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  #16  
Vieux 01/12/2010, 13h28
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Calvin et Hobbes tome 1 : Adieu Monde cruel!

La réédition en petit format m’a fait replonger dans cette Bande dessinée que j’avais lue il y a bien 15 ans !

Il s’agit d’un comic strip en N&B. Calvin est un petit garçon (assez intelligent du reste, quand on voit ce qu’il raconte, mais je pense que c’est l’auteur qui le fait parler et penser comme un adulte !) et très imaginatif.

Hobbes est sa peluche. Un tigre. L’imagination de Calvin fait que Hobbes est vivant et ils vivent ensemble un grand nombre d’aventures, n’ayant comme limite que l’imagination de Calvin.

En franco-belge, on pourrait rapprocher ça de Boule et Bill (mais c’est assez éloigné tout de même).

Les personnages sont donc au nombre de 5. Calvin et Hobbes sont souvent seuls, mais Papa et Maman sont présents dans plusieurs histoires, ainsi que Suzie, la « copine » de classe de Calvin (qu’il s’amuse a martyriser alors qu’elle le voit comme son « amoureux »)

Il est d’ailleurs amusant de voir Hobbes se « métamorphoser » entre 2 cases, dès que quelqu’un arrive dans l’histoire.
Quand ils sont tous les 2, l’imagination de Calvin fait de Hobbes un grand tigre bipède, capable de parler, et dès que Papa, Maman ou Suzie arrivent, il redevient ce qu’il est en réalité : une peluche.
C’est très marrant.

Mais toute la BD est une franche rigolade, un vrai vent de fraicheur.

On rigole, on souri… Calvin est vraiment mignon, et vraiment marrant. Une tète à claques très attendrissante.
Et toutes les bêtises qu’il fait, on les a faites, donc forcément ça nous renvoie à notre enfance…
L’histoire de la machine à remonter dans le temps, les histoires de Spiff le Spationaute…

Watterson use le plus souvent de 4 cases pour une histoire, mais se permets des fois de l’étendre sur plusieurs pages, ou bien de constituer une histoire a partir de plein de petites histoires de 4 cases (le camping, la perte de Hobbes dans les bois).

Son trait est très efficace. Simple mais pas simpliste ! Les personnages sont fluides, bien caractérisés, et il se permet toutes les fantaisies avec Hobbes ou bien avec l’imagination débordante de Calvin.
Et son Calvin est vraiment trognon !!

J’ai pris ce tome surtout pour ma chérie, qui me disait qu’elle n’avait rien à lire quand je lisais mes comics, et vu qu’elle connaissait plus les mangas, la réédition dans ce format était une riche idée.
Au final je l’ai dévoré avant de lui laisser, et je vais vite aller chercher le tome 2…

16/20
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  #17  
Vieux 17/12/2010, 17h05
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Scalped tome 2 : Casino Boogie

Après un excellent premier album, j’attendais confirmation avec ce second tome, et bien je n’ai pas été déçu ! Il est même meilleur !
Scalped est assurément une des séries phares actuelles du media !

Ce tome regroupe donc l’intégralité du 3e arc, de 6 épisodes : Casino Boogie.

Jason Aaron nous raconte donc une seule histoire, celle de la soirée d’ouverture du Casino, mais de 6 points de vue différents.
Chaque épisode est centré sur un personnage qui vit donc la soirée d’ouverture. Evidemment, chaque histoire se recoupe et de nombreux éléments qu’on ignore dans une histoire sont élucidés ensuite dans l’histoire d’un autre !

Beau tour de force M. Aaron ! Pour réaliser ceci, il faut maitriser complètement son histoire et ses personnages (même si j’ai relevés quelques anomalies entre l’histoire de Diesel et de Dash, mais c’est minime…)

Les 6 personnages concernés sont donc : Dashiell, Red Crow, Diesel, le personnage dont on découvre l’identité à la fin du premier tome, le petit gamin et Gina (la mère de Dash, dont on découvre le sort)

Bien évidemment, comme dans le premier tome, chaque épisode contient son lot de révélations.
Aaron a bien compris le système feuilletonesque de son histoire, et donne des révélations au compte goutte. L’histoire avance à chaque épisode.

