#16
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A ce rythme là, tu vas vite me rattrapper!
Lesbienne hétéro-reofulée.... Comme toute les pseudo-lesbiennes d'apparence, elle doit normalement trouve rle salut en se faisant sauter pa rle héros... c'est raté! Sinon, bien content de voir que tu apprécies aussi Infantino. Je trouve qu'il arrive très bien à rendre l'aspect "garçon fermier" de Luke: il pue le purin à 100m àla ronde!
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#17
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Et sa tenue de fermier plaît tellement qu'il ne va pas en changer pendant les 35 premiers numéros à peu près.
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#18
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Simonson débarque et réalise une performance bien sympa. Mais ne vous réjouissez pas trop vite, il est juste là pour le fill in. Heureusement, tout n'est pas perdu, on le retrouvera dans une quarantaine de numéros comme artiste régulier.
The Hunter - #16 Scénario : Archie Goodwin Dessins : Walt Simonson Encrage : Bob Wiacek Couleurs : Bob Sharen Couverture : Walt Simonson Synopsis : Le Capitaine Valance, un chasseur de primes avec une haine viscérale des droïdes, détruit une base médicale afin d’en apprendre plus sur un certain rebelle et ses compagnons droïdes. Dans sa quête, il affronte les partenaires de Han sur Aduba-3 et confond l’un d’eux avec Luke. Il a déjà une sale tronche comme ça, attendez la fin du numéro Cette aventure introduit le personnage de Valance le Chasseur. Ce personnage, ancien stormtrooper, voue une haine immodérée aux droïdes. Le numéro nous raconte son parcours à la recherche de Han Solo et surtout de Luke Skywalker qui s’est fait connaître pour avoir tenu tête à l’Empire… accompagné de deux droïdes. Valance ayant entendu parler des (pathétiques) aventures de Solo sur Aruba-3, il mène l’enquête en espérant y trouver Luke. Comble de l’ironie, il va finir par être mis en déroute par une meute de Bantha, un lapin vert désormais bien connu, et le reste du groupe des bras cassés… Si si regardez bien, c'est Jaxxon la stupide lapin vert qui est en train de se faire torturer. Goodwin a excaucé le rêve de nombreux fans Mais qu'en pense Roy Thomas ? Simonson, en 1978, fait déjà forte impression. Son style déjà bien personnalisé améliore le niveau de la série en apportant une touche plus fraîche que celle d’Infantino. La future star n’explose pas encore les cases, mais la force de son trait est bien présente. Il est autant à l’aise avec les robots que les humains et nous offre quelques panels excellents. Même Jaxxon le lapin vert à une tête acceptable, c’est pour dire. La mise en couleurs ne vient rien gâcher, ce qui est appréciable, et finalement, à l’exception d’une représentation de Darth Vader et des sabrelasers passable, tout est bon. La haine des droïdes est un thème qui aura son heure de gloire 20 ans plus tard avec l’invasion des Yuuzhan Vong, aliens fanatiques qui abhorrent tout ce qui est mécanique. Mixé aux difficultés de s’accepter lorsqu’on a un corps à moitié mécanique, c’est un thème très séduisant qui interpelle en jouant sur la corde du handicap. Dommage que ce numéro n’ait jamais vu le jour en France. La raison de cette censure est simple : aucun personnage majeur de la saga n’apparaît, ils sont tout au plus mentionnés. Au contraire les personnages du premier story-arc de cette série y sont au premier plan. Impossible donc de publier cet épisode indépendamment des premiers inédits (#7 à 10). Et quelques extraits pour se faire une opinion définitive :
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#19
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Voui, un bien bon épisode! Tu les fais avec quels matériel tes scans? Les comics originaux, non? Parce que pour avoir de planches nettes comme ça, c'est pas évident avec les intégrales Dark Horse, sauf à vraiment casser son volume.
Les couleurs sont elles différentes entre l'intégrale et les comics originaux, faudra que je compare...
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#20
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Rhodey , lorsque tu scan , utilises tu 'toshop apres? car en jouant sur les chroma et remontant la balance de contraste tu arrives a corriger enormement de choses ...
et tu pourais avoir des aimges plus clean comme tu le souhaites |
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je joue un peu sur le luminosité et le contraste, mais rien de plus
parce que je sais pas faire et parce que j'ai un peu la flemme^^
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Un grand bravo à toi pour nous faire découvrir ça. Merci.
