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  #16  
Vieux 08/04/2018, 16h12
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L'histoire A Man called X se poursuit avec ce dixième épisode de Astonishing X-Men, écrit par Charles Soule qui fait ce mois-ci équipe avec le dessinateur Aco. Le résultat est ébouriffant mais aussi frustrant, comme si la folie visuelle de l'artiste soulignait plus que jamais les défaillances du scénariste et les limites du concept même de la série. Serait-ce le début de la fin de l'état de grâce pour ce titre ?


Par sa conception même qui consiste à attribuer le dessin de chaque épisode à un artiste différent, Astonishing X-Men selon Charles Soule dépend de l'investissement et du talent de chacun de ces artistes. Mais, sur ce point, à de rares exceptions près, on ne peut pas dire que le lecteur a été floué car Marvel a mobilisé du beau monde, pas toujours issu de la "A-list", mais du solide, de l'atypique, de l'original. Certains fans ont apprécié cette diversité stylistique, d'autres moins (préférant que le titre soit pris en charge par un graphiste unique) : pour ma part, je trouve l'expérience intéressante, parfois passionnante.

Mais l'intérêt du procédé porte en lui-même sa limite. Si l'artiste n'est pas inspiré ou l'épisode moins palpitant, la série pique du nez, et le lecteur ne peut qu'espérer un redressement au prochain chapitre. Tout cela rend l'entreprise aléatoire, d'autant plus que si Soule articule la série en arcs narratifs de six épisodes, l'ensemble relève du feuilleton car la transition entre le premier et le deuxième arcs a été organique.

L'autre souci, c'est que si Soule a un talent certain pour échapper aux poncifs liés depuis trop longtemps aux aventures des mutants (les thèmes récurrents et lassants de la persécution, du communautarisme, du débat entre la volonté de s'intégrer à l'humanité ou de s'en tenir éloigné), il adresse quand même beaucoup de clins d'yeux au passé en convoquant des ennemis emblématiques des X-Men (le Roi d'Ombre, Proteus), donnant l'impression parfois roublarde de surtout donner ce qu'attendent les fans au lieu de vouloir les surprendre. Ajoutez-y un souci de plus en plus flagrant et irrésolu pour animer vraiment son équipe (par ailleurs trop fournie) de mutants, et vous comprendrez que plus la série avance, moins paradoxalement elle progresse (au sens de s'améliorer) : elle reste agréable à lire mais sans corriger ses erreurs.

C'est encore une fois évident ici, d'autant plus que les dessins ont été confiés à Aco, artiste dont la biographie est une véritable énigme (j'ignore sa nationalité, son âge, même s'il a aussi bien travaillé pour Marvel que DC) et dont le style est très influencé par le pop-art et Jim Steranko.

Cette extravagance esthétique aboutit à un épisode en forme de morceau de bravoure : on compte pas moins de 7 doubles pages ! C'est considérable (même si, quand il animait Batwoman, JH Williams III avait livré un épisode entier avec ce découpage, pour que DC soit contraint de placer toutes les pubs à la fin du fascicule), et, je dois l'avouer, un peu fatigant car Aco ne fait pas les choses à moitié : la forme de ses cases, leur disposition sont déjà un vrai feu d'artifices, mais chaque plan grouille de détails, avec un trait fin, et les couleurs flashy de Rachel Rosenberg, sont comme un défi pour le regard le plus aiguisé.

Pour traduire la folie de Proteus à laquelle les X-Men sont confrontés (et le lecteur aussi), c'est parfait, mais quand même un vrai test. Et un écueil car, plus que jamais, cela prouve que la série est totalement dépendante de son artiste : Aco transcende l'exercice et vole la vedette à Soule dont le scénario peine sérieusement à fournir assez de matière pour tenir le choc à un tel traitement. Certes l'équipe se meut pour la première fois comme une formation de combat mais à nouveau, on se demande en quoi Mystique ou Bishop par exemple sont essentiels. Ces Astonishing X-Men ont de l'allure sur le papier mais aucune alchimie dans l'histoire qui les a réunis (réunion déjà très artificielle au départ).

