Que RE-lisez vous en ce moment?

[scarletneedle]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	On a eu cela où en VF ?

Pas cher en vo.

[JB]

Faisant le tri dans ma collection de Justice League International/America/Europe, j'en ai profité pour relire la saga Breakdowns qui marque la fin de la période BWA-HA-HA-HA de Giffen et DeMatteis. Grand moment, la série court sur plus de 15 numéros sans se laisser aller à la décompression mais en enchaînant crise sur crise au sein des deux équipes : pour citer Princess Bride, Bagarre, duels, torture, vengeance, géants, monstres, poursuites, évasions, grand amour, miracles, tout y est !

[Drix]

De passage chez mes parents pour ce long week end, j'ai ressorti pas mal de trucs de ma biblio que j 'ai lus sur le transat au soleil!

Rising Stars : Dommage qu'il me manque la fin. Semic s'est arreté au 20. Je pense qu'il doit me manquer 4 numeros (je vais devoir acheter le dernier album Delcourt).
C'est vraiment pas mal, truffé de bonnes idees a chaque episode.
On a vraiment l'impression de regarder une serie!!!
Chaque episode est interressant et on se prend d'affection sur les personnages dont on voit defiler la vie.
Vraiment je ne m'en souvenais plus et c'est une relecture tres agreable!

Dommage que graphiquement ce soit plombé sur la majorité par un combo Zanier/Lashley degueulasse!! Keu Cha etait pas mal au debut pourtant!!! Et Anderson arrive trop tard...

Midnight Nation : on reste avec Stracz, cette fois assisté tout du long par un dessinateur "capable" : Gary Franck.
Tout comme RS, j'en avait plus de souvenirs et c'est vraiment tres bon!!!! Ce Road Movie est plein de suspense, de revelations, de super moments (les histoires des oubliés sont excellentes, celui qui est licencié pour cause de delocalisation, ou celle qui sacrifie tout a sa mere...), de personnages interressants (Lazare, l'ancien marcheur...) et d'une fin vraiment de qualité!!!!

Wolverine : les Hommes d'adamantium: c'est ici le premier arc de la serie Wolverine Weapon X de Aaron et Garney. La par contre, c'est l'inverse, j'en gardais un meilleur souvenir. Wolvie va affronter Blackgard, une orga qui a créé de nouvelles Armes X, de vraies machines a tuer. J'ai été tres surpris de la violence de certaines scenes ( par exemple la scene d'intro voit Wolvie arracher le bras d'un petit dealer) que je ne m'attendais pas a trouver dans un Marvel...

Graphiquement, c'est du bon Garney sans encrage.

[JB]

Mauvaise pioche pour moi en ce début de semaine.

The Superia Stratagem, story arc ridicule de Captain America par Gruenwald où ladite Supéria projette de dominer le monde à la tête de son armée de super-vilaines et tente au passage de changer Cap et Paladin en femmes (cette même période nous a également donné le fameux Cap Loup-garou...). Le seul intérêt est le développement autour du personnage de Diamondback qui va en voir de toutes les couleurs (elle est ici noyée avant d'être réanimée, mais reste traumatisée par l'évènement)

Batman: Run, Riddler, Run, une série de 3 formats prestige. L'histoire a été vue et revue : une millionnaire tente de construire un meilleur Gotham au détriment des habitants défavorisés et recherche le soutien de Bruce Wayne tout en le séduisant au passage, une bande de mercenaire essaie d'établir la loi martiale et de remplacer le GCPD, le Riddler est plus ou moins réhabilité, etc. Des éléments communs dans les intrigues de Batman et ici traités à mon avis avec peu de génie. Le seul point curieux est le trait de Mark Badger, mais pour moi, il ne s'accorde pas à l’atmosphère terre-à-terre de l'histoire (Badger est plus doué pour les ambiances surréalistes)

[JB]

Et un petit Citizen V and the V Battalion (1ere mini-série), par Fabian Nicieza, Michael Ryan et Sean Parsons. C'est fou ce qu'on a perdu en matière de qualité narrative depuis quelques années. En 3 numéros, cette mini parvient plus à me captiver que nombre de séries Marvel ou DC actuelles : l'intrigue se place après que le complot de Scourge a été dévoilé par les Thunderbolts (Scourge était Nomad, le Bucky des 50s, manipulé comme Gyrish par des nanites) et prend pour héros les titulaires Citizen V (descendant du héros du même nom tué par Zémo père) et le Battalion V, dirigé par d'anciens héros de la seconde guerre. Ceux-ci sont confrontés aux nanites évoquées plus haut et tentent de découvrir leur créateur et de l'empêcher de les propager sur le monde.

