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#301
09/08/2013, 09h28
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Et le talent polyvalent de Gérard Dedieu!
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Mes ventes: Kiosque Marvel et D.C. (Panini et Urban Comics), un peu de librairie, un soupçon de V.O pour du Marvel, du D.C.... 
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#302
09/08/2013, 13h04
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Par contre, dans le match Radiohead/Sonic Youth, je vote comme toi. Bon, faut que je regarde Simon Werner sur Arte+7 alors.
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L'opportuniste reboot de la revue de pile : février Dark Horse, Menu des chroniques Les aventures spacialo-copocléphiliques du Captain Zenzible : Ep 7
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#304
10/08/2013, 18h35
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Samedi :
 M6 diffuse (enfin !) la saison 4 (tiens, d'ailleurs, à quand la saison 3 en dvd ?) de White Collar (stupidement traduit par "FBI : duo très spécial". Neal Caffrey a dû prendre la poudre d'escampette après que le FBI ait voulu le mettre au service d'un collègue de Peter Burke. Mais celui-ci ne tarde pas à le localiser. Problème : l'agent Kyle Collins le fait aussi et il est chargé de ramener Neal, mort ou vif... La saison précédente avait accusé un petit coup de mou avant de s'achever sur un rebondissement palpitant qui redistribuait toutes les cartes. Les scénaristes auraient pu en profiter pour jouer davantage sur la cavale de Neal, mais non. Un peu dommage. Toutefois on replonge dans les intrigues avec délice : la série est toujours aussi bien produite, écrite, réalisée et jouée (même si Jeff Eastin, son créateur, ne cache plus que la saison 5 sera sans doute la dernière...). Matt Bomer possède ce charme ravageur intact : c'est non seulement certainement le plus bel acteur actuel mais c'est surtout un excellent comédien, taillé pour ce rôle. Tim DeKay, Tiffani Thiessen, Wille Garson, Marsha Thomason, Sharif Atkins, ils sont tous là. Et dans le double épisode d'ouverture, la superbe Mia Maestro est aussi présente. Que c'est bon, de retrouver cette série ! Dimanche :  D17 diffuse la saison 3 de Leverage (désormais traduite par "Les Justiciers" - why not ?). La série revient finalement sur la chaîne où elle a commencé à apparaître en France, après un détour raté par D8 (avec des passages chaotiques). Nate s'est donc sacrifié pour son équipe en se rendant à la police et purge actuellement une peine de prison. Mais il y découvre la corruption à l'intérieur du pénitencier et va bien sûr s'employer à y mettre un terme. Son gang, qui lui en veut de les avoir lâchés, va-t-il accepter de l'aider ? Leverage souffre, avec cette diffusion dominicale, de la comparaison avec White Collar, vu la veille, les deux séries voguant dans les mêmes eaux (des arnaqueurs arnaquant d'autres arnaqueurs). La production a toujours paru assez moyenne, pour ne pas dire "cheap", et cela se confirme. Ce qui la sauve, c'est la bonne humeur contagieuse et la roublardise de ses scénarios : le show est léger, entraînant, et si l'on est familier avec les personnages, on s'amuse. Timothy Hutton, Gina Bellman, Aldis Hodge, Christian Kane et Lisbeth Riesgraf sont toujours là, une belle bande qui n'aurait pas déplu à Donald Westlake. Si seulement la série bénéficiait d'un peu plus de moyens et que D17 ne diffusait pas ça à raison de trois épisodes consécutifs, ce serait parfait. Lundi :  Arte rediffuse Pique-Nique à Hanging Rock de Peter Weir. L'Australie, le bush, des collégiennes qui disparaissent... C'est très beau, avec une ambiance étonnante, flottant entre le suspense et la rêverie : il est certain que Sofia Coppola, quand elle réalisa Virgin Suicides, a dû se rappeler de ce film. On peut aussi dire que ça dispense un peu le même ennui esthétisant que les films de la fille Coppola, surtout une fois passée la longue séquence à Hanging Rock : les 105' se font aussi pesantes que si elles duraient le double. Mais la beauté ensorcelante de ces jeunes filles donne un indéniable cachet à l'affaire.  