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Jusqu'au #89 ils enchaînent les épisodes sans plan de bataille (éditorialement parlant) puis, enfin, lorsqu'ils en ont un (celui que j'ai essayé de mettre ne avant ici en regroupant les 4, ils le font n'importe comment. C'est "oh, j'ai un mauvais pressentiement", "oh un nouveau personnage inconnu", c'est limite si on ne nous dit pas "regarde crétin, c'est le prochain grand méchant de la série !" Plus, en effet, il y a tout le problème de timing qui ne va pas. La grosse révélation va venir bien trop vite et avec un décrochage énorme. C'est tout ou rien, on passe d'indices infimes au gros rebondissement invraisemblable. Aujourd'hui, le même schéma occuperait 20 épisodes Le pire étant qu'il y a du potentiel. Tu sens que de temps en temps il y a de bonnes idées qui percent, des idées qui vendues par des scénaristes chez Dark Horse ont eu du succès plusieurs années après. Lumiya, aujourd'hui on en rigole, mais faut voir les Sith qu'on nous a sorti par la suite. Les scénaristes ou auteurs de romans ont osé n'importe quoi. Le feud perso avec Luke, ça aussi ont l'a eu à gogo. Sauf que là, c'était un potentiel d'histoire énorme avec le côté ex-girlfriend. Faut se rendre compte que le potentiel était tellement bon que 20 ans plus tard, l'éditeur de roman a repris le personnage pour construire dessus, avec vengance, début d'une nouvelle guerre civile galactique etc. Sur une note plus fun, certes Cynthia Martin va faire bien mieux niveau look, mais moi gamin, j'adorais le côté Iron Man au féminin de cette première Lumiya
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It's no small thing to bring Darth Vader to his knee. On some worlds, it might be the stuff of legend... But it's not enough ! Adventures beyond the greatest space-fantasy film of all ! |
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Aujourd'hui, comme j'ai oublié de poster hier, deux pour le pris d'une.
Le #94, l'épisode le plus fou de la série, une sorte de Benny Hill meets Star Wars. Et l'arc #95 à 97, qui est en fait le résultat direct des préliminaires des 4 numéros précédents. Autrement dit, ça va vite, bien trop vite. On a l'impression d'être projeté directement du début de l'intrigue à son climax. C'est un peu dommage dans le sens où cet arc de 3 numéros, pris de manière isolée, est vraiment excellent. C'est la perle de la trentaine d'épisodes assez insipides post-Retour du Jedi. Parmi mes 3 sagas préférées des Star Wars Marvel. Bonne lecture ! #94 : Small Wars Scénario : Mary Jo Duffy Dessins : Cynthia Martin Encrage : Tom Palmer Couleurs : Glynis Wein Couverture : Cynthia Martin Synopsis Lorsque C3PO déclenche accidentellement les hostilités entre deux membres de l’Alliance, les relations diplomatiques se détériorent et une guerre qui pourrait embraser l’ensemble de l’Alliance menace d’éclater. Il faudra tout le doigté des héros de l’Alliance pour éviter à la situation de dégénérer tandis que certains traîtres oeuvrent dans l’ombre pour aggraver la situation. L’équipe créative s’essaye pour la première fois au numéro humoristique et décalé. C’est plutôt une réussite pour l’époque. Duffy ose l’autodérision en opposant les Lashbees qu’elle a créé et les Ewoks de George Lucas. L’idée des deux races s’affrontant et tenant l’avenir de la paix galactique entre leurs mains est très drôle, surtout que Duffy a bien joué la carte de la surprise en ne révélant les protagonistes du conflit qu’après quelques pages. La raison de leur dispute, que je ne vous révèlerais pas, est encore plus hilarante. Par contre, la présence du traître idiot qui œuvre dans l’ombre est moins fun. Certes, les coups du sort qui font échouer son plan sont drôles, mais on accroche assez peu au personnage. De même, il est vraiment dommage que les auteurs n’aient pas profité de ce numéro décalé pour tourner un peu en dérision nos héros. Ils en auraient bien besoin et ce sont eux finalement qui ont la position la plus incongrue dans l’histoire en se la jouant trop sérieux. Cynthia Martin réalise ici son premier numéro et Tom Palmer son dernier. C’est pour le mieux car leur collaboration mérite le qualificatif, pour le moins, de décadente. Au-delà du style de Martin que l’on va avoir le temps de commenter dans les numéros à venir, l’encrage de Tom Palmer est complètement inadapté aux dessins de la jeune femme. Celle-ci à un style ultra dépouillé, pas du tout dans les stéréotypes traditionnels du comic-book, un style que Palmer ne sait vraisemblablement pas encrer. Le résultat est donc résolument mollasson, souvent informe, mais le lecteur sera indulgent car le thème de l’épisode s’y prête. Les critiques pures et dures attendront encore un épisode. Et mention spéciale pour la couverture brillante. Pour la petite histoire, cela aurait pu être encore plus fun puisque l’Ewok aurait du avoir le casque sur la tête ! Somme toute, ça reste de l’humour bon enfant, facilement accessible pour tous. Depuis, Dark Horse a fait des choses beaucoup plus sophistiquées, notamment avec la série Tales. Tous les styles d’humour sont présents, avec des clins d’œil permanents à tous les passages de la saga. Cependant, cela a du très bien fonctionner auprès du lecteur de l’époque, en tout cas plus que pour celui d’aujourd’hui plus blasé. Galeries d'images :
