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  #316  
Vieux 09/07/2011, 18h14
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Scarlett de plus en plus vite pour changer le nom du topic...

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  #317  
Vieux 16/08/2011, 13h38
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Bon je voulais vous mettre la critique du dernier volume de Unknown Soldier, lorsque je me suis paerçu que j'avais même pas critiquer le précedent.. alors pour vous.. enfin pour toi plutôt.. voici une double critique in da face! y a rien là?

Unknown Soldier #15 - 20 parus dans le TPB Dry Season par Joshua Dysart & Alberto Ponticelli



plot : Moses semble enfin s'apaiser au sein d'un village de réfugiés, mais vite les voix reviennent et l'horreur de la guerre reprends le dessus de manière encore plus sanglante!

Suite de cette série toujours atypique avec les pérégrinations du psychopathe de la brousse, l’Unknown soldier. Petit pause dans ce TPB avec une histoire qui a bien été lancée en 2 volumes. Pause dans l’histoire, dans le plot principal mais pas de pause pour l’ambiance sale, violente, sombre et très très malsaine. Pire même, cette fois ci, le « héros », après son apparition et ses premiers faits d’armes, semble se poser un peu, ce qui permet à Dysart de développer l’environnement, les alentours et la vie dans ce pays africain ravagé par la guerre et toutes les saloperies qui s’y collent. Nous avons l’intégrale de l’horreur dans ce TPB avec le commandant militaire véreux, les enfants qui souffrent, la famine, les maladies… un condensé de ce qui passe aux infos qui fait froid dans le dos. Un volume totalement hard, difficile à lire car franchement dérangeant et violent. Pas d’effusion de sang, pas de milliers de morts mais la pire des violence, celle que l’on connaît, que l’on sait réelle.
Magnifique opus donc, dans le genre, porté tout d’abords par des personnages secondaires qui éclipse le héros, volontairement. Des persos certes un peu caricaturaux mais juste ce qu’il faut pour les rendre compréhensibles et « charismatiques ». Une sombre histoire de trafic de medocs dans un camp de réfugiés permet donc à Dysart de faire l’étalage de son talent dans la restitution de ce cadre de vie immonde au possible. Toujours aussi subtil, toujours aussi juste, il reste dans le ton de ses précédents travaux tout en améliorant la lecture.
En effet, le danger reste toujours que trop de violence, trop de morts et de drames ne viennent faire l’effet inverse et lassé le lecteur. Point ici où certes le plot est glauque mais avec suffisamment de nouveauté, de changements pour que l’interêt persiste. Et au moment où la situation va commencer à tourner en rond, l’auteur pousse son perso en avant, le remettant au centre du récit alors que les voix qui le poussent à commettre ses atrocités semblent revenir. Bonne alternance donc entre vie dans l’enfer de la guerre et avancement du plot principal par son personnage, transitions tout en douceur et cliffhanger qui fait envie pour au final un bel opus pour cette série qui plait ou qui rebute totalement.
Ponticelli aux dessins, toujours inégal, avec postures et visages bizarres parfois, torturés, qui donne toujours autant à l’ambiance générale, un bon duo !


Unknown Soldier #21 - 25 parus dans le TPB Beautiful World par Joshua Dysart & Alberto Ponticelli, Rick Veitch



Plot : Moses finit sa mission dans un chaos total où ses origines sont enfin révélées.

Dernier volume de la série donc qui s’arréte faute de ventes au #25. C’est donc avec appréhension que j’ouvre ce TPB car forcer un auteur à finir son truc avant l’heure prévu, ça peut amener à la cata !
Bon, ici, ça aurait pu être pire, bien pire. Dysart termine donc un peu rapidement son Unknown Soldier et cela se sent, après des TPB, notamment le dernier, très descriptif ou certes le plot principal n’avancait pas mais où l’on découvrait l’univers du Soldier, la souffrance environnante, la vie cauchemardesques d’une zone de guerre, dans Beautiful Wolrd, Dysart n’y va pas par 4 chemins et achève son histoire d’un trait.
Cela dit, il s’en tire plutôt bien. Certes les choses s’accélèrent clairement mais les derniers morceaux du puzzle s’imbriquent plutôt bien et donne un dernier arc dense mais vraiment intéressant. On est pas déçu, on a les réponses à nos question et plus encore, et en bonus une fin digne du reste du comics, plutôt rare. Un TPB bien complet donc et un vrai point final avec notamment deux excellentes idées qui portent la fin du récit indéniablement vers le haut. Voilà la vraie force de ce TPB et au délà de cela, de la série, une vraie bonne construction classique mais très très efficace qui part d’un début qui les bases en place, un milieu descriptif et une fin tonitruante. L’interêt ne cesse de monter du #1 au 25 pour une série, comme je disais, atypique mais passionnante.

