Il y a 20 ans : Juin 1988 (Marvel)

[XXL]

	Citation:
	STRIKEFORCE MORITURI N°5 Publié par Marvel en Avril 1987. "Healing", 22p. Scénario: Peter Gillis. Dessin: Brent Anderson. Encrage: Scott Williams. Cover: Brent Anderson encré par Scott Williams.

Vous ne regarderez plus vos coussins de la même manière!

Critique de l'épisode précédent...

Alors que chacun de nos héros tente de gérer à sa manière sa confrontation à sa mort programmée (comme vient de leur rappeler la mort de Lorna), La Horde décide de frapper un rand coup en représailles. elle lâche une sorte de créature plante en Illynois qui fait clore les orifices par la peau, étouffant ses victimes. Blamant les Morituri pour cette riposte nécessaire, des hommes de la Horde sont attaqués par les Morituri venus sur place. Le combat s'engage: Jelene est touchée: sa peau lui recouvre les yeux et la bouche!

Double sujet tabou dans les comics: mort ET religion!

La protégeant pendant que son corps analyse cette menace et cherche une solution, nos héros confrontent la horde + un pére de famille qui les a vendu et menace de les tuer parce qu'ils responables de la mort de son fils, étouffé. Il reviendra à la raison en voyant l'état de Jelene, qui réussit à s'en sortir, mais chauve! Ses larmes guérissent les autres victimes encore vivantes. Harold fut particuliérement efficace pendant le combat. Pendant ce temps, le Dr Tuolema accueille une nouvelle génération de futurs Morituri.

Harold a le feu aux fesses....

Toujours aussi inhabituelle, cete série. Gillis passE plusieurs pages à nous montrer comment chaque Morituri gère ce sentiment mordbide de mort imminente: repli dans la religion, envie de sexe, envie de laisser une trace écrite... Ce genre de considération est normalement totalement occultée daNs tout comics de super-héros. Là, les héros ont peur et le lecteur aussi, craignant pour eux à chaque instant, vu comment fonctionne la série (des morts à répétition).

J'en connais une qui dirait pas non pour partie de jambes en l'air avec Harold...

Graphiquement, c'est encore et toujours une grande réussite. Le design de la Horde est assez flippant (avec ces sortes de boules/testicules sous la bouche qui pendouillent. Certaines séquences sont inoubliables (un officier de la Horde donnant des grands coups de hallebarde sur des villes/maquettes ou Jelene se guérissant:

C'est ce qu'on appelle avoir des gros cacas doeil!


Un petit joyau mélancolique!

Visitez le topic consacré à STRIKEFORCE MORITURI!

[Thorn]

Assez extraordinaire série dont je n'avais jamais entendu parler avant ces chroniques.

Comment as tu connu toutes ces étonnantes séries ?

[zaitchick]

Excellent mais attention toutefois à ne pas trop t'emmêler les doigts dans le clavier... Certains mots sont difficiles à lire.

[Fred le mallrat]

Une serie qui annonce toutes les series actuelles... de superheros entre media, gouvernement, action plus musclés...
Je n'ai que le 12 et ca semble une tres bonne serie (un essential!!!)

[XXL]

Merci à tous.
J'ai corrigé les fautes de frappe...
J'ai découvert cette série grâce à un article convaincant dans un vieux Scarce. Vous pouvez trouver assez facilement la série pour pas cher en single issues. les couleurs sont trés bien et aident à la compréhension de la série.

[XXL]

Avant d'attaquer les inédits Power Pack (avec notamment la saga avec la version jeunes drogués de Power Pack), intéressons-nous un peu aux Snark Wars et à la manière dont elles ontété honteusement charcutées en vf

	Citation:
	POWER PACK N° 23-24-25 Pubié en Juin-Juillet-Août 1986 par Marvel. "Missing!", 23p. "When you wish upon a star!", 24p. "Power Trip!", 41p. Scénario: Louise Simoson. Dessin: Jon Bogdanove (+ Tom Morgan sur n°25). Encrage: Bob Wiacek (+ Mark Mc Kenna & Jose Marzan sur n°25). Covers: Jon Bogdanove encré par Bob Wiacek.

Je ne vais pas vous rappeler les régles basiques qui expliquent pourquoi des retrouches doivent être faites ou des pages sautées sur Power Pack à cause de la présence des snarks.
Cela commence dés le réveil de Jackal qui va poser beaucoup de souci car Bogdanove en a vraiment fait un adversaire terrifiant et monstrueux, qui bave comme pas permis, est trés violent et montre ben toutes ces dents.
Sont donc impossibles en vf des séquences aussi terrifiantes que celles-ci:





Ensuite, beaucoup de retouches ou carrément de séquences sautées lors de l'attaque de Jakal sur Katie (un moment trés éprouvant):

Magnifique séquence, trés touchante...

Est aussi sauté la séquence où Katie est promenée comme un sac à patate par Jakal:


Beurk...ça c'est du Morgan!

Une bonne gifle de Maman, ça calme tout de suite!