Dans cet album, on découvre l’identité du second agent double, on commence a en savoir plus sur l’événement du passé qui a forgé tous les personnages, on comprend le cliff de fin du 1er album, et surtout, les personnages évoluent !
On les découvre chaque jour un peu plus, avec leurs secrets.

Chaque personnage est très creusé. Et à mon avis on en apprendra encore davantage sur chaque perso a chaque tome…C’est une maitrise totale !

Graphiquement, Guerra est toujours aussi adéquat à cette histoire, dans son style réaliste, noir, crade, glauque…

J’en redemande !
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  #18  
Vieux 01/02/2011, 18h30
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X-MEN L'INTEGRALE 1987 (Tomes 1 et 2)

Voici l’année avec laquelle tout a commencé pour moi « officiellement » du moins. En effet j’avais choppé le virus avec les épisodes du Mutant Massacre, l’année d’avant, mais c’est avec ces épisodes que je suis devenu un consommateur régulier.

L’année 1987 se reparti sur 2 tomes, car en plus de la série Uncanny X-Men, nous avons un Annual et deux mini-séries (Marvel commence à exploiter le filon de sa poule aux œufs d’or) : Fantastic Four VS X-Men et X-Men VS Avengers.

Claremont reste bien sur le pape de la série et va la mener à son summum. C’est hallucinant de voir avec quelle maitrise il gérait tous ces personnages à l’époque, ainsi que ces nombreuses intrigues.

Les X-Men de l’époque sont très affaiblis, suite au Mutant Massacre. Ils ont perdu 3 des leurs : Diablo, grièvement blessé par Riptide, Shadowcat, qui ne parvient plus à redevenir tangible et Colossus, qui lui est coincé dans sa forme de métal.

Magneto dirige encore l’école mais c’est à partir de ces épisodes qu’il va progressivement se détacher du groupe.
On y retrouve donc Tornade en leader affaiblie (elle a perdu ses pouvoirs), Wolverine, Malicia (qui de petite nouvelle va vite prendre du galon, vu que plein de nouveaux vont arriver), et la petite dernière, Psylocke (qui n’a encore rien à voir avec la ninja), dont le baptême du feu est le thème du premier épisode.

Graphiquement, depuis le départ de John Romita Jr durant le Mutant Massacre (pour Starbrand dans le New Universe), le titre est orphelin de dessinateur et se cherche un peu. Durant cette année, Davis, Windsor-Smith, Guice, Silvestri, Blevins et Gammill se relaient (c’est quand même du lourd) avant la prise de pouvoir de Silvestri.

1er Tome :

Le premier épisode voit donc Psylocke tenter de prouver qu’elle a sa place dans le groupe (elle était un peu mise à l’écart durant le Mutant Massacre) ; notamment en affrontant seule Dents de Sabre. Au delà de Psylocke, qui était vraiment un poids mort jusqu’à sa transformation en ninja, c’est plus Dents de Sabre qui fait pitié dans cet épisode, on est loin du tueur et de l’aura qu’il dégage aujourd’hui…
A l’époque, il est un peu ridicule (la preuve, Psylocke le bat ! lol !)

Au dessin, Davis est tout simplement excellent, c’est beau, c’est fluide, c’est gracieux… Du Davis quoi !

Ensuite, les X-Men vont avoir maille a pâtir avec Malice, le chef des Maraudeurs qui la particularité de ne pas avoir de corps ! C’est une entité psy qui prend possession du corps des autres. Sa cible est Dazzler, qui est recrutée par Tornade et Wolvie, qui vont donc être tour à tour possédés.
Claremont fait enfin entrer Dazz chez les X-Men, lui qui avait introduit le personnage durant la Dark Phoenix saga.

