Critiques de 2022

[Ben Wawe]

	Citation:			Posté par watchblue
	Bah le soucis Ben c est qu on est chez DC... Batman avait fini à l état de squelette dans Final crisis. Chez DC tout est possible encore plus que chez Marvel.

Oui, mais c'était il y a quasiment quinze ans. Depuis, certes, on a eu le New 52 mais, trop souvent, quand on annonce une "mort" ou quelque chose, il y a une pirouette.
Même Death of Doctor Strange, dans le #1, il y a une sacrée pirouette.
Là, "on y va" à fond.

Moi, sur ça, ça m'a bluffé que DC ose vraiment. Même pour quelques mois.

	Citation:			Posté par watchblue
	Donc non je ne suis pas dur Je ne dis pas que c était mauvais mais juste que c était factuel. Ni bon ni mauvais c était un peu insipide mais encore une fois le mec devait redémarre de très loin la machine donc c est pas genant

Oui, c'est une étape. Mais une étape qui tient la promesse de son annonce.

	Citation:			Posté par watchblue
	J avais pas vu ta critique sur Spidey .. punaise tu as tout dit.. en fait Spidey c est devenu genre les Simpson chaque auteur repart de zéro ... Ils ne savent pas quoi faire de Spidey ou de MJ ni même de Ben Reilly qui fait gentil grand méchant gentil un peu fou ohh grand méchant..

Ben Reilly / Magneto de Michael Fassbender, même combat.

	Citation:			Posté par watchblue
	J attendais vraiment un truc comme à chaque fois pour Spidey .. j aurais même aimé une bonne vieille guerre des gangs avec Romita au dessin.

Ah, non. John Romita Jr est moins bon qu'avant, et c'est souvent difficile de le lire. Mais même ses Action Comics faibles avaient la force, la puissance, l'intensité lors des affrontements homériques.
Je pense que Romita Jr peut encore être agréable sur des combats bigger-than-life. Les éléments "normaux", ça ne va plus.

	Citation:			Posté par watchblue
	J espère vraiment pour le Cliff de fin que Mephisto est impliqué mais ça ne sera pas le cas et ce sera de la merde en branche

	Citation:			Posté par watchblue
	j aimerais que ce soit Mephisto qui pour briser de nouveau le couple propose à MJ de lui redonner les deux enfants qu elle aurait dû avoir avec Peter si elle ne parle plus jamais à ce dernier mais je suis sur qu on va apprendre que c est les enfants de sa soeur morte dans un accident pourquoi pas celui où Spidey semble impliqué et qu elle ne veut pas mêler les enfants a cette vie de super heros

Mon épouse, qui a évidemment raison, par principe, me souligne que cela

pourrait être rapproché du dispositif qui a permis aux ennemis de Black Widow de lui "donner" Stevie, le bébé formé et grandit artificiellement via son ADN.

Bon, ça ne sera sûrement pas ça, mais on reste sur deux femmes rousses avec de telles arrivées "impromptues".

M'enfin, je parie que c'est un coup de

Mysterio.

[Mr Honey Bunny]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Ni, aussi, sur ce JL #75. Alors oui, c'est un épisode "prévisible", bateau, sans surprise. Mais je trouve que le job est fait, déjà, et fait correctement. Correctement, parce que la bagarre fonctionne, parce que les interactions sont peu nombreuses mais solides, et parce que ça fait le job ! Et ça le fait, surtout ! Combien de fois avons-nous eu des annonces "ici la mort de X", et finalement non ? Bien sûr, ces personnages reviendront - mais là, ici, on a bien leur mort, leur décès, et des images où on les voit être "anéantis". Ils ne disparaissent pas dans un pouf, ils sont supprimés, liquidés.

C'est sur le "correctement" que je ne suis pas d'accord. Pour moi, la bagarre est naze (aucune mise en scène particulière, aucun panache, on n'y croit pas... D'ailleurs, les dessins, bah je les ai trouvé quelconques très franchement). Les interactions ne sont pas solides pour moi, car justement ils ont 3 ligne de texte (et encore, ça dépend qui), ça vole aussi haut que lorsque je jouais à Batman dans la cour de récré. "Oh attention il nous attaque ! Vite, je riposte avec ma super flèche explosive !" "Merci :" "De rien les amis !"... On est limite là.