Deux excellentes idées donc que voici en spoiler :
Ce fameux ton de la série, glauque et violent, est lui aussi conservé jusqu’à la dernière seconde avec cette fin dramatique qui n’aurait pas pu ne pas être.
On ne peut que regretter que Dysart n’ait eu le temps de développer un peu ses intrigues, ces personnages et laisser le potentiel total de la série s’exprimer. Visiblement la fin de cette dernière était prévu de longue date et les ventes n’ont fait « que » l’avancer. Peut être que, comme souvent, les ventes TPBs vont faire regretter ce choix à l’éditeur. A noter enfin un #20 particulièrement intéressant autour de Kalachnikov et de son invention qui fait particulièrement froid dans le dos !

Et voilà donc, fin de cette série violente mais qui ne fait pas dans le gratuit et le facile, 4 volumes que je conseille fortement aux amateurs du genre.. du genre.. bon comment pourrait on appeler ça.. histoire fiction de guerre peut être… car honte à moi je me suis jeté dans la lecture sans vraiment prendre le temps de voir « autour » du comics. Après quelques recherches, il s’avère que les perso importants, les faits, les organisations existent réellement, d’ailleurs l’un des « méchants » est toujours en vie et recherché pour crime contre l’humanité, ce qui illumine cette oeuvre d’un intérêt nouveau et supplémentaire, toujours appréciable même si elle n’en avait pas forcément besoin !
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  #318  
Vieux 16/08/2011, 13h57
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Ah il faut vraiment que j'aille me chopper les tpbs!!!
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  #319  
Vieux 24/08/2011, 10h21
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Next one :

Sweet Tooth #6 - 11 parus dans le TPB In Captivity par Jeff Lemire



Plot : Aprés avoir livré le jeune Gus à Abbot, Jeppers revient sur son passé et ses erreurs récentes. Gus, lui, tente tant bien que mal de survivre dans le camp militaire, traité sans ménagement par Abbot qui désire plus que jamais comprendre le fléau qui a touché l'humanité.

Après un premier opus qui ne m’avait pas franchement emballé malgré un buzz important, voici le retour du gamin-cerf et de son « protecteur » dans ce monde post apocalyptique. Verdict… indéniablement plus intéressant.
Plus intéressant car un volume très riche. Après une présentation de l’univers, Lemire frappe un grand coup avec ce TPB qui ne nous laisse pas une minute de répit, non pas par de l’action effrénée, mais par un flot continu d’informations et la tension qui y règne. On y apprends ainsi le passé de Sheperd, le « protecteur » du héros, ses choix douloureux, la vie avant et après le cataclysme ce qui ajoute du fond au personnage. Lemire fait là un super boulot, partant de l’image de l’enc*** violent et bourrin que nous avions avec le 1er TPB vers un personnage simplement humain, qui a souffert, qui a une histoire… En fermant le TPB, Sheperd nous apparaît autrement, nous fait même réfléchir sur ce que nous nous aurions fait à sa place, un écho à l’excellent perso Red Crow de Scalped, vraiment du bon boulot. A coté de ça, discrètement, Lemire nous parle un peu plus du cataclysme et du fléau qui frappa la planète, de manière subtile, en montrant la vie après le truc… Walking Dead style ^^
Parallèlement à cela, Lemire continue sur son plot principal à travers Gus, l’étrange gamin-animal. Entre les griffes des scientifiques, le ton est différent, cette fois ci c’est plus psychologique et moins descriptif, la captivité, l’inconnu, le mystère autour de Gus et des autres… les réponses se font tarder mais Lemire nous fait patienter habilement en dispatchant ça et là quelques informations croustillantes. Au final, nous n’avions rien appris de majeur, mais il y a indéniablement quelque chose derrière ce fléau, et Gus y ait lié. C’est avec la soif d’en apprendre plus, l’envie de découvrir et la sensation de quelque chose d’important juste à l’horizon que ce ferme ce TPB !
Et tout ceci encore une fois avec un rythme parfait. Tout ceci s’imbrique bien dans le récit, s’alterne avec efficacité sans temps morts, sans frustrations particulières, c’est bien maitrisé !
Un dernier mot sur le dessins toujours aussi atypique et particuliers, c’est pas trés joli, c’est pas régulier ni détaillé…mais ça marche toujours du tonnerre, donnant un aspect brut, glauque et violent à son histoire, exactement de dont elle avait besoin.
Au final donc une base, un rocher que ce TPB sur lequel Lemire va sans doute s’appuyer pour enchainer le reste de son plot, et ça promet !
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  #320  
Vieux 24/08/2011, 11h23
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Perso, c'est un peu le sommet de la série cet arc.
Après, je trouve que ça retombe sévère pour tourner en rond.
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  #321  
Vieux 20/09/2011, 19h16
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Scalped #35 - 42 parus dans le TPB Rez blues par Jason Aaron & R.M. Guera, Davide Furno, Daniel Zezelj




Plot : La vie continue à la réserve avec l'arrivée du père de Bad Horse, Carool et sa grossesse et le secret de Shunka.


