Critiques de 2022

[Mr Honey Bunny]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Justice League #75 On y est : la mort de la Justice League. La couverture l'annonce, la promotion l'annonce, les auteurs l'annoncent. Et donc ? Et donc... oui. Oui, la Justice League "meurt" ici (même si...). Et oui, c'est prévisible, attendu, sans réelle surprise - mais c'est bien fait, et efficace. On a donc les membres étendus de la Justice League (Black Adam, Batman, Wonder Woman, John Stewart [amélioré récemment], Hawkgirl, Superman, Zatanna, Aquaman, Martian Manhunter, Black Canary et Green Arrow qui s'invite) enlevés par... la Justice League Incarnate, suite aux événements dramatiques de la mini-série éponyme. The Great Darkness arrive, la House of Heroes a pris cher, et il faut agir. Ils partent tous sur le champ de bataille, un Multivers en ruines (et ouais). Ils y retrouvent Pariah, comme à la fin de la mini-série Infinite Frontier, et Pariah confirme qu'il veut tout réécrire, pour ne plus souffrir. Il lance pour cela sa Dark Army, composée... ben des plus terribles menaces DC : Darkseid, Eclipso, Doomsday, Black Hand, et bien d'autres. Grosse bagarre, donc, et même le Spectre qui vient mettre une rouste au John Stewart surpuissant. Green Arrow tire une flèche qui détruit la machine de Pariah mais il est immédiatement écrasé par un ennemi, salement. Pariah attaque, et libère une énergie qui "supprime" les deux Justice Leagues, semblant littéralement anéantir chacun d'entre eux. Black Canary survit, hélas au-dessus du corps d'Oliver alors qu'un seul survivant retourne à la Watchtower, sur Terre : Black Adam qui annonce la mort de la Justice League... Bon, c'est efficace. Il n'y a clairement aucune surprise ici, Joshua Williamson livre littéralement ce qui est annoncé, et attendu. Même la fameuse Dark Army a été révélée dans la promotion, mais... mais malgré ça, ça se lit bien ! La réunion est précipitée mais fluide, les interactions sont bonnes et justes. Les quelques dialogues sont pertinents, la bagarre est bonne, la résolution est classique et laisse envisager clairement une "solution" (je parie que les deux JL sont envoyées dans le "monde parfait" où est déjà Barry Allen ; seul Oliver Queen sera réellement tué / blessé). Mais... mais oui, ça se lit bien ! Ce n'est pas autant épique que j'espérais, mais ça fait le job, les moments sont bons, l'émotion est là. D'autant que Rafa Sandoval livre des planches superbes, avec des portraits magnifiques, des bagarres intenses et une fluidité totale dans la narration. Graphiquement, c'est une leçon, et ça aide énormément à la lecture. Pas de surprise, mais une efficacité totale et, surtout, une annonce choc assumée. Bien joué !

Je viens de le lire... Et autant Joshua Williamson m'avait presque convaincu jusque là d'être le potentiel successeur de Geoff Johns (son run sur Flash est vraiment top, Infinite Frontier semblait ambitieux, son petit passage sur Batman et le début de Shadow War est cool), autant cet épisode a tout d'une fan fiction et est écrit comme un réçit des années 80.
Infinite Crisis ou Final Crisis étaient écrit de façon bien plus profonde, il y avait plus de matière, là c'est un festival de clichés éculés, on tombe dans tous les travers du mainstream et j'ai la sensation en lisant ça d'être trop vieux.
Des exemples tout bête mais :
Les héros qui sont téléportés, et qui comme par hasard sont tous en costumes à ce moment là, pas un n'est indisposé...
L'équipe de super vilains qui prennent la pose à l'annonce de leur nom façon Force Spéciale d'Attaque de Freezer dans une flashmob géante.
Ou encore, ce perso qui change de nom et qui l'annonce de la manière la plus cliché possible... (Déjà petit, dans l'animé Batman, lorsque Hagen est changé en Clayface et qu'il dit "Je ne suis plus Matt Hagen, appelle moi Gueule d'Argile !", je me disais "mais qui dit ça ???" )

Alors, ça passerait toujours dans un animé, ou dans un truc écrit dans les années 80 ou début 90... Mais là, c'est un festival, je pense que s'il on cherche une liste de lieux communs dans les comics mainstream, cet épisode est une masterclass.

