peut être un peu trop exigeant. .

X-MEN LEGACY #208-209

(Carey/ Eaton-Romita jr –Tan)

Changement de titre pour la série X-MEN qui devient désormais X-MEN LEGACY .
Que faut-il comprendre ?
Que , comme son nom l’indique, c’est une série qui devrait être centrée sur l’héritage des X-MEN, leur philosophie et leur manière de penser. Faut voir.
Première grosse surprise, puisque c’est MIKE CAREY au scénario, on s’attend à voir les personnages qui ont été introduits par lui précédemment, au moins MALICIA et GAMBIT. Il n’en est rien. Pour l’instant deux épisodes, et le seul personnage qui appartient à cette équipe est SENTINEL !
Autant le dire, pour le moment, je ne comprends rien à cette série. Et c’est bien dommage. Là ou CAREY avait l’habitude de nous offrir des histoires bien rythmées, assez palpitantes et toujours avec de bonnes références ; ici c’est plutôt long, baveux et avec de nombreux flash-back qui n’apportent pas grand chose. Combien de fois a t’on vu XAVIER discuter avec MAGNETO en flash-back ?
Il ne se passe rien pour le moment.
En gros

L’équipe des acolytes a recueilli le corps de XAVIER et essaye de le guérir de la balle que BISHOP lui a tiré en pleine tête. EXODUS y arrive et MAGNETO fait son retour !

En fait, je trouve que c’est quasiment pour l’instant dans la continuité de ce que CLAREMONT avait pu faire sur EXCALIBUR volume 2, vous savez, sur GENOSHA ! C’est exactement le même profil et ce n’est vraiment pas intéressant. Après, il est tout à fait possible que ce soit une longue introduction, oui, mais pourquoi avoir renommé la série alors si dans les premiers épisodes on ne lance pas une équipe avec un ordre de marche et un thème.
Je ne sais pas et j’ai beaucoup de mal à comprendre où veut en venir CAREY ici.
Il semblerait qu’il n’y ait aucun lien avec ce qui a été fait avant et que pour l’instant, ces deux épisodes sont en totale roue libre, utilisant des concepts éculés et finalement , plus si importants que cela. Je préfère nettement le rôle d’un SCOTT SUMMERS sur l’autre série que de revoir XAVIER et MAGNETO s’affronter verbalement pour le futur de la cause mutante (surtout que rappelez vous, des mutants il n’y en a plus beaucoup. )
SCOTT EATON est aux manettes et je trouve que c’est un travail extrêmement solide. Pas fabuleux, mais il arrive à mettre beaucoup d’énergie dans ses planches et de précision aussi, le fait qu’un artiste différent s’occupe des cinq ou six planches de flash-back dans l’épisode doit aussi jouer en sa faveur. Sur le premier épisode, ROMITA JR est très correct mais pas transcendant du tout, il livre pour ma part une prestation assez banale, comme BILLY TAN sur le deuxième. Problème d’ailleurs car autant les scènes dessinées par ROMITA se démarquent du style de EATON et renforcent l’idée de rêve, autant celles dessinées par TAN se différencient difficilement de celles de EATON, et donc ajoutent un peu en, confusion.
J’espère réellement que CAREY sait ou il va et nous offre juste un point de vue un peu différent qui met du temps à se mettre en place. Pour l’instant en tout cas, c’est une réelle déception.

[EsseJi]

The Escapist est sans nul doute l'album VF du mois!

Par contre un peu desolé que tu n'as pas aimé les GL par Acuña, l'histoire avec Star Saphire-Caroel Ferris est d'une un classique de la serie et de deux un element fondateur de Blackest night et des differents corps existants.

Pour Marvel crossover tu t'es fait du mal, aussi bien au porte monnaie qu'aux yeux, c'est beau ce devouement pour nous ecrire des critiques de comics qu'on ne devrait pas lire.

Enfin, etonné que tu trouves Carey fade sur Legacy, je trouve que c'est dans la meme lignée de ce qu'il faisait avant Messiah complex et à l'epoque tu aimais bien. Sinon sur le coup d'accord avec toi.

