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  #46  
Vieux 30/05/2008, 15h14
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Je prends mon temps, c'est la première différence, l'autre étant que je me laisse moins porter par ce que j'ai en tête: Je fait une trame, un guide âne des perso...

Pas question de renier ce que j'ai écrit.

Je m'adapte sur un ou 2 points
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Vieux 03/08/2009, 11h07
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Vieux 07/08/2009, 08h10
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GOLDENMASK II

Je flotte. De toute éternité, je flotte. Pas de lumière, pas de son, je ne perçoit rien d’autre qu’un néant infini et éternel. Je suis au repos. Complet. Repos de corps et d’esprit. Je flotte dans le noir, je ne suis personne, Je ne suis rien. Je suis bien.

L’eau froide l’enserre de sa main glacée. Goldenmask s’en moque. Au contraire même, il apprécie cette gifle qui le réveille de l’état quasi hypnotique dans lequel il s’était plongé. La descente au coeur du lac ne dure pas, et bien avant que ses poumons ne protestent contre l’accumulation d’air vicié, il arrive vers les restes d’un manoir englouti.
Une bâtisse encore en bon état malgré son immersion depuis plus de cinquante ans. De solides murs de pierres soutiennent encore une toiture compliquée faite de croupes, de noues et de tourelles. Un étage, une vingtaine de pièces, un endroit où il faisait bon vivre, engloutit. Il s’en souvient encore même si à l’époque il n’avait que quatre ou cinq ans. L’engloutissement de la demeure lors de la création du lac artificiel avait été un déchirement pour toute la famille.
Les images d’une fête donnée dans les jardins, d’un merveilleux noël où il avait reçut un jeu de construction métallique, lui remonte à la mémoire, période joyeuse et insouciante de l’enfance. Il refuse de se laisser aller à la nostalgie. Il se dirige vers une brèche dans la toiture, slalome dans l’enchevêtrement de bois qu’est la charpente. Il dérange à peine quelques algues lorsqu’il descend l’escalier de granit qui le conduit rapidement dans la cave.
La pièce ressemble à une église avec ses voûtes de pierre et ses arcs boutants massifs. Un peu de boue masque le sol de grés, composé de larges dalles carrées formant un damier qui l’impressionnait tant quand il était enfant. De grands fûts de chêne, qui contenaient de fameux vins millésimés, s’alignent de chaque coté de la cave, Gardien silencieux semblant reprocher à l’intrus de provoquer des remous qui menace leur fragile équilibre.

Avançant jusqu’au murs du fond, Goldenmask empoigne un casier à bouteilles et le fait pivoter. De la vase s’élève doucement alors qu’une porte dérobée s’ouvre. Le bras vengeur de Wondercity s’engouffre dans le passage, la porte secrète se referme derrière lui. L’obscurité se fait plus profonde, mais le héros n’hésite pas. Grâce à sa vision nocturne que lui confère son Trim’Baki, il y voit relativement bien. Le tunnel qui prolonge le passage remonte en pente douce. En quelques instants, Goldenmask se retrouve au dessus du niveau de l’eau. Cette partie du trajet n’ayant durée qu’une poignée de minutes, il n’a aucune peine à reprendre son souffle. Le boyau est visiblement l’agrandissement d’une cavité naturelle. Des traces d’impacts d’outil côtoient des stalactites calcaires. Goldenmask marche rapidement. L’écho de ses pas résonnent lugubrement.

Je flotte. J’ignore complètement si je tombe ou si je vole. Est-ce que je me déplace seulement ? De toute façon je m’en moque. Je ne pense pas. Je ne rêve même pas, Je me contente d’être. Je suis bien.

