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Meh. J'ai commencé le Heroes for Hire publié après Onslaught, de Ostrander et Ferry. Après la disparition de nombreux héros, Danny Rand alias Iron Fist tente de redonner de l'espoir au monde en recréant une version d'Avalon et des Chevaliers de la table ronde. Luke Cage n'est pas chaud mais un Hercule rendu alcoolique par la mort des Vengeurs, un Dane Whitman fraichement revenu de ses voyages dimensionnels et temporels ainsi qu'une nouvelle White Tiger viennent lui prêter main forte.
Les premiers numéros que j'ai lu ne font pas rêver : affrontement contre les U-Foes, le Maître du Monde, le Contrôleur ou encore le Super-Adaptoïde. Je n'arrive malheureusement pas à m'intéresser. On voit passer les Thunderbolts mais l'épisode se situe littéralement juste avant le coming out de l'équipe dans leur série, donc pas d'impact particulier. Un peu comme dans la Suicide Squad post Crisis, Ostrander tente de donner à chacun de ses personnages un story arc mais le tout file rapidement une indigestion au lecteur. |
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Bodycount de Kevin Eastman et Simon Bisley, alias Casey Jones & Raphael. Les deux comparses croise une femme poursuivie par un tueur à gage de la maffia et l'accompagnent dans sa fuite, laissant une trainée de cadavres derrière eux.
Scénar tenant sur un timbre poste, le plus important dans cette série est la mise en scène violente, une version urbaine des mini Lobo du même Bisley. À part ça, Raphaël découvre la joie de manier des flingues (parce qu'on a beau dire, on se sent quand même seul avec une paire de saïs en pleine fusillade), Casey ne revêt son masque de hockey que pour l'ultime numéro et la demoiselle en détresse se retrouve inexplicablement en bikini pour un dernier affrontement fratricide avec son assassin. |
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Je relis des TPB de la série originelle Teenage Mutant Ninja Turtles de Laird et Eastman. Après un TPB assez normal où les Tortues tombent sur des survivalistes fous en allant piqueniquer avec April et Casey Jones, puis partent en chasse d'une statue de vache en or (Casey pousse pour le coup un Cowabunga justifié), l'ambiance change dans les TPB 4 et 5.
Le TPB 4 se situe après une raclée subie par les tortues aux mains d'un Shredder ressuscité (et, en passant, je comprends seulement maintenant pourquoi le nom de Foot Clan ), avec une ambiance très sombre et violente et un graphisme qui, paradoxalement, annonce celui du Frank Miller de Sin City lors de la seconde mort de Shredder (Deadly Little Leo). Le TPB suivant est complètement azimuté, avec une gamine qui traverse le temps et le quatrième mur afin de demander aux tortues d'aller dans le passé pour interférer avec sa propre conception, le tout se finissant sur une invasion alienne repoussée grâce au pouvoir de la pizza par des Tortues dont l'esprit a temporairement été transféré dans des appareils ménagers par Splinter |
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Shredder est mort 2 fois??
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Il est mort dans les premiers numéros de la série, si j'ai bien lu ; ici, il est ressuscité par un mélange de science et de magie, et finit décapité par Léonardo, les Tortues lui offrant peu après des funérailles vikings (probablement pour ne rien laisser capable d'être relevé à nouveau)
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Ah oui, rien à voir avec le DA!
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Le premier storyarc de la "All New, All Different" Alpha Flight de Lobdell et Clayton Henry. Lorsque Alpha Flight disparaît en mission, Langkowski recrute en urgence une équipe de héros canadiens : le représentant hautain d'une civilisation cachée, un centenaire fraichement sorti d'un coma de 15 ans, une étudiante recalée patronne de bar, une anarchiste armée d'une épée (Nemesis) et un boy scout (le fils du Major Mapleleaf). Cette équipe de gagnant va repousser une sorte d'invasion des profanateurs, une demi-douzaine d'aliens prenant la forme de la "véritable" Division Alpha.
Story arc en 6 numéros, dont 2 dédiés au recrutement et 1 à la backstory, cela fait au final assez peu pour l'histoire elle-même. Cependant, l'histoire est sauvé par le caractère décalé de la série qui ne se prend pas au sérieux ; exemple notable : Nemesis manque de défaillir en sentant l'approche du parangon de vertu qu'est Mapleleaf (dont Walter ne cesse d'espérer qu'il changera de nom). Convenu mais sympa. |
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Avant sa publication outre atlantique (si j'ai bien compris), les éditions Futuropolis nous propose la traduction de WINTER ROAD de Jeff Lemire.