Et pour ce qui est des "annonces", ce n'est pas un critère auquel j'attache une quelconque importance, d'abord parce que les 3/4 du temps, je ne les lis pas, et que j'attendais juste un truc bien écrit, avec un minimum de profondeur, histoire de ressentir des émotions. Là ça manque de panache, c'est vite expédié. On n'y croit pas une seconde.
Et je n'avais pas été spoilé de la Dark Army... Et pareil, pas d'effet "wow", rien du tout car aucun des persos n'a ici une âme, aucun n'est développé, ils sont tous dans les clichés, héros comme vilains. (Putain le super mega vilain qui expose son plan et la Dark Army qui attend la fin du discours et reste cachée... Non mais, c'est pas possible, pas en 2022.)

Si le but c'est de nous faire croire que les super héros "d'avant", c'est de gros has been qui doivent faire place aux jeunes en les écrivant comme ça, c'est un procédé juste malhonnête. C'est juste mal écrit, vite torché.

Le pire, c'est que à coté Williamson nous sort un Deathstroke Inc. et un Robin cette semaine, tous deux très sympas, mais surtout un Rogues #2 hyper bien écrit, avec des persos travaillés, qui ont une profondeur. Bref, il est capable d'écrire. Ce JL #75 n'est juste pas écrit du tout. (ça aurait pu être écrit par n'importe qui d'autre, on ne s'en rendait pas compte)

[Slobo]

	Citation:			Posté par Mr Honey Bunny
	"Oh attention il nous attaque ! Vite, je riposte avec ma super flèche explosive !" "Merci :" "De rien les amis !"... On est limite là.

Sans déc ?
Moi ça me manque ce genre de Old School
-
Mais bon je dois être l'un des rares fâché par le soucis de réalisme et de noirceur qu'on les comics. Je suis manichéiste dans l'âme et je n'arrive pas à aimé des personnages qui pour beaucoup ont tous eu une phase gros connard.

[Ben Wawe]

	Citation:			Posté par Mr Honey Bunny
	C'est sur le "correctement" que je ne suis pas d'accord. Pour moi, la bagarre est naze (aucune mise en scène particulière, aucun panache, on n'y croit pas... D'ailleurs, les dessins, bah je les ai trouvé quelconques très franchement). Les interactions ne sont pas solides pour moi, car justement ils ont 3 ligne de texte (et encore, ça dépend qui), ça vole aussi haut que lorsque je jouais à Batman dans la cour de récré. "Oh attention il nous attaque ! Vite, je riposte avec ma super flèche explosive !" "Merci :" "De rien les amis !"... On est limite là.

Je suis comme Slobo, j'ai souri à ce passage "old school" appréciable, et apprécié.
Après, je pense qu'on arrive ici à du ressenti.

Je le dis clairement, ce n'est pas un grand épisode, mais je l'ai apprécié. Peut-être plus pour le fait de bien assumer l'annonce, mais même : je suis ressorti de la lecture content, et bien content, même.
Pour moi, c'est ce que je cherche.

	Citation:			Posté par Mr Honey Bunny
	Et pour ce qui est des "annonces", ce n'est pas un critère auquel j'attache une quelconque importance, d'abord parce que les 3/4 du temps, je ne les lis pas

Certes. Mais, au minimum, l'annonce est sur la couverture.

	Citation:			Posté par Mr Honey Bunny
	Le pire, c'est que à coté Williamson nous sort un Deathstroke Inc. et un Robin cette semaine, tous deux très sympas, mais surtout un Rogues #2 hyper bien écrit, avec des persos travaillés, qui ont une profondeur. Bref, il est capable d'écrire. Ce JL #75 n'est juste pas écrit du tout. (ça aurait pu être écrit par n'importe qui d'autre, on ne s'en rendait pas compte)

Deathstroke Inc. #8 a été, pour moi, une purge et Rogues #1 ne m'a pas du tout emballé.
Du ressenti, encore.

[watchblue]

C est un peu un épisode verre à moitié vide verre à moitié plein ça dépend en effet comment tu vois les choses

[scarletneedle]

Oh, le pied, le pied, LE PIED!!!