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Puisque ça plait, on continue
Et comme prévu, un pas en avant (Simonson) deux pas en arrière (Trimpe) pour ce numéro. Malheureusement, cette devise va trop souvent être de circonstance dans la série. Crucible - #17 Scénario : Archie Goodwin, Chris Claremont Dessins : Herb Trimpe Encrage : Allen Milgrom Couleurs : Marie Séverin Couverture : Dave Cockrum, Bob McLeod Synopsis : Luke se remémore une aventure datant de sa jeunesse sur Tatooine. Alors que Biggs s’apprête à partir pour l’académie impériale, tous leurs amis s’affrontent au sein d’une poursuite dans Beggar’s Canyon. Alors que Biggs triomphe, lui et Luke sont attaqués par des Tuskens. Biggs blessé, Luke doit réussir un exploit de pilotage pour le conduire rapidement aux soins. Trimpe a vraiment su saisir tout le naturel de l'acteur pour le transposer magnifiquement en image... Cet épisode est le premier à exploiter le principe du flashback qui va remplir de multiples épisodes, intégralement ou partiellement, dans la série. Ici, Goodwin et Claremont nous content une aventure de la jeunesse de Luke très moyennement intéressante. Le seul mérite des scénaristes est vraiment d’être les premiers. Ils ont compilé tous les éléments donnés sur Luke et Tatooine via les scripts du film et ont brodé là-dessus. On retrouve donc les mauvaises relations avec l’oncle Owen, Biggs et les autres amis, Beggar’s Canyon et les poursuites en Skyhopper etc. Une attaque des Tuskens suffit à emballer l’affaire, autant dire que la jeunesse de Luke n’était pas très passionnante. Luke et Biggs font la course dans leurs speeders. "On dirait pas" "Où sont les supers effets spéciaux du film ?" me dit l'assistance. C'est normal, et c'est bien pour ça que je ne vous en montre pas plus Herb Trimpe et ses comparses de l’encrage et des couleurs livrent un des épisodes les plus faibles graphiquement. Ils sont à Howard Chaykin, ce que ce dernier est à Walt Simonson. Bref, entre quelques représentations de personnages bien manquées et une mise en scène globalement mollassonne, on s’ennuie ferme. Heureusement, la couverture de Cockrum est là pour donner le change. Simple, forte, symbolisant bien le contenu de l’épisode, tout y est. Une de mes représentations préférées de Luke à cet âge là. Serrés comme des sardines Cet épisode est intéressant car il interprète un certain nombre d’éléments de manière définitive. Définitive dans le sens où les scénaristes qui se livreront au même exercice par la suite arriveront toujours au même résultat. Biggs est figé définitivement dans le rôle de grand frère plein de confiance, Luke dans celui de petit boulet manquant d’assurance, les répliques entre Owen et Luke ne dévient jamais du modèle « Je veux aller à l’Académie. Soit d’abord un bon fermier etc. » et j’en passe. La persistance et la clarté de ces éléments montre finalement à quel point le script de Lucas était bien cadré. Rester sur ce compliment serait trop beau, il faut également préciser que ce type d’ouverture nous rappelle à quel point Lucas était loin de l’histoire complète d’Anakin avec sa famille recomposée telle qu’il nous l’a présenté dans l’Attaque des Clones. Pour finir, un clin d’œil : ce numéro s’ouvre sur Luke en train de piloter seul le Faucon. Le très possessif Han solo aurait autorisé cela ? On va s'épargner des images supplémentaires pour cette fois-ci. Donc pas de galerie excepté un grand format de la couverture que j'aime beaucoup :
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dire que à l'époque LUG a sauté le Simonson mais n'a pas oublié de nous gratifier de ce nanard
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Je viens de reregarder cet épisode, j'avais oublié à quel point les vaisseaux sont des vrais cage sà lapin...
Sinon, il s'est teint les cheveux avant de rejoindre la Rebellion le Luke? Là, il a les cheveux tout marron clair caqueu.
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Marie Séverin ou (Severin) n'était pas bien réveillée le matin où elle a fait cet épisode. Je dis le matin car ça n'a pas pu lui prendre plus d'une matinée
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Premier story-arc très important de la série, une des meilleures histoires qui se lit encore très bien aujourd'hui. Au programme : l'Empire fait son entrée dans la série, un nouvel ennemi, un décor très spectaculaire, beaucoup de rebondissements...