Juste après Arte propose la rediffusion d'un de mes films préférés : Smoke de Wayne Wang et Paul Auster (qui est aussi un de mes romanciers préférés au passage). Comme je ne tiens plus devant la télé aussi tard que durant mes folles années de jeunesse, je n'ai hélas ! pas pu regarder jusqu'au bout, mais je voulais absolument revoir la scène où William Hurt découvre dans les albums de Harvey Keitel la photo de sa femme tragiquement morte - un moment d'une exceptionnelle émotion, écrit et filmé avec un exemplaire simplicité, devant lequel il est impossible de ne pas avoir la gorge serrée. Mais ce n'est là qu'un des instants magiques parmi tant d'autres de ce chef d'oeuvre. Dommage qu'Arte ne l'ait pas passé en première partie de soirée... Mardi :  NRJ12, la chaîne des "Anges de la téléréalité", rediffuse Dikkenek d'Olivier Van Hoofstadt. C'est assez ironique : un film qui s'amuse de la bêtise la plus crasse sur une chaîne de la TNT qui possède son lot de programmes parmi les plus consternants de la télé française. Ce drôle d'objet qui tient plus de la collection de sketches que d'un film bien construit a les défauts de ses qualités : c'est inégal et parfois hilarant, avec une galerie de personnages tous très perchés dans des situations grotesques, féroces, pathétiques. Cet effet yo-yo est atténué par un casting royal où on croise le fabuleux François Damiens et la ravissante Mélanie Laurent, Marion Cotillard qui tombe amoureuse de Dominique Pinon, Jérémie Renier ahurissant en parfait bulot et l'extraordinaire Jean-Luc Couchard. Pas très fin, mais souvent tordant. Mercredi :  Simon Werner a disparu... de François Gobert passe sur Arte. Je n'avais pas vu le film en salles mais il est précédé d'une flatteuse réputation, donc je me laisse tenter. La réputation de ce polar ado-bobo est un peu surfaite à mon goût. La narration éclatée à la Rashomon est à la fois maline et prétentieuse. Surtout le rythme est paresseux et l'ambiance qui se veut tendue ne prend pas. On s'ennuie poliment, le petit doigt en l'air. Ana Girardot illumine le film, d'ailleurs le segment raconté de son point de vue est le plus réussi. Mais, soyons franc, à la fin, on s'en moque un peu de ce qui est arrivé à Simon Werner - tant et si bien que, ayant décroché et feuilletant un magazine, j'ai carrément loupé la scène dans laquelle on découvrait son meurtrier ! Jeudi :  eudi... Je ne sais pas trop quoi faire : mater un dvd, commencer un bon livre, zapper en espérant tomber sur un truc valable... Quand je me rappelle que France 4 rediffuse la saison 1 de FBI : portés disparus. Vendu ! D'autant que la soirée (4 épisodes à la suite...) commence par un des meilleurs épisodes ("Quête impossible"). C'était, je le répète, une excellente série, très bien écrite et réalisée (avec une belle photo, qui a un léger grain), des intrigues efficaces, de l'émotion même. Et une troupe d'acteurs impeccable, dominée par Anthony LaPaglia et la superbe Poppy Montgomery (aka Sam Spade - clin d'oeil aux amateurs de Dashiell Hammett). Vendredi :  Enfin, pour finir la semaine, retour sur Arte (je ne le fais même pas exprès) avec la diffusion de la version longue de Nés en 68 de Jacques Martineau et Olivier Ducastel. On y suit en 2 x 100' les trajectoires d'une bande d'amis au lendemain de Mai 68, qui tenteront la vie en communauté et, rattrapés par divers excès, devront composer avec les aléas de la vie d'adulte. La profusion de clichés et de scènes attendues ont eu raison de ma patience, même si j'ai tenu jusqu'à la fin du premier volet. Mais enfin, il semble que les deux cinéastes étaient plus inspirés pour déshabiller leurs comédiens à la moindre occasion que pour habiller un peu leur scénario. Bien sûr, Laetitia Casta est superbe, radieuse, et s'en sort plutôt bien, tout comme Yannick Rénier ou Yann Trégouët et Kate Moran, mais est-ce que ça méritait une pseudo-fresque de plus de trois heures ? Non.