Après un volume fort en émotion et particulièrement puissant, Aaron enchaine dans la douceur…enfin dans la douceur, façon de parler, disons un TPB moins tendu et douloureux que le magistral « The Gnawing »
Petite pause donc pour nous montrer la vie de tous les jours, qu’à coté des perso principaux, d’autres gravitent avec leurs histoires, leurs souffrances, leurs passés le tout par 3 histoires successives centrées sur des personnages secondaires. Ce genre d’exercice n’est pas nouveau, Aaron l’a déjà eu fait auparavant mais il réussit néanmoins le tour de force de surprendre encore !!
Ainsi, l’histoire d’un vieux couple pauvre pour débuter, particulièrement touchant, très sincère, où l’auteur nous dévoile avec tact et beaucoup de subtilité la vie difficile de parfaits inconnus. Ces derniers sont un exemple de dignité devant l’adversité pour ce qui est un des one shots les plus émotionnellement fort de Scalped, un épisode très réussi !
Ensuite un dual shot avec un autre perso moins connu, Shunka, l’homme de main du chef de la réserve qui pour l’instant n'était qu’une brute avec 2 phrases de dialogues et autant de personnalité que le dernier gagnant de n’importe quel jeu de tv réalité. Et bien ouahou ! là aussi Aaron surprends déjà en insistant sur le perso mais en plus en l'épaississant grandement par la révélation du secret « honteux » de Shunka. Là aussi, sujet difficile mais mené de manière très subtile et très chargé en émotion. ‘tain, encore gagné !
Enfin le dernier arc le plus long qui se rattache au plot principal là aussi extrêmement riche, on y parle grossesse, avortement, famille, père, mère… Après plus de 30 numéros, Aaron n’a plus a presenter ces personnages, il nous sont connus et ainsi continue à les faire vivre sous nos yeux sans en rajouter, sans en faire trop, leurs réactions, leur émotions, leurs réponses sont dans le ton, sont raccords avec eux, c’est sans fausses notes, sans fioritures, un soap opera glauque et moche, et on continue à se demander « jusqu'où cela descendra t’il ? »
Bref un TPB en forme de break, où Aaron se concentre ailleurs mais où il finit par se rapprocher de son plot. Il continue son travail magnifique, dépeignant un lieu de souffrance sans fin, un purgatoire où malgré leur lutte, les personnages ne s’en sortiront pas, personne s’en sortira. On peut regretter sans doute cette pause qui coupe le rythme après The Gnawing, c’est un peu brutal peut être, l’enchainement des numéros sans liens, sans transitions est paradoxalement un peu bourrin là où les récits sont d’une subtilité exceptionnelle.
Aux crayons, Zezelj pour le premier one shot qui continue a progresser je trouve, plus précis, des cases plus remplies, et surtout plus percutant. Davide Furno ensuite pour le dual sur Shunka qui ne reste pas impressionnant, un style un peu monotone et Guera pour finir, toujours aussi parfait !
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  #322  
Vieux 20/09/2011, 21h44
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En effet Zezelj nous livre un excellent épisode et perso j'ai trouvé que Furno, même s'il souffre forcement de la comparaison avec les deux autres dessinateurs du Tpb, continuait à progresser.

Au final, un excellent Tpb...comme les 6 autres quoi!!!

Dernière modification par aegnor ; 06/10/2011 à 12h45.
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  #323  
Vieux 05/10/2011, 20h41
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Allez presque pas trop à la bourre :

Hellblazer #267 - 275 parus dans le TPB Bloody Carnation par Peter Miligan & Giuseppe Camuncoli, Stefano Landini, Simon Bisley



Milliplot : Epiphany et John finisse par réaliser les sentiments qui les lit et annonce qu'ils comptent franchir le pas du mariage ce qui met leur entourage, naturel et surnaturel, en ébullition!

Milligan toujours sur Hellblazer suite au sympa-mais-sans-plus India, Milli aurait il tout donné dans les 2 premiers TPBs ?
Non grâce au ciel, il en avait sous la pédale le bougre. Dans ce gros volume, l’auteur fait ce qu’il a su le mieux faire depuis son arrivée sur le titre : torturer ce pauvre John qui le mérite grandement. Pas là non plus de fin du monde en vue mais un événement de 1er ordre, sans balise spoiler car tout le monde doit le savoir à présent : le mariage en règle de ce bon vieux roublard de John avec la jeune potionneuse.
Bien évidemment, ça ne se passe pas bien. On commence avec un jaloux qui s’en prends à John puis les Enfers qui décident de foutre en l’air son mariage car les démons n’aiment pas savoir leur nemesis heureux, sympa non ? Dit comme ça, pas très bandant tout ça mais c’était sans compter sur le talent de Milligan qui transforme ce plot au demeurant basique en quelque chose de plus riche, de plus miam ! La recette ? du bon personnages secondaires, de l’utilisation du background et du passé de Constantine, le tout mijoté dans un rythme d’enfer et un plot qui se découvre petit à petit et voilà comment on sort une bonne histoire.

