Les critiques de Wilcard

[Drix]

Concernant ton article sur la JLA, je suis, là encore, beaucoup moins enthousiaste!

Pour la saga Classified, il s'gait pour moi d'un ratage total, d'une merde sans nom!
Ellis nous fait du classique, il n'essaie rien, ne provoque rien!
Et du classique mal fait en plus!
Il n'aime pas les super héros? Cela se voit, il contente du strict minimum!

Pour la partie graphique, idem, Guice fourni ici sans doute l'un de ses pires travaux! On a vraiment l'impression qu'il a fait ça a la va-vite, sans avoir le temps de finir ses cases!

Pour Liberté et Justice, c'est un peu mieux, grace à la maestria de Ross, mais coté scénario, la encore, Dini se foule pas beaucoup!

Tant qu'a lire de la bonne JLA, essaie plutot Earth 2, Heaven's Ladder et La Tour de Babel.

[scarletneedle]

	Citation:			Posté par Drix
	Tant qu'a lire de la bonne JLA, essaie plutot Earth 2, Heaven's Ladder et La Tour de Babel.

dans mes bras!



Cet arc de JLA - Classified m'a fait presque fait douter de mon amour pour le travail de Jackson Guice tant c'était fait à l'arrache.

[Drix]

Tout a fait d'accord!
Moi je pensais qu'il s'était pas amélioré le "vieux", depuis ses Iron Man et autres Action Comics (pourtant on m'a dit le plus grand bien de Ruse).

A la découvertes de ses recents travaux (Iron Man, Captain America et Ultimate Origins), je me suis rendu compte que c'était une faiblesse passagère!
Le scénario d'Ellis à du l'aider à pas trop se fouler aussi!

[Deroxat (Expert en Potins)]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Millar/Quitely ne m'ont pas vraiment convaincu sur The Authority : le premier story-arc est bien délire mais ne va finalement pas très loin, et ne vaut selon moi que pour le The Authority VS Marvel Universe. C'est sympa', fun, mais ça me convainc moins qu'Ellis, qui fait augmenter le niveau de menace à chaque histoire, déroule un fil avec Jenny et s'en va après avoir démontré que rien ni personne ne peut vaincre The Authority. Millar fait mumuse avec mais ne parvient pas à m'intéresser et m'éblouir autant qu'Ellis. Après, oui je préfère aussi StormWatch.

t'es fou dans ta tête. si penser qu'augmenter le niveau de menace est convaincant alors Naruto est le manga le plus convaincant de l'univers. D'ailleurs quoi qu'on dise, je pense que Millar n'a pas été assez con pour vouloir faire dans la surenchère de menace: du coup, il a juste les meilleures idées de baston de la série. moi, ca me suffit et en terme de punch, je trouve ca d'un niveau supérieur.

bon perso, j'ai jamais trouvé The Authority éblouissant. j'ai pas honte de dire que je l'ai lu uniquement parce que j'aime les bastons et les destructions massives. Stormwatch me paraissait évidemment plus intelligent (meme si je ne suis pas certain que ce soit le but de The Authority). mais bon bref, dans la bagarre et la montée dramatique liée au combat, Millar m'a paru faire mieux.

[Ben Wawe]

Je pense que là on est dans le subjectif, je n'ai pas vraiment goûté l'humour de Millar, très "in your face" : c'est sympa' mais quand c'est répété, je trouve ça très lourd. De même, les combats contre Marvel sont aussi funs, mais j'ai trouvé ça assez long, en fait, répétitif. J'ai trouvé ça moins fun et moins bien géré qu'Ellis.

[Deroxat (Expert en Potins)]

Ben, je pense que t'as craqué ton slip et que tu t'es mouché avec tellement fort que ton cerveau en est ressorti par les trous de nez.

(ne me dis pas que mon insulte est pourrie, j'ai dû mettre trente bonnes secondes à la trouver).

