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Je suis en train de me replonger dans l'Omnibus "Fantastic Four by John Byrne vol 1" avant d'attaquer le volume 2.
Du très grand comics comme j'aimerais en lire plus dans la production actuelle. En fait, j'y retrouve tout ce qui m'a fait aimer les comics au début des années 80. |
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Je viens de lire la série Boneyard de Richard Moore, indé de 28 numéro (+1 Swimsuit spécial)
Le principe : un jeune homme, Michael Paris, hérite de son oncle, le mouton noir de la famille, d'un cimetière dans un bled paumé. Arrivant sur les lieux, il découvre les habitants de la ville n'attendant plus que lui pour autoriser la destruction du cimetière, dont il découvre qu'il est peuplé par plusieurs monstres fort accueillants : une vamp réservée, un loup garou jouant les caïds, un démon raté et fan de Star Trek, une créature du Lac Noir nympho et son mari sosie de Frankenstein, un croquemort pince-sans-rire, des gargouilles, une sorcière et autres créatures bizarres. Il finit par prendre la défense des habitants du cimetière et assume son héritage, qu'il va devoir défendre contre Satan, Lilith (première femme d'Adam et mère des vampires), un tueur échappé des Slasher movies, une horde de zombies, Jack O'Lantern et, plus dangereux que tous les autres, un représentant du fisc. La série, descendante du comic strip Adams Family, est construite par arc de 4-5 épisodes, parfois séparés par des histoires auto-contenues. Le ton est très léger et plus porté vers l'humour que le drame, avec quelques running gag tels les déclaration d'amour du héros à la vampire immanquablement interrompues, sa voiture détruite aussitôt qu'elle est réparée, etc. Une chose amusante, le numéro spécial Swimsuit, qu'on retrouve régulièrement chez Marvel ou dans les séries Image des 90s, est justifié dans l'intrigue lorsque le héros et ses nouveaux compagnons tentent de régler leurs impôts. Par contre, l'auteur lance dès la première histoire un fil rouge (un secret attirant la convoitise du Diable et de ses cohorte) qu'il ne poursuit pas par la suite, se limitant à enchaîner à chaque story-arc les assauts de Lilith contre les personnages. La série étant trimestrielle, j'imagine une lassitude rapide des lecteurs lorsque l'histoire fait du surplace, la série ayant duré de 2001 à 2009 sans résolution du mystère soulevé dans le premier numéro. Le dernier numéro du premier volume s'achève néanmoins sur une conclusion satisfaisante avec Michael Paris déclarant enfin sa flamme à la vamp Abbey, tous deux surpris que personne ne soit venu les interrompre. Dernière modification par JB ; 12/01/2014 à 22h59. |
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Jamais franchis le pas avec cette série alors que j'aime beaucoup les dessins que j'ai vu jusque là... Ça me tenterait bien tiens !
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Je retente le coup avec quelques séries du New 52, histoire de voir.
AQUAMAN, volume 1 : The Trench rassemble les épisodes 1 à 6 de la série écrite par Geoff Johns et dessinée par Ivan Reis (#1-5) et Joe Prado (#6), publiés par DC Comics en 2012. Trois histoires au programme : - The Trench (#1-4). Au fond des mers, d'affreuses créatures affamées s'en prennent à des pêcheurs puis attaquent la côte de Beachrock, tout prés de là où vivent Aquaman et sa compagne Mera, dans les environs de Boston. Bien que le super-héros soit raillé par la population locale, considéré comme un mythomane (à cause des origines atlantes) et parce qu'il a des pouvoirs sujets à la moquerie (mais surtout méconnus), il n'hésite pas à venir en aide aux autorités car il est aussi à moitié terrien (par son père). Après avoir repoussé les assauts des monstres, il décide d'aller les débusquer dans leur antre sous-marine et va y faire une terrible découverte avec Mera... - Lost (#5). La capture d'un des monstres marins a permis à la Navy de mettre la main sur un étrange artefact mais qui s'est mis à émettre un son puissant et désagréable. Aquaman se rend au labo de l'armée lorsque des hommes armés attaquent l'endroit pour s'emparer de la relique. Le héros les poursuit et en provoquant le crash de leur hélicoptère, échoue dans le désert. Privé d'eau, Aquaman est sujet à des hallucinations puis remet la main sur l'artefact qui le prévient d'un grand danger contre Atlantis - un message périmé puisque la cité a été détruite dans des circonstances non élucidées... - Deserted (#6). En l'absence d'Aquaman, Mera se