Ça commence doucement ainsi, un acte ignoble de Constantine, qui semble se perdre dans la folie, puis doucement Milligan ajoute ses ingrédients, Shade the changing man quand même, magnifiquement géré par Milligan et qui apporte le vrai plus de la première partie du volume, puis la révélation du l’ennemi de John, du pourquoi de son geste, de sa folie, la demande en mariage, et hop à peine cette étape finit on enchaine avec une voyage dans le passé, le jeune John, Nergal et le clone maléfique de Constantine qui se mobilisent, les proches, Gemma, Chaz et même la délicieuse Kit…tout s’enchaine jusqu’au dénouement final… mariage ou pas ? cette fois ci je ne spoileriserais pas.. du moins pas jusqu’à la prochaine critique.

Bref ça y est, Milligan est définitivement installé dans l’univers de John et commence à dérouler. Il arrive ainsi à captiver son audience malgré un plot qui aurait pu sembler facile et sans saveur (mis à part la simple idée de John marié !) l’enrichissant suffisamment pour faire tourner les pages et boucler son histoire en 9 numéros sans que l’on s'ennuie une seconde. On peut regretter peut être quelques petites facilités utilisées cela et là pour faire avancer l’histoire et amener des séquences particulières (défaite de Nergal, arrivée du clone, voyage d’Epiphany dans le temps), points négatifs auquel Milligan ne nous avait pas habitué par le passé. De même, ze gros événement du TPB, le mariage, n’est pas si marquant que cela, on aurait pu s’attendre à un véritable apex, un déluge, le pinacle biblique de la vie de Constantine peut être, et finalement le dénouement déçoit un peu…. Satan aurait pu se montrer ^^ . Deux, trois petits choses qui émaillent un peu la lecture et qui nous fait quand même dire que l’on est devenu exigeant avec ce bon vieux Peter. Le cliffhanger de fin ne donne pas vraiment envie, un membre de la famille de John va se retourner contre lui mais Mili vient de montrer qu’un simple plot peut donner du bien, donc on va lui donner sa chance, il la mérite graaandement !

Coté dessineux par contre, du 10/10 comme d’hab, Camuncoli et Landini ont décidément un style percutant parfait pour le titre, appuyant là où le récit tape avec de magnifiques cases très puissantes et Bisley reste Bisley, glauque, sombre et vilain, l’auteur idéal pour un John plus jeune punkement trashy !
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Vieux 06/10/2011, 11h07
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La défaite de Nergal, ouais, un peu rapide.
Le coup du clone, ça place surtout la base de ce qui arrive ensuite. Et ça vaut le coup.
Le voyage de Piphy dans le temps, j'avais trouvé ça assez cool. mais faut dire que Bisley dessinait la partie passé.
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Scalped #35 - 42 parus dans le TPB Rez blues par Jason Aaron & R.M. Guera, Davide Furno, Daniel Zezelj




Après un volume fort en émotion et particulièrement puissant, Aaron enchaine dans la douceur…enfin dans la douceur, façon de parler, disons un TPB moins tendu et douloureux que le magistral « The Gnawing »
Ah, je crois avoir été plus emporté par celui-ci. Comme tu l'as souligné, les stand-alone sont admirables. Celui sur Mance et Hazel, surtout, est terriblement émouvant. Les dialogues intérieurs sont très beaux et touchants, particulièrement quand à la fin du volume, ils trouvent un écho avec ceux entre Dash et Carole. Les premiers se comprennent sans se parler, sont sur la même longueur d'onde. Les seconds n'y parviennent pas, sont dans une impasse, et ça m'a bien tourneboulé ce parallèle.

Celui sur Shunka est, j'allais dire plus anecdotique, mais en même temps ça ne veut pas dire grand chose dans cette série car il permet un éclairage historique très éclairant sur la manière dont la société indienne percevait la "différence" et comment cette vision a été pervertie par l'homme blanc.
Et le jeu sur la voix-off est diabolique. Bien joué Mr Aaron.

J'aime globalement beaucoup ces épisodes sans lien, satellites de l'astre noir central, toujours bien sentis et qui apportent à chaque fois une lumière supplémentaire au récit principal.

J'appréhende la fin de cette merveilleuse saga tout en savourant d'avance le pied gigantesque que nous allons prendre à nous refaire l'intégrale.

Dernière modification par HiPs! ; 14/10/2011 à 23h12.
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Vieux 27/10/2011, 22h24
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Hey cool de te voir par ici Hips! ^^

Enchainage :

House of Mystery #36 - 40 Desolation par Matthew Sturges, Luca Rossi & variés!

. . . . . . . .
. . House of Mystery #36 . . . . . . . .. . . House of Mystery #40

Plot : La Maison des Mystères a une nouvelle tenancière, Fig semble être en dehors du coup mais la Conception la rattrape alors que l'"omneitie" est complète!