The Wheel of Death - #18 à 23 Synopsis : Luke tombe dans le coma au cours d’un exercice de méditation. Cherchant une aide médicale, nos héros découvrent que l’on tente de piéger les Rebelles en les faisant accuser de destruction de vaisseaux. Ils finissent sur The Wheel, une station spatiale qui fait office de casino géant. Là, avec un commandant impérial qui brise toutes les lois pour les retrouver et l’administrateur de The Wheel prêt à toutes les bassesses pour tirer profit de la situation, il va falloir tout le talent de nos héros pour sauver leur vie. #18 : The Empire Strikes Scénario : Archie Goodwin Dessins : Carmine Infantino Encrage : Gene Day Couleurs : Janice Cohen Couverture : Carmine Infantino Les expressions faciales d'Infantino. Que de souvenirs Et avec ce numéro, on comprend enfin qu’avant de “contre-attaquer” trois ans plus tard dans le second film, l’Empire avait attaqué une première fois sous la plume de Archie Goodwin. Trêve de plaisanterie, Goodwin prend ses marques et se lance dans une histoire qui promet. Dès les premières pages, les problèmes pleuvent littéralement sur nos héros. Luke tombe dans le coma, le Faucon n’en fait qu’à sa tête, et ils se retrouvent mêlés malgré eux à un plan tordu des impériaux. Ce qui fait le bonheur de ces derniers. Bref, un excellent build-up pour ce premier numéro, avec cerise sur le gâteau : The Wheel (La Grande Roue en français) ! Luke a trop fait la fête hier soir Infantino assure le spectacle. C’est ce genre de numéro qui m’a fait adhérer à la série à l’époque. L’arrivée du Faucon dans le dock de The Wheel comme s’il faisait un créneau, et quelques personnages un peu figés, sont bien tout ce qu’on peut lui reprocher. La technologie est présente dans quasiment chaque panel, des plans spatiaux aux droïdes en passant par les intérieurs des vaisseaux, Infantino a du boulot et le fait bien. Le stationnement de vaisseau spatial en créneau "à la corellienne" En conclusion, un numéro qui introduit des éléments qui feront leur bout de chemin : la famille Tagge reviendra à plusieurs reprises, ainsi que le Sénateur Greyshade et The Wheel qui, au-delà de cet arc, trouveront une seconde jeunesse entre les mains de John Ostrander dans la récente série Republic. #19 : The Ultimate Gamble Scénario : Archie Goodwin Dessins : Carmine Infantino Encrage : Bob Wiacek Couleurs : Carl Gafford Couverture : Carmine Infantino Mais qu'est donc en train de goûter Greyshade ? Pour le savoir, il faudra lire le n° Goodwin développe son histoire et les détails du plan impérial pour s’imposer sur The Wheel. Le commandant impérial Storm se permet même un face à face avec Greyshade, mais ce dernier n’est pas dupe. Informé de ce qui se trame par la Princesse Leia, il tient tête à Storm et retourne la situation à son avantage. Pour le vieux lubrique, « son avantage » signifie livrer Luke, Han et les autres et conserver Leia pour son harem personnel. Han aussi a un plan : gagner de l’argent pour acheter la liberté de ses compagnons, sauf que Greyshade veille au grain pour le diriger tout droit vers le défi ultime de The Wheel : le combat de gladiateurs. Même les droïdes se font prendre en traître par les impériaux... Peu de choses côté dessins. Comme c’est le cas bien souvent à cette époque de la série, Infantino est amené à mettre en image des scènes plutôt incongrues. Ici, c’est dès la première page que l’on découvre le frêle C3PO portant Luke inanimé dans ses bras… Pour le reste, très peu d‘action dans ce numéro de transition. Le dandy Greyshade a tout de l’attitude d’un Lando Calrissian. Encore un point sur lequel la série Marvel a incroyablement anticipé, ou alors Lucas a lu les comics au moment d’écrire l’Empire Contre-Attaque. Greyshade se ballade avec son assistant droïde Master-Com qui contrôle les ordinateurs de la roue, Lando a son assistant cyborg Lobo. Lando est administrateur de Bespin, une structure flottante totalement artificielle, Greyshade est l’administrateur de The Wheel. Lando est vêtu de couleurs vives, avec chemises en soie et capes à l’avenant, idem pour Greyshade qui a des goûts encore plus douteux. On pourrait pousser le bouchon jusqu’à l’intrigue : Solo cherche une planque alors qu’il est poursuivi par un Star Destroyer dans la série, situation similaire dans le second film… #20 : Deathgame Scénario : Archie Goodwin Dessins : Carmine Infantino Encrage : Bob Wiacek Couleurs : George Roussos Couverture : Carmine Infantino Greyshade, 60 ans, utilise le