Je vais aller jusqu'au bout de cet arc, même si la perspective de subir Greg Land puis Geraldo Sandoval aux dessins pour les deux prochains épisodes n'a rien pour me motiver, mais après, très probablement, rideau. Il n'est de bonne compagnie qui ne se quitte et dans le cas de cette série, la magie n'opère plus vraiment car les ficelles sont devenues trop grossières.
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  #17  
Vieux 08/04/2018, 16h15
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Dans le flot torrentiel des comics, il faut avoir de la foi, chez les auteurs, et de la curiosité, chez les lecteurs, pour les nouveaux titres. Pour se faire un avis, les éditeurs proposent donc des previews, quelques pages pour mettre l'eau à la bouche et pousser à l'achat. En dehors de "Big Two" (Marvel et DC) qui occupent la majorité du marché avec les super-héros, Image Comics est le fer de lance de la BD US alternative en explorant d'autres genres. Dernière potentielle pépite récente : Isola, un projet mûri depuis dix ans par Brendan Fletcher et Karl Kerschl, pour laquelle j'ai eu un coup de coeur.


Brendan Fletcher nous précipite dans cette histoire sans préambule. Nous ne savons pas où nous sommes, ni en quelle époque. L'étrangeté de la situation est soulignée par le graphisme de Karl Kerschl accompagné des couleurs de Msassyk qui montre un tigre bleu. Le plus sensé est de croire que l'action se déroule dans un territoire imaginaire, mais pour le reste...

Il faut donc se plonger dans cette lecture en acceptant le peu d'informations que les auteurs mettent à notre disposition. Cela pousse le lecteur à être actif, à écrire l'histoire en attendant d'en savoir plus, à combler les béances. C'est un parti pris risqué mais, qui si on y adhère, est merveilleusement payant.

Cette jeune femme qui escorte ce tigre fuit quelque chose, dont on devine au détour d'une image qu'il s'agit d'une crise, d'une guerre. Puis il est suggéré, subtilement, que le tigre est une tigresse, prénommé Olwyn, dont ce n'est pas la condition normale et qui est en vérité issue de la royauté puisque Rook, l'héroïne, l'appelle "majesté". Tout s'opère ainsi, par déduction et observation, ce qui nécessite une certaine attention.

Mais, en vérité, ce ne sont pas de grands efforts car les planches défilent, sublimes. Elle sont produites par Karl Kerschl, qui, ces dernières années, était accaparé par la série Gotham Academy, durant les "New 52" de DC. Son trait fin, le soin apporté aux designs, la luxuriance des décors, le réalisme poétique des animaux, alliés aux couleurs fantastiquement belles de Msassyk, sont un enchantement permanent, quasi hypnotique. On est véritablement ébloui par l'esthétisme de ce comic-book.

Un beau livre conquiert le regard mais ne suffit pas à combler le lecteur. Le scénario de Fletcher prouve que l'auteur a conçu un récit palpitant bien que minimaliste, avec seulement deux protagonistes. Chaque rebondissement est à la fois un événement miniature et intense, avec une touche d'étrangeté menaçante. Ici, une hallucination macabre ; là, une ruade d'animaux paniqués ; la présence de chasseurs, le cadavre d'une créature géante (un dragon ?), un vieillard bizarre avec des gredins en embuscade. A chaque fois, au moment où l'on s'y attend le moins, un danger apparaît et complique le périple de Rook et la reine Olwyn.

Image Comics compare ce projet dans sa promo aux productions du studio Ghibli et les dessins animés de Hayao Miyazaki. Pourtant, même si vous goûtez peu à ces films d'animation (comme moi), vous ne serez pas gêné par ce rapprochement. Isola a une identité narrative et visuelle bien à elle, c'est une série forte, envoûtante, prenante, dépaysante. Un nouveau rendez-vous à cocher sur l'agenda des sorties.
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  #18  
Vieux 08/04/2018, 17h28
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Dans le flot torrentiel des comics, il faut avoir de la foi, chez les auteurs, et de la curiosité, chez les lecteurs, pour les nouveaux titres. Pour se faire un avis, les éditeurs proposent donc des previews, quelques pages pour mettre l'eau à la bouche et pousser à l'achat. En dehors de "Big Two" (Marvel et DC) qui occupent la majorité du marché avec les super-héros, Image Comics est le fer de lance de la BD US alternative en explorant d'autres genres. Dernière potentielle pépite récente : Isola, un projet mûri depuis dix ans par Brendan Fletcher et Karl Kerschl, pour laquelle j'ai eu un coup de coeur.


Brendan Fletcher nous précipite dans cette histoire sans préambule. Nous ne savons pas où nous sommes, ni en quelle époque. L'étrangeté de la situation est soulignée par le graphisme de Karl Kerschl accompagné des couleurs de Msassyk qui montre un tigre bleu. Le plus sensé est de croire que l'action se déroule dans un territoire imaginaire, mais pour le reste...