Bon, Sturges a visiblement fait avancer son plot enfin avec le dernier arc, la série se lancerait elle?
Et bien non, hélas, je mettrais les même reproches à cet arc qu'aux précédents. L'auteur rame un peu, nous replonge dans des flashbacks, garde ce rythme lent et plutôt mou qui commence à peser. Le défaut de ce comics continue de le gangréner, un microverse de personnages tournant autour de la Maison des Mystères avec en fond un plot tellement abstrait et inutilement complexe qu'ils en perdent tout charisme, tout intérêt.
Dur dur certes mais je n'accroche plus depuis plusieurs numéros. La comparaison avec The Sandman de Gaiman et son spin off The Dreaming sont difficiles à éviter et comme dit précédemment, il manque à House of Mystery un vrai background solide, de bonnes bases fantastiques sur lesquelles développer un plot. Là, Sturges nous crée de l'univers parallèle, de la dimension machin et bidule, des explications obscures et une multitudes d'apparition et autres récits, tellement de trucs qu'au final on se perds complètement dans l'histoire... mais c'est quoi enfin cette conception? et cet "Espace entre"? non pas qu'il a faille forcément donné une explication rationnelle (bon courage ) mais un peu de lien, un peu moins de personnages, histoires et compagnie qui partent de partout aurait été sans doute plus appréciable.

Dommage, dommage, quel potentiel! Une maison mystérieuse qui se fait payer en histoire, un Cain qui veut la récupérer, des perso qui débarquent, partent, reviennent, un ennemi étrange.. cela aurait pu être béton mais Sturges manque du petit quelque chose qui a rendu The Sandman génial, n'est pas Gaiman qui veut.

Sinon cet arc n'est pas mal, plutôt bien construit même, avec des flashbacks qui expliquent la "nouvelle" situation de la Maison, une conclusion et des explications (mouais) que la Conception et même une fin (enfin presque)! Et oui car le #42 sera le dernier de la série, j'avoue que je l'ai pas vu arriver, si quelqu'un à des infos sur le pourquoi de l'arrêt de cette série je suis preneur (oui je sais je viens de dire que ça me gonflait, ne me le faites pas remarquer ^^). Mais encore une fois, trop fouillis pour être passionnant.

Coté dessineux, à coté de Rossi toujours aussi sympa, et du lourd à coté quand même : Darwyn Cooke, Aaron Campbell, David Lapham et Peter Snejberg! Les comics contiennent toujours une mini histoire dans l'histoire, fond de commerce du titre, plus ou moins intéressantes, mais toujours étonnante. Ce dernier point renforce le coté dommage de tout ceci!
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Attention les zieux.... double critique pour combler un peu mon retard dans Fables en VF :

Fables #60 - 64 parus dans le volume Le bon Prince par Bill Willingham & MArk Buckingham, Aaron Alexovitch



Plot : Alors que Frau Tottenkinder se prépare à la guerre, Gobe Mouche retrouve la mémoire et l'envie de se battre. Il descends au fond du puit, accompagné de Lancelot et d'Excalibur et devient le roi des morts qui le peuple.

On continue de dérouler, le volume précédent s’éloignait un peu du plot principal, celui ci y retourne, décidément Willingham continue d’appliquer sa méthode, alternant numéros qui poussent le récit à ceux qui enrichissent le décor. Et ce dernier ici appuie sur l’accélérateur au bon moment ! Sa gestion du rythme est excellente car après « Les fils de l’Empire » qui donnait le top d’un affrontement grandiose à venir et « Père et fils » qui nous faisaient doucement patienter, voilà « Le bon Prince » qui ne déçoit pas, qui contient ce que le lecteur attends au moment où ce dernier aurait pu commencer à s’ennuyer.
On y parle donc guerre, préparatifs, révélations, le tout gravitant autour d’un personnage devenu principal, Gobe mouche. Là aussi, le travail de fond de Willingham paye, cela fait déjà pas mal de numéros que Gobe mouche attise notre curiosité et ici, elle est enfin assouvie. C’est donc le principe de cet arc, Willingham nous donne du grain à moudre, de quoi manger après nous avoir ouvert l’appétit. Mais le bougre nous sert à peine l’entrée, nous faisant patienter tout en nous déroulant le menu…. Merde j’ai faim maintenant avec toutes ces métaphores… bref classique, vu et revu, Willingham réponds à nos attentes tout en laissant le gros du truc en suspens pour bien sûr ce qui serait l’acte final de la série, la guerre !
Du coup, et bien certes la curiosité est contente car assouvie en partie, l’interet est titillé car il reste beaucoup à lire, mais tout ceci donne une lecture moyennement surprenante et pas vraiment emballante. L’exercice « je réponds à des questions tout en en posant d’autres » est connu maintenant, surtout en lisant Fables, et marche moins bien il faut l’avouer.
Mais 2 – 3 bonnes idées viennent sauver la lecture, notamment Gobe mouche, dont l’évolution du personnage est vraiment surprenante et ajoute du piquant, tout comme le personnage du Prince qui prends de l’épaisseur. L’auteur a donc joué sur ces personnages pour pimenter un récit qui ne surprends pas mais qui a le mérite d’exister. Cette « marche » dans l’évolution du plot principal est sans doute obligatoire, Willingham nous la présente sans réel génie mais agrementé de ce qu’il faut pour une lecture simplement plaisante, tout en continuant de nous promettre beaucoup.
Enfin un numéro sympa, un one shot sur les petits loups de Bigby et Blanche, cool et tranquillou, loin des questions de guerre totale. Pour la suite, Willingham a j’espère dans la manche quelques petits coups de génie pour continuer à garder cet excellent niveau de lecture. Avec « Le Bon Prince », Fables se lance définitivement vers un chemin certes excitant mais qui par définition lui ferme sans doute des possibilités, d’autres pistes, d’autres facettes, d’autres sujets…