Après une galerie de quelques cinquante mètres, la fierté de Wondercity arrive devant une large porte métallique. Il pose délicatement sa main sur les glyphes incrustés dans le parement en tentant, comme à chaque fois qu’il vient ici, d’imaginer ce qu’ils signifient. Il y en a trois, d’environ vingt cinq centimètres, alignés de bas en haut sur la moitié haute de l’ouvrant. Elles rappellent un peu des idéogrammes chinois, bien que personnes ne puissent les traduire, ni même en déterminer l’origine. Le héros, d’un mouvement las presse sa paume sur celui du milieu. Le sigle s’illumine d’un bref éclat lumineux rouge et la porte pivote dans un chuintement huileux.
Malgré son poids considérable, d’astucieux mécanismes dissimulés referment doucement la porte derrière lui. Une série d’ampoules nues s’éclairent alors. Attendant que ses yeux s’habituent à la lumière fluctuante, il regarde l’ensemble de la pièce. Bien qu’il ait une totale confiance en l’ingénierie déployée par son grand père pour créer ce repaire, il recherche tout de même des indices d’usures ou de fuites dans le plafond rocheux. Les murs sont recouverts de panneaux métalliques ou il retrouve le même genre de glyphe que sur la porte d’entrée. De nombreuses tables supportent d’innombrables appareils aux usages plus ou moins identifiables. Son examen finit, Goldenmask s’approche du centre de la pièce.
Ce dernier est occupé par une machine, d’où partent des câbles et des tuyaux qui s’animent dans des palpitations quasi vivantes. Un ensemble ovoïdale trône à la jonction de toute la tuyauterie. Une vitre translucide laisse deviner une forme humaine à l’intérieur de cet œuf artificiel.

Il y a un changement. Une fulgurante douleur me déchire. J’ai le cerveau en feu. Mon corps est plongé dans de l’azote liquide. Chacune de mes terminaisons nerveuses s’affolent. Je vois. Une douce lumière verdâtre envahit mon champ de vision. J’AI MAL. Elle se rapproche et me traverse. QUE CELA CESSE. Un filet luminescent joue autour de moi. Chacun de ses contacts éveille une partie de mon corps. LAISSE MOI ICI. Je me redécouvre. Des sensations oubliées resurgissent. Des flashs traversent ma mémoire. Je me souviens de tout. Je suis Joachim Leplomb.

Les lumières blafardes des néons rendent mes yeux douloureux……. lorsque je tente de les ouvrir. Une voix d’homme, me souffle quelques mots de réconfort que je ne comprends qu’a moitié. J’ai mal partout. Je …… m’éveille…. par vagues successives. A chaque phase d’éveil je me sens de plus en plus fort. Je reconnais la voix de mon père…… Il me berce comme lorsque j’était petit…….. La douleur s’estompe……. Sauf celle qui me vrille le bas de la colonne vertébrale…… Mon père est penché sur moi. Dans son regard j’y lis le soulagement, l’amour qu’il me porte, la fatigue aussi. Je devine les longues heures passées devant des machines qui dépassaient sa compréhension. Je sens dans le lien qui nous unis, ses doutes, ses peurs, et le temps qui a passé. Beaucoup de temps. Je veux savoir combien, mais je n’arrive qu’à produire un coassement ridicule. Un petit silence s’installe et nous nous mettons à rire ensemble. Un rire sec nerveux pour lui, entrecoupé de quintes de toux pour moi, mais un rire salutaire qui nous délivre l’un comme l’autre. Notre rire s’élève, résonne entre les murs d’acier, nous revient et déclenche un nouveau fou rire. Nous rions ainsi jusqu'à ce qu’une quinte de toux me plis en deux. Mon père s’arrête instantanément de rire. D’un œil inquiet il analyse les différents moniteurs qui m’auscultent depuis des heures. Pendant ce temps je m’endors, terrassé, enfin paisible.

Goldenmask regarde son fils endormit. Il a réussit ! Après des heures d’acharnement, de lutte, son fils vit. Pour le moment, il ignore encore beaucoup de chose, mais le principal est fait. La fatigue lui tombe dessus d’un seul coup. Il s’endort à son tour, bercé par le ronronnement des machines qui effectuent inlassablement leurs taches.

