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01/07/2006, 13h17
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Superman OYL : Up, Up, And Away!
Réunies en un topic , voilà les 8 parties du cross-over juste avant la sortie du film.
         Up, Up, And Away! Writers : Geoff Johns & Kurt Busiek Art : Pete Woods (Part 1-2-3-5-7-8 ) & Renato Guedes (Part 4-6) Colors : Brad Anderson Covert Art : Rachel & Terry Dodson Superman 650 World Without A Superman. Telle pourrait être l’idée motrice du OYL de Superman. La Crise est passée par là et Kal-El (ou bien Kal-L vu que la 1ère page montre une capsule arrivant sur Terre il y a 68 ans ou bien un type de « fusion » des 2 héros) joue profil bas. J’ai l’impression que Johns et Busiek vont explorer l’Homme au lieu du super héros avant de ramener Superman au devant de la scène. C’est très plaisant comme approche : contrairement au Detective Comics, la phase de présentation est, à mon avis, bien amenée et loin d’être ennuyeuse.  Mais comment Superman en est arrivé là ? Pas une information sur le pourquoi mais sur les conséquences oui Qu’est-ce qui a pu le motiver à s’évaporer alors que sa cousine est toujours là fidèle au poste (on notera qu’elle apparaît beaucoup moins « Loebienne » dans son attitude  ) ? Le clin d’œil de la montre au poignet de Clark pour appeler Kara est sympathique. En tout cas, pour Clark, la vie civile est nickel : tout fonctionne et il a l’air de s’éclater (un peu comme la fin de « Whatever Happened To The Man Of Tomorrow ? »). Il lui faudra bien quelque chose pour faire sortir le lapin du terrier. Quoi de meilleur que sa nemesis ? Bin oui Luthor is back à Metropolis mais pour lui rien ne va à part qu’il est libre comme l’air  (c’est déjà pas mal) : détesté par la foule qui lui baisait les pieds auparavant, persona non grata à la Lexcorp. Il l’a mauvaise et commence déjà à ourdir sa revanche sur Metropolis et notamment sur Clark qui a rédigé des articles assassins sur l’ex-divin chauve pendant l’année écoulée.Superman disparu qui reviendra, cela fait penser à l’intrigue du film qui va débouler dans les salles : après cela s’arrête là, je pense, pour les comparaisons.  La Crise devait permettre à Superman de se ressourcer, c’est surtout Clark qui en a profité apparemment : boulot et vie conjugale sont au beau fixe, plus de soucis pour Metropolis avec une cousine qui protège la population (elle sera à la fois dans Kandor et au 31ème siècle, si c’est bien la même, elle va être très occupée). Johns et Busiek, 2 auteurs qui adorent les personnages, vont donc disposer de l’homme d’acier. L’un avec sa volonté à réorganiser le DC Universe avec l’aval de la direction (à l’instar de Bendis chez Marvel) et l’autre avec sa connaissance encyclopédique des comics vont tenter de relancer le mythe qui va sur ses 70 ans. Cela commence fort et j’attends impatiemment l’Action Comics pour voir ce que cela va donner.  Côté dessin, Pete Woods a vraiment su faire évoluer son style depuis qu’il a débarqué sur les séries DC (quand on regarde un de ces Robin) : c’est vraiment très beau.  Je lui trouve un « je ne sais quoi » de côté Birthright (peut-être l’encrage) comme si la saga qui débute suivait la mini-série de Waid et Yu. C’est assez bluffant tant Woods m’impressionne. D’ailleurs ce côté Birthright est-il là pour dire que les origines officielles post-IC sont celles de Waid ? Bilan :  Action Comics 837 La suite de Superman 651 ou plutôt de Clark Kent 651 vu que l’Homme d’acier a rangé sa cape au placard faute de super-pouvoirs : on continue le OYL avec Clark bien que « Superman » apparaisse au début Donc avec notre Kryptonien devenu humain par la force des choses (pas le Soleil vu que Kara a ses pouvoirs), l’adage « La plume est plus forte que l’épée » est de mise car ici on fait croisade contre le crime à coups d’articles et non plus de baffes distribuées. C’est vraiment un Superman à visage humain dans sa relation avec Loïs qu’il nous est donné de voir : tellement humain que les lunettes ne sont plus juste un gadget de camouflage. A la limite, je continue de croire que les 3 mots que Loïs va sortir risquent bien d’être L’épisode nous confirme ce que les rumeurs de la semaine annonçaient : Avec tout cela, Luthor qui est blacklisté partout ourdit sa revanche sur tout le monde et recrute des Bad Guys bien connus de l'univers de Superman : Toyman, Prankster et surtout Metallo pour sa Kryptonite. Marrant dans Superman, au début de Byrne, Luthor lui prenait la Kryptonite contre son gré… Entre le matériau vert et l’artefact piqué dans la forteresse de solitude, il risque d’y avoir de la technologie Kryptonnienne à Metropolis : peut-être une future piste pour que Clark regagne ses pouvoirs ?  