Bref, c'est du niveau comics trouvé dans une boite de céréale, et je pense franchement que s'il on faisait lire ça à quelqu'un qui découvre les comics, il se demanderait ce qu'est ce truc d'un autre âge. (en plus de nous voir comme un geek sorti tout droit de Big Bang Theory)
On est très loin, pour le coup, d'un récit de Geof Johns qui est capable d'injecter une profondeur, comme sur Flashpoint Beyond il y a quelques semaines, qui était excellent et répondait à un certain niveau d'exigence que j'ai en abordant ce type de lecture.

[Mr Honey Bunny]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Que c'est bon, encore une fois! La preview m'avait tiquer car tout semblait montrer Bruce vu le costume exposé quand la mini-série semblait tourner autour de Thomas : c'est les 2 à la fois, ma petite dame. Geoff Johns replonge après la conclusion de Doomsday Clock pour Bruce tout en rebondissant sur la fin de Justice League Incarnate comme prévu pour Thomas. Cela permet de développer bien des chose sne peu de pages surtout que ça ne se marche pas dessus vu la construction de ce prologue diablement bien fichu. L'auteur joue avec l(s)es codes que ce soit le tableau noir, les versions des personnages ou le monde de Flashpoint où il s'amuse à déconstruire ce qu'il avait développé. Ca permet autant de vite avancer les pions en indiquant ce qui a changé depuis l'event fondateur (déjà 11 ans, ça fille à une vitesse! ). Comme il sait avec qui et quoi il veut faire progresser l'histoire, il ne s’embarrasse pas de détails et tranche parfois méchamment (la "cérémonie" sur le toit notamment) tout en amenant un côté enquête bien savoureux. Ce côté polar sied à merveille à Eduardo Risso, déjà bien à son aise lors de sa mini-série. A voir si la transition avec le style de Xermanico (que j'adore et, ouf, il ne fera qu'un épisode par mois) plus adapté au style event ne se fera pas a détriment de cette belle amorce. Pour en revenir à l'argentin (j'ai choisi évidemment sa couverture ^^), son trait est magnifié (encore plus que d'habitude pour moi) par la colorisation de Trish Mulvihill. Que ça fait du bien de relire du Geoff Johns chez DC, c'est un poisson dans l'eau.

Je plussoie. Très franchement, pour moi entre ce Flashpoint Beyond et Justice League #75, c'est le grand écart. (alors que j'étais confiant pour Williamson)

[mrcitrouille]

Déçu par ce JLA 75. Par cette menace qui "possède" une ribambelle de bad guys en mettant en avant le nemesis de chaque héros présent (comme c'est cliché) ; par cet hommage (Pariah) aux crises passées là où Johns puis Morrison proposait une approche plus novatrice (Pariah c'est Superboy Prime des années plus tard), par ces morts tout sauf mémorables (s'ils meurent de cette manière là dans ce numéro je n'arrive pas à croire qu'ils ne meurent pas un numéro sur deux depuis leur création)

J'aime bcp Williamson mais là j'avoue qu'en tant que lecteur j'attends bcp plus du mainstream

[watchblue]

Alors pareil déçu par ce jla 75 mais faut voir plusieurs choses à mon sens. Le premier c est le truc de devoir frapper très fort en un numéro genre pour dire aux gens... Bendis c est fini. Bon dommage ils ont pas tués Nomi....

Et donc difficile de construire un truc fort pour tuer les héros.. .mais j ai en effet le même soucis dans les histoires de Taylor dans les elsworlds ou encore dans le run des X-Men qu il y avait eu avant Hickman.. ou on se demande comment ils peuvent se faire tuer comme cela...

Il aurait mieux fallu genre une énorme explosion ou un truc comme ça mais je crois que le but était de bien montrer aux gens que paf les héros sont morts.

Donc je vois cet épisode plus comme un passage obligé mais mon dieu pas de 5g

[watchblue]

Alors pareil déçu par ce jla 75 mais faut voir plusieurs choses à mon sens. Le premier c est le truc de devoir frapper très fort en un numéro genre pour dire aux gens... Bendis c est fini. Bon dommage ils ont pas tués Nomi....