Roman graphique, épais (270 pages), Winter Road c'est le retour au source pour le canadien. J'avias presque envie de dire rien de nouveau sous le soleil pour ceux qui ont aimé Essex County : histoire de famille, conflit avec la figure du père, violence, nature et forcément du hockey sur glace .... mais finalement Winter Road c'est un peu plus que cela. Pourtant on ne peut s'empêcher (le format aide) de tourner les pages pour voir où va nous mener l'histoire de Derek, ancien hockeyeur violent qui a raté sa vie et qui se voit peut être offert une seconde chance quand sa soeur junkie débarque après de longue années d'absence. Débarrassé de l'environnement et de la pression induite par son travail chez les big two ou autres maisons d'importances (Images, Dark Horse), Jeff Lemire se livre dans ce récit assez intimiste. D'ailleurs on le voit bien à travers les paysages qu'il dessine. C'est le canada (l'action se passe dans une petite ville et ses alentours de la province d'Ontario) naturel qu'il a cherché à peindre, dans des lavis tirant sur le bleu (et on revient à de multiples couleurs, plus chaudes lors des flashbacks, permettant à Lemire d'inverser ce qui se fait d'habitude). Dans ce récit, à l'inspiration chamanique (influence des indiens du canada, mais sans trop en faire), Jeff Lemire ne cherche pas à nous montrer des humains parfaits. Tous les personnages ont leurs défauts, seulement certains en ont plus que d'autres. La rédemption sera t elle au bout ? Pas sur au vu du lourd passé que trimballe le frère et la soeur marqué par le poids de l'hérédité de la figure paternelle. Il est alors question d'héritage, de passage d'une vie à l'autre à travers les générations. Les péchés des uns se transmettront ils aux autres ? Graphiquement c'est du Jeff Lemire. Si vous n'aimez pas d'habitude, peu de chance que Winter Road vous fasse changer d'avis, l'omniprésence de la teinte bleuté rendant l'ensemble assez abrupte, comme pour mieux souligner la vie bien abimé des personnages. Inversement cette atmosphère (car elle existe, Lemire l'a parfaitement crée) permet d'avoir des passages sans texte, où l'émotion passe par les images. Et à ce jeu là Jeff Lemire n'est pas un manchot (les expressions des protagonistes en disent souvent long, surtout les regards). Appréciant cet artiste, je n'ai pas été déçu par la lecture de Winter Road, surtout que je me le suis procuré dans un moment difficile. Lemire aurait être pu aller plus loin dans sa démonstration, quoi que, parfois pour toucher le lecteur la simplicité prévaut. |
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Lu Huck. Je ne comprends pas l'enthousiasme autour de cette série. Comme beaucoup d'autres travaux de Millar, cette histoire est bien calibrée pour être adaptée au cinoche. La différence est qu'au lieu d'avoir un nième blockbuster, Millar applique la recette pour être nominé aux Oscars, soit faire une histoire autour d'un personnage "spécial". Sinon, il s'agit de numéros bien vides (6 numéros n'étaient pas nécessaires pour cette histoire) constellés de clichés déjà vus ailleurs (Le destin de l'antagoniste principal est identique à celui de l'ennemi de Doctor Zero.)
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Sans aller forcément parler d'enthousiasme, malgré tout, j'ai particulièrement aimé cette lecture qui m'a bien plus parlé que les sempiternelles histoires sombres et tortueuses qu'on nous propose habituellement.
Alors certes c'est une nouvelle fois très formaté pour une hypothétique adaptation, ça je pense que dorénavant c'est la contrainte qu'il semble s'être donné, c'est un peu dommage, car du coup il a perdu cette agressivité qui pouvait agacer, mais qui toutefois restait encore une marque de fabrique. Là on a globalement des choses plus lisses, mais qu'importe au fond, parce que pour des projet comme Huck on a aussi une proposition que je trouve assez pertinente, un héros qui sort des gros schémas, une écriture qui prend son temps (désolé, mais personnellement ça m'aurait emmerdé que ça soit plus court, par exemple !) et des personnages assez attachants !
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Je ne comprends pas pourquoi il formate autant pour une hypothétique adaptation, alors que chacun des films adaptés de ses comics ont quand même été des adaptations assez libres...
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"My Lord, you have no space suit..." "Air is for cowards ! Do it !" mes ventes diverses et variées mes recherches diverses et variées les aventures d'Archibald Long-Jean |
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Bien aimé les trois premiers épisodes, je trouvais ca original, avec enfin un héros sympa et "pur".
Après, tout le truc autour des origines était assez chiant ! La fin est sympa. Un bon 3.5/5. En revanche, albuquerque aurait pu se fouler un peu au niveau des décors ! |
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De mon côté pas mal de lecture, comics et Franco-belge (dont l'exceptionnel Shangri-la de Mathieu Bablet, le très bon Karma City 1 de Gabrion ou encore le dernier Le Gall avec Plessix au dessins...) Et comme je n'ai pas pris le temps de tout mettre ici, je me contente du tout dernier, Semiautomagic de Di Campi et Ordway !
J'avais commencé la lecture dans les Dark Horse Presents, mais je me suis dit que j'allais attendre que les deux arcs soient finis. En attendant j'avais particulièrement aimé les planches très fines et précises d'Ordway qui reste réellement en très grande forme, bon dieu... Et dire que ce gars est sous employé, c'est juste délirant ! Scenaristiquement c'est sympa, sans être une tuerie, l'énième détective magique sur le marché, rien de bien original, mais ça se tient, en plus j'aime assez le rythme en épisode avec des petits cliffhangers plutôt bien vus... Donc ça n'est pas la série qui m'épate particulièrement, mais ça reste une bonne lecture. Comme quoi, même si j'ai mis Alex Di Campi dans la liste des auteurs qui m'ont marqué a un moment donné, ça n'est pas forcément le cas pour tout ce qu'elle produit Sinon, je viens d'attaquer le premier volume des Doom Patrol de Morrison (les gros volumes de plus de 400 pages, deux sont sortis pour le moment. C'est pas super cher et c'est très bien !) J'avais tenté il y a une petite dizaine d'année de découvrir cette période et franchement je n'avais pas accroché, peut-être que ça passera mieux maintenant
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Tiens c'est marrant que tu en parles, je viens de me les commander, les 2 premiers tomes de la Doom Patrol écossaise. Ça fait tellement longtemps que j'en entends du bien que j'ai craqué!
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Si ça continue faudra que ça cesse! |
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