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#305
18/08/2013, 18h06
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Samedi :
 M6 poursuit la diffusion de la saison 4 de White Collar (aka FBI : duo très spécial), avec désormais deux épisodes inédits en prime time (puis 4 redifs ensuite). Neal Caffrey est aux prises avec de forts avenantes suspectes ce soir : d'abord une jeune veuve (jouée par la blonde Laura Vandervoort) puis une arnaqueuse retorse (jouée par la rousse Rebecca Mader). Mais c'est aussi le retour de Sara Ellis, la plus agent d'assurances de New York, auprès de laquelle Neal a beaucoup à se faire pardonner... Avec son casting complice et ses intrigues à tiroirs, la série offre tout son sel chic et cool : on se régale, et les comédiennes invitées ne gâchent pas la vue. Hilarie Burton revient dans le jeu et confirme qu'elle est la meilleure "Caffrey's girl" de la série, face à Matt Bomer, toujours impeccable. Même si j'ai été surpris que les scénaristes n'exploitent pas davantage la cavale de leur héros, il faut reconnaître que ce retour aux sources, avec une relance de la "mythologie" de la série (l'enquête que mène Neal sur son père disparu, un ex-flic ripou), est jubilatoire. Dimanche :  Leverage (aka Les Justiciers) saison 4 enchaîne aussi deux nouveaux chapitres sur D17 ce soir. Le premier épisode est une vraie réussite, une belle arnaque doublée d'une comédie de situation très bien écrite, souvent drôle et bien rythmée, avec un zeste de critique politique (les luttes de pouvoir en Afrique renvoient curieusement à l'actualité alors que cela a été tourné il y a plusieurs mois). Le second est moins abouti, mais c'est un peu le lot de cette série, attachante quoiqu'inégale. Aldis Hodge, qui joue le "geek" de la bande, livre un grand numéro dans "Le coup des diamants", avec un final qui rend hommage à L'homme qui en savait trop d'Hitchcock. Lundi :  France 3 rediffuse Mademoiselle de Philippe Lioret. D'une histoire d'amour sur le mode 'brève rencontre", le cinéaste tire un joli film, très court (85'), pudique, élégant, et radieux - comme son actrice principale, Sandrine Bonnaire, pour laquelle le projet fut spécialement écrit. Jacques Gamblin, comme toujours formidable, lui donne la réplique. Et à la fin, on est encore surpris de l'émotion que dégage ce récit subtil et rapide comme une nouvelle. Mercredi :  La veille du 15 Août fournit à Arte le prétexte de diffuser Lourdes de Jessica Hausner. Je ne suis vraiment pas versé dans les célébrations religieuses et pour avoir été une fois à Lourdes, j'en suis revenu écoeuré à vie par ce temple de la bondieuserie marchande. Mais les présences de Sylvie Testud (parfaite comme d'hab') et de Léa Seydoux (idem dans un rôle très ingrat) m'ont convaincu. Le film est très bon, n'occultant aucun aspect de son décor et glissant avec ce qu'il faut d'adresse sur un sujet périlleux (une malade recouvre miraculeusement la santé lors d'un pèlerinage, tandis que la jeune nonne qui l'escorte jalouse le rapprochement qui s'opère entre la miraculée et un officier de l'ordre de Malte). L'hypocrisie des bigotes, la mesquinerie ambiante, la sidération de l'héroïne et le trouble qu'engendre son état sont décrits avec une acuité sèche et fascinante. Epatant ! Jeudi :  J'hésite ce soir-là entre Les beaux gosses de Riad Sattouf sur M6 et une nouvelle dose de FBI : portés disparus, saison 1, rediffusé sur France 4. C'est ce dernier que je choisis parce qu'il commence le premier. Les enquêtes sont variées et toutes excellemment développées, avec à chaque fois des accroches originales (disparition d'un vieil officier militaire, d'une journaliste, d'un enseignant et d'une malade mentale). La réalisation de la série était vraiment très soignée, avec une très belle photo. Le casting donne le meilleur de lui-même, avec des personnages de détectives qui sont souvent ébranlés par leurs découvertes. Poppy Montgomery sort quand même du lot avec ce mélange détonant de charme et de sensibilité qu'elle sait insuffler à Sam Spade. C'était vraiment une sacrée bonne série.