Alors je passe sur les questions d'humour parce que bizarrement, j'ai moi non plus pas trouvé les Authority de Millar très drôles. en fait, c'est surtout qu'à part le coup du marteau piqueur quand sonne la vengeance d'Appolo, j'ai pas vu des masses de traces d'humour. Mais bon, je suis comme ca, quand c'est pas surligné au stabilo, y a plein de choses qui me passent au dessus du crâne. (ah si, l'arc avec Arthur Adams et Dustin N'Guyen, dedans, y avait plein de détails amusant m'enfin c'était pas non plus à se rouler par terre, je suis d'accord).

Tout ca pour dire que je vais encore une fois ne fonder mon post que sur la façon dont Millar raconte ses bagarres: je pense qu'il y a sincèrement plus de situations intéressantes d'un point dramatique dans ses bagarres à lui que dans celles de l'autre barbu bougon. les meilleures bastons de groupes, c'est celles ou les gars sont tabassés en étant séparés les uns des autres (il a été scientifiquement prouvé qu'Under Siege des Avengers est l'un des meilleurs arcs de bagarre du monde). et Millar trouve d'excellentes situations dans le genre.

allez hop, un super héros pour défendre un continent contre des tonnes de méchants, Midnighter tout seul qui tabasse un gars a coup d'avion de chasse, l'Ingénieur a qui on inocule le SIDA pour rigoler... Y a un truc que je trouve toujours méchamment cool c'est le schéma combat-défaite-re combat-victoire. Ben je trouve que Millar l'utilise très bien. et puis, il a pas peur de pousser le cool jusqu'au bout.

là où par exemple Ellis il fait dire "ouais ben les gars en bleu c'est des gros salauds parce qu'ils ont transformé l'Angleterre en maison close géante", Millar il montre ses avengers en train de tuer des bébés en rigolant. je trouve ca carrément plus visuel comme traitement. donc plus d'impact.

la seule fois ou j'ai trouvé qu'Ellis pouvait faire des situations de combat vraiment aussi cool, c'était dans les douze premiers Thunderbolts. putain, qu'est ce que c'était chouette de voir un roster s'autodétruire....

[Tuco]

Comparer le run d'Ellis et celui de Millar sur The Authority c'est pas forcément si facile. Ellis a bénéficié de l'unité graphique de Hitch, de l'unité de forme narrative (4 arcs auto suffisants) et Ellis savait depuis le début où il allait avec la fin du XXe siècle.

Millar arrive avec une équipe décapitée et doit relancer le concept The Authority qui est quand d'aller toujours plus loin de faire toujours plus fort. Pas évident comme challenge... Et là Millar sort l'arc Nativité qui est mon arc préféré de The Authority : une parodie des comics en général et de Kirby en particulier, de l'humour trash (qui perso me fait bien marrer) et un fin en pied de nez au happy ends habituels. Ajoutez à cela un Quitely en forme olympique qui a le droit de redisigner tous les persos Marvel avant de les massacrer et c'est le pied! Après je dis pas que Millar ne s'est pas un poil enfermé dans ce registre hyper trash...

Il sont pas cool ces X-Men par exemple :

[mr nix]

De toute maniere le meilleur taf de Millar sur la franchise, c'est la tres sympa mini serie Jenny Sparks, pleine d'humour et de mythologie, geniale dans sa maniere de tout raconter sans rien raconter. Ca et le fait que c'est le seul scenariste a avoir su utiliser The Doctor et Hawksmoor proprement dans les scenes d'action.

[john_constantine]

C'est fou ça, WildcarDB se plaint de l'absence de débats, et dès que ça commence à se fighter pouf pouf il a disparu.

[Deroxat (Expert en Potins)]

ouais. fait chier. on essaie d'ambiancer son troquet à la lumière faiblarde, et y a meme plus le patron pour resservir les clients.