rend à Amnesty Bay, le village voisin du phare où elle vit avec son compagnon, pour y acheter de quoi nourrir le chien qu'ils ont recueilli après l'attaque des monstres. Elle doit faire face à un commerçant goujat puis intervient contre un forcené. Mais c'est surtout l'occasion d'apprendre que la jeune femme a d'abord rencontré Aquaman, 5 ans avant, avec pour mission de le tuer et, en refusant de le faire, elle a été bannie de son peuple... [/SPOILER] Fin 2011, après la saga Flashpoint, DC Comics choisit de "rebooter" toutes ses séries. L'opération "New 52" aboutit au lancement de 52 titres, relookés et repensés. Geoff Johns entreprend d'écrire de nouvelles aventures consacrées à Aquaman, ressuscité au terme de la saga Blackest Night puis sur le devant de la scène dans la maxi-série qui a suivi, Brightest Day. Il retrouve le dessinateur brésilien Ivan Reis (qui a participé à Green Lantern, Blackest Night et Brightest Day) pour l'occasion. Résultat : le personnage obtient un succès comme il n'en a jamais connu ! Le scénariste a les coudées franches. Il écrit donc ces premiers épisodes comme si le lecteur ne savait rien d'Aquaman et séme quelques éléments mixant la continuité historique du personnage avec une approche plus dynamique. Sa manière de procéder n'a rien de renversante, sa narration est très simple, linéaire, et les premiers récits sont très classiques. Néanmoins, il s'agit presque moins d'une série sur Aquaman que sur lui et sa compagne Mera, qui partage l'affiche avec presque autant de visibilité. D'elle, on ne sait rien, ou pas grand-chose (il faut attendre l'épisode 6 pour découvrir des bribes de son passé), mais elle est la confidente du métis mi-terrien, mi-atlante, élevé seul par son père et qui a choisi de vivre à la surface plutôt que d'être le régent d'un royaume en ruines, malgré les moqueries des humains et la méfiance des autorités. Si Johns est un conteur habile et efficace, il manque cependant de subtilité et ses astuces pour nous présenter son héros sont artificielles, parfois risibles (bien entendu, le couple adopte un chien, achevant d'en faire un ménage bien traditionnel, et Arthur Curry s'en remet à un scientifique, le professeur Shin, qui fut l'ami de son père avant de chercher à lui extorquer des secrets sur Atlantis - le schéma conventionnel du complice pratique mais générateur de conflits). L'autre écueil de ce recueil, c'est le fait que les méchantes créatures aux dents acérées qui surgissent des abysses en ont mis du temps avant de se rendre compte qu'il y avait du monde à manger à la surface, et finalement elles sont plus moches qu'effrayantes, sans compter que le secret de leur attaque est vite expédié (ainsi que leur sort). Johns laisse planer un doute sur le fait qu'elles sont peut-être liés au passé d'Aquaman, d'Atlantis, tout comme il fait allusion brièvement à la véritable origine de Mera, mais on doit se contenter de ces suggestions. Enfin, le scénariste use d'une autre béquille narrative un peu grotesque avec des apparitions fantomatique du père d'Arthur Curry ou d'un messager atlante, qui lui prodiguent tour à tour des conseils pleins de bon sens sur la vie ou des alertes périmées sur le sort d'Atlantis. Pas très fin là encore, encore moins original. Mais bon, comme je l'ai dit, Johns est habile : il sait indéniablement écrire une histoire et la dérouler sans ennuyer le lecteur (un premier arc rapide de 4 épisodes plus deux stand-alone), avec un bon équilibre entre intimisme et grand spectacle, dialogues et baston. C'est efficace à défaut d'être novateur. Il est évident que la première mission de Johns est de poser son personnage et de redorer son blason, de lui donner une certaine majesté à la fois pour le lecteur mais aussi par rapport aux figurants de ses histoires pour qui il n'est qu'un sujet de blagues. De ce côté-là, c'est réussi : il s'agit de décrire précisément l'environnement du héros pour le rendre plus abordable tout en soulignant à quel point son aspect déroutant en fait d'emblée une figure atypique et à quel point ses actions spectaculaires le distinguent du commun des mortels. Une scène illustre parfaitement cela, elle se déroule au tout début du premier épisode quand Aquaman stoppe la fuite de braqueurs, essuyant leurs tirs après avoir renversé leur van. Rapide, simple, percutant, tout en étant nuancé par les railleries des voyous et des policiers. Aquaman apparaît aussi comme un héros misant moins sur des stratégies affutées que sur sa force : quand il s'enfonce dans les bas-fonds