Après 1 an à s'envoyer le run de Brian Bendis qui n'aura rien apporté aux personnages ou au DC Universe (avec tous les mauvais tics de l'auteur), Joshua Williamson a décidé de finir ce volume avec un grand bang comme il l'avait promis!
D'ailleurs, pour en revenir au scénariste chauve, Joshua Williamson décide de se passer du dernier membre de l'équipe à savoir sa création Naomi comme si la pièce rapportée ne méritait pas de participer au feu d'artifice. Oh, il y a bien un autre nouveau membre mais bon il a les honneurs d'une meilleure exposition médiatique (à venir) et c'est plus intéressant à mes yeux pour la l'histoire à venir.
Si la finalité de l'histoire était connue dès l'annonce (mais il faut vraiment être crédule pour penser qu'il n'y aura pas de reset tant les possibilités sont nombreuses et connues), c'est avant tout un superbe prélude à Dark Crisis.
En effet, DC a décidé, suite à Dark Nights: Death Metal, de laisser les titres gérer leurs propres histoires tout en focalisant l'intrigue Infinite Frontier à justement la mini-série éponyme et sa séquelle Justice League Incarnate pour ne pas léser le lecteur avec des intrigues parasites dont le plan n'explose que maintenant.
De plus, ce prélude se passe dans un futur pas trop éloigné permettant aux séries de s'aligner correctement et chronologiquement ou de ne pas y participer (pour le moment pas trop de séries déjà existantes annoncées tie-in hormis The Flash pour des raison évidentes). Sur ce point, je vois que le nouveau statut de John Stewart est partie prenante sans que cela ne soit gênant pour moi qui ai lâché Green Lantern depuis 6 mois.
Aussi, à travers ce stand-alone, Joshua Williamson fait l'inventaire des événements importants survenus lors des 2 mini-séries pour ceux qui ne les auraient pas lues afin de ne laisser personne sur le carreau niveau révélations et objectifs.
Ainsi, c'est très reader friendly tout en remettant sur la table un des protagonistes de la Crise historique initiale (comme j'aimerai un petit remerciement à Marv Wolfman et surtout George Perez lors de Dark Crisis #0 la semaine prochaine ou lors de la sortie du #1).

Quant au déroulé du numéro, la trame était annoncée donc pas de réelle surprise (enfin Green Arrow vole le show par moments ) mais c'est fichtrement bien conté : tellement habitués à gagner, les héros ne voient pas l'imminence de la défaite programmée (mais du danger oui). Ce n'est pas tant l'identité des vilains qui importe tant leur utilisation peut s'assimiler à des Black Lanterns dans leur comportement, c'est surtout la composition de la Dark Army rappelant quels sont les super-puissances accumulées depuis quasiment 40 ans et qu'ils font pâle () figure face à la Great Darkness (encore au passage un petit tacle mentionné vis-à-vis de la mini-série Justice League Vs Legion Of Super-Heroes pas encore finie).
Le combat est brutal parfois épique mais ce n'est pas l'essentiel : c'est la défaite et ce qu'elle annonce pour la suite.
Sans ses repères et ses phares ("adios" la Trinité), comment vont faire les autres héros dont l’élément le plus rassembleur est évidemment Nightwing (et c'est déjà teasé dans les previews)?

Et donc, comme Superman tué dans Superman #75, la Justice League y a droit dans Justice League #75. Certes, DC a voulu jouer à fond le parallélisme 30 ans après (30 ans déjà!!!) avec un côté inexorable et implacable : la dernière page avec le seul survivant y fait penser obligatoirement si on a (lu) le comic croqué par Dan Jurgens (qu'il m'a signé comme je rêve désormais de voir mon exemplaire signé par Rafa Sandoval et, qui sait un jour, Joshua Williamson).
Le gimmick de la mort d'un personnage est éculé, alors toute une équipe, comme dit plus haut, pas moyen d'y croire (mais je le redis c'est tellement bien fait). C'est avant tout qu'il fallait frapper fort pour amorcer l'event.
De plus, Joshua Williamson continue d'avancer ses pions sur un autre plan avec Shadow War actuellement (je m'en vais lire Deathstoke Inc #8 et Robin #13 ce week-end ) forcément aussi prélude à l'event pour faire de Slade un personnage central. Hâte de voir où cela va aller (en plus du combat annoncé avec Dick ).

Vivement Dark Crisis #0 la semaine prochaine et le one-shot Road To Dark Crisis. La crise est entre de bonnes mains avec Josha Williamson!
Envie aussi de voir comment Flashpoint Beyond va se situer pra rapport à tout cela. Tangentiel ou en amont si l'enquête de Bruce est montrée?