Aux dessins, c’est BWS qui s’en occupe… C’est assez moyen… En tout cas bien loin de ses autres collaborations à l’univers X comme « Adieu Tornade » et « Renaissance », ou que de l’ « Arme X ».

Viens ensuite une saga assez moyenne en 2 parties, avec l’introduction du trio composé du Baron Rouge, du Mur et de Super Sabre, qu’on reverra par la suite. Claremont continue de mettre Tornade en vedette (clairement le personnage qui l’inspire le plus en cette période, et ça se comprend, elle n’a jamais été aussi intéressante !) qui va devoir sauver une jeune mutant de ces chasseurs de primes, dans une terrible chasse à l’homme, où même privée de ses pouvoirs, Ororo va prouver qu’elle en à !
C’est aussi là que commence le calvaire de Madelyne Pryor, son avion se crashant…

Graphiquement, Davis est un peu en dessous de son épisode précédent, mais quand on voit ensuite Butch Guice sur le suivant, on le regrette, tant Guice n’est pas adapté aux X-Men…
C’est moche !

Claremont se consacre ensuite à la nouvelle génération d’X-Men : Malicia, Psylocke, Dazzler et Longshot, apparu dans l’annual de l’année dernière (je me souviens d’ailleurs que son arrivée dans Special Strange n’avait pas été expliquée, l’annual ayant été publié après et dans Titans). Ces derniers escortent les blessés cités précédemment jusqu’au centre hospitalier de l’ile de Muir.
Durant cette saga en 2 parties, ils vont tomber sur le Fléau, grand fan de Dazz devant l’éternel, qui va vouloir se l’accaparer…
Sacré Baptême du Feu !

Là encore Guice livre une prestation insipide, mais derrière, Silvestri arrive et direct ça prends ! Tout le sex appeal qu’il donne à Malicia dès son premier épisode ! Jim Lee n’a fait que suivre finalement !

Enfin, Havok revient dans le groupe. Il a fait un cauchemar sur la mort des X-Men et décide de les retrouver. Un magnifique épisode où on sent tout le désarroi d’Havok, sa solitude, et où les X-men font vraiment peur !
Le dessin de Blevins permet justement de rendre cette atmosphère dérangeante…

Malheureusement, en partant, il laisse seule Lorna qui se fait avoir par les Maraudeurs et devient le nouveau réceptacle de Malice…

Sur ce cliff’, fin du tome 1 pour Uncanny…
On enbraye sur un magnifique annual, que j’avais lu là aussi dans mes premières lectures : l’album X-Men « Sortilèges ».
Horde, un extraterrestre, veut le Crystal de Clairvoyance.

Mais il a peur d’entrer dans la cité où il est enfermé et de faire face aux pièges le protégeant. Il décide donc d’y envoyer les X-Men risquer leur vie à sa place, en les menaçant après les avoir vaincus.
Les X-men qui sont aidés par Captain Britain et Meggan, de passage pour voir Psylocke.

Cet épisode est interressant car il nous fait découvrir les rêves et peurs de chacun, qui va justement se faire vaincre par eux…
Graphiquement, on retrouve Davis qui a ramené dans ses bagages son héros.

Un Davis encré très grossièrement, mais qui reste néanmoins excellent !

Ce tome se conclue par la mini série Fantastic Four VS X-Men. Je n’avais pas eu le RCM à l’époque (malgré sa splendide couverture !) car la seule fois où j’avais eu l’opportunité de le prendre, j’avais préféré mon premier Les Défenseurs (mon premier Arédit, avec la naissance d’Infinity Inc), because Superman sur la couv’ (qui mettait une raclée à Power Girl !).

Voici donc une séance de rattrapage. Autant le dire tout de suite, la Couv est ce qu’il y a de meilleur dans cette mini (et en plus les 3 autres sont hideuses !)
Claremont est aux commandes, mais la partie graphique est l’œuvre de ce tâcheron de Bogdanove, qui nous salopera plus tard X-Tinction Agenda et Reign of Supermen…

Les X-Men veulent sauver Kitty qui à force de se dématérialiser va mourir… Son seul salut viendrait de Red qui aurait inventé une machine spéciale (le hasard fait bien les choses…)
Seulement Red est en plein doute après que ses amis ai mis la main sur son carnet où vraisemblablement, il aurait orchestré l’accident leur ayant donné des pouvoirs.