Il faut donc se plonger dans cette lecture en acceptant le peu d'informations que les auteurs mettent à notre disposition. Cela pousse le lecteur à être actif, à écrire l'histoire en attendant d'en savoir plus, à combler les béances. C'est un parti pris risqué mais, qui si on y adhère, est merveilleusement payant.

Cette jeune femme qui escorte ce tigre fuit quelque chose, dont on devine au détour d'une image qu'il s'agit d'une crise, d'une guerre. Puis il est suggéré, subtilement, que le tigre est une tigresse, prénommé Olwyn, dont ce n'est pas la condition normale et qui est en vérité issue de la royauté puisque Rook, l'héroïne, l'appelle "majesté". Tout s'opère ainsi, par déduction et observation, ce qui nécessite une certaine attention.

Mais, en vérité, ce ne sont pas de grands efforts car les planches défilent, sublimes. Elle sont produites par Karl Kerschl, qui, ces dernières années, était accaparé par la série Gotham Academy, durant les "New 52" de DC. Son trait fin, le soin apporté aux designs, la luxuriance des décors, le réalisme poétique des animaux, alliés aux couleurs fantastiquement belles de Msassyk, sont un enchantement permanent, quasi hypnotique. On est véritablement ébloui par l'esthétisme de ce comic-book.

Un beau livre conquiert le regard mais ne suffit pas à combler le lecteur. Le scénario de Fletcher prouve que l'auteur a conçu un récit palpitant bien que minimaliste, avec seulement deux protagonistes. Chaque rebondissement est à la fois un événement miniature et intense, avec une touche d'étrangeté menaçante. Ici, une hallucination macabre ; là, une ruade d'animaux paniqués ; la présence de chasseurs, le cadavre d'une créature géante (un dragon ?), un vieillard bizarre avec des gredins en embuscade. A chaque fois, au moment où l'on s'y attend le moins, un danger apparaît et complique le périple de Rook et la reine Olwyn.

Image Comics compare ce projet dans sa promo aux productions du studio Ghibli et les dessins animés de Hayao Miyazaki. Pourtant, même si vous goûtez peu à ces films d'animation (comme moi), vous ne serez pas gêné par ce rapprochement. Isola a une identité narrative et visuelle bien à elle, c'est une série forte, envoûtante, prenante, dépaysante. Un nouveau rendez-vous à cocher sur l'agenda des sorties.
Marrant de voir un avis emballé pour un truc auquel j'ai pas du tout accroché. Comme quoi tout dépend de ce qu'on attend ou la manière d'aborder !
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  #19  
Vieux 09/04/2018, 16h16
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Que va devenir Loma Shade qui a, provisoirement, trouvé refuge chez River, à l'Université de Floride, où le gouvernement a ordonné aux étudiants de signaler toute présence extra-terrestre ? Le deuxième épisode de Shade the Changing Woman apporte quelques réponses tout en réservant des surprises aux lecteurs et à l'héroïne de Cecil Castellucci et Marley Zarcone.


Pour bien apprécier Shade the Changing Woman, il faut en accepter les sinuosités narratives : Cecil Castellucci n'est pas une scénariste qui assène un message direct, elle préfère jouer avec son héroïne, les épreuves qu'elle traverse, et la manière qu'a le lecteur de les apprécier pour suggérer des ambiances, des états d'esprits.

Cette manière de faire peut laisser penser que l'audace de la scénariste est limitée, qu'elle écrit de manière trop prudente, timorée, parce que, précisément, elle ne cherche jamais à imposer les situations, à choquer, à susciter le malaise. Mais là encore, c'est une fausse piste : tout est ici affaire de dosage, de mesure. En avançant lentement mais sûrement, le récit permet au lecteur d'appréhender la finesse de ce que subit Loma.

Dans le premier Volume de la série, toute l'astuce consistait à montrer comment une extra-terrestre en investissant le corps d'une jeune fille en apparence bien sous tous rapports découvrait qu'il s'agissait en vérité d'une petite garce. Confrontée à un retour de bâton, jusqu'à la réapparition fantomatique de Megan Boyer, elle essayait de se racheter de fautes dont elle n'était pas directement coupable, avant de fuguer, découragée.

Désormais, c'est à un autre cas de figure que Loma est confrontée puisqu'il ne s'agit plus simplement de composer avec ce que Megan Boyer a fait (ce stade est désormais dépassé), mais avec ce qu'on pourrait faire à l'extra-terrestre qu'elle est si elle était découverte. Le gouvernement américain attend des étudiants qu'il signale toute présence étrangère à notre planète et River ne peut plus accueillir Loma (sans compter qu'elle est une fille dans un dortoir masculin, ce qui est interdit par le règlement intérieur).