Toute la salle semble s’être s’assoupie, L’éclairage se tamise automatiquement, seuls quelques tuyaux bougent en un rythme biologique. De petits bruits mécaniques ponctuent régulièrement l’apparition d’un voyant lumineux, ou une information sur un moniteur de contrôle.
Les heures s’étirent, dehors, Wondercity commence à s’assoupir.
Une pâle lueur forme alors un halo autour de Goldenmask. Timidement, l’aura verte croit et baigne la salle d’une douce lumière. Le Trim’baki se lève est quitte son hôte. L’être d’énergie regarde autour de lui. La surface réfléchissante d’un écran lui permet de se voir. L’être semble se jauger. Il voir un humanoïde filiforme, une créature qui paraît composé de lumière verte. Avec des mouvements amples et gracieux, il se tâte le visage, cherchant là un nez, ici une bouche. Il ramène ses bras le long de son corps. Une sensation de tristesse, de nostalgie émane de lui, laissant les machines indifférentes. Il déambule autour des appareillages, effleure des ses doigts sans consistance une console, s’attarde devant une porte menant aux autres installations. Il gonfle son maigre torse d’un air imaginaire et pousse un long soupir fatigué. Sa main frôle le jeune corps allongé sur la table d’éveil. Il tente de peigner la crinière rebelle, oubliant un instant sa condition d’ectoplasme. Sa main traverse le corps assoupi du jeune homme sans faire bouger le moindre cheveu. Le Trim’baki détourne son regard vide et va reprendre sa place dans le corps de Goldenmask. Sa décision est prise.

Je m’éveille lentement, par pallier. Que c’est bon de se réveiller. D’entendre des bruits, de respirer de l’air, même aussi peu chargé d’odeur que celui de cette pièce. J’ouvre enfin les yeux. Je vois mon père. Il dort encore. Je le vois, je sais que c’est bien lui et pourtant il me semble bizarre. Il porte le costume de Goldenmask. Ce doit être cela qui me gène. Où est Grand Père ? Cette simple question éveille quelque chose en moi. Une douleur. Je me concentre dessus mais le souvenir m’échappe. Il y a autre chose qui m chiffonne à propos de mon père : depuis quand a-t-il autant de cheveux blanc et toutes ces rides. Je prend pleinement conscience du temps qui a coulé depuis……Depuis quoi ? Ce souvenir, aussi, m’échappe. J’en grogne de frustration. Cette petite manie réveille mon père. Il semble un instant perdu avant de poser son regard sur moi.
Il se détend. Il se lève et je tente d’en faire autant.
_Non ! dit il dans un souffle. N’essaie pas de te lever.
Il me prends dans ses bras et me berce comme lorsque j’était petit. Pendant que je panique.
Je ne sens pas mes jambes. Ni mes pieds. Je n’arrive pas à les bouger.
_NOOON ! Mon cri résonne dans le laboratoire et cette fois je ne ris pas. Je pleure. Je suis paraplégique. Et le choc fait remonter les souvenirs qui se dérobaient. Ils défilent devant mes yeux me forçant à revivre le cauchemar.

Une fête, dans une grande salle de réception. Il y a beaucoup de monde, des personnalités de Wondercity, une actrice, des industriels. Ma mère reçoit chacun d’un mot gentil malgré son accouchement récent. J’ai du mal à croire que j’ai une petite sœur. Je me tiens à coté de mon père. Il me présente à tout le monde, bientôt je vais travailler avec lui à la tête de Leplomb Inc. La fête bat son plein, tout le monde est content malgré un temps épouvantable. La pluie tombe sans cesse depuis le matin.
Un portable sonne. Mon père répond et change de couleur. Il me demande de l’emmener chez grand père. Ma voiture de sport et ma conduite rapide devant nous permettre d’y être en un temps record.
La route est glissante, mais je maîtrise bien mon bolide. Soudain un éclair frappe la route devant nous. Il est vert. Aveuglé je donne un coup de frein. Je sens la voiture partir en tête à queue. Un choc très violent, et le trou noir duquel je viens juste de me réveiller.