Dessineux ? Buckingham toujours fidèle au poste pour l’arc principal sans génie non plus, travail classique, on dirait qu’il est fatigué de dessiner la série car cela manque de punch, de peps et d’autres trucs en « p ». Aaron Alexovitch pour le dernier one shot dans un stylequi n’a rien à voir, un espèce de mix improbable entre Skottie Young et Jeff Lemire qui détonne un peu il faut dire mais qui change aussi après Buckingham, justement, changer d’air et se renouveler est une bonne idée après 60 numéros ^^


Ze suiiiiiite :

Fables #65 - 69 parus dans le volume Le royaume éternel par Bill Willingham & Mark Buckingham



Plot : Gobe Mouche, devenu roi et s'étant installé dans son ancien chateau dans le monde des Fables, doit faire face aux puissantes et innombrables armées de l'Adversaire.

Suite du maxi arc The Good Prince avec en héros vaillant et seul contre tous Ambroise dit Gobe Mouche, le perso secondaire par excellence de Fables. Après un premier volume que je qualifierais de sympatoche, celui ci tape fort, très fort.
On retrouve le Fables des grands moments, celui où l’épique se joint à l’aventure. Cette fois ci Ambroise 1er et son nouveau royaume doivent faire face à l’adversaire, aux hordes d’impitoyables gobelins, orcs, dragons et autres soldats de bois. Le principe donc, Ambroise, seul face à l’Empire et ses armées éternelles.. a t’il un plan ? est il devenu fou ? lui et tout ceux qui l’ont suivit vont ils connaître une fin horrible ?… la réponse est oui, allez hop fin de la critique ^^

Oué non c’est un peu plus compliqué que cela.. et franchement intéressant, comme dis plus tôt, le coté épique revient, one against all, il y a du duel, de la tension, du danger, des situations qui peuvent basculer vers le drame et un dénouement à la hauteur des événements. Le lecteur n’a pas le temps de respirer une seconde, les batailles succèdent aux courts moments d’accalmie qui enchainent avec des scènes permettant de faire avancer le big plot qui précédent de gros moments de tensions dans ce petit royaume. Tout ceci donne la sensation très agréable à la lecture de voir de la résistance dans ce qu’elle a de plus héroïque, un peuple uni derrière son leader et se battant pour sa survie.. c’est très efficace et emotionnellement fort. Plus fort encore, Willingham parvient à faire monter petit à petit la pression dans cette situation déjà puissante vers son climax, ze combat du Roi Ambrose, représentant son peuple, seul face aux plus terribles hordes de l’Adversaire. Un monument digne des plus grands moments cinématographiques, j’ai en tête notamment Braveheart ou Mon nom est personne avec Jack Beauregard contre la Horse sauvage ^^
Bon je m’emballe sans doute mais je ne m’attendais pas à de l’épique avec cette histoire dont le début ne semblait pas excessivement prometteur. Alors certes le plot principal a très très peu avancé en 2 volumes, certes cette « guerre » annoncée est encore loin mais on excuse facilement l’auteur pour cet arc finalement fort. Aux cotés donc de ce face à face monstrueux, point central de l’histoire bien sur, Willingham fait ce qu’il sait bien faire, gérer ces personnages, ces histoires secondaires, ce petit monde qu’il a volontairement minimisé pour faire place aux grands événements de cette histoire, la mettant encore plus en valeur. Mais encore une fois, que tout ceci est bien dosé !

Coté dessin, je persiste à mettre une note moyenne à Buckingham qui semble dessiner sans plus de conviction, manquant parfois de quelques décors, allant à la facilité, au découpage simple et au manque de détails ce qui donne un travail ma foi honnête sans plus, vraiment sans plus. Heureusement quelques bonnes cases puissantes au moment où il faut font du bien à l’histoire.
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Northlanders #11 à 16 parus dans le TPB The cross + the hammer par Brian Wood & Ryan Kelly




Northplot : 1014 aprés JC, Magnus l'irlandais se lance dans une campagne sanglante contre l'occupant du Nord avec sa seule rage et le fantôme de sa fille enfant pour le pousser à continuer à tuer.