Bin oui, il ne les a toujours pas à la fin de l’épisode mais Clark risque de retourner dans le camp des moule-burnes plus tôt qu’on ne le pense car On est dans un comic book de super-héros donc il en faut : après Supergirl qui veille sur Métropolis, voilà Clark qui collabore avec Hal et Kendra au cas où il tomberait sur Intergang et ses voyous surarmés. On nous apprend d’ailleurs que la JLA n’est toujours pas reformée (donc pas de piste sur la composition). Voilà la 2ème partie du cross-over : toujours aussi bon. C’est très intéressant de s’approfondir sur Clark. Le fait que rien n’ait été dit sur les conditions de sa perte de pouvoirs ou la crise ne m’a pas dérangé : au contraire, le voir se dépatouiller au milieu de tout ça comme la personne lambda change et est très agréable. Qu’il est loin le temps où il arrangeait tout avec ses poings, la prudence est de mise. Après, sur le sort de Superboy, c’est dommage qu’on en apprenne pas plus et qu’on ne s’attarde pas sur Loïs (enfin cela va venir avec ses 3 mots). Les 2 premiers épisodes sont centrés sur Clark et Luthor : l’un a perdu ce qui faisait de lui un être extraordinaire et en vit pas plus mal, l’autre a tout perdu et désire se venger ; On relèvera la phrase de Loïs qui résume bien la situation pour Luthor : « He once told me that he believed he had the ability to cure cancer, to eliminate famine. But Superman was always in his way. » Que fait Lex quand son ennemi n’est plus là, il cherche à se venger sur les gens. C.Q.F.D Johns et Busiek continuent leur bon boulot et ce OYL est l’un des meilleurs depuis le début. C’est très accessible aux non-initiés. En plus le trait de Woods est superbe. C’est très bon et cela se regarde merveilleusement. La cover par Dodson n’est pas tape-à-l’œil (cf. celle de Wonder Woman 1) mais très efficace.Une équipe au top pour le « relaunch ». L’Homme d’Acier retrouve les sommets et c’est tant mieux. Pourvu qu’il subisse le même traitement une fois ses pouvoirs revenus. Vite la suite.  Conclusion : SUPERMAN #651 3ème partie du cross-over devant ramener au devant de la scène l’Homme d’Acier et là c’est le drame. Par rapport au mois dernier et aux 2 premières parties enthousiasmantes, la saga est frappée du mal endémique « TPB à fournir donc on tient les brides de l’histoire ».  Résultat ? Moyen mais je vais y revenir. On avait quitté Clark en futur Green Lantern vu que Hal voulait lui filer un anneau : On notera au passage que Kendra sait que Clark est Superman.  Le reste de l’épisode est largement centré sur une attaque-diversion du Prankster sur Metropolis pour que Luthor fasse évader le nouveau Kryptonite Man : un peu comme l’Aquaman de la semaine dernière qui faisait la part belle à un duel… 8) Bon, c’est quand même sympa de voir ce vilain mettre le boxon et cela permet de suivre l’évolution du plan de Lex Ainsi, l’histoire est largement centrée sur les Bad Guys et leurs sombres projets. On profite des « pointes d’humour » du Prankster et du Toyman : cela m’a presque arraché un rire (nerveux ?), il sont bons les seconds rôles.  Quid de Clark et Loïs ? Après Superman absent, c’est le couple qui joue les figurants : au moins, il semble que Loïs a quelques regrets sur Voilà c’est tout et c’est très peu : l’histoire n’avance pas ou presque vu que Beaucoup de questions pas de réponses, c’est rageant !!  Bon, c’est peut-être le calme avant la tempête (la cover de l’Action Comics promet) et Loïs finira par lâcher ses 3 mots (enfin le mois prochain…). Il y a du potentiel dans l’histoire de Johns et Busiek mais là c’est peu.  