La nuit est maintenant bien avancée. Nous avons discuté pendant des heures. Mon père a tenté de me faire rattraper huit ans d’absence. J’en suis groggy, tellement de choses se sont passés. Grand père est décédé cette fameuse nuit de l’accident. Ma mère dirige Leplomb Inc. Ma sœur a été tuée par un déséquilibré. Ce dernier ayant été battu a mort par un Goldenmask fou de douleur. Il va me falloir du temps pour réaliser pleinement la situation. Je suis fatigué et pourtant j’ai peur de m’endormir. Mon père guette chacun de mes gestes d’un regard anxieux. Il craint visiblement que je sois tenté de replonger dans le coma pour échapper à tous ça.
Les silences entre nous se font de plus en plus long, il va falloir partir. Mon père se lève. Je tourne la tête, il va devoir me porter comme un bébé. Une larme de rage et d’impuissance menace. Je refuse de pleurer à nouveau. Je serre les dents.
Une lumière verte baigne soudain la pièce. Je regarde mon père. Je le vois en double. Il est là devant moi. Son Trim’Baki l’enveloppe en un double de lui.
Sa voix dans nos têtes semble bourdonner.
« Le temps est venu pour moi de changer d’hôte. Abraham, la colère t’habite, les derniers jours ne t’ont que trop bouleversés. Je ne t’en veux pas. Tu es humain. Mais cette fureur qui t’anime est comme du poison pour moi. Ton fils fera un bon Goldenmask. »
Je cris :
_ Non ! C’est lui le héro, pas moi. Je ne suis qu’un infirme….
Un sanglot s’étrangle dans ma voix.
L’être de lumière tend ses bras vers moi.
« Ne me refuse pas. Tu es plus fort que tu ne le crois, quand à ton infirmité, je pourrai y remédier….avec du temps. » Sa voix est douce, un peu triste. « Je suis lié à ta famille depuis longtemps, je ne peu m’acquitter de ma dette que de cette façon, ne t’inquiète pas, tout ira bien »

Je tends ma main vers le Trim’Baki, paume contre paume, nous nous fondons l’un dans l’autre. J’entends mon père accepter la séparation, alors qu’une douce chaleur m’envahit lentement. Le visage de la créature se modifie pour finir par ressembler au mien. Dans ce miroir vivant, je me découvre vieilli, maigre à faire peur. Qu’importe ! Nous ne nous quittons pas des yeux. Le Trim’baki s’avance et je le sens se fondre en moi. Chacune de mes cellules s’embrase dans un déluge de sensations. J’ai tout en même temps chaud et froids, je sens l’humidité de l’air comme si je nageais dans de l’eau, j’entend les plic-ploc des gouttes d’eaux qui s’écrasent sur leurs stalagmites millénaires. Ma vision passe par divers stade depuis une vision infrarouge à une vision tellement détaillée que je pourrai compter les grains de sables qui jonchent le sol. Une énergie sauvage m’embrase. Je me mets à trembler violemment. J’ai la sensation qu’une scie rouillée torture le bas de ma colonne vertébrale. Un million d’aiguilles me transpercent les jambes. Je me lève. Je cris. Je pleure.