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#306
24/08/2013, 18h30
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Samedi :
 Deux nouveaux épisodes de White Collar (FBI : duo très spécial) sur M6 ce soir... Mine de rien, on approche déjà de la moitié de cette 4ème saison ! Cette année, en marge des enquêtes régulières de Neal Caffrey et Peter Burke (qui sont bien occupés avec un mystérieux groupuscule d'espions datant de la guerre de sécession puis avec un criminel qui a engagé une spécialiste pour saboter le dossier du procureur), la série explore discrètement la question de la disparition du père de Neal. Ce subplot n'est pas aussi palpitant que la traque du trésor dans les deux premières saisons mais donne une épaisseur inattendue au personnage, dont on se demande s'il était en quelque sorte destiné à mal tourner. Pour incarner l'énigmatique informateur Sam, la production a eu la riche idée d'engager Treat Williams, l'interprète du Prince de New York de Sidney Lumet, et quelque chose me dit que non seulement il n'est pas qu'une guest-star de passage mais qu'il n'est pas non plus qu'un simple indic'...  Très prometteur, mais toujours jubilatoire. * Dimanche :  Trois nouveaux épisodes de Leverage (Les Justiciers) sur D8 ce soir. La série n'est jamais meilleure que lorsque ses histoires abordent, sans avoir l'air d'y toucher, des thèmes sociaux, comme c'est le cas avec "Le coup du fisc", où la bande s'attaque à des usuriers et l'organisation para-militaire qu'ils financent. Plein d'action, le récit donne à voir la rapacité de ces recouvreurs de créances et ces milices conspirationnistes. Les deux autres épisodes sont plus légers, mais amusants (surtout "Le coup des voitures clonées", une pure comédie de plus en plus délirante mais où la voleuse, Parker, est moins fantasque et plus touchante qu'à l'accoutumée). * Et aussi : La semaine a été particulièrement pauvre en films du soir, alors j'en profite pour vous parler de deux séries : - d'abord Mon oncle Charlie, dont Canal + rediffuse la saison 6 en clair à midi vingt et 18h 20 du lundi au vendredi pendant les grandes vacances. Cette sitcom potache raconte les hauts faits d'un compositeur de jingles qui héberge son frère et son fils. Tout le seul de la situation repose sur le fait que Charlie est un dragueur impénitent, qui couche avec toutes les filles qu'il séduit mais refuse de s'engager dans une relation sérieuse, tandis que son frère Alan est divorcé et essaie de préserver son fils Jake, un ado qui n'est pas dupe des frasques de son oncle. Blagues salaces, rythme soutenu, tout y est, c'est très drôle et pimenté, surtout lorsqu'on sait que Charlie Sheen (qui a fini par se faire virer de la série à cause de son comportement ingérable !) avait un comportement similaire à son personnage dans la vie ! Et, en prime, le générique est de ceux qui vous rentrent dans la tête et n'en ressortent plus.  - Toujours sur C+, à 19h 35, du lundi au jeudi (parfois le vendredi aussi), on trouve une sitcom française, Workingirls. Sitcom française, je sais, ça fait peur, mais là, c'est une vraie réussite. Adaptée d'un format néérlandais, cette satire de la vie d'entreprise a pour particularité d'avoir six héroïnes, et elles sont bien perchées : il y a la patronne sadique et maniaque, la drh nymphomane, la mère de famille débordée, la vieille fille dépassée, et les deux réceptionnistes aussi paresseuses que mal embouchées. L'humour est souvent absurde et les situations très audacieuses (notamment avec le personnage de Déborah, totalement obsédée par les hommes et surtout par "le Beau", qui n'est pas du tout sensible à