Loma essuie aussi la colère et le ressentiment, justifiés, de Teacup lorsqu'elle se tourne vers elle. Justifiés parce qu'elle l'a laissée sans nouvelles des années durant et débarque dans sa vie sans se poser la question de savoir si elle y est la bienvenue.

Cecil Castellucci, en répétant ces scènes où Loma est poussée vers la sortie par ses deux meilleurs amis, évite les grandes effusions, les portes qui claquent, les emportements : River a peur aussi bien pour elle que pour lui, Teacup est plus blessée que vraiment furieuse. Mais Loma finit l'épisode plus seule que jamais, avec pour tout appui moral Rac Shade dont les conseils sont certes judicieux mais peu réconfortants. On ressent à la fois de la peine pour elle tout en comprenant les sentiments qui dictent les réactions de River et Teacup. Et le subplot avec le nouveau venu de Meta ajoute au suspense déjà établi par la traque des aliens à l'Université de Floride.

De la même façon que la scénariste se refuse à céder aux effets tapageurs, Marley Zarcone privilégie un dessin déjouant l'attente des lecteurs. La délicatesse de son trait, qui permet aux couleurs douces de Kelly Fitzpatrick de maintenir ce look acidulé à l'histoire, souligne davantage l'expressivité des personnages dans notre dimension que les excentricités du découpage, celles-ci étant réservées aux moments passés entre Loma et Rac Shade.

Dans ces dernières pages, on évolue dans des fonds qui se substituent à des décors classiques, une séparation commode mais que la dessinatrice sait varier, faire palpiter avec habileté. Où se trouve-t-on d'ailleurs exactement ? Rien ne le précise, ne l'indique clairement. C'est une sorte d'au-delà pop-art, doucement psychédélique, une sorte de bulle où la jeune fille s'abrite aux côtés d'un mentor qui lui rappelle en permanence de se méfier des humains, de ne pas s'isoler mais de faire face aux problèmes qui la submerge. Leur relation est celle d'un mentor et de sa disciple : Rac Shade en sait plus que Loma et il alterne préventions énigmatiques puis plus radicales. Marley Zarcone illustre cela par un motif récurrent où Rac fait tomber ou entraîne Loma dans une chute comme s'il fallait ça pour qu'elle apprenne à se relever, à être plus endurcie. Cette mobilité dans cette dimension tranche avec les scènes plus sages où Loma sollicite l'aide de River et Teacup (même si Zarcone se permet quelques délicieuses fantaisies, comme une pleine page digne d'une affiche de music-hall).

Des mises en garde de Rac Shade à celle du critique envers les lecteurs curieux, tout est affaire d'approche dans cette série : Shade the Changing Woman s'affirme comme le récit non pas tant d'un apprentissage mais d'un enseignement pratique.
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  #20  
Vieux 09/04/2018, 16h19
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Pénultième épisode de cette mini-série, Rogue & Gambit #4 maintient ferme son cap et progresse vers un dénouement qui promet d'être explosif. De quoi donner un avant-goût des prochains projets (mutants ?) de Kelly Thompson ?


Etant abonné à son blog (http://1979semifinalist.tumblr.com/), je peux suivre régulièrement les déclarations et réactions de la scénariste de cette mini-série et, bien que je ne sache pas si elle se vend bien, il est évident qu'elle est soutenue par une base de fans fidèles et enthousiastes, qui réclament déjà une suite, louant la justesse avec laquelle l'auteur a su saisir la personnalité des deux héros.

La rumeur court aussi, surtout depuis que Kelly Thompson a signé un contrat d'exclusivité chez Marvel, qu'elle va être très active dans les prochains mois. Elle-même a confirmé travailler sur (au moins) trois projets (deux certains, le dernier encore en chantier, l'un d'eux impliquant Kate Bishop/Hawkeye). Et comme il semble que l'éditeur veuille avant la fin de l'année recomposer sa franchise mutante, probablement en restaurant le titre emblématique Uncanny X-Men, on peut imaginer que Kelly Thompson soit celle qui l'écrira, avec parmi les membres de l'équipe le couple Rogue et Gambit...

Tout cela donne à notre lecture actuelle une perspective particulière, comme s'il s'agissait d'un tour de chauffe. Depuis quatre épisodes, on a pu vérifier que Thompson connaissait bien l'histoire des X-Men via le couple Remy Lebeau-Anna Marie. Elle sait aussi construire des intrigues qui montent en puissance (comme ce fut déjà le cas durant son run sur Hawkeye), et son talent de dialoguiste parachève le tableau, avec un ton très alerte, malicieux et une pointe de sentimentalisme.