Les intrigues se téléscopent les unes avec les autres mais, au lieu de générer de la confusion, cette méthode fait d'autant plus ressortir les enjeux de l'histoire : Citizen V, dont les lecteurs français savent qu'il est possédé par Zémo (alors décapité par Scourge), tente de cacher son identité tout en empêchant les nanites de donner tout pouvoir à ses ennemis, soit Strucker mais aussi le Destroyer. La biographe de Nomad, "mise en sécurité" (lire enlevée) par le V Battalion, tente d'en ramener les dirigeants à la raison. Ceux-ci se sentent vieillir (l'un est centenaire et maintenu en vie par des machines, une autre s'est vu diagnostiqué Alzheimer) et s'inquiètent de la nouvelle génération.

Enfin, il est à noter que cette série aura des impacts sur les diverses formations des Thunderbolts : tout d'abord avec la révélation de la survie de Zémo, puis avec la mort d'Andréa Fenris, ce qui aura son importance dans les New Thunderbolts. Le seul vrai point d'achoppement pour moi serait le graphisme de Ryan (habitué des séries Wildstorm), que je trouve assez quelconque.

[Remy Lebeau]

Moi j'adorais le trait de Mike Ryan et je suis d'ailleurs déçu de ne plus le voir dessiner une série...

[JB]

Ça dépend du contexte. Pour moi, le style de Ryan ne colle pas avec cette ambiance là (je l'avais par exemple apprécié dans The Patriots ou Cable, mais pas dans Excalibur)

[scarletneedle]

Je me refais les récents 9 premiers numéros de Futures End (#0 inclus) vu que les 2 derniers ont montré le liant.
D'une traite, ça passe encore mieux, les futures interactions sont quasiment là sans que je m'en sois rendu compte vu que ça semblait partir dans tous les sens.
Ca se sent que Lemire est dans la place.

[JB]

En voyant une pub sur un mag des années 90, j'ai ressorti Green Arrow: Cross Roads, looong story arc qui fait le lien entre la fin du run de Mike Grell et Zero Hour. On y suit Ollie alors qu'il vient de se faire jeter par Dinah, qui l'a surpris en train d'échanger un baiser (qu'il n'a pas initié) avec une autre. Queen quitte Seattle pour aller sur les routes.
Il s'agit en fait d'épisodes sans grand rapport les uns avec les autres mais qui réintroduisent Green Arrow au reste de l'univers DC (Grell l'en avait coupé).
C'est très mauvais. Le graphisme d'Aparo est toujours bon mais les histoires par Dooley mettent en scène un Green Arrow idiot, violent et énervant. Premier épisode : il menace un tagueur auquel il reproche de polluer mais, afin de stopper un combat entre Nukleon et un super-vilain, il déclenche un incendie. Histoire suivante : il réconcilie un anti-héros avec sa famille, mais celui-ci se fait tuer par son épouse parce qu'il battait leur enfant. Plus loin, Green Arrow laisse Deathstroke abattre quelqu'un devant lui, et décoche une flèche à un père incestueux qui le narguait. Une lecture désagréable, qui, si elle perpétue la violence déjà observée chez Grell, n'offre aucune réflexion sur son usage ou ses répercussions.
Le dernier numéro, quasi-muet, a quand même une structure originale : durant Zero Hour, Green Arrow poursuit un malfrat, et le tissu spatio-temporel se déchire et sépare le comics en deux section, l'une où Green Arrow échange des coups avec sa proie et le fatigue, l'autre où il le suit de loin, ces deux réalités divergeant au point qu'Ollie meurt dans l'une d'elle. Lorsque le tissu se reforme, le héros voit son double mort sur le pavé. Effet sympa, mais sans rapport véritable avec les diverses histoires qui ont précédé. J'ai vraiment l'impression que DC gagne du temps pour préparer le départ de Queen.

[scarletneedle]

Ah, l'arrivée de Conner avec Dixon!

[JB]

Pour une raison qui m'échappe encore, j'ai voulu me faire du mal en me replongeant dans Marvel UK version 90s