J’ai du m’évanouir une fois de plus. Je suis recroquevillé sur le froid métal du sol de la caverne de Goldenmask. Mon père se trouve juste devant moi, il respire péniblement. Il est si pâle. Ses joue se sont creusées, des rides profondes lui entourent les yeux, elle n’étaient pas à mon précédant réveil. Le Trim’baki me parle dans le secret de mon cerveaux « Ne le laisse pas là, il a besoin de soins ».
Alarmé, je me lève. Je remarque que je porte le costume de Goldenmask. Je n’ai pas le temps de m’occuper de ça maintenant. Je prends mon père dans mes bras, il ne pèse guère. Il ouvre un peu les yeux, sourit faiblement en me voyant. Je lui murmure :
_Tiens bon papa, je vais te porter à l’hôpital.
Il opine de la tête son accord. Nous remontons rapidement le tunnel de sortie. La lourde porte qui condamne l’accès s’efface devant moi. Nous arrivons au niveau de l’eau du lac. Abraham comprend qu’il va lui falloir retenir sa respiration. Il inspire autant qu’il peut, nous plongeons dans les eaux noires.
Mon hôte me dit d’accélérer. Je lui obéis et nous atteignons une vitesse vertigineuse. Autour de moi les parois de la grotte sont floues. A peine un battement de cœur plus tard, nous traversons le manoir Leplomb. J’attaque la remonter à la verticale tout en accélérant encore. Nous crevons la surface du lac, nous nous élevons d’une trentaine de mètres, suivit d’un geyser d’eau. Un soleil radieux nous accueille. Les promeneurs du Parc Grant Truddy se tournent vers nous, certain nous invectivent, d’autres nous applaudissent, tous interpellent leur idole.
Je les survole rapidement. Bien que Wondercity est beaucoup changée, l’hôpital se trouve toujours vers le centre ville, visible de loin avec son immense croix rouge qui couvre sa façade de pierre blanche.
Mon père aura bientôt tous les soins nécessaires. Bientôt, je pourrai retrouver ma mère. Bien assez tôt, je pourrai m’interroger sur mon avenir. Demain j’aurai bien des choix à faire…
Voila voila

Bonne lecture a tous
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Vieux 11/08/2009, 14h41
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J'aime bien l'origine de ton héros, dramatique à souhait.
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Vieux 11/08/2009, 16h58
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Merci pour pour tous vos gentils commentaires

@Gorlab: oui oui, Goldenmask II aura bien une némésis..... BOMBERJACK II
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  #51  
Vieux 16/08/2009, 23h24
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Vieux 21/07/2010, 09h59
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A défaut d'une nouvelle histoire sur WONDERCITY, je vous livre un tout petit texte qui m'a remis le pied a l'étrier et m'a redonner le plaisir d'écrire. Bonne lecture.

Citation:
Le Mousquetaire

Je le savais. Je le savais que c’était foireux. J’aurai du me méfier. P….. C’était là sous mes yeux, et je n’ai rien vu. Ou plutôt, je n’ai rien voulu voir.
C’était ma deuxième chance, vous comprenez ? Celle qui ne s’offre pas à tout le monde. Celle qui change votre vie. Bien sûr que je l’ai acceptée.
Je suis …… Je suis quoi d’ailleurs, un gars de la banlieue qui a pas trop mal tourné ? Un jeune prodige du fleuret ? Un homme fini, jugé trop vieux pour la compétition ?
Tout cela à la foi, je pense. Il y a deux ans, qu’Ils sont venus me trouver. J’étais désespéré, sans travail, sans argent, sans avenir. Et les voila, deux types en costard – cravate qui déboulent dans mon appartement. Ils ont quasiment défoncé ma porte a force de tambouriner dessus. Je ne voulais voir personne à l’époque. Je m’étais retiré du monde pour réfléchir, ou plutôt me lamenter sur mon sort.
Ils sont entrés et m’ont fait LA proposition : devenir le nouveau Super Héros National Français.
Ils avaient un programme de bio-ingénierie qui transformerait mon corps, mes techniques d’escrime étant parfaites pour être Le Mousquetaire.

Deux ans, c’est le temps qu’il m’a fallu pour supporter toutes les opérations que j’ai subit. Je suis plus fort, plus rapide, plus endurant que les hommes normaux. Je cicatrise beaucoup plus vite aussi, il parait que dans ce boulot c’est indispensable. Je ne compte plus le nombre d’injection, qu’Ils m’ont faite. J’ai souffert plus que je n‘aurais cru possible jusqu'à être enfin prêt.