Et donc difficile de construire un truc fort pour tuer les héros.. .mais j ai en effet le même soucis dans les histoires de Taylor dans les elsworlds ou encore dans le run des X-Men qu il y avait eu avant Hickman.. ou on se demande comment ils peuvent se faire tuer comme cela...

Il aurait mieux fallu genre une énorme explosion ou un truc comme ça mais je crois que le but était de bien montrer aux gens que paf les héros sont morts.

Donc je vois cet épisode plus comme un passage obligé mais mon dieu pas de 5g

[mrcitrouille]

Pas faux après c est juste que la JLA qui affronte un best of de ses ennemis ça me rappelle moi à 8 ans avec les jouets

[watchblue]

Et le prix 2022 de l épisode qui oh putain ce que c est chiant mais au mon dieu c est quoi ce Cliff de dingue je sais pas si c est génial ou débile ou les deux est attribué à Amazing Spider-Man 1

[Ben Wawe]

Trial of the Amazons #2
Efficace, mais sans entrain.
Becky Cloonan, Michael W. Conrad, Vita Ayala, Stephanie Williams et Joëlle Jones scénarisent la fin d'un crossover qui restera "mauvais", qui n'a jamais réussi à hausser le ton et le niveau. Trial of the Amazons, c'est "juste" une série d'épisodes pataux, maladroits, où les Amazones palabrent, se regardent méchamment, et reparlent encore.
Là, grosse bagarre générale face au "méchant" :

le Chaos, cette entité divine emprisonnée il y a peu par Diana.

Deux Amazones se sacrifient pour retenir l'ennemi derrière Doom's Doorway, après bien des actes courageux. Les Amazones se lient ensuite, les Bana-Mighdall s'ouvrent à Themyscira, et Diana "valide" Yara Flor comme Wonder Girl, avec même un dialogue rigolo sur ce côté "girl".
Bon, ça se lit. Ca demeure un peu poussif, "facile", mais ça reste une lecture solide, fluide. Elle ne sauve pas le crossover, loupé, mais cette conclusion fonctionne en elle-même. Je reste circonspect sur les caractérisations, les rebondissements, mais l'impression générale, ici, est un peu meilleure.
Graphiquement, Elena Casagrande, Laura Braga, Skylar Patridge, Adriana Melo et Joëlle Jones ont des styles différents, mais "ça colle". Ca n'est jamais réellement beau ou réussi, mais ça fonctionne, ça fait le job, et je ne vois pas trop les différences.

Une conclusion qui retombe sur ses pieds, mais quel crossover loupé.

Aquamen #3
Mouais, c'est quand même pas fou, hein. Que ça soit sur l'histoire racontée, mais aussi sur le titre. La série Aquamen ne donne pas l'impression de parler de deux Aquamen : on a toujours Arthur en "titulaire", et Jackson qui joue ici le p'tit jeune, particulièrement énervé ici.
Bon, pas grand-chose n'avance, en fait. Enfin si, on apprend des éléments "de fond" de l'intrigue : il y a bien des agents dormants atlantes réveillés, a priori liés à un vieux programme qu'Aquaman "croit" avoir stoppé. Mais ses souvenirs d'avant sa mort / résurrection sont flous, et tout ça le crispe, au point de s'allier avec Black Manta. Jackson a bien torturé Orm, Garth fait le point, alors que Jackson arrive à Gotham, collabore avec Batwoman pour découvrir le Scavenger, lui aussi agent dormant mais "conscient". Et bon, tout ça vivote, Mera enquête, et les gens font la tronche.
Bon, ça se lit ; mais sans entrain, encore. Jackson est particulièrement énervant, il donne l'impression d'être un gamin énervé par principe. Oh, la mini-série antérieure le justifie, mais la lecture n'est pas "folle". Arthur est trop secondaire, Mera est bien, et voir d'autres membres de l'Aquafamily, c'est cool. Mais bon, ça vivote trop quand, même.
Sami Basri livre de belles planches, moins fines qu'avant, mais souvent jolies. La narration fait le job.

Quelle frustration : l'Aquaverse montre clairement des ambitions et des moyens, avec plusieurs mini-séries, plusieurs projets, et des changements de statu-quo. Mais l'exécution est vraiment maladroite ou, au mieux, juste moyenne...

