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Un texte très bien écrit, plein de comparaisons habilement créées, qui suscite sa dose d'excitation sans concupiscence. Chapeau bas, Halnawulf!
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Le texte de Derox' se passe à l'Institut Xavier, avec Le Professeur X, Cyclope, Iceberg etc... en guest-stars.
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concupiscent : le mot le plus osé de la langue française ! ivan aura été inspiré jusqu'au bout... heu... jusqu'à la fin !
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sinon tres joliment et poetiquement suggéré puis racconté
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"l'homme qui a perdu la faculté de s'émerveiller et d'etre frappé de respect est comme s'il avait cessé de vivre" A.Einstein
Excusez mon humour de chiottes mais c'est parce que j'y mets tous les déchets de mes sentiments. |
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Je suis un peu charrette sur les lectures, vivement les vacances que je puisse profiter de bon moments de lectures
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L'amour pour épée, l'humour pour bouclier ! (B WERBER) |
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Je ne suis pas très fier de ce que j'ai fait : le sujet m'a un peu bloqué, je ne savais pas comment trouver une juste mesure entre le cru et l'évocation poétique. Ca donne quelque chose de bancal, de pas très bien fait et dont je ne suis pas fan. Mais après une semaine où j'ai planché dessus, je crois que je ne peux pas faire mieux.
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bah..c'est pas mal, et toutes les contraintes ont été respectés.
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C'est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu'on réalise qu'on ne peut pas régler tout les problèmes par la violence. Mes planches originales de comics à vendre.http://xanadu-art.eklablog.com/accueil-c17038922 |
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je pose une reclamation: c'est une honte qu'un zizi soit appelé deux fois de suite "intimité"! monsieur Wawe, vous filez un mauvais coton.
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"Ces trois films sont des merdes même s'il y en a deux que je n'ai pas vu..." |
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ce ben wawe ! qui croirait ça de sa part, derrière son avatar si distingué !
bande de pervers, vous vous êtes ts dévoilés avec ce défi! (remarquez, je peux bien parler, moi...) |
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"l'homme qui a perdu la faculté de s'émerveiller et d'etre frappé de respect est comme s'il avait cessé de vivre" A.Einstein
Excusez mon humour de chiottes mais c'est parce que j'y mets tous les déchets de mes sentiments. |
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Bravo à tous.
J'ai fini par m'attaquer au mien: Dans une progression anarchique, l’épais nuage de fumée grise s’éleva jusqu’au plafond. Suivi d’un autre. Puis d’un troisième. Chacun d’entre eux révélait un tourbillon de courants d’air, jusque là imperceptible ; une agitation insoupçonnée régnait dans la pièce. Chaque nouveau rejet cotonneux était précédé d’un minuscule rougeoiement semblant avertir de la fuite imminente. L’extrémité incandescente du Havane clignotait ainsi dans la pénombre de la chambre 1402, éclairant furtivement deux corps nus. Celui d’une blonde à la taille fine mais aux courbes généreuses. Celui d’un brun svelte mais aux muscles saillants. Couverts d’une pellicule de sueur, ils contemplaient tous deux, silencieux, le plafond décrépi, projetant le film de leurs rêveries sur l’écran de fortune. Lui. Des balles fusant, ses splendides yeux bleus, un coffre fracturé, ses cuisses accueillantes, un geyser de « bucks », son explosion jouissive. Elle. Un futur incertain, un espoir d’avenir. Son amour bestial, ses bras sûrs et paisibles. Une retraite anticipée, un manque inévitable. La captivité ou l’ennui ? « Tu ne penses pas qu’on devrait se retirer ? lâcha-t-elle, sans grande conviction. -Se retirer de quoi ? -Tu sais bien… De tout ça. -Ca te plaît pas. » Question rhétorique. « Bien sûr que ça me plaît. Mais on a eu chaud, hier. On va finir par s’faire piquer… Pour toute réponse, il pompa de nouveau sur son barreau de chaise. La fumée s’évacua lentement entre ses lèvres. Leur regard ne s’était toujours pas détaché de la toile miteuse. Il esquissa un mouvement de son bras libre, faisant bruisser les billets verts sous son poids. C’était elle qui avait eu l’idée de couvrir leur lit avec le butin amassé ; elle trouvait ça excitant. Il s’empara d’un des coupons à l’effigie présidentielle, le plaça à l’extrémité de son Havane et aspira. Le papier s’enflamma, se consuma, fut réduit en cendres. Cri de surprise. « Mais qu’est-ce que tu fous ? T’es cinglé ou quoi ? » Il sourit, satisfait de son expérience, feignant d’ignorer le picotement de la brûlure. « On arrêtera quand on en aura suffisamment pour se passer d’allumettes. » Elle soupira, avant de succomber au rire qu’elle tentait de réprimer. Il était rare qu’elle ne succombe pas, d’ailleurs. « A ton avis, les flics sont toujours après nous ? -Evidemment ! Ils rêvent tous de nous foutre ne