J’espère que le prochain numéro va retrouver la verve des derniers numéros et qu’on oubliera vite cet épisode. Attention, tout n’est pas à jeter : on suit l’évolution des personnages de la mythologie de Superman : Clark, Loïs et Lex. Une fois que le Big Guy sera réintroduit à la fin du run, il ne sera peut-être plus possible de se pencher comme ça sur la façon de penser d’un Clark « impuissant » (niveau pouvoirs s’entend ) ou sur Lex qui veut retrouver le pouvoir. Après, comme le mois dernier, à mon avis, le personnage de Loïs n’est pas assez développé : cela va venir mais, avant la Crise, les auteurs s’intéressaient plus à son cas.Heureusement, il reste Pete Woods qui maintient le niveau du mois dernier : 2 épisodes par mois !!! Très impressionnant !! Je continue de lui trouver un côté Leinil Yu plus que sympathique : il arrive à donner à chaque série où il passe un style différent (enfin je n’ai pas fait Catwoman : honte sur moi…) ou bien c’est qu’il progresse à chaque sortie. Le gros point fort du numéro comme Aquaman ce mois-ci. D'ailleurs un autre point commun, c'est la présence de Busiek : plus une coïncidence tant Busiek a l'habitude de délivrer une copie propre (en plus j'adore l'auteur). Au final, c’est du bon OYL mais moins performant que le mois dernier mais je maintiens ma confiance à l’équipe en place et les preview suivantes augurent de bons moments. To Be Continued… Conclusion : Action Comics 838 Très fort ce numéro qui me laisse pourtant une impression contrastée pour plusieurs raisons : de l’histoire qui nous manœuvre depuis la 1ère page du cross-over (oui la 1ère) au dessin qui n’est pas assuré par Woods. Bon on continue de suivre les aventures de Clark qui n’a toujours pas ses pouvoirs mais maintenant, depuis la lecture de Infinite Crisis 7, on sait comment il les a perdus : cocktail Soleil Rouge + Kryptonite  qui « semble » avoir eu raison de la capacité de ses cellules à absorber les rayonnements de notre Soleil jaune.Avec ça, j’ai rarement autant vu la vie civile de l’Homme d’Acier (enfin de puis 2 mois il est d'Aluminium… ) : il en profite à fond le Farmer Boy. Bon il en profite pour faire marcher ses méninges : à croire qu’elles étaient obstruées par les muscles, nan, je suis méchant !!! On voit bien que derrière le héros se cachait un journaliste parfaitement capable : cet aspect avait plus que mis de côté ces 2 dernières années (à part au début dans le run de Rucka). Le problème c’est qu’il est tellement efficace qu’il s’attire les foudres des puissants qu’il « enquiquine ». Résultat ? Intergang (je ne sais pas comment ils font pour toujours se reformer d’ailleurs…) continue d’envoyer des métas (ici Neutron et Radion) régler le compte de Clark. Bon dans les derniers épisodes, Clark avait bénéficié de l’aide de Supergirl, Hal et Kendra (d’ailleurs, j’avais été surpris qu’elle sache qu’il était Superman mais comme elle a la mémoire de Shiera Hall, cela me paraît plus cohérent) seulement là sa montre ne fonctionne pas et il se retrouve seul. En plus ce n'est vraiment pas de bol, c’est le cas du marteau et de l’enclume qui se dessine : en fuyant, il se retrouve nez à nez avec un train  et Alors finies les aventures en civil et retour au costume ? Quand je vois la prochaine cover, cela peut mais il va encore déguster le Clark !!!!! 8) Vous voyez, Johns et Busiek mènent leur barque de façon impeccable et c’est du très bon. Le OYL de Superman est excellent au niveau de l’histoire centrée sur Clark et, malheureusement (je trouve), pour le moment que sur lui. Bon le tour des autres viendra et puis quand il avait ses pouvoirs c’était le côté « people » qui était montré donc juste (?) retour des choses. Au moins, la Crise passée et ses pouvoirs de retour, notre Homme d’Acier reviendra plus fort la tête lavée de ses problèmes : on sent bien que cette Crise et le OYL sont une coupure dans son comportement (enfin quel sera-t-il quand il revolera et la réaction des gens ?). Un bon bol d’oxygène.  