ses avances), ça va vite (à peine 20'), c'est très bien écrit, réalisé, produit. Et interprété par cinq pétroleuses fabuleuses : Claude Perron, Laurence Arné, Vanessa David, Blanche Gardin, Alice Bélaïdi et Clémence Faure (les deux Sophie, qui ont eu droit à leur spin-off, une pastille de deux minutes dans "Le Grand Journal"). * Jeudi : C'est la fin de la saison 1 de Without a trace (FBI : portés disparus) ce soir sur France 4, et quel final ! D'abord, l'équipe de Jack Malone doit affronter une enquête interne, qui met en lumière le comportement souvent borderline du chef et éprouve la cohésion de son groupe de recherche. Puis un double épisode est consacré à une remise de rançon qui dégénère en prise d'otages : formidable d'intensité, cette histoire fait aussi écho au 11-Septembre de manière à la fois poignante et subtile. Anthony LaPaglia est magistral dans le rôle de Malone, mais tout le casting est toujours impeccable dans cette série humaniste et sobre.
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#308
29/08/2013, 14h58
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Lundi il y avait le dernier Nabab de Kazan. Et quel kif. Une réalisation comme on en fait plus avec un Robert De Niro, jeune, au top.
Tout simplement du grand cinéma.
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#309
31/08/2013, 18h24
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Samedi :
 Deux nouveaux épisodes de White Collar (FBI : duo très spécial) ce soir M6. La première histoire voit le retour d'Alex Turner, un des "Caffrey's girls", mêlée bien entendu à un vol audacieux, aux airs de revanche contre Neal après l'affaire du trésor (saison 2). Gloria Votsis est à croquer et ses échanges chien-chat avec Matt Bomer assurent le spectacle dans cet épisode délicieux. Ensuite, retour à du classique avec un récit légèrement tiré par les cheveux (arnaque mêlant traders et boxeurs clandestins), mais la révélation finale confirme ce que je pensais au sujet de "Sam" et de son lien réel avec Neal. C'est néanmoins très bien mené, avec en prime un beau match entre Tim DeKay et Matt Bomer et la présence imposante de Treat Williams. Cette 4ème saison prend du volume alors qu'elle arrive à mi-chemin. Dimanche :  Pour Les Justiciers de Leverage ce soir, trois nouveaux cas à traiter sur D17. Il faut surtout retenir du lot le 11 épisode (2ème diffusé), intitulé "Le coup du musée de Boston", où chacun des cinq héros relate un cambriolage dont il revendique la réussite. Les versions successives sont toutes très drôles et entraînantes, réservant la surprise jusqu'au bout. Cet exercice de style narratif mériterait d'être reconduit pour doper la série quand elle propose des aventures moyennes comme les deux autres volets de la soirée. Timothy Hutton est parfait en ancien "bon" passé du côté obscur et qui dame le pion à toute son équipe. Lundi :  Arrêtons-nous un instant sur un des "évènements" de ce lundi : la rentrée du Grand Journal sur Canal+. Pour sa 10ème saison, exit Denisot et sa kyrielle de chroniqueurs qui saucissonnait l'émission en fines tranches, place au nouveau maître de cérémonie : Antoine De Caunes. Même si cette "première" est maladroite, les autres numéros de la semaine se sont améliorés, ce qui prouve que la production a su être réactive. La première partie est toujours consacrée à la politique et aux débats de société, avec en prime la météo très drôle de Doria Thillier puis les inamovibles "Guignols" (plutôt en forme, même si je les regarde rarement intégralement). En revanche, la seconde partie a été reformulée à la manière des "late shows" américains, entre promo et sketchs joués avec la complicité des invités (deux grands moments avec Léa Seydoux transformée en actrice porno, et Tahar Rahim, dansant sur "Billie Jean" de Michael Jackson, mais aussi les numéros de François Damiens ou Mads Mikkelsen). De Caunes y est également plus à son avantage, maniant l'humour pince-sans-rire en expert. L'émission va certainement évoluer, des séquences s'ajuster, mais c'est incomparablement moins chiant qu'avec Denisot.  