Suite des aventures vikings autour de 1000 après JC.. suite ? ben non en fait, nouvel arc, nouveaux personnages, rien à voir !
Ici nous sommes en Irlande en 1014 alors que le pays est occupé par les hommes du nord, et alors qu’une terrible chasse à l’homme commence. Saluons (enfin moi je le fais, vous vous faites quoi vous voulez hein, c’est pas un ordre ^^) le principe développé par Wood dans ce titre de découvrir à chaque fois nouveaux perso et nouvelle histoire. Cela donne un potentiel important au comics, des sources de plots inépuisables et une image d’univers cohérent et riche qui ajoute du cachet à l’œuvre. Donc pas de Sven cette fois ci mais Magnus un irlandais un peu énervé avec une épée.
Même style néanmoins que le premier volume, on reste dans du romantico-historique avec un cadre réel, qui a existé, et des personnages et des situations romancés. Cette fois ci donc, c’est une chasse à l’irlandais énervé qui s’annonce.
Et tout y est, poursuite, indices, explications des motivations de chacun et affrontement final, classique.. très classique.. un peu trop même. Au final il ne se passe pas grand chose dans ce TPB, on le ferme avec une petite sensation étrange de vide. Un reproche donc que j’ai eu fait au cours du 1er TPB sur Sven, cette histoire manque un peu de racines, d’historique, tout le monde (moi y compris) ne connaît pas sur le bout des doigts l’Histoire des hommes du Nord, et une base historique plus développée et solide manque cruellement à mon sens. A mon sens car cela reste vraiment subjectif, quelque part, on se fout complètement du cadre, car il s’agit aussi d’une histoire d’hommes, très précis, très simple. Mais je persiste à pense qu’il manque quelque chose, du piment, du piquant, quelque chose de plus, ce fameux cadre historique peu explicité, un peu de folie chez les personnages, notamment le poursuivant, et qui aurait pu le lier au poursuivi de manière plus forte.

Pourtant, il y a de bonnes idées pour agrémenter la lecture, les lettres du poursuivant à son roi, ses rapports avec ses hommes la fille de Magnus, sa colère incontrôlable.. mais pas assez, Wood aurait pu creuser plus.
En écrivant ceci, bouquinant le TPB à coté, je me rends compte que je suis un peu injuste… son travail sur les personnages restent corrects mais on sent que ce n’est pas forcément le point fort de Wood, quand on pense à son Fight for Tomorrow incroyablement cliché, et d’un autre coté la subtilité de Aaron sur Scalped, on est obligé de comparer. Peut être donc que Wood reste prudent là dessus, peur de trop en faire.. là il manque juste, juste, à peine, un petit peu plus d’épaisseur à ses personnages.
Pour le reste de la déco, c’est du tout bon, une époque comme on l’imagine, violente, dramatiquement simple, mortelle, froide ou les hommes sont des vrais !! Le tout bien mis en image par Ryan « Lucifer » Kelly dont le trait rends honneur justement à cette ambiance si simple et expéditive !
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Vieux 05/02/2012, 18h19
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Fin, avec du retard!!!

House of Mystery #41 - 42 Closing time & Three for the road par Matthew Sturges & Luca Rossi, Annie Wu, Tony Akins, Teddy Kristiansen, Inaki Miranda


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. . House of Mystery #41 . .. . . . . . . House of Mystery #42

Plot : Epilogue de l'histoire de Fig et de la Maison des Mystéres...

Et bien voilà la fin de l'histoire, j'avoue que je ne l'avais pas vu venir du tout, moi qui encore à l'arc d'avant avançait que le plot se lançait enfin... coïncidence curieuse.

Bref une fin honnête et efficace il faut dire, qui nous permet de comprendre mieux le déroulement de l'histoire et le pourquoi du comment, Fig donc personnage central

Certes on pouvait s'en douter mais Sturges a eu la délicatesse de ne pas fournir un fin trop ouverte, le genre qui ne conclue quedale et qui laisse sur la fin, surtout après 40 numéros plus ou moins clairs.

Concernant l'épilogue, le #42, il est plutôt fun, 3 explications possibles sur l'existence de cette Maison des Mystères, dont une qui collerait bien avec le #41, une "autre" fin donc qui laisse planer un brouillard mystérieux sur l’œuvre mais sans être lourd ni complètement incohérent. Un petit exercice que Sturges aime bien et maîtrise bien.