[ericvil]

	Citation:			Posté par Tuco
	Comparer le run d'Ellis et celui de Millar sur The Authority c'est pas forcément si facile. Ellis a bénéficié de l'unité graphique de Hitch, de l'unité de forme narrative (4 arcs auto suffisants) et Ellis savait depuis le début où il allait avec la fin du XXe siècle. Millar arrive avec une équipe décapitée et doit relancer le concept The Authority qui est quand d'aller toujours plus loin de faire toujours plus fort. Pas évident comme challenge... Et là Millar sort l'arc Nativité qui est mon arc préféré de The Authority : une parodie des comics en général et de Kirby en particulier, de l'humour trash (qui perso me fait bien marrer) et un fin en pied de nez au happy ends habituels. Ajoutez à cela un Quitely en forme olympique qui a le droit de redisigner tous les persos Marvel avant de les massacrer et c'est le pied! Après je dis pas que Millar ne s'est pas un poil enfermé dans ce registre hyper trash... Il sont pas cool ces X-Men par exemple :

très!!

il me semble que dc avait pas mal censuré les millar a l'epoque

[Ben Wawe]

Ouais, les bagarres de Millar sont parfois plus impressionnantes et mieux pensées, mais elles ne m'ont pas fait triper autant que celles d'Ellis. L'attaque de Gamorra par le gros vaisseau, la destruction de l'Italie par le Docteur, etc. : ça, je trouve que ça a de la gueule. C'est drôle et fun de voir The Authority taper l'univers Marvel, mais ça ne m'atteint pas autant que ce qu'a fait Ellis, car je préfère cette "évolution" qui se trouve dans les douze numéros d'Ellis.
Mais oui, le premier story arc de Millar est bon, mais ça ne reste pas mon préféré. Je trouve son humour et son traitement plus trash moins pertinent qu'Ellis.

[wildcard]

	Citation:			Posté par john_constantine
	C'est fou ça, WildcarDB se plaint de l'absence de débats, et dès que ça commence à se fighter pouf pouf il a disparu.

Hé, j'ai une vie sociale, les gars!

Bon, merci pour vos commentaires, et préparez-vous à de nouveaux articles sur de vieilles BD que tout le monde a lu (enfin presque) et qui vous permettront de férailler joyeusement dès que j'ai le dos tourné...

[nicoalk13]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Ouais, les bagarres de Millar sont parfois plus impressionnantes et mieux pensées, mais elles ne m'ont pas fait triper autant que celles d'Ellis. L'attaque de Gamorra par le gros vaisseau, la destruction de l'Italie par le Docteur, etc. : ça, je trouve que ça a de la gueule. C'est drôle et fun de voir The Authority taper l'univers Marvel, mais ça ne m'atteint pas autant que ce qu'a fait Ellis, car je préfère cette "évolution" qui se trouve dans les douze numéros d'Ellis. Mais oui, le premier story arc de Millar est bon, mais ça ne reste pas mon préféré. Je trouve son humour et son traitement plus trash moins pertinent qu'Ellis.

c'est marrant car la case ou la mer recouvre l'italie est une des cases les plus moches de l'arc.

mais c'est vrai que millar est fort pour trouver des bonnes idée pour les scene de bagarre... hawksmoor qui se bat avec des imeubles entier, le docteur qui rase la moitié de l'armée de gamora...

mais ellis aussi, le "mais ou était tu?" et le "papa et maman ont pas été sage et 9 mois apres...", le docteur qui fait une overdose (repris par millar avec tornade dans UXM)...


tellement de bon moment en fait...

[wildcard]

Après la furie "millarienne", changement de registre...





Voilà une oeuvre de commande réalisée avec une conscience professionnelle qui honore ses auteurs... Et qui séduira les curieux !

Mais, avant d'aller plus loin, il convient de présenter ces mystérieux Eternels, personnages que, il faut bien l'avouer, tout comme moi, certainement peu de lecteurs connaissaient avant la publication de cette série.

The Eternals (en v.o.) sont une branche de l'humanité, tout comme l'homo sapiens ou les Déviants, dans l'univers de Marvel Comics. Ils ont été inventés par le légendaire Jack Kirby en 1976 et rappellent à bien des égards les New Gods, créés pour DC Comics qu'il venait de quitter.