Dans ce quatrième chapitre, c'est comme si toutes ces qualités étaient réunies et soulignées par la situation même : l'action se déroule sur quelques minutes à peine, à toute allure, avec un twist au début qui place les deux héros dans une position complexe, et une chute haletante (qui promet une bataille finale spectaculaire). On a droit à des flash-backs ponctuant avec à-propos le récit échevelé, et éclairant encore une fois la relation chaotique de Rogue et Gambit. C'est un vrai régal. Tout pour espérer que la rumeur se vérifie : Kelly Thompson donnerait un sacré coup de frais aux mutants si elle s'en occupait tout en respectant leur passé et en combinant l'aspect soap opera et l'action.

Il faudrait quand même, pour que cela ait une allure jubilatoire, qu'on lui adjoigne un dessinateur plus affirmé que Pere Perez : non pas qu'il se débrouille mal, il réussit même quelques jolis enchaînements, s'enhardissant d'épisode en épisode, avec même une double page de baston très aboutie. Mais le hic, c'est qu'il a un trait quelconque qui gâche un peu tout : c'est appliqué, soigné, mais sans identité, typiquement l'oeuvre d'un artiste qui a souvent joué les doublures (et pour des dessinateurs pas forcément plus audacieux que lui, comme Clayton Henry).

C'est sans doute sévère, voire injuste, mais imaginons qu'un Chris Bachalo (habitué des mutants, familier de Rogue) ait eu la charge de ces épisodes, cette mini-série aurait gagné en puissance et en originalité (malheureusement, l'artiste a été placé sur un titre Spider-Man/Deadpool avant de devoir abréger sa prestation car sa femme vient de mourir).

Quoiqu'il en soit, la fin de Rogue & Gambit ne risque guère de décevoir, et l'avenir s'annonce radieux pour sa scénariste, qui aura été la grande révélation des auteurs Marvel ces derniers mois.
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  #21  
Vieux 09/04/2018, 16h30
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Marrant de voir un avis emballé pour un truc auquel j'ai pas du tout accroché. Comme quoi tout dépend de ce qu'on attend ou la manière d'aborder !
C'est certain que l'histoire peut dérouter : on est plongé dedans sans savoir où, quand et avec qui ça se passe. Les auteurs jouent beaucoup avec cette volonté de donner peu d'infos, de laisser le lecteur y prendre part (ou pas).
Je comprends qu'on puisse rester à côté, ne pas adhérer. C'est un vrai pari. Pour ma part, j'ai vraiment marché. C'est visuellement splendide, l'ambiance est envoûtante.
Mais, en même temps, je n'en attendais rien. J'ai découvert la preview, je me méfiais même de Fletcher (dont le run sur "Batgirl" m'avait laissé perplexe), j'aime beaucoup Kerschl (même si je ne suis pas tout ce qu'il fait). J'y suis rentré sans a priori.

J'espère que d'autres seront aussi curieux car ça a du potentiel.
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  #22  
Vieux 09/04/2018, 17h19
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J'avais une très haute opinion de Kerschl jusqu'à ce que je décide de prendre Gotham Academy qui m'a énormément déçu, à tous les niveaux. Et comme le Batgirl s'est très vite essouflé, j'ai plutôt tendance à éviter Fletcher maintenant (si seulement Cameron Stewart pouvait l'éviter aussi et refaire des bons trucs...).
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  #23  
Vieux 10/04/2018, 16h27
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J'avais une très haute opinion de Kerschl jusqu'à ce que je décide de prendre Gotham Academy qui m'a énormément déçu, à tous les niveaux. Et comme le Batgirl s'est très vite essouflé, j'ai plutôt tendance à éviter Fletcher maintenant (si seulement Cameron Stewart pouvait l'éviter aussi et refaire des bons trucs...).
Hé bien, j'étais dans le même état d'esprit que toi. Et "Isola" m'a complètement rassuré.
Ce n'est certes que le premier épisode, donc c'est incertain, peut-être que ça va lamentablement se vautrer. Mais il n'empêche, quelle entrée en matière !
Fletcher impose une ambiance, un univers, des enjeux prenants. Et Kerschl sort des planches fantastiques.
Donc, il faut passer outre les précédentes mauvaises expériences et foncer.
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  #24  
Vieux 11/04/2018, 08h52
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Je tenterai quand le titre sera en promo sur Comixology.
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Vieux 11/04/2018, 11h02
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J'ai craqué également pour Isola et je dois dire que c'est vraiment sympa. J'étais principalement attiré par le dessin et je ne suis pas déçu, j'ai trouvé ce premier numéro magnifique.
Je suis également satisfait de l'histoire. C'est énigmatique, mais on sent que c'est voulu. Ici pas de préambule, mais comme le dit Wildcard, beaucoup d'indices pour montrer la richesse de l'univers. Comment Olwyn est devenu un tigre, pourquoi est elle en danger, qu'est ce que ces monstres géant représentant des dieux mortels, quels est le but de ces tributs de chasseurs et pour qui travaillent t'elle...
J'ai trouvé également que ce premier numéro jouait bien le jeu du single, ce qui n'est pas souvent le cas en indé, avec une fin qui nous dit que la suite du parcours ne va pas être de tout repos. Et je ne parle pas des deux pages de previews du numéro 2 qui montrent également autre chose...