Sinon, je ne peux pas finir sans parler de Rafa Sandoval que j'adore depuis belle lurette (cf. mon avatar )! Il s'éclate sur chaque (double)page rendant le côté épique que l'histoire mérite. La stature des personnages est bien rendue avec les contre-plongées (genre Calvin), c'est dynamique lors des combats. Son clin d’œil à Crisis on Infinite Earths #8 est magnifique et ne pouvait que faire mouche chez moi.
Quand je vois son Black Adam, c'est évident qu'il va s'éclater avec le personnage sur le titre éponyme (avec Christopher Priest au scénario, ça va être bonnard ).
Avec son binôme espagnol Jordi Tarragona, la symbiose continue d'être totale.
Quant aux couleurs, c'est Matt Herms qui s'impose de plus en plus chez DC, je en sais pas si c'est m'ambiance qui joue ou un choix du coloriste mais il y a comme un voile sombre sur les pages surtout lors des pages sur le champ de bataille.
Quant à la couverture, j'ai pris la Regular à savoir l'Acetate Cover par Daniel Sampere (et Alejandro Sanchez) : magnique comme prévu en mains. Savoir qu'ils sont en charge de l'event ne fait qu'accentuer mon attente.

Ca faisait longtemps qu'un event ne m'avait pas titillé comme cela, tous les ingrédients sont en place.En un mot : bonnard!

[watchblue]

Content que ça t ai plu à ce point moi ça m a vraiment pas touché.
Aucune émotion à la lecture de ce numéro

[Mr Honey Bunny]

	Citation:			Posté par watchblue
	Content que ça t ai plu à ce point moi ça m a vraiment pas touché. Aucune émotion à la lecture de ce numéro

Idem.

Cet épisode, c'est Clichés Crisis.

[Ben Wawe]

Batman #123
Efficace.
Joshua Williamson poursuit sa saga intelligemment, avec un bon duo Bruce / Damian, chacun s'ouvrant à l'autre dans une belle gestion de l'émotion (notamment le père surpris par le fils qui annonce avoir une petite-amie). Deathstroke enquête à sa façon, semble avoir compris qui est le "Fakestroke", mais ils se font attaquer et

Respawn semble être tué.

Rien de révolutionnaire, mais un ouvrage efficace et agréable. Le style d'Howard Porter demeure singulier, et il se loupe sur quelques postules ; dommage. L'annexe sur la première opposition Batman / Deathstroke est anecdotique, mais bien dessinée par Trevor Hairsine.

Un bon épisode, solide, même si finalement Batman est "spectateur" de cette histoire de Deathstroke.

Flashpoint Beyond #1
Très agréable et maîtrisé.
Ce #1 est un véritable "Flashpoint 2", car ici Tim Sheridan, Jeremy Adams et Geoff Johns poursuivent la mythologie de ce monde déviant, divergeant. On a donc Aquaman qui

a vaincu Diana, domine la Grande-Bretagne et menace la Surface en exigeant qu'ils lui cèdent le pouvoir, sous peine de couler tout le monde.

Thomas Wayne continue son enquête, a pris le fils Dent comme "pupille" et le laisse à Oswald Cobblepott pour aller

récupérer le Lasso de Vérité, qui bloque Diana dans une piscine dont l'eau monte ; une mise à mort voulue par Aquaman. Thomas libère Diana, va interroger Arthur sur l'assassin qui a tué Barry Allen, mais Arthur n'est pas responsable. Diana tue Arthur et va reconquérir l'Europe puis le monde, alors que quelques subplots évoquent d'autres éléments annexes.

Oh, et ailleurs, le vrai Batman parle avec Flash, qui sent que le Temps est perturbé ; Bruce ne dit rien, et continue ses plans.
Très bien, oui. Le trio de scénaristes forme une très bonne suite à Flashpoint, avec une poursuite rude, brutale et intense. C'est très réussi, très sombre mais bien animé. Ce Thomas Wayne, moins "enragé" que d'autres fois, est agréable à suivre, et cet univers me plaît.
Xermanico livre de très belles planches, et Mkel Janin sur le passage avec Bruce est bon.

Une suite qui me plaît beaucoup.