Toute la séquence de sortie de Jackal du transmetteur de pouvoir est sautée en vf car trop violente graphiquement, alors qu'elle est magnifique et permet de mieux comprendre la mort de Jakal par la suite à cause du transfert.




Puis, le combat avec Power Pack est lui aussi écourté (trop de violence envers des enfants, de langue et de griffe à effacer):



Enfin, sont aussi touchées quelques scénes de transitions, rendant le rythme et la cohérence de la vf beaucoup plus bancals.




Avec Bogdanove, Power Pack prend un virage de plus en plus prononcé vers un titre pour un public averti, avec des scénes qui peuvent trés dures pour un public jeune. D'ailleurs, aprés le n°25, la série devient bimestrielle (chûte des ventes + temps nécessaire à Bogdanove pour faire un bon numéro) et uniquement disponible en comics shop.

Visitez le topic consacré à POWER PACK!

[michel]

Y a pas à tortiller du cul, c'est vraiment une série qu'il faut relire en VO, la VF a tellement été charcutée... Merci Xav

[Thorn]

Qui a dit que Power Pack était une BD pour les tout-jeunes ?

[cyclopebox]

Gloire à XXL de nous faire redécouvrir cette série !

(ah, si un jour Marvel décidait de ressortir cette série en TPB...)

[belcantan]

Ah Power Pack

J'espére que cette sortira un jour en Essential

[XXL]

	Citation:
	ST GEORGE N°1 Publié par Epic (Marvel) en Juin 1988. "When mercy seasons justice", 28p. Scénario: Dan Chichester & Margaret Clark. Dessin: Klaus Janson. Cover: Bill Sienkiewicz.

Les titres Shadowline ont de superbes couvertures!

Résumé:
Le père Delvin est un jeune prêtre super bien gaulé, hanté parles meurtres qu'il a du commettre au Nicaragua lors d'une mission pour sauver sa peau de guerilleros. Un soir, au sortir de la salle de gym, il aide un homme attaqué par des voyous. Cet homme est le père Barnabbas, de l'ordre de St George. Il a fomenté cette fausse attaque pour tester Delvin.

C'est où qu'on signe pour se convertir?!

Il lui propose de le suivre dans la montagne, au monastère de l'ordre, pour faire de lui un guerrier contre l'injustice dont il est sans cesse témoin, un guerrier avec une conscience de prêtre! Delvin accepte et une fois emmené au monastère, on lui remet l'armure de St George, qui lui donne des capacités surhumaines, mais conditionnées à une concentration et un sens de la justice affuté et sans faille donc idéal pour un prêtre. Devlin passe quelques tests. Un soir, il entend le père Abbot dire à Barnabbas qu'ils se sont trompés et qu'ils doivent lui reprendre l'armure. Devlin décide alors de s'enfuir en douce avec l'armure, sans savoir qu'il vient d'être manipulé.

Devlin voudra-t-il jouer au docteur?

Commentaire:
Dernière série lancée de la Shadowline (aprés Doctor Zero et Powerline), Saint George est aussi la plus réussie, le mérite en revenant à un Klaus Janson un peu approximatif mais trés expressif et terriblement dynamique, qui plante une ambiance convenant trés bien à son héros. Le deuxiéme avantage de St George est l'originalité et le culot de son héros, un prêtre guerrier replis de doutes mais en même temps qui veut changer le monde.

Un joli vilain voyou!

Il faudra bien ça pour passer outre les faiblesses de Chichester et Clark, qui pensent que faire un titre adulte revient en partie à rendre leur récit brouillon et difficile à comprendre. Certaines séquences peuvent être un peu ardues à comprendre, mais on est loin d'un Doctor Zero qui frise lui l'incompréhensible. Janson signe aussi la mise en couleurs, trés réussie, l'ensemble donnant une ambiance trés Daredevil par moments. Les titres Shadowline sont censés être des titres super-héros adultes, publiés au sein d'Epic, liés entre eux par des apparitions des uns dans les titres des autres et par une origine commune, expliquée par un pavé de texte indigeste en première page.

Un prêtre qui a des arguments convaincants!


Un premier numéro trés enthousiasmant, avec un Janson pas trés appliqué mais terriblement efficace!

[doop]

Je ne connaissais pas du tout cette ligne! Merci

[Patrick07]

Je ne connaissais pas du tout ce titre parmi les autres Epic/Shadowline! Merci

[cytrash]

tout comme mes deux comperes , je ne connaissais pas du tout cette série .
En tout cas , Janson y semble bien à l'aise .

[phil c.]

	Citation:			Posté par cytrash
	En tout cas , Janson y semble bien à l'aise .

Il l'était...au début en tout cas Après moins. Contrairemnt à XXl je trouve qu'il est très appliqué sur le 1er numero (et les 1 ou 2 suivants) Après ça se gatte un peu, il se fera aider à la couleur puis carrément encré sur un numéro (par Beatty, beurk le mélange) mais quand il fait dessin encrage et couleur ca pète bien
Je le trouve très méritant car Chichster a des scripts qui imposent souvent plein de cases donc pas facile à découper