Mention spéciale pour les positions parfois majestueuse de ce titre qui fait à ces moments ressortir son origine royal. C'est super bien fait !
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  #26  
Vieux 12/04/2018, 16h17
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Nous y voilà - et doublement - pour la célébration et les adieux, avec ce 700ème épisode de Captain America : le chiffre donne une forme de vertige quand on mesure la longévité du personnage en même temps qu'il offre une perspective dans l'Histoire des comics - bientôt, chez DC, sera aussi publié le millième numéro d'Action Comics ! Mais cet anniversaire est un peu gâché par le fait qu'on lit là les dernières pages produites par Chris Samnee, avec son partenaire Mark Waid, sans qu'on sache encore où on retrouvera l'artiste - qui n'a cependant pas bâclé ses pages pour sa sortie.


Réaliser chaque épisode comme si c'était leur dernier : voilà qui pourra, en Juillet prochain, quand Ta-Nehisi Coates et Leinil Yu les remplaceront, résumer le run de Mark Waid et Chris Samnee sur Captain America. Une poignée d'épisodes sur laquelle n'aura cessé de planer la rumeur de leur succession et certainement assez agacé le dessinateur pour abréger l'aventure, ne prolongeant pas son contrat avec Marvel qui ne lui avait pas proposé de le renouveler.

Quelle que soit l'importance qu'aient accordé Waid et Samnee à la possibilité qu'ils soient rapidement dépossédés de la série, il reste saisissant de constater à quel point l'écriture de leurs épisodes a été marqué par ce sentiment d'urgence. En cela, ils renouent avec la rédaction rapide, hyper-compressé du "Silver Age" (de la même manière que Jeff Lemire sur The Terrifics), comme si chaque nouveau chapitre devait se suffire à lui-même et le suivant proposer une avancée significative, du nouveau.

Cette manière, c'est aussi celle emprunté par Captain America dans son aventure, et plus particulièrement dans ce 700ème épisode. La guerre fait rage. Nommé nouveau leader de la Nouvelle Amérique après avoir détrôné King Babbington, il doit reconquérir les territoires sous la coupe du Rampart, l'organisation qui soutenait le régent déchu. Il y avait la matière à un arc entier mais Waid et Samnee compactent cela en un seul chapitre, très dense, où le héros soldat se fait général, à la fois infatigable, désireux d'honorer la confiance dont les rebelles l'ont investi, et en même temps découvrant que le conflit, âpre, disputée, long, est éreintant, exige des sacrifices, une disponibilité de chaque instant, des décisions impossibles...

En quelques pages, admirables, Samnee montre les jours qui s'égrainent, presque une année entière dans ce futur post-apocalyptique. Pas le temps pour montrer de grandes batailles, les troupes à travers le pays, les pertes et les victoires, tout cela est abstrait. Le focus s'opère sur Captain America qui veut à la fois être partout et sait qu'il ne le peut pas, qui savoure une percée pour ensuite être accablé d'une perte. Ben Grimm appelle à l'aide sans qu'on le voit, New York est atomisé en sidérant ceux qui y assistent à distance. La guerre n'a en définitive pas besoin d'être représentée pour prouver toute sa cruauté, sa barbarie, sa sauvagerie, et sa nécessité.

C'est très finement joué de la part de Waid qui, ainsi, nous permet de nous identifier à Captain America, de partager ses exaltations et ses afflictions, de ressentir son énergie puissante quand il enfonce les défenses adverses et son impuissance désolée quand il ne peut être partout, sachant ce que cela suggère de pertes dans ses alliés.