Nubia : Coronation Special #1
Nubia est couronnée Reine de toutes les Amazones, autant celles de Themyscira que de Bana-Mighdall et d'Esquecida. Youhou !
Voilà.
Pas grand-chose d'autre à dire sur ce one-shot "basique", avec quelques flashbacks présentant Nubia mais aussi un historique général. Une armée d'auteurs est présente ici, pour un numéro qui n'est jamais désagréable, mais est un passage obligé sans passion.

Suicide Squad #15
Frustrant.
Robbie Thompson achève ici sa série avec une fin qui n'en est pas une, car il est clair que ce numéro et le précédent préparaient une réorientation du titre. On a donc les survivants des Suicide Squads, ceux rejetés par Amanda "Boss de Terre-3" Waller, qui essayent d'enlever Lex Luthor pour récupérer de l'argent. Plusieurs tentatives, pour finalement l'illusion de la réussite et de la fuite pour

ceux que Luthor appelle désormais "Task Force Lex".

C'est agréable à lire, mais frustrant car ça appelle une suite qui n'existe pas pour l'instant. C'est bien fait, mais rageant, et ça donne un goût aigre après lecture. Le graphisme est efficace, mais partagé par plusieurs dessinateurs.

Frustrant, rageant et finalement décevant par cette fin qui n'a jamais été prévue comme telle.

[captain Kimchi]

Je te rejoins sur Flashpoint Beyond#1.
J'attend de les recevoir (avec le 0) et je ferai une petite critique.

[Ben Wawe]

Spider-Man 2099 : Exodus Alpha #1
Moui, moui, moui.
Steve Orlando, qui ne m'a jamais convaincu, sans être forcément "mauvais", livre ici un début intense, direct, mais précipité. Pas de présentation de cette version de Spider-Man 2099 ou de son univers, on est directement dans l'action. Miguel punit un sale type membre de la Cabale, qui domine le monde après avoir tué les Avengers. La Cabale fait s'écraser sur Terre le corps d'un

Céleste

(ouais, carrément) et veut récupérer l'environnement autour, modifié, à son profit. Miguel sollicite Ghost Rider 2099 pour l'aider, hélas au prix de la zone "libre" que le Rider avait créée. La Cabale va poursuivre Miguel, une Cabale d'ailleurs menée par

un Norman Osborn encore alerte.

C'est objectivement efficace, mais précipité. Steve Orlando ne présente rien ni personne, c'est un peu trop direct, mais ça a l'avantage de ne pas perdre de temps. Les subplots sont minimes, minimalistes, mais la révélation finale est bonne, et change un peu par rapport à d'autres versions futuristes. Bon, ce Miguel lorgne quand même plus du côté de Batman, avec des méthodes expéditives, mais ça passe.
Paul Fry livre des planches nerveuses, avec trop peu de décors mais du dynamisme. Ca me rappelle Tony Harris, avec des couleurs moins chaudes.

Un ensemble efficace, mais précipité, et finalement un peu vide, sans que ça soit mauvais non plus. Du Steve Orlando, quoi.

Avengers Forever #5
Efficace, mais sans briller.
Jason Aaron livre une origine "secrète" du Doom Supreme, le Doom Above All Dooms. Bon, on est clairement sur du méchant bien méchant, qui

a une armure issue de la peau de sa Valeria, mais il a poursuivi jusqu'à tuer tous les super-héros, pour ensuite anéantir les Prehistoric Avengers.

Il a cependant eu besoin de "recharger" son armure et en est venu à

se tuer lui, plus jeune, pour retirer sa peau

et cela l'a poussé à continuer dans tout le Multivers. Il soumet tous les Dooms de toutes les Terres qu'il croise... et voilà.
Bon, ça se lit bien, mais ça n'est ni surprenant, ni brillant. Jason Aaron créé un méchant bien méchant, qui fait bien office de grand opposant et meneur des Maîtres du Mal Multiversels. Ca n'est pas révolutionnaire, mais c'est efficace, fluide, et les versions alternatives restent "rigolotes".
Jim Towe livre des planches efficaces, aussi, solides, mais sans que ça soit forcément "joli". Ca fait le job, c'est bien.

Une origine prévisible mais réussie.