[Ben Wawe]

Amazing Spider-Man #1
Pff. Pfff. Pfffff.
Que dire ? Je ne sais pas par où commencer.
L'épisode est bon, agréable. Zeb Wells impose un bond temporel de six mois, après un événement traumatisant encore inconnu. Après, on revoit un Parker à la dérive, barbu, à qui May dit qu'elle sait qu'il lui ment. Qui ne paye pas ses factures, se fait harceler par un agent de recouvrement, qui croise Robbie Robertson, qui

va demander Janice "Beetle" Lincoln en mariage

et va demander l'accord à Tombstone. Peter ne met plus le costume, rabroue Johnny Storm, mais "surveille" Robbie et Tombstone. Un Tombstone désormais chef de pègre, en négociation difficile avec La Rose. Bon, Peter intervient malgré tout dans un deal entre les sbires de Tombstone et La Rose, et ça se passe mal. Parker continue d'erreur, sans but et sans job, à "harceler" MJ, qui refuse ses appels. Et pour cause : MJ

est en coupe... et avec deux enfants !

Je ne sais pas quoi dire. La lecture est bonne, oui, ce Peter "blasé" change un tout petit peu, et John Romita Jr livre des planches solides, plus maîtrisées que ses prestations récentes. Mais... mais... pff.
Spider-Man a clairement un problème de statu-quo.
Depuis One More Day en 2007, Spider-Man n'avance pas ; plus du tout. Dan Slott a tenté des changements, assez forts avec Superior ou même Parker Industries, mais même ces modifications n'allaient pas durer, on le savait bien. Là, après la petite période Beyond, Marvel relance la série avec une équipe mièvre, qui laisse penser que de gros noms arriveront. Et bon, pour faire vivre le truc, pour faire durer un peu, on a quoi ?
Un Peter blasé, troublé, dépressif ; ouais, super. Ca ne dure pas, hein, déjà, mais c'est aussi déjà vu. Une guéguerre Tombstone / La Rose, qui rappelle des matchs d'équipe B voire C en sport. Et ce cliffhanger, qui franchement est assez pathétique. Ca fait quinze ans que Marvel tourne autour du couple MJ / Peter, une nouvelle pièce est mise dans la machine... et c'est risible, comme rebondissement, en fait.

En soi, la lecture est "bonne", mais elle révèle surtout l'immobilisme de Marvel sur le personnage, et l'incapacité à sortir du couple MJ / Peter, quelle qu'en soit l'issue, par la grande porte.
Triste et frustrant.

Punisher #2
Ca se lire sûrement mieux en un bloc.
Oh, la lecture "sérielle" n'est pas désagréable mais, clairement, Jason Aaron lance ici un scénario sur temps long, avec une "redéfinition" du Punisher, par petites touches, en lien avec une description solide de la Main.
On voit ainsi, au présent, Frank qui retrouve sa femme Maria, troublée mais vivante, même si elle "demande" les enfants. Castle est monolythique, et va rejoindre ensuite l'Archiprêtresse, qui l'accompagne. Frank veut absolument se former au katana, même s'il galère. L'Archiprêtresse lui indique qu'elle veut faire de lui le Poing de la Main, un titre honorifique qui n'est plus porté depuis 144 ans. Elle a dû tuer des concurrents qui refusaient qu'un Américain devient le super-tueur de la Main, mais elle a raison car, lors d'une rencontre avec un Apôtre de la Guerre, le Punisher

bénéficie des "Yeux de la Bête", un pouvoir maléfique de la Bête qui lui permet de "voir" les crimes de sa cible.

L'Archiprêtresse l'amène alors devant une idole de la Main, et Frank se sent "glisser" dans cette foi étrange. Les flashbacks montrent que l'Archiprêtresse suit Frank depuis l'enfance et, surtout, l'on découvre que les Apôtres de la Guerre sont menés par

Arès, lui-même !

C'est bien, oui. Mais le rythme est lent, posé. Jason Aaron construit doucement sa saga, sa redéfinition, en écrivant autant par et pour le Punisher. J'ai l'impression que le scénariste essaye de glisser le lecteur soit dans les yeux de Frank (pour découvrir la Main, la foi, l'organisation elle-même), soit aux côtés de lui, pour voir ce qu'il fait, comment il réagit.
Tout ça se lit bien, la révélation finale est sympathique, mais ça reste quand même très lent, très posé ; très, très lent. Ca ne rend pas la lecture désagréable, mais il n'y a pas de souffle, d'entrain total.
Bon, Paul Azaceta est très bon dans les flashbacks, et Jesus Saiz est royal au présent, avec des dessins certes lisses mais extrêmement beaux.