Seulement ce qui me laisse une impression mitigée sur la lecture, c’est le dessin qui n’est pas de Woods mais de Renato Guedes (  ) alors que Woods est crédité sur la cover mais ce n’est pas la 1ère fois que cela arrive (très réactif DC…). Le pire c’est qu’au début je pensais que Woods était aux commandes (Brad anderson toujours aux couleurs certainement) mais très vite je me suis rendu compte de mon erreur. C’est dommage que Woods n’a pas pu maintenir son rythme même si c’était 2 épisodes par moi, les pontes DC avaient prévu ce story-arc depuis longtemps et dégager du temps pour Pete Woods.  Ce n’est pas que Guedes soit mauvais, c’est juste que cela tranche (comme sur Infinite Crisis quoi) avec les 3 numéros précédents qui étaient magnifiques. Enfin cela n’empiète pas sur la qualité largement satisfaisante depuis le début du run. Bilan : Superman 652 Ouf, le retard n’aura duré qu’une semaine sur les titres Superman et on peut donc continuer à suivre les aventures de Clark en civil. En plus, Pete Woods est de retour au dessin. Que demande le peuple ? Bin arrêter les effets d’annonce !!!!!!! Ils commencent quand même à m’échauffer doucement mais sûrement les pontes DC avec leurs annonces qui font spéculer, fantasmer les lecteurs pour finalement accoucher d’une souris. Evidemment, c’est le principe pour attirer le lecteur mais là depuis le temps que j’en parlais, je m’attendais à autre chose.  On m'interpelle car je ne dis pas de quoi je parle depuis quelques lignes : des 3 mots de Loïs pardi !!! Ces 3 mots devaient chambouler l’univers de Clark… Je l’ai plutôt mauvaise mais d’abord mise en situation et retour au contexte pour comprendre à quel point c’est génial… La semaine dernière, Clark, poursuivi par Intergang, semble avoir récupéré une partie de ses pouvoirs (survivre à une collision avec un train est un signe 8) ) même si on ne sait pas encore comment (cf. théories fumeuses de la semaine dernière). Voilà Clark nous la jouant découverte et tests de ses pouvoirs proches de ceux du Superman de 1938 : il saute plus qu’il ne peut voler (un hommage ?), la force pas encore optimale, la vision inopérante mais cela commence à revenir pour le reste. Bon comme le couple Loïs-Clark est basé sur la confiance, Clark avoue de suite à Loïs que ses pouvoirs reviennent (bon elle s’en rend compte sur le coup aussi). Voilà venu le grand moment, la discussion s’installe, Loïs paraît anxieuse (et non furieuse) et lâche ses 3 mots Bon, Clark revient Superman et fatalement, tels les moustiques attirés par la lumière, les Bad Guys en ont après lui : ok, ils étaient là pour Clark donc ils ne font pas le voyage pour rien (mais eux ne savent que, nous, on sait  ). Au passage, Hellgrammite est toujours vivant, donc ce n’est pas lui l’insecte buté pendant Infinite Crisis 7.Le combat qui prend la 2nde moitié de l’épisode est l’occasion pour Superman de retrouver l’usage de la totalité de ses pouvoirs de façon graduelle et il utilise sa matière grise car il n’a pas le dessus au début. Eh oui, le héros « Faster Than A Speeding Bullet » est de retour au sens propre qu'au sens figuré. Retour salué par la foule qui retrouve son symbole. Il faudra voir sur le moyen terme : on leur a déjà fait le coup après sa « mort » face à Doomsday et l’arrivée de 4 prétendants dont Superboy. Beau parallèle encore, il revient alors que sa dernière apparition publique était déjà contre Doomsday il y a 14 ans. Le public le croira t’il tout de suite ? Des gens le traiteront-ils d’imposteur ? En tout cas, s’il y en a un que ce retour remplit de joie, c’est bien Lex qui est sur le point de réaliser son projet. Voilà, dès les pouvoirs revenus, la castagne montre le bout de son nez et il reste 3 numéros dans ce cross-over où l’action va être prépondérante car Lex voudra arriver à ses fins. Donc fini le côté humain de Clark ? J’espère que non car c’était très bon et ici on bascule d’office dans le côté super-héros slip au-dessus du justaucorps. Un équilibre serait bien : Johns et Busiek ont prouvé qu’on pouvait raconter des aventures liées à l’univers de Superman sans verser dans la baston à tout va. Bon il en faut car c’est un comic sur de super-héros donc les combats sont inévitables. Leur histoire est toujours aussi plaisante mais, une fois de plus, il faut dire que le background es personnages satellites de Superman n’est pas très développé (même Lex pour le coup). On est passé dans la 2nde partie du cross-over qui va se pencher sur l’héritage Kryptonien avec l’artefact : en résumé, après Clark, au tour de Superman. Ce qui m’a vraiment fait plaisir, c’est le retour de Pete Woods, même si son absence n’a duré qu’un épisode (dur de faire 2 numéros par mois même avec de l’avance), il m’avait manqué le bougre. C’est l’un des points forts du run à n’en pas douter. La cover de Dodson : sympathique.C’est le bon moment pour commencer les aventures de superman si vous décidez de lui donner une chance. Résultat : Action Comics 839 On s’approche doucement de la fin de « Up, Up, And Away ». Alors cela veut-il dire qu’il faut que cela se termine car je m’ennuie? Non, quand même pas car la lecture garantit un bon moment dans la lignée de l’épisode précédent. C’est juste qu’avec cet épisode, la présentation du nouveau Clark Kent (plus humain, plus reposé) pui le retour des pouvoirs de Kal-El sont finis : on se dirige vers la grosse baston pour la conclusion de l’arc après avoir posé les bases du nouveau Superman (pour Loïs, apparemment, ce n’est toujours pas à l’ordre du jour, dommage). La dernière fois, donc Superman redécouvrait ses pouvoirs face à l’Intergang. Faut croire que les branlées leur ont manqué pendant 1 an car ils en redemandent et comme la redite est mauvaise en comic, cette fois-ci cela ne dure pas tout l’épisode (et heureusement). 8) Non, ici on a plutôt droit à un résumé de la situation de Superman (pour ceux qui prendraient le train en marche) : origine de la perte des pouvoirs (cf. Infinite Crisis), retour de ceux-ci pour finir par les maîtriser. Il y a d’ailleurs un petit côté Le reste de l’épisode est consacré à l’aboutissement du plan de Lex comme le montre la couverture ce qui déclenche comme prévu sa vengeance sur la ville qui lui a tourné le dos (en plus il va pouvoir se taper son ennemi n°1 de retour). Pour les informations sur l’artefact, je pense que Lex nous livrera toutes les informations sur son origine quand il ne manquera d’expliquer à Superman ses actes (gimmick du vilain par excellence). Ce qui rend la lecture toujours aussi bonne, c’est le côté narratif de Clark qui nous donne ses états d’âme et ses motivations (Donna Troy et son côté speakerine doivent en prendre de la graine  ) : on sent bien que cela lui a plu d’être humain mais qu’il faut quelqu’un pour protéger les gens, quitte à mettre sa vie sociale de côté et à passer pour un « couard » (encore un gimmick Superman, ne manque plus que le « Look In the sky.. »). Pour moi, cette année en civil l’a rapproché des gens et redonné ce côté humain qu’il avait un peu perdu avant la Crise où, pas complètement à l’instar d’un Batman dans ses méthodes tout de même, la fin pouvait justifier les moyens. Cela avait provoqué de la défiance dans le regard des gens et, une fois de plus, pas complètement à l’instar de Wonder Woman avec Lord. Reste à voir combien de temps cela va-t-il durer. Alors oui Busiek et Johns sont bons dans l’écriture (j’aime bien les 2, cela aide) et j’espère que la conclusion de l’arc sera à la hauteur des 6 premières parties. Pour le reste, il faudra que la suite, avec toujours Busiek aux commandes, dans Superman et Action Comics soit aussi bonne voire meilleure pour que Big Blue retrouve les sommets. Enfin le pitch autour du film ramènera peut-être des lecteurs. Superman Returns et les éléments de l’histoire actuelle doivent permettre de redonner à l’Homme d’Acier sa vraie place dans le DC Universe. Au dessin, on a donc une alternance entre Woods et Guedes enfin admise en couverture et donc pas de Woods ce coup-ci qui ne pouvait assumer 2 mois de pur bonheur graphique. Comme la dernière fois, Je regrette son absence mais Guedes assume l’intérim de façon honnête et l’ensemble ne tranche pas par rapport au début. Son Superman page 4 est sévèrement burné. Cela prouve bien que l’Homme d’Acier est de retour !!!!!  Quand je me dis qu’on aura Woods et Pacheco sur les 2 titres, cela annonce du gavage. Miam !!!  