C’est donc Fatalis qui va proposer son aide aux X-Men, mais on sait que Fatalis ne fait rien gratuitement…

Le pitch est assez séduisant, mais la réalisation est poussive ! Un peu comme les FF de Claremont des années plus tard.
Et comme graphiquement c’est horrible…

X-Men VS Avengers sera, on le verra, bien mieux réussi !
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  #19  
Vieux 07/02/2011, 16h32
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X-Men l'Integrale 1987, 2e tome

Ca y est, Silvertri s’installe enfin comme le dessinateur officiel du titre !
Il laisse juste un épisode à Kerry Gammill, vraiment talentueux, qu’on a pas beaucoup vu, et c’est dommage (je me rappelle de son épisode initial des Egarés)

Tout commence avec Tornade, qui se décide à aller trouver Forge pour qu’il lui rende ses pouvoirs. La quête initiatique d’Ororo tient le gros de l’album et va nous emmener jusqu’à Fall of The Mutants, prévu pour le prochain Tome.
Ororo est tout simplement magnifique. Silvestri la magnifie. Notamment sur sa coupe de cheveux qu’il a rallongé et qu’il lui redonne un peu de sa féminité.

Elle laisse l’équipe à Wolverine, pas vraiment enchanté.

Forge a quitté Eagle Plazza, mais laissé des hologrammes qui montrent sa santé mentale. Ororo y trouve Nazé, le mentor de Forge, qui lui apprend que Forge a succombé à l’Adversaire, l’ennemi des Cheyennes, et qu’il va détruire le monde si Ororo ne l’arrête pas…
Sauf que cette dernière est manipulée, car c’est Nazé qui est possédé, et Forge est le dernier espoir de l’Humanité…
De leurs cotés, les X-Men, malgré quelques dissensions (Claremont ressort des cartons un antagonisme Dazz/Malicia datant des années super vilaine de cette dernière), doivent partir en mission. Ils ont reçu un SOS de Madelyne, réveillée à l’hôpital de San Francisco après le crash de son avion. Elle n’a plus d’existence légale et son fils a disparu (on saura bien après que tout ceci est l’œuvre de Sinistre…)

Sinistre, justement, qui fait son apparition (le code couleur du perso n’est pas encore défini) en temps que Leader des Marauders, qu’il envoie supprimer Maddy.
Les X-Men parviennent à la sauver, en mettant tout San Fransisco à sac ! Dazz et Malicia en profitent pour se réconcilier, alors qu’Havok découvre avec horreur que Lorna est devenue une Marauder !

Wolverine et Dents de Sabre se retrouvent une nouvelle fois face à face et Creed fait toujours aussi pitié (mais les Marauders, surtout Long Couteau, sont loin de faire pitié dans l’ensemble, c’est même une sacrée menace !)

De son coté, Val Cooper renforce la Freedom Force du trio vu dans le 1er Tome, avec le Mur. Destinée a, elle, une vision de fin du monde, liée à sa petite Malicia. Les X-Men doivent mourir à Dallas Mystique tente alors de la prévenir et de la faire quitter les X-Men. Peine perdue.

Les X-Men se décident à partir au secours de Tornade, à Dallas, lieu de résidence de Forge, suite à cette nouvelle. Madelyne se décidant à venir avec eux, malgré le danger.

Tornade qui trouve enfin Forge, qui tente de fermer le passage avec la dimension de l’Adversaire. Ororo, croyant qu’il tente de l’ouvrir, n’hésite pas à le poignarder ! Nazé abat enfin ses cartes en supprimant les 2 amoureux !