Black Panther Legends #4
Bon final.
Tochi Onyebuchi livre un épisode maîtrisé qui oriente pleinement son T'Challa comme Black Panther. Rapidement après le couronnement, il confronte les Fantastiques, ici "invités" par Shuri, sans avertir son frère. La confrontation tourne court, ils se rapprochent, mais Klaue attaque avec des constructions soniques. Le combat T'Challa / Klaue est rapide mais efficace, et le Roi prend ainsi son envol.
C'est bien, oui. Ca ne révolutionne rien, ça change un peu l'historique de base, mais ça fonctionne bien, avec l'intégration bienvenue de Shuri, qui collabore et échange bien avec Reed. Les Fantastiques sont spectateurs, tout va un peu "vite" mais ça garde un souffle, un dynamisme réel.
Enid Balam et Ramon F. Bachs dessinent efficacement, solidement. Leurs styles sont un peu différents, mais ça fait le job.

Une bonne mini-série qui pose bien les principes du personnage, et intègre habilement à l'Histoire des changements récents. Bien !

[captain Kimchi]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Que c'est bon, encore une fois! La preview m'avait tiquer car tout semblait montrer Bruce vu le costume exposé quand la mini-série semblait tourner autour de Thomas : c'est les 2 à la fois, ma petite dame. Geoff Johns replonge après la conclusion de Doomsday Clock pour Bruce tout en rebondissant sur la fin de Justice League Incarnate comme prévu pour Thomas. Cela permet de développer bien des chose sne peu de pages surtout que ça ne se marche pas dessus vu la construction de ce prologue diablement bien fichu. L'auteur joue avec l(s)es codes que ce soit le tableau noir, les versions des personnages ou le monde de Flashpoint où il s'amuse à déconstruire ce qu'il avait développé. Ca permet autant de vite avancer les pions en indiquant ce qui a changé depuis l'event fondateur (déjà 11 ans, ça fille à une vitesse! ). Comme il sait avec qui et quoi il veut faire progresser l'histoire, il ne s’embarrasse pas de détails et tranche parfois méchamment (la "cérémonie" sur le toit notamment) tout en amenant un côté enquête bien savoureux. Ce côté polar sied à merveille à Eduardo Risso, déjà bien à son aise lors de sa mini-série. A voir si la transition avec le style de Xermanico (que j'adore et, ouf, il ne fera qu'un épisode par mois) plus adapté au style event ne se fera pas a détriment de cette belle amorce. Pour en revenir à l'argentin (j'ai choisi évidemment sa couverture ^^), son trait est magnifié (encore plus que d'habitude pour moi) par la colorisation de Trish Mulvihill. Que ça fait du bien de relire du Geoff Johns chez DC, c'est un poisson dans l'eau.

Et cela fait un bien fou de pouvoir relire tes critiques

[Ben Wawe]

Justice League vs. The Legion of Superheroes #3
Bah, que dire ?
C'est pas mal, franchement ; mais c'est un peu lourd et, franchement, c'est quand même assez triste, de voir comment Brian Michael Bendis essaye ici de réunir ses intrigues DC, pour un final qui, par principe, sera en-deçà de ce qu'on pouvait attendre.
On voit donc ici la Justice League et la Légion, à nouveau divisées en petits groupes : certains chez Kamandi, avec la découverte du sigle de Leviathan ; certains chez Batman Beyond ; d'autres encore ailleurs. Le scénariste essaye de créer des liens avec toutes ses oeuvres, il n'y arrive pas vraiment mais je valide l'effort.
Je ressors de cette lecture, un peu bavarde mais efficace, dessinée solidement par un Scott Godlewski dont je n'aime pas le style, assez triste, en fait. Triste de voir qu'un auteur doit se précipiter pour "finir", dans une mini-série tournée en dérision dans Justice League #75, en préparation de Dark Crisis. Oh, je ne vais pas pleurer "sur" Bendis, mais plutôt sur le principe, l'idée de voir qu'un auteur, et surtout un tel auteur, est littéralement "poussé vers le départ". Ses runs sur Superman n'ont pas de vraie fin, alors que je les ai beaucoup aimés ; son run sur Justice League a une fin ici, mais qui doit gérer la fin de sa Légion, aussi trop vite annulée, et de Leviathan.
C'est triste parce que, franchement, j'ai adhéré aux deux-tiers de ses oeuvres DC.

Allez, qu'on en finisse.