La couverture de Dodson sans être impressionnante montre un Lex déterminé à tout casser et aurait peut-être mérité d’être pour la prochaine fois. Enfin, elle est encore jolie : je prie pour que Wonder Woman ne prenne pas de retard au passage. Donc une fois de plus, je n’ai pas été déçu par ce OYL et je le conseille. Bilan : (4ème de circonstance si Woods avait été là)Superman 653 Tout ça pour ça ? A travers ce run et un combat entre les plus grands adversaires du DC Universe, on assiste à ce qui ressemble furieusement à une remise à niveau du Big Blue pour ses pouvoirs, genre résumé en 7 épisodes de l’évolution des pouvoirs du plus grand de tous depuis sa création : extra-terrestre qui développe ses pouvoirs au fur et à mesure sous un soleil jaune puis je saute d’immeuble en immeuble puis je vole puis je développe tous mes pouvoirs (vision, souffle, etc…) puis je deviens le killer ultime pré-crisis en étant quasi-omnipotent puis le reset Crisis On Infinite Earths me ramène à un niveau plus « décent ». C’est ça que j’ai ressenti sur le story-arc plus le développement des rapports plus humains du personnage pour les raisons qu’on sait. Bon, cela fait hommage en grandes pompes de la part de Johns (un spécialiste du genre et puis je suis client de la chose  ) et de Busiek (qui n’est pas mal non plus). Cela serait rébarbatif si l’histoire contée était ennuyeuse à suivre : Lex est là pour remplir un épisode axé sur le combat promis. Au-delà des dégâts dans Metropolis, c’est l’échange verbal entre les 2 rivaux qui est intéressant : Superman a bien raison de demander à Lex pourquoi Je passe sur les détails du combat qui change des combats sempiternels, sa conclusion inspirée par la fin d’Infinite Crisis 7 doit permettre, à mon avis, de rendre à Superman son niveau de pouvoirs « normal ». A travers, cet échange musclé, j’ai eu l’impression de relire des vieux Superman en noir et blanc où Lex, en « savant fou », utilisait des machines pour se taper son adversaire : l’orientation post-Infinite Crisis pour Lex sera t-elle celle pré-Crisis On Infinite Earths ? Vu qu’il a tout perdu et que je ne pense pas que beaucoup de gens vont encore lui accorder leur confiance, les scénaristes DC vont peut-être écarter le côté mogul manipulateur pour lui redonner son rôle d’origine. Après il reste un numéro pour conclure ce relaunch et poser les bases pour de futures histoires : c’est le programme annoncé. En tout cas, le clifhanger juxtaposé au titre du run (le tout sur la même page) fait très antinomique : Au final, à part le combat, on n’apprend pas grand-chose et il faut avoir la fibre nostalgique pour apprécier pleinement la chose. La vraie conclusion sera peut-être à la Identity Crisis (comprenez pas d’action) où le dernier numéro annoncera en douceur et tout en retenue ce que l’Homme d’Acier et son entourage vont connaître une fois son retour aux affaires validé. A Busiek de continuer d’explorer tout ça, Johns retournant à ses autres séries. Evidemment ce qui rend la chose extrêmement agréable, c’est (et je me répète mais c’est mérité) Pete Woods. Peut-être, la chose qui rend aux non-afficionados de Superman la lecture indispensable si vous appréciez son boulot. Sa machine kryptonnienne est impressionnante et ne ressemble en rien à celle de la belle couverture de Dodson (en ce moment, beaucoup de couvertures DC ne reflètent pas l’intérieur du comic ) et le combat efficace. J’aime toujours autant.Encore une lecture sympathique. Conclusion : Action Comics 840 Dernier épisode du cross-over OYL de Superman et comme prévu, nous avions droit à un épisode plu calme que les 7 premiers si on excepte la conclusion du combat Lex – Kal-El que la preview donnait. A l’instar de Identity Crisis 7 (mais dans un registre moins glauque), c’est la place du Big Blue à Metropolis qui est examinée avec le bonheur de ses citoyens de retrouver leur héros après son absence. Ce genre de chose va trouver écho dans nos salles de cinéma dans 2 semaines à n’en pas douter. Le reste ? C’est une succession de gimmicks de Superman : du rôle de Clark Kent au Daily Planet à celui de Luthor qui sera normalement celui d’avant Crisis On Infinite Earths en passant par Jimmy Olsen qui récupère quelque chose (non son bras est amoché, c’est autre chose qui fait du bruit). Après, il