meilleur antiride de la galaxie Greyshade et Storm se félicitent de la progression de leur plan et s’attendent maintenant à voir tomber les têtes rebelles. En effet, Chewie et Han se retrouvent tout deux engagés dans le combat de gladiateurs dont Han fait l’ouverture contre un ennemi on ne peut plus mortel : 3 mètres de haut, six bras, des couteaux géants empoisonnés dans chaque main. Greyshade aurait aussi bien pu mettre un clignotant « match truqué »… Cependant, rien de tel qu’une bonne mise à mort pour exciter la foule, donc personne ne se plaint. Pendant ce temps, Leia et Luke prennent chacun de leur côté la clé des champs. Première scène de ménage de la série Infantino assure le service habituel, mais ce numéro est l’occasion d’apporter quelques critiques. Tout d’abord, les plans extérieurs de The Wheel deviennent franchement lassants. Toujours le même angle de vue, toujours les mêmes couleurs bien flashy et le même effet de style, Infantino ne se foule pas. Ensuite, le rendu un peu hasardeux du Destroyer impérial qui ressemble à du carrelage de cuisine sur certains panels. Les Star Destroyers qui « s’aplatissent » sont devenus un problème récurrent depuis la précédente aventure. Faute de pouvoir faire original, Infantino aurait du rester beaucoup plus proche du design des films. Enfin, le combat dans l’arène est plutôt dynamique même si le look de l’ennemi de Han est un peu ridicule. Avec cette troisième partie, on se demande si Goodwin n’a pas tué le suspense un petit peu tôt concernant la machination impériale. D’autant plus que la justification de l’opération est basée sur l’explication intéressante (les liens entre pouvoirs en place et crime organisé) mais un peu simpliste que les profits de The Wheel sont un financement majeur de l’Empire. On a depuis pris la pleine mesure de la taille de l’Empire, et de l’impossibilité d’une dépendance quelconque aux revenus d’un « casino ». #21 : Shadow of a Dark Lord Scénario : Archie Goodwin Dessins : Carmine Infantino Encrage : Gene Day Couleurs : George Roussos Couverture : Carmine Infantino Leia a décidé de reprendre son indépendance... Archie Goodwin entame le tournant de son histoire. Une fois échappée, Leia retrouve rapidement les droïdes et Luke. Ce dernier est en fait bloqué dans une transe Jedi. Pour en sortir, il lui faut affronter ses peurs incarnées dans le personnage de Darth Vader (l’épreuve de la grotte, Dagobah, vous voyez le genre). Avec l’aide de Ben, Luke se ressaisit et fait face mais au final, il réalise que son adversaire n’était pas que le fruit d’une hallucination. En effet, dans un autre système, un Vader revenu en pleine forme après sa mésaventure de Yavin, est en train de mettre à sac une base rebelle et remonte la trace de nos héros. Pendant ce temps, Solo réalise enfin l’ampleur de sa galère « financière » et se retrouve face à Chewie dans l’arène. ...Et Han fait déjà la gueule à la perspective de la récupérer Ce numéro nous sort en partie de The Wheel via l’attaque de la base rebelle, les rêves de Luke et l’arène des gladiateurs. Mention très bien pour « l’attaque » de la base sur une pleine page très sympa, et avec un Vader très menaçant. Excepté un léger problème de casque, Infantino a bien pris la mesure du personnage. La représentation des sabrelasers progresse également. Reste un panel nous montrant un Star Destroyer au milieu de nuages… dans l’espace ! A force de tirer dans le dos des gens, ça devait arriver Cette aventure a d’abord réintroduit les impériaux pour la première fois depuis le film, et avec ce numéro Darth Vader fait son retour. Dès le #7, il avait été admis par les Rebelles qu’il n’était pas mort et que ce n’était qu’une question de temps avant que lui et l’Empire ne leur tombe dessus. Mais cette fois-ci, son retour est officialisé, et peu importe comment il s’est sorti du merdier dans lequel il était à la fin du film (ce qui donnera lieu à plusieurs explications différentes au fil des ans). Enfin, encore une fois, une de ces situations incongrues qui font le charme de l’époque : le Capitaine Vermiss de la flotte impériale se permet d’appeler Darth Vader « Dear Boy » (ou mon cher vieux en français) … #22 : To the Last Gladiator Scénario : Archie Goodwin Dessins : Carmine Infantino Encrage : Bob Wiacek Couleurs : Bob Sharen Couverture : Carmine Infantino Une aventure durant laquelle Han se sera fait beaucoup tirer dessus Alors que l’entrée en scène de Vader a constitué un premier retournement de situation