Superman : Son of Kal-El #11
Roh, le bonbon.
Tom Taylor livre une lectue dont je sors avec un grand sourire, même si les événements y sont quand même durs. Mais le scénariste livre une nouvelle fois des dialogues superbes et des trésors de caractérisation, qui me plaisent énormément.
On a donc Jon qui discute difficilement avec Batman, qui considère que Jay Nakamura est "mauvais", car il est affilié aux Révolutionnaires - oui, ceux du volume Suicide Squad scénarisé par Taylor. Jon est troublé, part ; Bruce discute avec Jonathan Kent, qui révèle que

les Kent appelaient une fois par semaine Alfred, pour échanger sur leurs enfants super-héros.

Jonathan conseille Bruce, alors que Jon va demander conseil à Nightwing, en l'aidant contre des criminels. Jon va interroger Jay, qui livre son "origine secrète" et tente de réhabiliter les Révolutionnaires. Jon prend conscience que Bendix contrôle à distance ses Gamorra Corps, va au Hall de Justice où il retrouve Flash et Inferno, le surhumain emprisonné. Il parvient à le libérer de l'influence de Bendix, avec l'aide d'Atom, en montrant sa maîtrise de lui-même et sa foi en l'avenir. Mais Bendix contacte Luthor pour accélérer les plans et

exiger la mort de Jon.

C'est très bon, oui. Tom Taylor a trouvé son rythme de croisière, et nourrit bien sa saga classique mais efficace sur Gamorra et Bendix. Surtout, je trouve qu'il gère mieux Jon, plus agréable à suivre. Enfin, les épisodes sont vraiment très bons grâce aux dialogues, aux caractérisations, aux petites idées comme cette révélation de Jonathan Kent. Ou, aussi, le lien Jon / Dick, constamment rappelé et très agréable à suivre. Et bon, un épisode avec Atom ne peut que me plaire.
Cian Tormey propose des planches efficaces, solides, qui ne sont pas "belles" mais qui font très bien le job.

Un vrai plaisir à retrouver régulièrement.

Wonder Woman #787
Outch, ça se sent que le crossover Trial of the Amazons est passé : l'épisode renoue avec le meilleur du run, et ça fait plaisir !
Becky Cloonan & Michael W. Conrad reprennent la main, donc, et évacuent les conséquences, tout en revenant à leurs affaires. Nubia rappelle à Diana ses responsabilités envers le monde, Diana retrouve Altuum et découvre l'origine secrète de celui qui se disait "survivant" du premier peuple de Themyscira. Il s'avère que

Altuum est une âme ramenée par les dieux pour combattre pour eux, avec d'autres. Sitôt leurs tâches accomplies, ils ont été abandonnés sur Themyscira, et Altuum a survécu pour voir les Amazones arriver. Rongé par le chagrin, envieux, il s'est forgé une illusion pour les haïr. Altuum semble se laisser mourir dans le naufrage de son sous-marin, après cette révélation.

Dans le monde des hommes, Diana découvre que Siegfried est colocataire de Steve Trevor (!) qui semble avoir quelqu'un dans sa vie (!). Etta Candy révèle à Diana que Dr Psycho continue ses vidéos en ligne, avec notamment une commercialisation de lait "spécial", et de son livre "Man-ifest". En vérité, Dr Psycho relance

Villainy Incorporated avec plusieurs têtes connues, pour affronter Wonder Woman.

C'est très bien, oui. Becky Cloonan & Michael W. Conrad livrent de très bons moments sur Diana, que je "retrouve" pleinement ici, après un crossover lourd et long. Le subplot sur Altuum est évacué brutalement, et j'ai l'impression que les auteurs auraient dû / pu / voulu en faire plus, et notamment le coeur du crossover ; ça n'a pas été le cas, donc on dégage ! Ca surprend, mais ça se lit bien, et les caractérisations "en ville" sont très bonnes. La menace de Psycho est bonne, l'ensemble se lit avec plaisir.
Surtout, Emanuela Lupacchino livre de jolies planches, avec de beaux visages, de beaux dessins. Ce n'est pas son meilleur, mais c'est fort joli et sympathique.

Gros retour de qualité, et ça fait plaisir !

[ollieno]

Leviathan était une création de Geoff Johns de mémoire.. qui l'a refilé à Bendis

[Ben Wawe]

Ah, où Johns l'a-t-il lancé ?