Comme les Déviants, les Eternels sont nés d'expériences menées sur les premiers hommes par les Célestes, il y a 1 million d'années : l'objectif était d'accéler l'évolution de l'espèce humaine en leur donnant la capacité de manipuler l'énergie cosmique mentalement.
Mais une guerre éclata dans leur civilisation et finalement une partie d'entre eux, la faction d'Uranos, quitta la Terre pour s'installer sur Uranus - où elle sera détruite par les Kree. Des rescapés se cachèrent sur Titan (un des satellites de Saturne - ce n'est plus un comic-book : c'est un petit traité d'astronomie...). Les Kree capturèrent l'un d'eux, Arlok, qui servit de cobaye pou e pour créer la race des Inhumains.
Sur Terre, Kronos détruisit accidentellement la ville de Titanos et mourut à son tour. Ses deux fils, Mentor et Zuras, assembèrent alors l'Uni-mind, autrement dit la conscience collective de la race Éternelle. Zuras devint le nouveau chef et Mentor rejoignit la cité de Titan.
Zuras fit bâtir Olympia, en Grèce, puis Polaria, en Sibérie, et Oceana, dans le Pacifique. Olympia se situait au carrefour de la Terre et du royaume d'Olympie. Zuras et Zeus convinrent d'un pacte de paix entre leurs deux races et ainsi fut engendrée l'Humanité...
La 4ème Mission Céleste revint sur Terre pour y juger les hommes : craignant d'être tués, Zuras et les siens déclarèrent la guerre contre les Célestes, qui le supprimèrent mais épargnèrent les humains. Sa fille, Théna, lui succcèda et organisa le départ pour l'espace de tous les Eternels, sous la forme de l'Uni-mind - seuls quelques-uns restèrent sur Terre (Théna, Ikaris, Makkari, Circé, Gilgamesh, Kingo Sunen, Sprite, Cybèle, Phastos, Koryphos et l'Interloper).

C'est en 2008 que fut initiée cette nouvelle série, en 7 parties, confiée au romancier-scénariste Neil Gaiman et au dessinateur John Romita Jr.

Qu'est-ce que ça raconte ?
L'argument est en définitive très simple : les Eternels ont été dispersés sur Terre, à la suite d'un complot de Sprite, le plus jeune d'entre eux. Celui-ic désirait vieillir, et avait donc, grâce à ses puissants pouvoirs d'illusionniste, effacé les souvenirs des membres de sa race.
Ike Harris alias Ikaris recouvre la mémoire et cherche à "réveiller" ses semblables. Mais un groupe de Déviants kidnappa Marc Curry alias Makkari et s'en servent pour ranimer le Céleste Rêveur, enterré sous une montagne en Californie. Ceci fait, la créature cosmique décide de juger l'Humanité, sans que l'on sache combien de temps cela lui prendra...
Les Eternels rassemblés (Ikaris, Théna, Druig, Circé, Zuras et Makkari) vont tenter d'intervenir pour influencer le Céleste et sauver l'humanité, mais aussi affronter les Déviants.