dans le dernier numéro, Goodwin remet ça et cette fois c’est Greyshade qui change complètement la donne. Jusqu’ici, l’ancien sénateur était apparu comme un bon manipulateur, mais incapable de s’extirper totalement de la poigne des impériaux. Mais cette fois, il ne se contente plus de faire jeu égal et son plan personnel prend une toute autre ampleur. Finalement, le suspense n’était pas si « mort » qu’on pouvait le croire dans la 3ème partie. Parallèlement, l’affrontement entre Han et Chewie atteint son point critique : le duel à mort. Jusqu’ici, le Corellien a réussi à surmonter tous les coups tordus de Greyshade, mais sa chance a tourné. Attention, vous venez d'asisster à la cascade la plus folle de ce début de série ! D’épisode en épisode, selon l’encreur, le rendu des dessins d’Infantino varie peu. Wiacek accentue peut-être plus le côté anguleux des visages alors que Gene Day aurait tendance à les adoucir. L’appréciation dépendra des goûts et, à la lecture, la variation se ressent assez peu. Un numéro parsemé de scènes d’actions pas toujours inspirées en termes de poses (Han en apesanteur dès la seconde page, et les roulades de Luke) et d’un superbe Vader plus que jamais coincé dans son armure (avec les jambes écartées comme un cow-boy). Luke laisse parler la jalousie Dans ce numéro, Vader inaugure (en quelque sorte, puisque c’est déjà arrivé dans le film) une grande tradition : l’étranglement à distance de ses subalternes à la moindre contrariété. Chaque étranglement est pour le seigneur de Sith l’occasion de déclarations pompeuses sur sa personne, ou humiliantes pour ses victimes. Archie Goodwin a bien saisi ce délire. De même, il a l’air de s’amuser (et moi aussi) de sa vanne à répétition sur les sentiments à sens unique de Greyshade pour la Princesse Leia. Pauvre Greyshade, comme si tomber amoureux d’une pimbêche n’était pas assez pathétique, il se trouve de surcroît qu’elle porte la même robe depuis 10 numéros… #23 : Flight Into Fury Scénario : Archie Goodwin Dessins : Carmine Infantino Encrage : Bob Wiacek Couleurs : Carl Gafford Couverture : Carmine Infantino Les circuits de Threepio vont griller ! comme quoi le gimmick date Pour cette dernière partie, la situation devient explosive alors que Leia et Luke sont désespérés après avoir vu leurs amis s’entretuer. Cependant, leur salut va prendre la forme inattendue du Commandant Storm, en route pour prendre sa revanche. Ses troupes se répandent dans The Wheel alors que sa machination est rendue publique. Une émeute s’en suit qui profite aux Rebelles. Nos héros s’échappent de The Wheel pour mieux tomber dans les griffes de Vader qui arrive, ce qui donne lieu au premier affrontement d’une longue série entre lui et Luke. Infantino rend un bon boulot sur cet épisode, même si l’affrontement final, Luke-Vader d’un côté et les vaisseaux rebelles contre le Star Destroyer de l’autre, aurait mérité beaucoup plus de place. Cependant, les scènes d’émeutes et l’évasion des protagonistes sont agréables à suivre. Et une nouvelle couleur de lunettes pour Vador ! En conclusion, avec le recul, on trouve de nombreuses incohérences inévitables à l’époque. On en décomptera deux : les esprits de Luke et Vader sont en contact direct et ce dernier ne reconnaît pas la présence spécifique de son fils dans la Force, et Luke et Leia qui flirtent de plus belle, ce qui bien des années plus tard a du constituer un souvenir embarrassant supplémentaire entre frère et sœur… Au moins, Goodwin est tout excusé puisque le triangle amoureux sur lequel il n’hésite pas à surfer ne sera redéfini qu’au court de l’Empire Contre-Attaque (le statut de Leia n’étant que sous-entendu, il sera officialisé dans le dernier film uniquement). Par comparaison, voir le Faucon tenir tête au Star Destroyer systématiquement est beaucoup plus gonflant car ça relève d’une incompréhension du scénariste qui induit le lecteur en erreur sur le rapport de force réel. Côté couverture, on est très bien servi par Infantino. Excepté celle du #20 vraiment faiblarde, les autres présentent toutes des concepts intéressants ou des mises en scène sympas. Et quelques extraits pour se faire une opinion définitive :
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Ouais, vraiment un arc très sympa et magnifiquement mis en images par Infantino, qui est un choix assez couillu, vu la stylisation extrême de ses persos: Leia et sa tête de fouine coincée entre 2 assiettes en cordes, les plis de vêtements qui pointent....