Et puis, comme je le disais, alors que cette bataille pour la Nouvelle Amérique aurait pu durer six, dix, douze épisodes sans problèmes, Waid et Samnee offrent une issue radicale, improbable, à la fois totalement romanesque, et pratique, pragmatique, une solution à la fois pour leur héros, son épopée futuriste, et l'imminence de la fin de leur run, le départ surprise du dessinateur. Renvoyer Captain America au moment où le Rampart l'a piégé et a permis à King Babbington de débuter son coup d'état explosif.

Plus vite, toujours plus vite : cette série est un bélier qui rue dans les brancards, se moque de la vraisemblance, dynamite la narration, elle va de l'avant sans s'arrêter, et emporte tout sur son passage. Lecteur qui reste en travers de la route, gare à toi ! Il y a quelque chose de grisant dans ce dispositif, à l'image de ce Captain America qui, lui aussi, fonce sans s'économiser. Et qui pourtant possède une grâce étonnante, aérienne, presque poétique, en tout cas magistralement fluide quand à la dernière page on retrouve Lyang, la prédécesseur de Cap à la tête des rebelles, de nos jours, au terme d'une boucle temporelle parfaite. Un chef d'oeuvre narratif mais en toute décontraction, sans crâner, comme si ça avait dû toujours se terminer ainsi. Cette ultime case dessinée par Samnee dit tout du génie de cet artiste prolongeant idéalement le script de son scénariste.

Et maintenant, plus que deux numéros, toujours écrits par Waid et dessinés par Leonardo Romero (avec la participation de guests prestigieux comme Chris Sprouse, Adam Hughes ou Howard Chaykin), ce qui aura quand même de la gueule au moment de passer le relais (tout en collant une grosse pression à Coates et Yu pour faire aussi bien). Entre temps, souhaitons que Samnee ait rebondi ailleurs...

*

La couverture l'annonce : ce numéro contient une histoire inédite écrite par Mark Waid avec des dessins de Jack Kirby. J'ignore comment ce bonus a été fabriqué (probablement un habile montage de cases piochées ça et là dans l'abondante production du "King" quand il dessinait Captain America et redisposées pour coller à un récit miniature de Waid).

L'intrigue est minimaliste (un virus menace les LMD - Life Model Decoys, ces clones robotiques mis au point par le SHIELD - à cause Crâne Rouge. Pour sauver l'affaire, Captain America corrige Batroc et d'autres adversaires avec son efficacité légendaire. Jusqu'à ce que Nick Fury le remercie en lui avouant avoir plusieurs répliques de lui-même, par sécurité, mais aucune du héros car "il est unique en son genre").

C'est charmant, punchy à souhait, et parfaitement dispensable en vérité. Mais comment fêter 700 épisodes de Captain America sans intégrer Jack Kirby, son co-créateur (avec Joe Simon) ?
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  #27  
Vieux 12/04/2018, 17h45
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Oui ce sont des planches "empruntées" a plusieurs Tales of suspense (nottament ceux du retour du Skull, celui de la 1ere apparition de batroc et de sharon et un qui se passe durant la 2nde guerre mondiale (qui voit les origines du red skull)..

En effet Samnee n aura pas faiblit sur ce dernier episode (si il y a un episode où il est moins bon c est le 2eme ou 3eme de son court run de mmeoire).
Apres Waid, ile me semble, avait indiqué qu'il ne se voyait pas rester longtemps et avait été convaincu par Samnee... je pense donc que leur run était de toute facon prévu pour etre court par eux.

Bon aprés j ai bien aimé ce 700 qui m a ému par moment. Par d autres, comme tu le dis, on fait fi de la vraissemblance (intrigues mais aussi parfois réaction des personnages). Je trouve que Terrifics est plus moderne.. prend plus de temps, moins de liberté.. on ressent le souffle "silver age" mais la narration et la forme reste moderne... Là le Cap de Waid on est sur le scenar vraiment sur du silver age... Dés la bande Englehart, mcgregor, Gerber... ca aurait été plus developpé pas forcement en longueur mais au moins en substance.
On va pas rentrer dans el détail.

Ceci dit j ai été ému a plusieurs reprises... sur ce 700 particulièrement et sur leur 1er numéro aussi ... "The Strong protect the weak" c est une part de Cap (pas la seule) que j aime...