J’ai tout raconté d’un bloc car ce se lit ainsi ! Pas possible de décrocher, ça s’enchaine super vite et super bien ! C’est fluide !
Bravo Claremont, qui est vraiment à son summum !

Autant le tome précédant se constituait de plusieurs histoires courtes, afin de reformer l’équipe, autant là, ça y est, il est lancé (vers Fall of The Mutants), aidé par un dessinateur régulier très capable !

Derrière, pour nous faire patienter, on a droit à la mini X-Men VS Avengers. Autant avec les FF c’est moyen, autant là, c’est excellent (j’avais par contre eu le RCM à l’époque, en relié avec Mephisto).

C’est Roger Stern (qui s’occupait des Vengeurs à l’époque) qui s’occupe du scénar, et Silvestri des dessins (donc raccord avec la série !)
Les Vengeurs se sont reformés suite a « Under Siege ».

On y retrouve : Captain America, Le Chevalier Noir, Captain Marvel, le Docteur Druid, Miss Hulk et Thor. J’adorais cette équipe !
Une salve d’asteroides tombent sur le monde, et les Vengeurs tentent de limiter les dégats. Il s’avère que le plus gros astéroide est le cœur de l’Asteroide M, de Magneto. Ce dernier va tenter de le recuperer.
Seulement les Russes, qui n’ont pas digéré le procès d’Uncanny 200 (et on les comprend !) veulent en profiter pour le chopper et le juger.
Les Vengeurs sont eux mandatés par la Cour Internationale pour le prendre avant eux, et les X-Men sont au milieu pour proteger leur leader.

On a donc deux belles empoignades entre les 2 groupes de héros, et les Super Soldats Russes (Darkstar, Vanguard, Grande Ourse, Gremlin (qui a reconstruit l’armure de l’Homme de Titanium), aidés de la Dynamo Pourpre).
Entre les 2, Magneto a récupéré son casque et des circuits, et il parvient encore à fuir après le second combat…

Et là, changement radical ! A priori, Stern voulait refaire de Magneto un méchant, et Marvel, en désaccord, le débarque du projet (et Silvestri avec).
Charge à Tom de Falco et Keith Pollard de sortir une fin conforme aux inspirations de Marvel (quand on voit ce que ça a donné, Magnéto tournant cosaque peu de temps après…)

Il est donc attrapé et jugé par un raciste qui sera influencé par le casque, et le jugement aboutira à un non lieu…
Entre le jugement de Uncanny 200 et celui-ci… Il a droit à des jugements bien pourris Maggie…

Comme je l’avais indiqué, la traduction de base du RCM a été reprise, donc pas de grosses erreurs ici, si ce n’est que ça manque de naturel et de phrasé identitaire (ex : Miss Hulk ou Malicia).
C’est vraiment dommage que ce dernier chapitre vienne mettre un gout d’inachevé à cette bonne mini…

Pour conclure, Panini nous fourni deux rares récits. Dans le premier, signé Claremont et Cockrum, on a droit à un de ces épisodes niais sur l’anniv de Kitty, qui permet de découvrir le manoir de l’intérieur. Anecdotique, mais du Cockrum en noir et blanc, c’est inestimable !

Derrière, c’est un court récit sur Wolverine, qui montre de quoi sera sa série, signée Claremont et Marshall Rogers, dessinateur dont je n’ai jamais compris pourquoi certains lui vouent un culte…

Au final, on a vraiment une excellente année. Claremont pose de nouvelles bases suite au Mutant Massacre. Un nouveau casting donc, très séduisant, une nouvelle direction (plus in your face, notamment avec des ennemis comme les Marauders), un nouvel ennemi (Sinistre), et surtout la mise en place de Fall of The Mutants !
Et un dessinateur vraiment très inspiré, qui en profite pour relooker les persos (Tornade, Psylocke, Malicia et Dazzler).

Vite la suite !
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  #20  
Vieux 07/02/2011, 16h44
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
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doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
POur MARSHALL ROGERS? il fallait aller du côté de DC et BATMAN.
Son travail chez marvel, avec ses SILVER SURFER était assez médiocre !
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  #21  
Vieux 07/02/2011, 17h11
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Oui j'avais entendu parler de ses Batman.