Clairement, cette redéfinition surprend, notamment avec un Frank "passif", qui subit les événements et l'accepte. Ca m'intrigue, c'est solide, et c'est déjà bien. Mais oui, ça se lira mieux en recueil.

[Ben Wawe]

	Citation:			Posté par Mr Honey Bunny
	Je viens de le lire... Et autant Joshua Williamson m'avait presque convaincu jusque là d'être le potentiel successeur de Geoff Johns (son run sur Flash est vraiment top, Infinite Frontier semblait ambitieux, son petit passage sur Batman et le début de Shadow War est cool), autant cet épisode a tout d'une fan fiction et est écrit comme un réçit des années 80. Infinite Crisis ou Final Crisis étaient écrit de façon bien plus profonde, il y avait plus de matière, là c'est un festival de clichés éculés, on tombe dans tous les travers du mainstream et j'ai la sensation en lisant ça d'être trop vieux. Des exemples tout bête mais : Les héros qui sont téléportés, et qui comme par hasard sont tous en costumes à ce moment là, pas un n'est indisposé... L'équipe de super vilains qui prennent la pose à l'annonce de leur nom façon Force Spéciale d'Attaque de Freezer dans une flashmob géante. Ou encore, ce perso qui change de nom et qui l'annonce de la manière la plus cliché possible... (Déjà petit, dans l'animé Batman, lorsque Hagen est changé en Clayface et qu'il dit "Je ne suis plus Matt Hagen, appelle moi Gueule d'Argile !", je me disais "mais qui dit ça ???" ) Alors, ça passerait toujours dans un animé, ou dans un truc écrit dans les années 80 ou début 90... Mais là, c'est un festival, je pense que s'il on cherche une liste de lieux communs dans les comics mainstream, cet épisode est une masterclass. Bref, c'est du niveau comics trouvé dans une boite de céréale, et je pense franchement que s'il on faisait lire ça à quelqu'un qui découvre les comics, il se demanderait ce qu'est ce truc d'un autre âge. (en plus de nous voir comme un geek sorti tout droit de Big Bang Theory) On est très loin, pour le coup, d'un récit de Geof Johns qui est capable d'injecter une profondeur, comme sur Flashpoint Beyond il y a quelques semaines, qui était excellent et répondait à un certain niveau d'exigence que j'ai en abordant ce type de lecture.

	Citation:			Posté par Mr Honey Bunny
	Je plussoie. Très franchement, pour moi entre ce Flashpoint Beyond et Justice League #75, c'est le grand écart. (alors que j'étais confiant pour Williamson)

	Citation:			Posté par mrcitrouille
	Déçu par ce JLA 75. Par cette menace qui "possède" une ribambelle de bad guys en mettant en avant le nemesis de chaque héros présent (comme c'est cliché) ; par cet hommage (Pariah) aux crises passées là où Johns puis Morrison proposait une approche plus novatrice (Pariah c'est Superboy Prime des années plus tard), par ces morts tout sauf mémorables (s'ils meurent de cette manière là dans ce numéro je n'arrive pas à croire qu'ils ne meurent pas un numéro sur deux depuis leur création) J'aime bcp Williamson mais là j'avoue qu'en tant que lecteur j'attends bcp plus du mainstream

	Citation:			Posté par watchblue
	Alors pareil déçu par ce jla 75 mais faut voir plusieurs choses à mon sens. Le premier c est le truc de devoir frapper très fort en un numéro genre pour dire aux gens... Bendis c est fini. Bon dommage ils ont pas tués Nomi.... Et donc difficile de construire un truc fort pour tuer les héros.. .mais j ai en effet le même soucis dans les histoires de Taylor dans les elsworlds ou encore dans le run des X-Men qu il y avait eu avant Hickman.. ou on se demande comment ils peuvent se faire tuer comme cela... Il aurait mieux fallu genre une énorme explosion ou un truc comme ça mais je crois que le but était de bien montrer aux gens que paf les héros sont morts. Donc je vois cet épisode plus comme un passage obligé mais mon dieu pas de 5g

	Citation:			Posté par mrcitrouille
	Pas faux après c est juste que la JLA qui affronte un best of de ses ennemis ça me rappelle moi à 8 ans avec les jouets

Oula, je ne vous suis pas.