C’est donc, aujourd’hui le grand jour, celui où j’ai reçu mon costume et mon arme. Comme un assoiffé à la sortie d’un désert, je me suis jeté sur l’épée. Elle a nécessité autant de préparation que moi. Le pommeau trouve naturellement sa place au creux de ma main, la garde est élégamment entrelacée des initiales de la République Française, et la lame est juste parfaite.
Une épée à branche comme j’en ai rêvée si souvent. En quelques mouvements, je mesure son point d’équilibre à deux doigts et demi de la garde, parfaitement adaptée à ma musculature actuelle. J’effectue une attaque en Une-Deux coup droit. Le faible fend les airs dans un sifflement venimeux, mon adversaire imaginaire se retrouve cloué au bout de mon arme. C’est le pied !
J’ai remis Flamboyante au fourreau pour enfin examiné le costume. Des couleurs basiques, du blanc, du rouge – tiens pas de bleu ??- un chapeau, une cape, j’ai souris en trouvant ce déguisement de mousquetaire.
C’est là que j’ai compris, la France ne dispose pas des fonds nécessaires a un tel programme, il lui faut des partenaires. Ils ce sont donc tourné vers des fonds privés…………..la grande distribution…………….Malgré moi, j’entends déjà la musique de la pub « INTERMARCHE, Les mousquetaires de la distribution ».
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Vieux 21/07/2010, 11h21
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Niveau style je te ferai une remarque qui devient habituelle je plonge naturellement dans tes textes, dès les premiers mots. c'est fluide, y'a des phrases qui claquent bien... C'est un plaisir de te lire.
J'adore !
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  #54  
Vieux 21/07/2010, 11h25
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Mouahaha..! excélent !
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grogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boygrogramane mange des frites avec Moule Boy
voilà que l'expression "vaicre à tout prix" va prendre une autre dimension
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Excusez mon humour de chiottes mais c'est parce que j'y mets tous les déchets de mes sentiments.
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Vieux 21/07/2010, 19h27
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chez prix bas, les prix sont bas!!!

tres joliment amener, presque aucune faute d'orthographe, un plaisir de lire.

vive les sponsors!!!!
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Vieux 21/07/2010, 19h31
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Comment ça: 'presque'.......aucunes fautes.
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oui, bon, comme j'ai des doutes sur les 2-3 fautes reperes, je vais eviter de les dire ici
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Thoor change la caisse du Fauve
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SUPER-FRELON

Clac ! La visière métallique se referma violement. Coupé du monde pour une durée de quinze minutes environ, le lieutenant Montiel, dit le Pince soupira d’aise. Si ses deux collègues, Blocus et Condor, n’aimaient pas cette phase, lui l’adorait. En tête à tête avec lui-même, il laissait son esprit vagabonder et son corps se lier à l’armure. Cela commençait toujours par une bouffée d’air aseptisée, trop propre, trop pure, qui lui piquait le nez. Cette fonction vitale effectuée, un fourmillement venu des pieds grimpait le long de ses jambes. Il progressait autour de son bassin, dérangeait ses abdominaux, jouait avec ses pectoraux, pour atteindre finalement sa tête. Un millier de capteurs venaient de se placer contre sa peau, prêt à recevoir leurs ordres micro-électriques. Réfrigérés pour en améliorer la conduction électrique, ils lui donnaient l’impression d’être emprisonné dans une gangue de glace. Il frissonna autant de froid que d’excitation. Puis se furent les coussinets compensateurs qui se gonflèrent, remplissant les interstices encore libres. L’armure était comme une deuxième peau d’acier, une extension de son corps. Dans son dos, enfla le vrombissement d’abeilles furieuses. Le moteur SA-S-F montait en puissance. Cette merveille de technologie Française était le cœur de la machine. Elle alimentait non seulement tous les systèmes électriques de la cuirasse, mais elle produisait aussi une poussée capable de propulser la tonne acier et de chair du Super-Frelon a une vitesse de Mach 3.
Le Prince dans sa rêverie, remercia les ingénieurs de Sud-Aviation. Ils avaient travaillés comme des dingues lorsque que le programme d’hélicoptère Super-Frelon avait été abandonné par l’armée. Trop vieux ! Trop cher ! Dépassé ! Ils avaient pris comme un affront personnel les critiques dirigées contre leur appareil. Pendant 40 ans, cet hélicoptère n’avait-il pas été de tous les fronts, de toutes les missions, et voila que d’obscurs technocrates abandonnaient d’un trait de plume le glorieux appareil. L’idée était abjecte.