Moi je l'avais découvert sur Excalibur durant Inferno, un massacre!
(Mais passer derrière Davis aurait été casse-gueule pour n'importe qui...)
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  #22  
Vieux 05/04/2011, 13h20
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Superman : Origines Secretes Tome 1

J’ai donc pris ce volume, pourtant je n’étais pas trop chaud à la base… Encore un reboot des origines de Superman…
On sait rien faire de nouveau chez DC ? lol !

Je dois dire que je porte une telle admiration pour The Man of Steel de John Byrne, qui reste la référence des origines de Supes pour moi, (c’est ce qui se rapproche le plus de l’idée que je me fais de Superman, notamment qu’il n’a pas de passé de commun avec Luthor avant son arrivée à Metropolis), que toute tentative pour le changer est vue d’un mauvais œil…

D’autant plus lorsque c’est très mauvais comme Birthright (ça par contre je suis content que DC l’ai retconné), sorte de Smallville du pauvre…

Alors certes, je n’ai pas aimé Secret Origins du même Johns dans Green Lantern, mais cela venait vraiment du fait que ce soit trop long, trop étendu, et trop bouche trou pour préparer BN…

Seulement, j’adore Gary Franck, qui peut me faire acheter un comics de lui les yeux fermés (exemple : Kin), depuis Hulk, et même si son style a beaucoup évolué, notamment depuis Suprême Power, et encore pire ; depuis son arrivée chez DC.

Il se trouve que leurs 2 arcs communs, « Superman et la Légion » et « Brainiac » étaient tout simplement excellents, du meilleurs Supes que j’ai lu de ces dernières années.
Et déjà, Johns posait les pierres d’un reboot des origines (la Légion revenait dans l’enfance de Superboy, effacée depuis Man of Steel, Brainiac était totalement repensé…)
J’ajoute à ces deux arcs l’un de mes coups de cœur de l’année dernière : Legion of 3 Worlds, qui fait suite au premier arc et qui était une vraie tuerie !

Bref, tout ceci fait que j’ai pris cet album, et je ne le regrette pas. C’est une de mes meilleures lectures des 6 derniers mois, facile !!!

Nous n’avons que la moitié de la saga ici, à savoir les épisodes 1 à 3, car ils sont doubles. Nous avons également les couvertures et les variantes. J’adore les couvertures de Franck qui montrent l’évolution de Clark épisode après épisode…

L’histoire commence, non pas à l’arrivée du vaisseau, mais lorsque Clark commence vraiment a être embêté par ses pouvoirs : il casse le bras de Pete au football, découvre sa vision rayons x, sa calorifique lors du baiser de Lana (très drôle !)… et se conclue (du moins pour ce tome) lors de sa première apparition en public en tant que Superman à Metropolis, pour (déjà !) sauver Lois d’une chute mortelle.

Entre ces deux événements, nous passons par des tas d’événements : sa découverte de son passé, sa découverte du pouvoir de voler, son costume, sa rencontre avec Luthor (à Smallville donc, on garde cet élément de Birthright), avec la Légion, son arrivée à Metropolis, sa rencontre avec le Planet (en pleine crise et prêt à mettre la clef sous la porte) et bien sur Lois.

Nous ne le voyons Luthor adulte, il est savamment caché lors de la présentation de Metallo…

C’est vraiment super bien raconté. C’est fluide, ça coule. Je n’ai pas pu lacher le tome avant de l’avoir fini, et c’est rare !

Johns trouve des idées audacieuses : il justifie les lunettes (enfin !), la découverte du pouvoir de voler… plein de petits trucs qui peuvent sembler inutiles mais qui sont les bienvenus et très appréciés.
La naïveté de Clark est mise a l’épreuve avec l’excellent technicien de surface du Planet ! Donc oui il y a aussi de l’humour. On passe vraiment par tous les sentiments (la scène ou Clark fuit à la découverte de ses origines et où son père le rattrape est très attendrissante elle aussi !)