[Hilarion]

	Citation:			Posté par doop
	Critiques Doopiennes semaine 58 LES MAITRES DE L’EVASION (Vaughan/ Rolston-Alexander-Bond-Barretto) Cette Bande dessinée est extrêmement sympathique, certainement mon coup de cœur du mois ! .../... Ce sont vraiment de très bonnes idées, et on penche largement plus vers du GHOST WORLD (à un degré moindre quand même) qu’à du SPIRIT de COOKE.

J'aime beaucoup Vaughan, le principe de la mise en abîme est souvent un exercice interessant et ta critique a fini de me convaincre.

Par contre, que voulais tu dire en parlant de GHOST WORLD et du SPIRIT de COOKE?

[doop]

Ce qui me gène sur LEGACY, c'est que c'est une sorte de relaunch (avec nouveau titre) mais qu'au bout d edeux numéros, il n'y ait AUCUNE DIRECTIOn, on sait pas du tout vers quoi ca va et de quoi ca parle.
Sur MESSIAH COMPLEX et même avnt, on voyait qu'il avait une idée, création d'une nouvelle équipe, maraudeurs tout ça, cela convergeait bien, là, je suis perdu, je ne sais pas ce que je lis .
@ HALNA: Pour moi, c'est plus une BD un peu intimiste avec un recul sur les choses (comme GHOST WORLD) qu'une BD au ton résolument rétro (SPIRIT). En fait, c'est tout dans les sentiments et pas dans l'hommage...
Mais j'ai l'habitude des comparaisons un peu absurdes....

[cyclopebox]

Doop, tu osé acheté Marvel Crossover ?!!

[doop]

[Hob]

	Citation:			Posté par doop
	@ HALNA: Pour moi, c'est plus une BD un peu intimiste avec un recul sur les choses (comme GHOST WORLD) qu'une BD au ton résolument rétro (SPIRIT). En fait, c'est tout dans les sentiments et pas dans l'hommage...

humm , je trouve que malgré tous l'hommage est assez présent , du début à la fin !!
Mais pas un hommage à un auteur précis , plutôt un hommage aux auteurs en général ( surtout indépendant d'ailleurs )

sinon entièrement d'accord avec toi ^^

[Hilarion]

	Citation:			Posté par doop
	@ HALNA: Pour moi, c'est plus une BD un peu intimiste avec un recul sur les choses (comme GHOST WORLD) qu'une BD au ton résolument rétro (SPIRIT). En fait, c'est tout dans les sentiments et pas dans l'hommage... Mais j'ai l'habitude des comparaisons un peu absurdes....

Non, non, ça se tient. Je suis tout à fait d'accord avec toi, du coup!

[gillesC]

	Citation:			Posté par doop
	MARVEL CROSSOVER 1 Je me pose vraiment des questions sur les choix de PANINI . pourquoi lancer un tel magazine en kiosque ?

Oh alors là, facile: parce que ça se vend fastoche.



Sinon, OUI, lisez le bon Vaughan nostalgique.

[doop]

C'est vrai ???????

[Nopoman]

	Citation:			Posté par cyclopebox
	Doop, tu osé acheté Marvel Crossover ?!!

Moi aussi...Top Cow oblige


Et mine de rien j'ai bien aimé la première partie!
...pas taper
OK =>Outing

[Hilarion]

	Citation:			Posté par Nopoman
	Moi aussi...Top Cow oblige Et mine de rien j'ai bien aimé la première partie! ...pas taper OK =>Outing

J'ai toujours du Wolverine/Ballistic et du Wolverine/Witchblade au chaud pour toi, au fait...

[gillesC]

	Citation:			Posté par doop
	C'est vrai ???????

Ben, c'est le Marvel/ Top Cow le moins mal dessiné depuis 1996..

[doop]

C'est pas faux .

[doop]

La semaine prochiane, je aprlerai du SPIRIT, de UNCANNY X-MEN, certainement aussi du SPIDER MAN ONE MORE DAY en VF , avec un petit détour par la mini série DEAD OF NIGHT et peut être SCALPED..ou alors ce sera le SHOWCASE BOOSTER GOLD que je dévore à pleine dents !