Die-Cut (Glenn Dakin / Bernard Custodio / Bernard Custodio) : Die-Cut, un anti-héros cyborg venu d'ailleurs, armé d'une lame capable de trancher les dimensions et craignant l'hégémonie de la machine, libère un voyou entoilé par Spidey, devant livrer une mystérieuse tête à une non moins mystérieuse organisation, qui tente de faire évoluer l'homme en une espèce de divinité et kidnappe pour celà Hank McCoy pour en extraire plusieurs versions parallèle (celle qui leur convient le mieux est X-Beast, un Fauve intelligent, brutal et cannibale), avant d'emmener tout ce beau monde dans une île et de révéler que la tête qui devait être livrée était celle d'un androïde de Crâne Rouge, dont le modèle original fait exploser l'île lorsque les hommes-dieux refuse de le vénérer.
Histoire d'une rare stupidité et assez mal illustrée, ce n'est bizarrement pas le pire Marvel UK que j'ai lu C'est simplement un condensé de tous les clichés "extrêmes" des années 90 : Cyborg, androïdes, intelligences artificielles folles, manipulation génétiques, personnage messianique aux pouvoirs démesurés, clones, voyage entre les dimensions : on dirait presque une parodie de tous les Bloodstrike, Brigade et autres Youngblood qui marquaient les débuts d'Image. L'histoire se paie le luxe de virer le Fauve assez rapidement, ce qui fait qu'aucun des personnages restant ne suscite la sympathie du lecteur.

Lues en vitesse, Battle Tide I et II (Dan Abnett, Andy Lanning / Geoff Senior / Geoff Senior) sont des minis un poil plus divertissantes : la première porte sur l'affrontement de personnage par équipe de deux (Psylocke/Hercule, Death's Head II/Killpower, Wolverine/Sabretooth), ces conflits attirant la Battle Tide titulaire qui permet aux méchants de l'histoire d'en acquérir les pouvoirs dévastateurs avant d'être interrompus par les "gladiateurs" libérés par un ordre de robots religieux et pacifistes. La seconde partie ramène Death's Head et Killpower dans les décombres du vaisseau où se déroulaient la première partie et explore davantage la Battle Tide. On y retrouve d'ailleurs des thèmes explorés régulièrement par le duo (Vague d'annihilation, Cancerverse, vaisseau de Star Trek Early Voyages). Le point le plus amusant est de voir l'évolution graphique, le même artiste passant d'un style européen dans la première partie à un trait plus proche des comics US dans la seconde.

Enfin, Death Wreck (Craig Houston/Staz Johnson/Robin Riggs) est beaucoup plus lisible, probablement parce que ce titre ne se prend pas au sérieux une seconde. Evelyn Necker, créatrice de Death's Head II, décide de convertir un ivrogne en cyborg, qui se retrouve déplacé dans le temps et n'a de cesse de chercher de l'alcool dans un corps invincible et lourdement armé qu'il maitrise mal.

[Mandrill]

Death Wreck, ce pitch !

[Drix]

J'ai commencé ce week end la relecture du run de Busiek/Perez sur Avengers.

Pfffiioouuu, ce que c'est bon!!
Cela me conforte avec mon idée d'arreter de lire la prod actuelle, tant il y a un fossé niveau qualité. Je suis davantage pressé de continuer que de lire le dernier Infinity, qui trone sur mon bureau, c'est dire!

Premier arc en 3 parties donc, les Vengeurs (désolé...) n'exitent plus suite à Onslaught, mais tous leurs anciens membres sont attaqués par des monstres asgardiens. Le groupe se reforme (avec tous ceux qui ont été membre un jour, bravo Busiek, et bravo Perez pour tous les mettre en scene!) pour contrer la menace, qui s'avere etre Morgane, qui s'est servi de cette menace comme appat pour mettre la main sur la Sorciere Rouge et se servire de son pouvoir pour remodeler la réalité selon son bon desir.

les premices d'House of M sont donc déja là, Bendis a rien inventé. Avec le recul, je suis surpris de voir l'importance de Wanda déja à l'époque.

Suite a cette saga, l'épisode 4 voit le groupe définitif se former. Interressant de voir que le nombre de Vengeurs est trop élévé et qu'ils se marchent dessus (Hickman a pas du lire cet épisode).
Et toujours la touche Busiek pleine de détail (le regard de Dane sur Crystal, les pins Triune sur Duane dès sa premiere apparition)...

Bref, un regal!!!

[Mil K]

Je n'ai pas un si bon souvenir que ça du début du run de Busiek sur les Vengeurs...
Mais c'est peut être dû au fait que j'ai d'abord commencé par la seconde partie, à partir de l'histoire avec Kulan Gath, et lu tout jusqu'à la fin avant de me procurer ce qu'il y a avant...
Et la fin du run est clairement meilleure que le début. (comme tout run qui se respecte ! )

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par Mil K
	Et la fin du run est clairement meilleure que le début. (comme tout run qui se respecte ! )

Pas évident... je la trouve quand même un poil longue la saga sur Kang qui clôture le run de Busiek sur Avengers (il y a simplement un épisode après) même si la montée en puissance de la menace et le début avec Alan Davis est très bien.