Graphiquement, je pense que Franck n’est pas loin de fournir son meilleur travail ! Ses personnages sont beaux, très différents les uns des autres, très personnels ; sa Lois est belle, et très loin des créneaux d’aujourd’hui (très vulgaires)…
Son story telling est bon, ça s’enchaine parfaitement, les splash pages sont utilisées a bon escient…
Rien à redire, c’est du bon !

Bref, le seul point négatif est qu’il va falloir attendre quelques mois avant la fin !

Raaahhh !!

17/20
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  #23  
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De la bonne came quoi...
(bon, j'attends Batman: Earth One qui ne verra pas 2011... )
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  #24  
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Ce qui est super cool, aussi, c'est que Johns n'hésite pas à aller directement au contact des scènes clichées attendues par tous, et il livre directement au lecteur ce qu'il attend, dans l'esprit le plus fanboy et classique. Et avec Gary Frank qui explose chaque page, ça rend parfaitement bien.
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  #25  
Vieux 06/04/2011, 13h43
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Efefctivement, le risque sur ce genre de mini, c'est qu'on sache déja ou on va. Donc soit l'auteur te prend a contre pied, avec un gros risque de ratage, soit il te donne exactement ce que tu veux, n'hésitant justement pas à volontairement aller dans le cliché. Si c'est bien fait (car on peut ennumerer ces scènes, sans la moindre étincelle, et là c'est mort), ce qui est la cas ici, c'est jouissif.
En meme temps, Superman est l'exemple parfait ou tu peut faire du Fanboy...

@Scarlett : C'est quoi Earth One?
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  #26  
Vieux 06/04/2011, 14h26
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Une ligne annoncée en janvier 2010 de Graphic Novel (120 pages) se passant sur une autre Terre (donc continuité différente) initiée par Superman: Earth One l'année dernière par Straz (ce qui lui a donné le prétexte vu le succès pour planter Wonder Woman et Superman au passage) et Shane Davis.
Logiquement, il y avait aussi Batman: Earth One par Geoff Johns et Grary Frank au calendrier 2010 mais c'est très à la bourre (Gary Frank n'en est qu'à la moitié et on est en avril 2011) : aussi, ce sera pour 2012 à tous les coups (même pas en pré-commande Amazon pour te dire).

Sinon, Superman: Earth One Volume 2 est déjà en cours de réalisation.

La rumeur veut qu'il y ait un Wonder Woman: Earth One par Grant Morrison (et je mise sur Yanick Paquette au dessin).
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  #27  
Vieux 06/04/2011, 18h44
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Ah ok, effectivement les équipes créatives donnent envie, après, c'est pas nouveau nouveau après Tangent Comics et Just Imagine...

Mais bon, à voir...

Et Stracz a deja laché WW et Supes? Pffff...
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  #28  
Vieux 06/04/2011, 18h45
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Et Stracz a deja laché WW et Supes? Pffff...
Pour Wonder-Woman je ne sais pas, mais pour Superman en tout cas ça ne sera pas une grosse perte...
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Vieux 06/04/2011, 18h49
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scarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennisscarletneedle rôte aussi bien que Moore et pisse plus loin qu'Ennis
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Posté par Drix
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Et Stracz a deja laché WW et Supes? Pffff...
Au bout de 6 mois, charge à Phil Hester et Chris Roberson de conclure les arcs selon ses notes (il est toujours crédité... ) : enfin dans 3 mois, ce sera fini.
Dommage, il y avait de bonnes idées mais mal exécutées.
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  #30  
Vieux 26/04/2011, 18h16
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Drix change la caisse du Fauve
Sleeper : Point Blank

Après beaucoup de retard, je me suis donc mis à Sleeper. A base, je n’ai pas voulu essayer car je ne suis pas fan du dessin de PHILLIPS. Mais le concept me séduisait beaucoup, et surtout, je suis un gros fan de Brubaker, notamment sur Cap.