Ni sur Flashpoint Beyond, que j'ai trouvé "bien" mais sans voir, du tout, les énormes qualités évoquées ici.
J'aime bien Geoff Johns, mais ce numéro n'est "que", pour moi, un lancement certes solide, mais ultra-balisé et déjà vu. Azzarello écrivait mieux dans la mini-série annexe de Flashpoint initialement, et Johns ne fait que reprendre ses marottes, notamment les jumeaux Dent (vus aussi dans Batman : Earth-One).
C'est bien, hein ! Mais je ne trouve vraiment pas que ça soit aussi bien que ça.

Ni, aussi, sur ce JL #75.
Alors oui, c'est un épisode "prévisible", bateau, sans surprise. Mais je trouve que le job est fait, déjà, et fait correctement.
Correctement, parce que la bagarre fonctionne, parce que les interactions sont peu nombreuses mais solides, et parce que ça fait le job ! Et ça le fait, surtout !
Combien de fois avons-nous eu des annonces "ici la mort de X", et finalement non ? Bien sûr, ces personnages reviendront - mais là, ici, on a bien leur mort, leur décès, et des images où on les voit être "anéantis". Ils ne disparaissent pas dans un pouf, ils sont supprimés, liquidés.

C'est dommage que DC ait spoilé la Dark Army et oui, bien sûr, cela aurait pu être "plus fort" encore.
Mais, comme dit aussi, ce n'est qu'une étape ; un passage obligé, oui, mais en fait un maillon.
Il faut entendre, je pense, JL #75 comme une étape vers Dark Crisis : Infinite Frontier #0-6 > Justice League Incarnate #1-5 > JL #75 > Road to Dark Crisis > Dark Crisis.

Perso', je lis ce JL #75 comme un Countdown to Infinite Crisis #1.
Ni plus, ni moins.

[watchblue]

J ai pas lu le flash point mais concernant le Jla comme tu dis le boulot est fait... C est un numéro ou meurt la jla et donc déjà tu n a aucune surprise tout à été spoile et tu n as aucun souffle épiqie aucune émotion

Ça se lit comme on lirait une recette de cuisine

[Ben Wawe]

T'es dur, quand même.
J'admets pleinement que c'est prévisible... mais ça ne t'a pas surpris, en fait, qu'il n'y avait pas de pirouette ? Pas de "oh finalement non" ? Pas de grosse explosion mystérieuse ?
Là, on voit les corps se déliter, être anéantis.
Je sais bien qu'ils reviendront - mais ouais, pas de faux-semblant, pas de fausse promesse ! Ca y va vraiment !

[watchblue]

Bah le soucis Ben c est qu on est chez DC... Batman avait fini à l état de squelette dans Final crisis. Chez DC tout est possible encore plus que chez Marvel.

Donc non je ne suis pas dur
Je ne dis pas que c était mauvais mais juste que c était factuel. Ni bon ni mauvais c était un peu insipide mais encore une fois le mec devait redémarre de très loin la machine donc c est pas genant

[watchblue]

J avais pas vu ta critique sur Spidey .. punaise tu as tout dit.. en fait Spidey c est devenu genre les Simpson chaque auteur repart de zéro ... Ils ne savent pas quoi faire de Spidey ou de MJ ni même de Ben Reilly qui fait gentil grand méchant gentil un peu fou ohh grand méchant..

J attendais vraiment un truc comme à chaque fois pour Spidey .. j aurais même aimé une bonne vieille guerre des gangs avec Romita au dessin.

J espère vraiment pour le Cliff de fin que Mephisto est impliqué mais ça ne sera pas le cas et ce sera de la merde en branche

[watchblue]

j aimerais que ce soit Mephisto qui pour briser de nouveau le couple propose à MJ de lui redonner les deux enfants qu elle aurait dû avoir avec Peter si elle ne parle plus jamais à ce dernier mais je suis sur qu on va apprendre que c est les enfants de sa soeur morte dans un accident pourquoi pas celui où Spidey semble impliqué et qu elle ne veut pas mêler les enfants a cette vie de super heros