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Shazam! #18
Prenant et intense. Josie Campbell fait monter la tension, en montrant ses héros étouffés par les ennemis et en mauvaise posture. Mary Marvel est littéralement torturée par la Monster Society of Evil, avec notamment un contrôle par la fille Sivana, alors que Freddy est contrôlé par l'entité dans l'éclair créé par Héphaïstos, au point qu'il tente de tuer des sans-abris pour suivre le dogme de The Society, l'association qui influence négativement les gens pour rejet les nécessiteux. Dans The Commander, le super-héros qu'il devient en criant SHAZAM, Freddy tente de reprendre le contrôle, mais l'entité garde la main. Billy et The Captain entendent les cris de Mary, voient la folie de The Commander, et The Captain se lance - mais subit l'ultra-violence de The Commander, et est vaincu ! Une femme le sauve, Billy sent que The Captain se meurt, et Billy n'accepte pas de perdre encore quelqu'un qu'il aime, même avec qui il a été en conflit. Ils changent de place, The Captain va se remettre au Rocher d'Eternité, alors que Billy veut stopper The Commander et sauver Mary... qui est amenée sur la Lune par la fille Sivana, qui veut parler avant que Mary perde toute oxygène ! C'est bien, oui. Josie Campbell gère bien sa saga et ses personnages, qui en prennent ici plein la tronche mais j'espère que ça finira bien. La Monster Society of Evil est un peu survolée, mais paraît bien puissante, et les bastonnades font mal à la lecture. J'aime l'échange Billy / The Captain, et j'ai hâte de la suite. Dan McDaid livre des planches adaptées, intenses et nerveuses, avec une jolie ambiance. Je suis très fan, et j'ai hâte de voir la suite... en espérant que tout se passe bien ! |
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Two-Face #1
Hé, c'est pas mal ! J'étais circonspect sur cette mini-série lancée en catimini, sûrement dans l'idée de surfer sur la série sur le Pingouin et celle sur le Joker, il y a quelques mois encore. Et si ça ne révolutionne rien, la lecture me rend curieux de la suite, ce qui est déjà pas mal ! Ici, l'on découvre un Double-Face (yeah, TeamVF) qui est Procureur dans la White Church, le tribunal des criminels dirigé par le Juge Reaper. Il intervient pour une démarche d'un lieutenant de la Famille Falcone, qui accuse Victor Zsasz du meurtre d'un collègue criminel et de sa femme. Sous les yeux d'une jeune fille intéressée, Double-Face démontre que l'accusation ne tient pas du fait des psychoses et fixettes de Zsasz, qui néanmoins pète un câble et menace ladite jeune fille. Double-Face l'innocente quand même, l'accusateur est le tueur, et Double-Face le tue après décision de la pièce. Il fait le point ensuite avec le Juge, évoque ses doutes sur les changements en cours dans la pègre, puis est interpellé par la jeune fille qui veut changer de vie et grandir à ses côtés. Il accepte quand elle évoque la pièce... et il "discute" ensuite en lui-même avec Double-Face. On apprend que c'est Harvey Dent qui contrôle, il a bloqué Double-Face en lui-même et veut "prouver" au Parquet qu'il fait bien à la White Church pour être repris ensuite. Double-Face en doute et se prépare pour sortir... C'est bien, oui. Un peu long sur la démonstration de Double-Face au tribunal, mais c'est plutôt agréable à suivre. Le numéro est un peu "vide", il ne se passe pas grand-chose, mais c'est fait correctement, je suis curieux de voir quand Harvey va encore craquer, et le dessin de Fabio Veras est agréable, avec quelques belles ambiances. Ca n'invente rien, c'est un peu vide, mais c'est agréable et joli. Pas mal, oui ! |
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NYX #6
Après le final puissant d'un premier story-arc intense, Collin Kelly & Jackson Lanzing offrent une pause apparente à leurs personnages, mais surfent sur un subplot pour faire avancer la série ; cool. Ici, nos héros de ce groupe qui n'en est même pas un (Kamala toujours enthousiaste, Prodigy toujours professionnel et cool, Anole revenu de tout, Laura badass, Sophie crispée par la perte de ses pouvoirs et la coupure avec ses soeurs) vont à un concert de Dazzler. Mais avant le spectacle, le Mutant Local vu précédemment arrive pour transmettre un message sur la musique via ses pouvoirs, afin de servir son employeur, Mr Friend... alias Mojo, comme on l'a vu avant ! Les Mutants le combattent, ça se bagarre, Mr Friend se transforme en Mojo, mais il est vaincu par Kiden, la Mutante amie de X-23 dans la première série NYX qui revient des Limbes (au figuré, hein). Laura repart avec elle, émue, alors que Local s'enfuie et les autres profitent du concert. Local retrouve Mojo, car il a été le seul à s'occuper de lui un moment, et Mojo prépare sa vengeance. C'est bien. Les scénaristes gèrent les conséquences du récent sommet d'émotions dramatiques, et ils tiennent bien leurs personnages. De mieux en mieux d'ailleurs, car tous "existent", aucun ne fait tapisserie, ce qui n'était pas le cas avant. Le retour du subplot sur Mojo est bien, même si j'adhère peu au personnage, et l'ensemble fonctionne bien. Je connais peu Kiden mais l'émotion de Laura est bien écrite, alors que Michael Shelfer propose des planches correctes mais aux ambiances sombres un peu trop lourdes. A peaufiner. Une bonne reprise pour lancer un deuxième story-arc, après un subplot et avec de bonnes caractérisations : cool ! |
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X-Force #6
C'est poussif. Geoffrey Thorne fait une pause après son premier story-arc, en se concentrant sur les troubles de Forge, confronté littéralement à son meilleur et son pire, avec Sage au milieu et une menace générique autour. Ici, l'on voit en effet X-Force qui a géré plusieurs crises après la mort de Surge, puis un Forge plongé en réalité virtuelle où une I.A. basée sur Storm (le meilleur) et une autre basée sur Mystique (le pire de lui-même) le conseillent et tentent de le faire aller de l'avant. Forge est troublé, hanté, crispé par la mission qu'il s'est confiée et le prix à payer. Sage, qui a claqué la porte, rôde encore et l'interpelle, intervient dans la V.R. et ils affrontent une menace générique qui s'est impliquée dans le code. Forge la bat en coupant tout, mais un subplot évoquant un "jeu" à distance entre Forge et un autre, même si Forge ne prend pas ça pour un jeu. C'est poussif, oui ; pas mauvais, mais poussif. Geoffrey Thorne est pertinent dans son idée d'une pause pour se fixer sur Forge et ses démons, et les choix des I.A. est logique. Sage fait un peu "forçeuse" à dire qu'elle part pour revenir rôder, mais l'ensemble se lit ; sans grand plaisir, néanmoins. Ca reste assez générique, assez basique, comme les dessins d'un Jim Towe correct mais sans briller. Pas mauvais, pas bon non plus, ça se lit mais c'est poussif. Allez, voyons le #7, la guillotine n'est pas encore tombée même si le titre est encore sur l'échafaud. |
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