pour débusquer des monstres, il ne réfléchit pas à un plan avant, ne pense pas à l'échec, et n'hésite pas à se débarrasser de l'adversaire. Mera est à peine plus modérée, même si elle semble plus prudente pour ce qui pourrait arriver à Arthur qu'humaniste. C'est là toute la contradiction entre ce héros capable d'encaisser en les quolibets des terriens mais qui fonce tête baissée dans le repaire d'une bande de monstres qui ont réussi à le malmener sérieusement, entre un bon samaritain envers des gens qui le méprisent volontiers et un justicier qui va tuer des dizaines de créatures sans chercher d'alternative alors qu'il se proclame souverain des océans. Le cinquième épisode n'a pas grand intérêt : on croit que Johns va exploiter les faiblesses physiologiques de Aquaman mais non - il s'agit plutôt de préparer le terrain pour de futurs épisodes dans lesquels des artefacts atlantes et la vérité sur la déchéance du royaume sous-marin seront au centre du récit. Le dernier épisode se concentre sur Mera mais ne vaut que pour ses deux premières pages, elles aussi préparant une intrigue postérieure. En revanche, la ballade en ville de la belle rousse, ses actions et les prises de conscience auxquelles elles aboutissent sont risibles de naïveté. Les réserves, nombreuses et diverses, que soulèvent le scénario plombent donc cette relance, mais par bonheur, la série bénéficie des dessins d'un exceptionnel artiste, le brésilien Ivan Reis (encré par Joe Prado, qui est aussi son agent, et qui le suppléé même sur le dernier chapitre). Tout ce que rate Johns, Reis le rattrape en quelque sorte ou en tout cas, l'améliore. Il sait donner une allure folle à Aquaman comme en témoigne sa première apparition, de plein pied, en contre plongée, sur une page entière, armée de son trident (au design impressionnant). Contrairement à beaucoup de héros DC, il n'a pas subi un redesign poussé, et les éléments qui ont été modifiés l'ont été avec succès. L'attitude et la gestuelle du personnage, son expressivité, toutes en retenue, traduisent sa volonté et son assurance. Lorsqu'il passe à l'action, c'est un héros sûr de sa force, économe dans ses mouvements, qui dégage de la puissance et de la fluidité. Les dessins préparatoires visibles à la fin de l'album témoignent du souci des détails de Reis en ce sens (avec des indications sur la chevelure ondoyante comme une vague, le col Mao qui souligne le port du cou, les gants évoquant des ailerons, la côte de maille scintillante, etc) : des bonus instructifs. Ivan Reis signe des planches sur lesquelles ont peut s'attarder, avec un vrai luxe de détails visant à un réalisme poussé, dans la ligne des héritiers de Neal Adams (d'Alan Davis à Bryan Hitch). Les décors extérieurs sont identifiables immédiatement, les intérieurs fournis, et du coup les séquences sous-marines, où il y a moins d'informations visuelles, passent sans problème. Le seul bémol concerne ses monstres qui ne sont pas bien terrifiants (comme ses zombies dans Blackest Night), mais Reis compense cette faiblesse par l'intensité de ses scènes de combat, toujours très bien mises en scène, l'intelligence avec laquelle il parvient à traduire des ambiances (comme lorsque Aquaman est perdu dans le désert et s'affaiblit), ou encore (surtout !) la beauté renversante et altière de Mera, qu'il arrive à rendre à al fois sexy, redoutable, hautaine et compatissante (quel dommage alors qu'il n'ait réalisé que les layouts de l'épisode 6, finalisé par Joe Prado, dont la gaucherie pour les proportions et les expressions ne rendent pas justice à la flamboyante héroïne). Pour résumer, on peut dire que ce premier tome tient principalement grâce à son dessinateur. Le scénariste, lui, a démarré bien trop sagement pour impressionner. C'est moyen. Mais le recueil suivant promet davantage, avec un casting plus fourni, une intrigue plus dense. Il faut donc accepter cette déception avant un deuxième acte plus accrocheur et accompli... |
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Sait-on ce qui subsiste de l'histoire du perso dans cette nouvelle version (la mort de son fils, la perte de sa main, Obsidian Age, Sub-Diego, la destruction d'Atlantis par le Spectre, le remplacement par une plus jeune version d'Aquaman, le retour d'entre les morts avec le pouvoir de commander les carcasses dans Brightest Day) ?
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Tu peux tout oublier : page vierge.
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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