Qu'est-ce que ça vaut ?
Le premier mérite de Neil Gaiman est de nous rendre accessibles ces personnages et leur mythologie, après des années d'oubli. L'énormité de leur puissance est rapidement acceptée par l'explication de leur passé, et on (re)découvre avec plaisir tout l'imaginaire baroque, grandiloquent, unique du "King" Kirby. Dans le contexte des séries Marvel actuel - l'intrigue prenant place après le crossover Civil War, comme c'est précisé avec la présence d'Iron Man et Pourpoint Jaune - , ce récit spectaculaire est franchement dépaysant et contraste agréablement avec l'ambiance sombre dont on a pris l'habitude.
Avec beaucoup d'efficacité, sans perdre de temps, mais sans nous égarer non plus, Gaiman présente les éléments-clés des Eternels tout en déroulant son histoire sur un rythme soutenu. On apprend donc que les Eternels sont insensibles aux maladies et ne peuvent pas mourir de mort naturelle, qu'ils contrôlent leurs organismes, peuvent se régénérer, qu'ils sont extraordinairement forts, insensibles aux variations de température, infatiguables. Ils peuvent aussi voler, déplacer des objets par la force de la pensée, changer d'apparence par des illusions, ou refaçonner les objets, projeter des rayons d'énergie cosmique par les mains ou les yeux, se téléporter... Bref, leurs facultés sont impressionnantes et il n'est pas question ici de vraisemblance, de réalisme : on est en présence de héros bien différents des icônes de Marvel, comme Spider-Man, Captain America ou les X-Men.
Et vous savez quoi ? C'est un régal ! Enfin autre chose que des super-héros aux problèmes quotidiens interférant avec leur job de justicier : là, le sort du monde est en jeu, des forces considérables sont en action, et c'est très divertissant !

Si on devait trouver une série évoquant ces Eternels dans la production récente de la Maison des Idées, ce serait le relaunch de Thor, par J. Michael Straczynski et Olivier Coipel. D'ailleurs, Gaiman avait été initialement pressenti pour l'écrire. Mais il a inspiré nombre d'idées à JMS, lancées ici, comme le fait que c'est la Foi qui légitime l'existence de créatures aussi puissantes, et que ces dernières sont à la fois des arbitres des affaires humaines sans être trop interventionnistes.
C'est une thématique connue des amateurs de Gaiman, puisqu'il l'a déjà longuement développée dans son excellent roman, America Gods, ou dans la série des Sandman.

Pourtant, tout n'est pas parfait : on déplorera que Marvel ait imposé à Gaiman d'inscrire son histoire dans le contexte de Civil War, et l'on sent bien que le scénariste, malgré tout son brio, n'a pas été à l'aise avec cette contrainte.
De même, on peut lui reprocher une fin un peu expéditive et ouverte - pour permettre une suite, qui a été écrite et dessinée par une autre équipe créative. Ce n'est pas tant la faute de Gaiman que celle d'un éditeur qui gâche parfois de belles entreprises avec son obsession d'exploiter un univers partagé... Dommage car les créatures de Kirby n'avaient pas besoin de ça pour justifier leur retour !

On se consolera en admirant les planches fantastiques dont nous gratifie encore une fois John Romita Jr. C'est peu dire qu'il était l'artiste idéal pour réanimer Les Eternels puisque son trait anguleux, à l'énergie spectaculaire, en fait l'un des héritiers naturels de Kirby.
On ne peut que louer son sens du storytelling, dont la fluidité phénomènale semble capable de transcender tous les scripts, s'adapter à n'importe quel auteur. La manière dont il s'est approprié la vision de Gaiman a quelque chose de jouissive : il la respecte tout en lui insufflant sa démesure et son dynamisme. C'est vraiment exemplaire, et toujours épatant de voir qu'après toutes ses années d'exercise, JR Jr parvienne à conserver cette fraîcheur, cette vitalité ! Une vraie leçon pour tous ses confrères.
Hélas ! Ses efforts sont un peu gâchés par ses encreurs : certains, comme Tom Palmer ou Klaus Janson, sont tout à fait estimables, mais d'autres s'avèrent des choix moins heureux, comme Danny Mikki (qui, il est vrai, ne m'a jamais convaincu nulle part). C'est un peu désolant que l'éditeur n'ait pu trouver un seul encreur disponible pour seconder Romita Jr sur toute la série, comme à la grande époque où ce dernier bénéficiait des services d'Al Williamson (sur Daredevil : l'homme sans peur)...

Mais ces réserves ne doivent pas vous décourager pour découvrir cette production - d'autant que Paninicomics la propose dans une collection abordable, et avec - heureuse surprise ! - quelques bonus (comme des croquis préparatoires de Romita Jr).
Rien que pour ça, ce serait bête de s'en priver !