Apres, je reste encore sur ma fin avec Waid sur Cap.. il frappe juste mais d autre fois non..
La fin aurait été mieux autrement (ca aurait un peu fait penser au Generations : Captain America)
C est un peu ce que j avais ressenti lors de ses 1ers runs.. du bon, du moins bon..
Pour moi il y aura au moins 6 runs devant les siens (Steranko, Englehart, Stern/Byrne, Dematteis, Brubaker, Spencer) mais il est pour moi avec Gruenwald, lee/kirby, Remender...
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  #28  
Vieux 13/04/2018, 19h57
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Marvel ; Scénaristes Mark Waid, Al Ewing & Jim Zub ; Artistes Kim Jacinto et Stefano Caselli.

Pitch :
Cette fois nous suivons le bolide de l'équipe pendant que le Challenger arrive sur terre pour une confrontation qui risque de laisser des marques. Enfin les deux personnages présenté en début de série pour avoir de l'importance vont avoir leur moment. L'un va devoir faire son choix, l'autre va devoir se servir de ses pouvoirs (Mais pas tout seul).
Vous verrez :
- Quicksilver se la jour Flash.
- Hulk a beau être le plus fort, il fait parfois pas le poids.
- Qu'il est temps de s'assembler pour les ultimes numéros.
Avis :
Couverture - Très jolie et pas loin d'être en lien. 2/2
Scénario - Toujours aussi stupide parfois et vraiment énervant à certain moment

Et sinon tout le passage sur Quicksilver est bien mieux, même si pas hyper gégéne.

C'est un numéro de transition malgré la fameuse baffe. 1/3
Arts - Très beau c'est au moins ça même si y'a encore trop de case sans background. 3/3
Sentiments - C'est bientôt fini allez ! Pour l'instant je regrette mettre lancer dedans et pour moi ça salie trois série Avengers qui avait une certaine qualité. 0/2
6/10
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  #29  
Vieux 13/04/2018, 20h07
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Ben Reilly - The Scarlet Spider 17
Marvel ; Scénariste Peter David ; Artist Will Sliney.

Pitch :
Ben a un choix à faire.

Mais la question se pose alors de ce qui est héroïque ou non et si Ben est bien un héros.
Il va devoir se mesurer à Kaine pour prendre son choix et nous mener au dernier chapitre avant le dernier Damnation.
Vous verrez :
- Un nouvelle figure Mystérieuse, car Peter David en profite pour ses subplots.
- Un combat entre Scarlet Spiders ... Manque juste une version de MVP et ça aurait été le pied
- Que Peter David se stabilise avec d'ancien arc pour régler le soucis lié à Damnation.
Avis :
Couverture - Très belle couverture bien en lien avec l'épisode. 2/2
Scénario - Avec Dr strange ou ce qu'il vit n'est pas ce qui est réel, je me suis demander si Peter David utiliserait la même petite subtilité. Mais non il s'appuie sur ses arcs et en plus interroge de manière intelligente sur ce qu'est être un héros. Et sans renier le nouveau Ben Reilly entaché par l'arc de Slott. 3/3
Dessins - J'ai trouvé Sliney bien meilleur ici que sur l'épisode précédent. Il s'amuse et nous avec lui. 3/3
Sentiment - Peut être pas parfait mais ça ne mérite pas un 4/10 comme j'ai pu le voir sur des avis en VO. Je trouve même que Peter David c'est bien repris après le numéro précédent. Mais on est loin du Peter qui savait être meilleurs que l'event central. Mais après tout ce qui lui arrivé on ne peut que lui pardonné. 1/2
9/10
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  #30  
Vieux 13/04/2018, 20h16
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Champions 19
Marvel ; Scénariste Jim Zub ; Artiste Sean Izaakse.

Pitch :
Les champions font une surprise à Nova et Miles leur présentant leur nouveau vaisseau/QG. Il décide d'être plus mondial qu'auparavant et vont enquêter sur un mystère en Arctique.
Vous verrez :
- Que Riri à du mal à se sociabilisé.
- Que Viv à préféré coupé toute ses émotions (Comme si ça avait aider vision par le passé ^^ )
Vous ne verrez pas :
- Ni Moon Girl, ni Locus, ni Patriot.
Avis :
Couverture - Pas très belle et assez générique mais au moins avec la nouvelle équipe. 1/2
Scénario - Un scénario de transition qui amène plein de petite chose assez bonne, je retrouve le Zub que j'ai aimé sur Uncanny Avengers. Bon mystère et bon cliffanger. 3/3
Dessins - Izaakse moi j'aime beaucoup même si ce n'est pas Ramos. C'est de très bonne qualité. 3/3
Sentiments - J'avais plus qu'un doute après les trop nombreux numéros de No Surrender. Mais je vois qu'ici la série de son potes de travail Mark Waid, les jeunes sont en de très bonne mains. 2/2
9/10
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