Bref c'est honnête donc, après nous avoir trituré l'esprit pendant 40 numéros Sturges conclue avec efficacité son looong run sur cette nouvelle mouture de House of Mystery qui laisse un arrière gout de dommage quand même. Le plot principal était avec le recul intéressant mais sans doute trop étiré sur 40 numéros avec des grands coups de mous, des coups d'embrouillage vaseux qui sentaient bon le fait exprès pour meubler. Ajouter à cela des personnages secondaires charismatiques et attirants sans être utilisés dans l'histoire autant qu'ils auraient peut être dû et cela donne de très bonnes bases fantastiques dans le genre gâchées ça et là.
Il reste néanmoins quelques bons souvenirs de lectures, le début notamment parfaitement attachant, les histoires dessinées par les guests souvent savoureuses, des exercices de style et des manière de raconter les histoires intéressantes et globalement l'impression d'avoir lu un truc correct dans le genre. Au final, cela donne un tout cohérent avec au centre les histoires, les personnages et leurs aventures, un microcosme, encore une fois, que l'on aurait aimé voir plus evolué et approfondis, surtout dans la 2ème moitié de l'oeuvre.
Mais il ne manquait pas mal de chose pour que le House of Mystery version Matthew Sturges s'approche du panthéon des série Vertigo aux coté du Sandman et autres...
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Dernière modification par Jorus C'Baoth ; 05/02/2012 à 18h53.
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Vieux 13/02/2012, 18h51
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Un peu à la bourre comme d'hab!

Sweet Tooth #12 - 17 parus dans le TPB Animal armies par Jeff Lemire



Plot : Gus, l'étrange hybride, tente de survivre dans le laboratoire de la milice alors que cette dernière parvient à trouver sa maison d'origine, tentant toujours de percer le mystère du Fléau. Son ancien protecteur, Jepperd, rongé par le remords décide de porter secours à Gus.


3ème volume en retard donc de cette série si particulière. Après un volume d'introduction honnête sans être phénoménae et un 2éme TPB qui approfondit bien l'univers tout en jetant les grandes pistes de l'histoire voici donc le 3ème opus qui déborde d'actions*!
La tension monte carrément d'un cran dans ce volume. Il confirme un méchant basique mais efficace en la personne du chef de la milice, dernière organisation qui ressemble à quelque chose dans ce monde post apo, et qui se rapproche de son objectif, il voit le retour de Jepperd qui pour se racheter une conscience fait un pacte avec le diable, et il voit Gus, le héros timide prendre une autre ampleur auprès de ces «*congénères*» hybrides emprisonnés, en le grand frère courage. Tout ce petit monde finit par s'entrechoquer dans un final brulant qui change la donne pour la suite. Petit à petit au cours de ce TPB, Lemire met donc les choses en place et accélère calmement mais surement jusqu'au final de cet album. Tout cela est très bien dosé, tension et adrénaline monte également suivant la lecture grâce à une distillation des informations et de l'action très efficace. Ce final, en guise d'explosion est d'une barbarie et d'une violence exutoire, comme si toute la douleur et la souffrance accumulées par les protagonistes depuis le Fléau ressortait dans une frénésie de sang où les sens sont réduit au plus simple, se battre, survivre, loin de la civilisation et des valeurs que chacun essayent de conserver dans un monde à l'agonie.
Lemire nous offre ainsi un parallèle attendu mais toujours intéressant, ces hybrides hommes animaux semblent solidaires, compréhensifs et empathiques, tout le contraire de ces hommes perdus dans ce monde avec leurs organisations, leurs chefs, leurs laboratoires et leurs solutions scientifiques.. qui sont donc les animaux*? Et quel mal il y aurait à en être un*?
Ceci fait écho au reste du contenu de cet arc qui non seulement est bourré d'action mais en plus particulièrement riche. Le plot mystérieux se dévoile à peine mais c'est suffisant pour exciter notre curiosité. Sur ce point aussi, Lemire développe un parallèle avec d'un coté les hommes survivants qui cherchent une réponse scientifique et de l'autre Gus et son père décédé pour qui la réponse est religieuse, écrivant une bible et parlant de prophète.
Certes rien de bien phénoménal, les hommes se tournant vers le divin lorsqu'ils ne peuvent expliquer, et comme dit dans les critiques précédentes, on trouve dans Sweet Tooth tout ce qui fait une bonne œuvre post apocalyptique mais non seulement c'est béton, mais avec ce 3ème volume, Lemire acquiert finalement la crédibilité qui pouvait manquer auparavant. Son univers est bien ancré, les personnages également, son histoire même si elles possèdent des ficelles connues se déroule sans accroc, un rythme soutenu, sachant accélérer et placer des informations importantes au moment clefs.
Et bien beau volume donc bien maitrisé et agrémenté, en guise de cerise sur le gâteau, d'énormément d'émotions. Le style Lemire explose concrètement sur ce point là, avec un découpage, une simplicité dans les cases et un scénario qui s'y prête Il parvient à transmettre le désespoir de ce chercheur devant la tournure des évènements, l'espoir au contraire du petit hybride, la colère interne de Jepperd et sa douleur lors d'une scène poignante où ce dernier retrouve son fils. Un passage très adulte, traité magistralement et qui arrive sans que l'on s'y attende au moment de la bataille finale, ajoutant du drame là où on pensait être déjà au pinacle. Le volume se finit peu après, on peut enfin reprendre son souffle et attendre le suivant.
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