Moi aussi j'ai beaucoup aimé le rentre dedans du vieux beau avec Leia (il a des problémes de vue ou quoi?). Son robot d'ailleurs serait pas un peu jaloux? La relation entre les 2 est assez émouvante. Quant à Luke qui voudrait bien faire tater de son labre laser à sa soeur...yerk! Et le Han d'Infantino est sexy en diable (faut dire qu'il y a pas vraiment concurrence...)
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#24 : Silent Drifting
Scénario : Mary Jo Duffy Dessins : Carmine Infantino Encrage : Bob Wiacek Couleurs : Petra Goldberg Couverture : Carmine Infantino Synopsis :A l’occasion d’une escarmouche avec des Ties, la Princesse Leia raconte un passage des aventures de Ben Kenobi durant la Guerre des Clones. Obi-Wan voyageait à bord d’un vaisseau de plaisance attaqué par des pirates. L’occasion de mettre à profit ses dons de Jedi. A long time ago, in a galaxy far far away Un épisode flashback qui est resté longtemps dans les mémoires puisqu’il met en scène Obi-Wan Kenobi en tant que Chevalier Jedi actif à l’époque de l’Ancienne République. Au-delà de cette mise en situation, la scénariste n’explore pas plus en avant le contexte de l’époque puisque tout le flashback se passe à huit clos, une aventure assez simple sans usage spectaculaire de la Force au programme. On y découvre un Obi-Wan déjà très sage sans être dépourvu d’un côté taquin. De ce point de vue là, le Jedi est bien cerné car on est très proche de la personnalité que Lucas lui a développé dans la prélogie. Hé oui, c'est l'époque des vieux beaux dans la série A l’image du scénario, les dessins d’Infantino ne vont pas au-delà de l’idée initiale. Les designs techniques ou les personnages n’ont rien d’original, ils pourraient très bien prendre place dans l’époque habituelle. L’apparence physique d’Obi-Wan, avec une petite barbichette, est très proche de celle de la Revanche des Sith. Par contre, il est revêtu d’une combinaison moulante bleu nuit, un look beaucoup plus stylé que les habits Jedi traditionnels. Une certaine élégance chez le Jedi Marvel. Rien de comparable avec les robes usées d'Obi-Wan dans les derniers films Au final, un numéro sympa mais qui à mon sens manque d’ambition. Le scénariste n’explore pas le contexte de l’Ancienne République ni le rôle des Jedi dans la société. Sans doute, en partie, à cause de restrictions fixées par Lucas lui-même qui ont été longtemps en vigueur. L’histoire est intrinsèquement assez faible dans le sens où elle n’exploite pas les compétences d’Obi-Wan. Le problème qui lui est posé aurait pu être résolu par n’importe quel non-Jedi. Enfin, les auteurs ont fait selon moi une belle incohérence en nous montrant Obi-Wan tuer de sang-froid un de ses agresseurs, ce qui va de très loin à l’encontre des principes Jedi. Et quelques extraits pour se faire une opinion définitive :
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It's no small thing to bring Darth Vader to his knee. On some worlds, it might be the stuff of legend... But it's not enough ! Adventures beyond the greatest space-fantasy film of all ! Dernière modification par Rhodey ; 01/08/2007 à 16h09. |
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La relation de Greyshade avec son robot est bien vue, c'est certain. C'est une des meilleures "histoires de droïdes" de la série, à mon goût elle ne sera dépassée que par le #80. Et pourtant, ce ne sont pas les tentatives qui ont manqué (Droïd World par exemple^^). Le #24 que je viens de mettre est aussi un souvenir terrible. aujourd'hui, il n'a plus rien à voir avec la Guerre des Clones telle qu'on la connaît. Mais à l'époque : la Guerre des Clones + Obi Wan jeune, + les Jedi. Ce numéro avait une allure particulière pour tous les fans même s'il ne tient pas les promesses du pitch.
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