Ce même lundi, après avoir loupé le début du Dernier Nabab d'Elia Kazan sur Arte, je me rabats sur NRJ12 et Scary Movie 3 de David Zucker. Parodie de Scream, Signes, The Ring ou 8 Mile (entre autres), ce film joyeusement stupide est un vrai plaisir coupable, avec des scènes franchement drôles (et d'autres consternantes). Anna Faris est excellente, tout comme Charlie Sheen et l'impayable Leslie Nielsen. C'est très con, mais bon aussi. Mardi :  Ce mardi, Lost revient (enfin !) sur France Ô. C'est le début de la saison 3... Et la chaîne en diffuse pas moins de cinq épisodes - un choix d'une bêtise totale, comme s'il fallait rattraper les dernières semaines en vous gavant ! J'ai tenu jusqu'au 4ème épisode (et regardé le 5ème le lendemain en replay). La série rebondit très bien après le cliffhanger faiblard qui concluait la saison précédente : Jack, Kate et Sawyer sont désormais prisonniers des "autres" et nous allons avec eux découvrir des éléments importants sur les habitants de l'île, le projet Dharma, leurs méthodes... Les scénaristes choisissent aussi de sacrifier un des personnages les plus intéressants et charismatiques avec Mr Eko - dommage : on a l'impression que les survivants de la saison 2 ont été dégagés alors qu'ils offraient des pistes intéressantes. John Locke, du coup, reprend des couleurs. Ne reste plus qu'à espérer que ce gigantesque "work-in-progress" scénaristique reste pimenté... Et que France Ô n'inflige plus aux fans une programmation aussi absurde. Mercredi :  Ce mercredi, Arte célèbre les 50 ans du célèbre discours de Martin Luther King : "I have a dream..." en diffusant, entre autres choses, un formidable documentaire : Bande originale d'une révolution. L'argument de ce film, ce sont les chansons qui ont accompagné la conquête des droits civiques pour les noirs américains dans les années 60, un répertoire emprunté au blues et surtout au gospel, avec des témoignages de plusieurs acteurs du mouvement de l'époque. Des scènes poignantes et instructives se succèdent, rappelant cruellement que, malgré l'élection d'un président noir comme Obama, la situation n'a finalement pas tellement progressé. Comme toutes les révolutions, celle-ci garde un goût amer d'inachevé... Des chanteurs reprennent les compositions de l'époque et il y a du beau monde : John Legend, Angie Stone, Joss Stone, Wyclef Jean, et surtout l'immense Richie Havens (récemment disparu). Très fort. Jeudi :  Enfin, jeudi, France 4 diffuse FBI : portés disparus. Où est le problème ? La semaine dernière, nous avons eu droit à la fin de la saison 1 et nous voilà au 5ème épisode de la saison 4 ! Du grand n'importe quoi ! D'autant que, à partir de cette époque, l'arrivée de Rosalyn Sanchez dans le casting n'avait rien arrangé, au contraire : son personnage, inutile et antipathique, souffrait d'une interprétation médiocre et inexpressive. La série avait cependant encore belle allure. M'enfin, ça mérite un carton jaune après les 5 épisodes à la suite de Lost sur France Ô !
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#310
31/08/2013, 18h33
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Bande originale d'une révolution : assez intéressant.