Un génie, Brice Roche d’Aquitaine, avait eût l’idée du principe du moteur SA-S-F. En exploitant les propriétés de la supraconduction à chaud, et d’un mélange secret de carburant, il pouvait développer des puissances extrêmement élevées pour un encombrement minimal. Associer cette puissance à un exosquelette était, au départ, juste un défi afin de démontrer les performances remarquables obtenues par le moteur. Mais le 25 juin 20XX, au salon du Bourget, alors que cette réussite technologique devait être dévoilée à un comité restreint. Un Mig-21 fou, privé de pilote, menaça de tomber sur la foule. Le capitaine Viellegrange, chargé de la démonstration, chargea le bolide enflammé.Il s’interposa entre l’avion et les civils. La masse de métal hurlait, la foule tentait de se disperser, et lui se campa solidement. Le coup fut magistral, un uppercut terrible qui dévia la course meurtrière. L’épave se crasha sur le tarmac dans une explosion de feu et de métal. Le capitaine Viellegrange sorti de la boule de flamme sous les crépitements des flashs des photographes. Le projet devenu public, était aussi devenue une nécessité politique, une image de marque.

Les pensées du lieutenant vagabondaient pendant que la fusion avec la machine s’opérait. Un grésillement désagréable sortie des écouteurs, le monde extérieur se rappelait à son bon souvenir.
« Lieutenant Montiel, m’entendez-vous ?
_ Fort et clair, répondis-il tout en maudissant intérieurement l’opérateur.
_ Nous entamons la phase sensorielle, confirmez…

Interminablement, la check-list se poursuivit. Enfin, Montiel recouvra la vue. Il connaissait par cœur cette rotonde blanche éclairée par des néons trop violents. Il l’avait vue et re-vue des centaine de fois lors des simulations. Une vingtaine de technicien s’affairaient devant leurs consoles. Deux d’entre eux arrimèrent le berceau de lancement à l’armure. Puis le décompte commença. La salle se vida rapidement, Le Prince restait seule face au long couloir qui le mènerait à l’extérieur. A zéro, une brusque poussée le propulsa en avant. Les parois du couloirs défilaient rapidement en en brouillard gris/blanc. Il jaillit dans les airs a plus de 500 Km/h. Il volait enfin.

C’était sa première mission réelle. Fini les simulations, et les scénarii concoctés par l’état major, il agissait pour de vrai. En deux heures de vol, il se retrouva à la verticale de la place de la Concorde. Altitude 467m, vent ouest, lui signala les nombreuses indications de son écran. Sous ses pieds, la ronde des voitures tristement identiques se déroulait sans fin autour de l’Obélisque. Seuls, des gyrophares de voitures de police mettaient de la couleur dans cette grisaille. Les agents, minuscules depuis son point de vues, tentaient d’évacuer les lieux sous les insultes et les coups de klaxons rageurs. L’objectif se rapprochait, lui signala son opérateur de vol. Montiel sentit son corps se raidir d’anticipation, l’adrénaline lui laissant un goût cuivré en bouche. Les policiers durent sentir quelque chose, car ils quittèrent sur le champ leurs postes. Lâche, pensait Montiel, vous fuyiez à toutes jambes plutôt que d’assumer votre devoir.