y a effectivement des éléments qui sont là pour lier le comic au film mais aussi à la série Smallville : le plus bel exemple est la forteresse de Solitude qui revient à son emplacement d’origine et de la façon la plus connue. Sinon, on a droit à quelques pistes pour de futures sagas en cherchant bien : Alors ce OYL ? Plus qu’agréable, il me ramène un de mes héros favoris l’esprit lavé de toute négation au moment où le film arrive et la Justice League Of America annonce son retour. La mission de ce cross-over était de retrouver l’Icône DC au meilleur de sa forme : Johns et Busiek ont réussi. Tout est y passé : des pouvoirs aux clins d’œil à la mythologie ? Sans atteindre la qualité d’un Man Of Steel de Byrne qui reste ma référence (mais sérieusement écornée par tous les ret-cons), cette saga est l’occasion aux nouveaux lecteurs ou aux fans déçus de ces dernières années de (re)donner une chance à Superman. Toutefois, en 8 parties, les 2 auteurs ont parfois trop fait la part belle à Clark en civil et à Luthor : des personnages majeurs comme Loïs ou Perry White sont restés cantonnés dans leurs 18 mètres , pour Jimmy, il y a retour aux sources du Superman’s Pal. L’une des choses qui me reste en travers de la gorge c’est ce « Go, Get ‘Em » de Loïs qui devait être un passage marquant de la saga… Enfin dans le film, elle est sensée avoir un gosse (mais de qui ? Réponse dans 2 semaines ). Loïs est quand même le 3ème personnage majeur de la série après les 2 rivaux pour l’éternité. 1 preuve ? Son double de Earth-2 est à l’origine de certains événements de la Crise passée (malgré elle) : pourquoi la contemporaine ne pourrait pas être mise plus en avant ? Il reste à espérer que la scène au Daily Planet soit annonciatrice d’une plus forte valorisation.  Ah oui ! Pour un OYL réussi, il faut relativiser car on n’a pas appris grand-chose des aventures de Clark si ce n’est sa croisade contre Intergang et sa « lutte » contre Lex durant l'année écoulée : c’est déjà beaucoup mais il n’y a pas eu de mention sur le culte de Conner dans 52 ou les événements de Metropolis : donc, a priori ce sera dans 52 justement et pas ailleurs. L’histoire qui vient de s’achever est vraiment centrée sur notre héros. Comme d’habitude, ce qui doit achever de vous amener sur cette histoire voire le tpb, c’est Pete Woods qui fait bien de rester sur Action Comics (Pacheco sur Superman ce n’est pas mal non plus ) : à part 2 numéros où Guedes aura tenu la baraque, ce dessinateur m’a épaté du début à la fin et aura gardé un ton parfaitement en adéquation avec le personnage qui n’aura jamais versé dans la caricature ou dans l’excès. Ses dessins sont fouillés, les protagonistes expressifs. Que du bon !!! Même si maintenant nous ne l’aurons qu’une fois par mois, nous ne pouvons que nous en réjouir !!!!! Reste la couverture de Dodson. Dommage que celle finissant le run soit la moins réussie : j’ai l’impression que Clark s’est mangée une porte (en kryptonite, of course  ) vue sa tête sinon l’ambiance y est : il domine à nouveau la situation. Pour moi, la plus efficace des couvertures restera celle du train. Nous aurons eu aussi de belles couvertures pour ce OYL (celles de Batman et Detective Comics sont encore meilleures).Bilan :
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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#4
02/07/2006, 22h49
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principalement superman, batman et wonder woman
les changements principaux des autres personnages seront visibles dans les nouvelles origines de 52
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#6
02/07/2006, 23h07
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les principales infos
superman : de nouveau, il y a eu un kal-el superboy à smallville batman : de nouveau, il connaît l'identité de l'assssin de ses parents wonder woman : de nouveau, elle a fait partie de la première incarnation de la JLA
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et Luthor a le culot de déposer une gerbe de fleurs devant sa statue (se trouvant à côté de celle de Superman datant de son « décès » face à Doomsday).
Mode linéaire