Les avis très positifs que j’ai pu avoir sur la série, et la maitrise de Bru’ sur les titres d’espionnage m’a convaincu de passer le pas.

Cet album n’est pour autant pas le début de la série, mais il contient une mini série qui est l’introduction de la série régulière. Semic avait d’ailleurs sorti cet album comme « Sleeper n°1 » avant de couler et donc de ne pas publier la série régulière.

Au scénario, on retrouve donc Brubaker. Si je n’ai pas lu ses Catwoman, j’ai jeté un œil rapide sur quelques uns de ses Batman, ainsi que sur les premiers épisodes de Gotham Central. Ses Batman ne m’ont pas séduit plus que ça, mais j’aime beaucoup le concept de Gotham Central.
C’est donc surtout pour ses titres Marvel que je le connais (je n’ai pas encore lu Authority Revolution, bien que je le possède…).
Son Captain America est sensationnel. Il a complètement « rebooté » le titre avec sa saga sur le Winter Soldier, donnant une nouvelle vision des agissements de Cap et son acolyte durant la Seconde Guerre Mondiale.
Ses X-Men en revanche ne m’ont pas séduit. Deadly Genesis est totalement raté, et sa longue saga Shi’ar est justement bien trop longue…
Si je n’ai pas encore lu son Iron Fist ou ses DD (et je ne parle pas de Criminal), ses Secret Avengers commencent bien.

Les dessins sont signés d’un inconnu, Colin Wilson. La courte bio dans le Semic Book dit qu’il a bossé sur la Jeunesse de Blueberry. Pas surprenant, car je trouve son trait très proche de Jean Giraud…

A noter que les couvertures (malheureusement trop réduites) sont signées Bisley…

Le héros n’est donc pas Holden Carver (le héros de Sleeper, qui est seulement introduit ici) mais bien Cole Cash, l’ancien Grifter (à noter que je ne sais pas quand situer Wildcats 3.0 dans cette mini, mais ça n’a aucune importance.)

Lynch vient lui demander de l’aide, afin d’effectuer avec lui quelques missions secrètes. Le problème, c’est que Cole perd sacrement la boule. Il croit se souvenir d’événements fugaces, se réveille souvent dans un bar, revit des événements qu’il a semble t’il vécu avant…
Tout ceci est très bizarre, et cela va l’être encore plus lorsque Lynch est flingué avant leur rendez vous.

Cole part alors à la recherche de celui qui a fait ça. Mais il va aussi devoir savoir quel genre d’opérations il effectuait avec Lynch.
Bref, beaucoup de petits secrets. Et comme sa mémoire part en brioche, ça va pas aider…

Voilà le pitch. C’est vraiment excellent. Bru mène les affaires d’espionnage comme personne. Cole va avoir les IO dans les pates, bref, il va se retrouver seul.
La (les) révélations de fins sont superbement amenées, et on est obligé de relire en arrière pour voir comment Bru a tout finement distillé depuis le départ.
On s’intéresse au sort à venir de Carver (on va donc lire la série, comme quoi cette mini est réussie), savoir comment il va se dépatouiller de cette merde…

L’intervention des personnages Wildstorm est appréciable. Midnighter toujours aussi interressant dans son coté icône Gay, Savant qui a bien changé (sa vie sexuelle assez particulière)…

Je ne me souvenais plus que Deathblow avait passé l’arme à gauche.

Et Slayton, que j’adorais en Backlash, est devenu un vrai connard…
Comment a-t-il obtenu sa jambe artificielle ?

Bref les seconds rôles sont excellents, et j’espère les retrouver dans la série régulière.

Dommage que Wildstorm ait fermé ses portes. Ils savaient proposer du super héros différent.

C’est vraiment du très très bon. Et le style très européen de Wilson colle parfaitement à l’ambiance espionnage du titre.

Bref j’ai été conquis et je vais vite lire Sleeper !
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