Il y avait également le dernier Nabab cette semaine et Do The Right Thing de Spike Lee. Pour ma part j'ai aussi regardé les 3 premiers épisodes de House of Cards, la série évènement de D Fincher avec Kevin Spacey.
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#311
31/08/2013, 19h06
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House of cards, j'aurai bien aimé.
Malheureusement, je n'ai C+ qu'en clair. Mais j'espère que la série sera éditée en dvd bientôt. Do the right thing... Oh, bon sang, je l'ai vu il y a... Très longtemps. Peut-être l'année de sa sortie en fait : ça m'avait fait une grosse impression à l'époque, et je me rappelle de la polémique à Cannes, avec Soderbergh qui avait eu la Palme (quasiment) promise à Spike Lee (qui en avait voulu à mort à Wim Wenders). Sacré Spike Lee ! En ce temps-là, c'était un cinéaste à suivre, "des films avec des noirs pour les noirs par des noirs", c'était totalement absurde mais ça mettait de l'animation. Il s'est un peu perdu en route, c'est dommage, même si de temps à autre, il montre encore qu'il a des ressources (comme pour The inside man, un excellent polar).
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#312
31/08/2013, 23h58
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 )C'est pour cela entre autres qu'on a eu une petite dizaine de jours télévisuels de très haut niveau. Quand j'avions vu ce film il y a 25 ans  à la fac, j'avais été fasciné, mais en ratant pas mal de choses... là, j'ai compris beaucoup plus de facettes (et aussi d'astuces) , mais un poil moins émerveillé (sauf par la seule mignonne actrice anorexique de l'histoire du cinéma). ^^
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Il est impossible de faire comprendre quelque chose à quelqu'un
si son niveau de vie dépend directement du fait qu'il ne la comprenne pas.
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#314
07/09/2013, 18h28
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Samedi :
 La fin de la saison 4 de White Collar (FBI : duo très spécial) approche (plus que trois épisodes la semaine prochaine) sur M6. Neal découvre pourquoi son père a choisi de s'éloigner de lui et, par conséquent, en apprend davantage contre celui qu'il va affronter : le moins qu'on puisse dire est que notre héros et ses amis auront fort à faire... Par ailleurs, les infos compromettantes qu'a cachées Helen, la partenaire assassinée de "Sam", sont localisées par Neal et Peter, mais sans que l'un le dise à l'autre : là encore, la cachette est spectaculaire. Tout compte fait, et en attendant le dénouement, les scénaristes auront bien su mener leur barque cette année et rattrapé la petite déception de la saison précédente : l'intensité dramatique monte, des révélations s'accumulent et le théâtre du final promet beaucoup. Mais, en outre, l'émotion s'invite aussi dans une série qui, jusqu'alors, l'esquivait : ainsi quand Neal tombe le masque et demande à son père de faire partie de sa vie désormais, le personnage de ce voleur de charme acquiert une dimension nouvelle, plus attachante. L'interprétation est au niveau de cette belle écriture, la production est comme d'habitude soignée, et le trio Matt Bomer-Tim DeKay-Treat Williams a fière allure. Dimanche :  Là aussi, la saison (3) de Leverage (Les Justiciers) aborde sa dernière ligne droite (mais, heureusement, la 4 sera diffusée dans la foulée dès dimanche prochain sur D17). Reprenant le fil du subplot lancé en début d'année, la série orchestre la confrontation entre l'équipe de Nate et Damien Moreau, dont on découvre ce qu'il veut vendre - explosif ! Mais le règlement de comptes est légèrement différé et va obliger les justiciers à jouer à l'extérieur - prometteur. Avec Goran Visnjic (vu dans Urgences) dans le rôle du méchant, la série se paie une guest-star de choix et un bon méchant qui a du répondant face aux héros. La saison a été bien conduite pour aboutir à d'ultimes chapitres efficaces. Lundi :  Ce lundi, sur France 5, c'est la rentrée de C à vous, avec comme nouvelle animatrice Anne-Sophie Lapix. Le quota charme est intacte, l'ex-intervieweuse de Dimanche + possède une classe radieuse. Elle est cependant visiblement stressée par ce nouveau rôle et la succession d'Alessandra Sublet, même si, au fil de la semaine, on verra qu'elle se détend. Les chroniqueurs n'ont pas changé : c'est parfois heureux (comme pour la chronique "debrief" de Matthieu Noël), parfois moins (Jérémy Michalak ou Patrick Cohen). En revanche, les invités n'ont pas toujours été faciles : dès le départ, Alain Delon s'est fendu de commentaires aussi rétrogrades qu'homophobes, et à la fin de cette semaine, Isabelle Huppert a comme d'habitude fait la gueule (en venant pourtant promouvoir une comédie...). Au milieu, Stéphane Bern ou Jean-Luc Mélenchon ont fait leur numéro habituel. Mais, dans tout ça, il y aura quand même eu un grand moment : la prestation live de Stromae, venu chanter son single "Formidable", et qui a été impressionnant.  La programmation s'enrichit d'une série le lundi avec le retour, pour sa saison 5, de Castle, sur France 2. Un peu comme White Collar, l'année passée m'avait laissé sur ma faim et se concluait par une scène très délicate puisque Castle et Beckett tombaient dans le bras l'un de l'autre. Rares sont les séries qui réussissent à bien gérer ce type de situation sans perdre ce qui fait leur sel (en l'occurrence, un mélange de polar et de comédie). A raison (pour l'instant) d'un épisode par semaine (il y en aura 24 cette saison), France 2 va faire durer le plaisir mais aussi éprouver l'habileté des scénaristes. Ce premier volet est en tout cas prometteur avec un retour très rythmé, qui s'appuie sur la "mythologie" de la série (et la fameuse affaire du meurtre de la mère de Beckett). Nathan Fillion (toujours aussi drôle) et Stana Katic (toujours aussi classe) jouent leur partition avec une jubilation communicative. Mardi :  Trois nouveaux épisodes de la saison 3 de Lost sur France Ô ce soir. Indéniablement, un tournant dans la série car, au-delà de la situation périlleuse que doivent traverser Jack, Sawyer et Kate parmi les "Autres", c'est avec l'épisode 8, consacré entièrement à Desmond, que la perspective du récit change. Pour le pire ? Ou le meilleur ? Ce qui est certain, c'est que les scénaristes ont osé ajouter de la complexité à leur histoire déjà bien corsé, jouant sur les voyages dans le temps, suggérant que ce qui se passe sur l'île est déjà écrit. Pour l'instant, ça reste stimulant, mais dans mon souvenir, la suite a été plus périlleuse : on va donc vérifier prochainement si je suis plus convaincu que je ne l'avais été. Jeudi :  NT1 rediffuse Hellboy, de Guillermo Del Toro. Les fans de comics débattent passionnément sur la meilleure adaptation d'un bd super-héroïque entre X-Men, Batman et Avengers. Mais le héros et l'univers de Mike Mignola ont (par deux fois) eu les honneurs d'une remarquable transposition à l'écran. L'histoire reprend les motifs favoris de l'auteur (action, humour, Lovecraft) et, grâce à une réalisation très pêchue et soignée ainsi qu'un fabuleux casting (dont le génial Ron Perlman, né pour jouer le démon rouge), emporte l'adhésion. Alors, à quand un troisième épisode ? Vendredi :  On finit la semaine avec, sur France 4, la rediffusion du spectacle d'Omar et Fred. Cette suite de sketches et d'impros joyeusement déjantés est inégale : parfois on atteint des sommets d'humour non-sensiques et cruels très drôles (avec le personnage de François, membre du service d'entretien qui se fait licencier puis consulte un voyant), parfois les délires des deux compères sont un peu longuets et égarent le spectateur. Contre toute attente aussi, si Omar Sy possède un charisme évident et une énergie étonnante, Fred Testot impose avec force des personnages plus relevés, audacieux, avec moins d'effets.
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