Un mugissement sourd montait du sol. Le sol se déforma, une bulle de pavés et de sable de quinze mètres environ monta à deux mètres de hauteur avant de s’effondrer sur elle-même.
Fini, les injures et les coups d’avertisseurs. Les conducteurs abandonnaient leurs véhicules, ayant miraculeusement retrouvé l’usage de leurs jambes.
« Prince SA-S-F 004, Avez-vous l’objectif en vu ? » Crachota ses hauts parleurs internes.
Il répondit par la négative en maudissant une fois de plus le technicien qui venait le déconcentrer. Il lisait en même temps que lui les données fournies par le Service et Contrôle des Affaires Hors Normes. La chose avait suivit la ligne 1. Repérée depuis qu’elle se rapprochait de la surface, les techniciens du SCRAHN, avaient calculés que son émersion se ferait ici, en plein cœur de la capitale, mais visiblement elle se faisait désirée.
Un nouveau mugissement secoua l’Obélisque et toutes les fenêtres explosèrent dans un rayon de 100m.
Surgissant des profondeurs de la croûte terrestre, la chose bondit dans les airs, droit sur le Super-Frelon. Sans perdre son sang froid, le pilote esquiva la chose, tout en lui envoyant deux charges de Plasma dans le museau. Les projectiles, qui pouvaient pulvériser des plaques de blindage de 20 cm, s’écrasèrent mollement sur la carapace du monstre, sans faire aucun dégât. Montiel, interpella les opérateurs, afin de déterminer la puissance des prochains projectiles.
_ …Parce que là, a part faire de jolies feux d’artifices, cela ne sert a rien ! » Hurla t’il dans son casque.

Prince n’écouta pas la réponse, occupé qu’il était à esquiver une nouvelle fois le monstre. Sa manœuvre l’ayant mis dans le dos de la créature, il lança une rafale courte de balles explosives. Il toucha, sans plus de résulta que d’exciter son adversaire. Celui-ci lança son corps serpentin hors de son trou, cherchant à happer le Super-Frelon. Plus le temps d’esquiver, Montiel projeta un feu continu de rafale de plasma. Le barrage bloqua le monstre qui poussa un hurlement. L’onde sonique frappa le militaire de plein fouet, et le projeta contre un immeuble Haussmannien dans une explosion de pierre et de poussière.

Sonné ! Montiel secouait sa tête pour reprendre ses esprits. Son armure était endommagée. Ses écrans affichaient autant de neige statique que d’informations inutiles. Ignorant les appels frénétiques de l’opérateur, il profita de ce temps mort pour observer la bête. Une tête de poisson préhistorique dont même les yeux étaient caparaçonnés, monté sur un long corps de serpent chitineux. La chose lors de se fracassante sortie était blanche, elle virait au gris sous les assaut de l’air et du soleil. L’opérateur lassé de ne pas obtenir de réponses, envoya un signal sonore haute fréquence. Montiel lui grommela un « Ca va ! » et s’élança à l’assaut de le créature.
_ Vos paramètres des Charges de Plasma ont étés modifiés. Vous pouvez tirez à vue.
_ Trop aimable ! Grinça le pilote.

Il rattrapa le monstre en un instant. Il n’avait pas bougé, oscillant sa tête de gauche a droite a la recherche de lui seul savait quoi. Montiel l’observa, et nota que la jonction de la tête et du corps de la bête semblait moins protégée. Visée laser, salve a bout portant, remonter en piqué, la manœuvre était évidente. L’exécution fut faite. Le monstre proprement décapité.

Le Super-Frelon resta en vol stationnaire pendant une minute, silencieux. Les témoins qui n’avaient pus fuir, jurèrent l’avoir vu acquiescer d’un mouvement de tête. Une bravade, en direction de son adversaire, puis dans un rugissement de turbines lancées a fond, le héro était reparti vers sa base.
Dans l’alcôve de retour, le Super-Frelon lança les procédures d’arrimage à son berceau d’acier. Les turbines de son moteur n’étaient pas complètement arrêtées que déjà une horde de techniciens se jetèrent sur le héros. Dans un froufroutement de blouses blanches et de jargon technique murmuré, ils décortiquèrent l’armure. Leurs taches achevées, l’un d’eaux annonça dans l’intercom.
« Test SA-S-F 004 Réussit. Nous pouvons nous affranchir des TRIM’BAKI. L’armure a converti l’essence vital du pilote et a parfaitement remplit ses objectifs. Ouverture du protocole pour le test SA-S-F 005 et SA-SF 006.
_ Monsieur, que faisons nous pour le pilote, demanda timidement l’un des techniciens ?
Dédaigneux, le supérieur toisa le vieillard qui était il y a quelques heures encore un jeune homme fringuant.
_A l’incinérateur ! »
Un nouveaux texte sur WONDERCITY.
Bonne lecture a tous
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