cabane. T’imagines, la une du canard local ? National, même ! C’est pas tous les jours que ces abrutis ont une occas’ pareille. -Il y en aura bien un qui finira par la saisir… -On l’aura refroidit avant, ma belle. -Et le FBI ? Ce ne sont pas des débutants, merde ! -Ce gros porc de Hoover ne nous aura chopera jamais ! Jamais, tu m’entends ? Pas vivants, en tout cas. -Il ira jusqu’au bout, comme avec les autres. Ce type n’est pas du genre à laisser filer la moindre touche. On ne sera jamais tranquille, mon amour… -On est plus fort que lui. Ils auraient dû nous choper il y a un bail, maintenant. Et on est là, sur un pieu, à poil, entourés de centaines de milliers de dollars alors qu’Edgarounet enrage en contemplant nos frimousses sur son putain de mur. La vie sera belle, crois-moi ! » Les doigts fins et tuméfiés de la jolie blonde glissèrent sur la poitrine de son compagnon. Un torse de marbre fissuré par les éclats de balles et diverses armes blanches. Le simple fait d’effleurer ses vestiges de son histoire –de leur histoire- lui provoquait d’indéfinissables frissons. Sa main s’aventura jusqu’à l’abdomen humide qui se contracta, comme gagné d’une pudeur soudaine. Elle effectua quelques va-et-vient, descendant plus bas à chaque passage. Ses ongles atteignirent lentement l’orée du bois au centre duquel se dressait le puissant chêne, croissant sous l’effet d’une passion dévorante. Elle esquissa un mouvement en sa direction… Deux puissantes serres se refermèrent sur ses épaules. Plaquée sur le dos. Ecrasée sous une virilité à son zénith. Etourdie par la violence du désir grandissant. Elle exaltait. D’un coup sec du genou, il écarta l’une de ses cuisses. Elle ne déciderait de rien. Elle s’abandonnerait : seul moyen, pour lui, de transcender l’excitation du crime. La posséder, elle. Intégralement. Qu’elle soit prête à mourir sur-le-champ pour le satisfaire, ne serait-ce qu’un instant. S’il pouvait se permettre d’exiger cela, c’est qu’il ferait de même… En temps voulu. Mouvement brusque du bassin. Un bruit strident accompagna la fusion des deux corps, le cri déchirant d’une sirène qui fond sur sa proie. Une explosion azur et écarlate envahit les ténèbres ; le volet semblai sur le point de céder face à une telle intensité. Ces putains de poulets les avaient finalement retrouvés. La peau de la jeune femme se couvrit des innombrables marques de la fébrilité. Son puzzle de l’extase se complétait. A chaque nouveau flash bicolore, les instantanés de leur amour se succédaient. Bientôt, les pas lourds dans l’escalier rythmèrent leur étreinte puis des poings tambourinèrent à la porte de la 1402. « Police ! Ouvrez ! -Enfonce-la, suggéra la blonde, haletante. Vas-y… VAS-Y ! -Trois. Deux. Un… -Maintenant ! » Le battant de la porte vola en éclats. La jeune femme se cambra violemment. Deux hommes armés s’engouffrèrent dans la pièce, trois autres restèrent en retrait. « Vous êtes en état d’… » En un éclair, la jolie blonde s’était saisie des deux revolvers –un sous chaque oreiller- avait mis en joue et abattu les quatre hommes de loi à sa portée. « Ouiiii ! » Le survivant hasarda deux coups de feu approximatifs et pris ses jambes à son cou. Le sang de ceux qui avaient été ses coéquipiers continua de jailli. Un fluide tiède s’écoula entre ses cuisses. La fontaine pourpre se tarit. La petite mort. Ce fut la dernière fois que Clyde Barrow fit l’amour à Bonnie Parker. Dans un motel de Louisiane. Peu importait, il l’avait toujours aimé comme si c’était la dernière.
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"Please allow me to introduce myself. I'm an alien superfiend. I've come tonight to judge you all. Let me say you what I mean! Pleased to meet you. Judge Death is my name!" Ted Notts: Galaxy Trotter! Moi aussi, je raconte des histoires. L'atelier |
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ça valait la peine d'attendre !
très beau. en s'imaginant warren beatty et faye dunaway, qui furent clyde barrow et bonnie parker au cinoche, cela devient poétique pour le fan de vieux films que je suis. congratulations ! |
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Allez hop, ma petite contribution...
-Bonjour Docteur. -Bonjour, asseyez vous. -Docteur ,je suis un pervers... -moi aussi...he he he ...je rigole bien-sûr... -mais qu'est ce qui peut bien le pretendre? -ben.. j'aime bien regarder les femmes.... -Comme tout le monde ,rien de plus normal. -Oui mais moi, je regarde surtout les fesses... -et alors! les femmes regardent aussi les fesses des hommes... -Oui mais moi ...je les regarde avec des lunettes spéciales... -et alors? -et alors c'est pas bien... -Si c'est pas bien donnez moi ces lunettes alors? -heu...ben oui! mais c'est pas bien... -Bon écoutez moi bien, c'est qui le docteur? -ben, c'est vous! -Alors voilà je mets vos lunettes, je regarde par la fenêtre... Non de diou...regardez vous voyez? - non je vois rien! -Ca fait rien ça fait 30 euros car vous êtes guéri... mais je garde les lunettes hein... Fin une bonne histoire à la con... mais qui veut essayer les lunettes spéciales de pervers?hein? j'en étais sûr...bande de pervers -
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l'amour rechauffe plus que le soleil |
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