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La guerre, une affaire de vengeance
Synopsis Lumiya est de retour et elle est en bonne compagnie. Luke, avec Dani et Kiro, tombe dans le piège qu’elle lui a tendu et les trois héros vont payer cher pour découvrir l’ampleur du plan de Lumiya. Pièges, duels et invasions sont au menu de cet affrontement tandis que Han, Leia et leurs nouveaux alliés Zeltrons découvrent à l’autre bout de la galaxie une seconde facette de la même machination. Et lorsqu’un nouveau Sith et un nouvel ennemi font leur apparition, nul n’est sur d’en sortir vivant ! #95 : No Zeltrons Zeltrons Scénario : Mary Jo Duffy Dessins : Cynthia Martin Encrage : Steve Leialoha Couleurs : Glynis Wein Couverture : Kent Williams At last, Lumiya is back. Depuis le temps que l’on avait des allusions, que nos héros pressentaient qu’il se tramait des choses dans l’ombre autour des vestiges de l’Empire, cette fois on y est. Pour le coup, le look de la Dark Lady a été revue et corrigée de fort belle manière par Cynthia Martin. Non pas que le premier essai était raté, au contraire elle était déjà impressionnante, mais cette fois la synthèse femme-Sith-cyborg est beaucoup plus réussie visuellement. Hormis ce concept déjà très cool, cet épisode est encore plus brillant dans son déroulement. Il se découpe en deux aventures parallèles mettant en scène Luke d’un côté et Han et Leia de l’autre. Les deux histoires sont habillement liées et, au fur et à mesure que l’épisode avance, le lecteur s’aperçoit qu’il est face à deux façades d’un même mystère. La division de l’épisode fonctionne bien car elle met en scène un clash permanent des ambiances. D’un côté, une histoire assez dramatique, pesante, avec très peu de dialogues. De l’autre, une ambiance fun, aventureuse, très Star Wars traditionnelle. Les personnages survivront-ils pour assembler leurs pièces respectives du puzzle ? Peut-être le meilleur combat de toute la série. Un régal visuellement Cynthia Martin prend ses quartiers définitivement après avoir réalisé une ou deux couvertures. Le moins que l’on puisse dire c’est que son style détonne par rapport à tout ce que l’on a pu voir sur la série. Après la période old-school d’Infantino, la période assez traditionnelle de Palmer et des trois dessinateurs qui se sont succédés en sa compagnie (Simonson, Frenz, McLeod), Martin propose quelque chose de différent. Relativement inspiré par ce que l’on peut trouver dans les mangas (ce qui est hyper original à l’époque aux Etats-Unis), son trait est très clair et simple, ses personnages masculin sont loin des stéréotypes de bodybuilders, les visages bien que manquants de détails restent expressifs. Sur ce numéro, Martin est très à l’aise dans les scènes d’actions, que ce soit le duel entre Lumiya et Luke que les fusillades auxquelles participent Han et Leia. Finalement, les commentaires sont assez positifs même si son style de Martin n’a rien d’inoubliable. En fait, et l’avenir le confirmera, ce sont surtout les irrégularités qui vont jouer contre elle. Martin est capable d’inspirations terribles comme la planche qui conclut cet épisode, les panels avec une Leia magnifique en robe de soirée ou encore l’aspect déstructuré du contour des cases. Mais elle rend aussi des passages sans action vraiment chiants, avec des personnages moches à regarder. On ne s’étend pas sur la couverture à la peinture de Kent Williams qui se passe amplement de commentaires. Avec le déroulement des histoires en simultané, cet épisode reprend la recette qui a fait le succès du Retour du Jedi et d’autres films. Tous les héros sont mis en danger simultanément et le lecteur est baladé par Duffy, qui s’inspire peut-être de ce qu’elle a vue dans le Retour, entre une ambiance très tendue (Luke), et une autre résolument plus légère (Han et Leia). Manque à ce numéro des batailles spatiales qui viendront par la suite. La légèreté de la partie Han-Leia doit beaucoup au quatuor de Zeltrons. S’ils débarquent un peu comme une mauvaise blague qui va nous gonfler pendant tout l’épisode, leur présence se révèlent en fait très intéressante par la suite car ils n’empêchent pas des évènements très sérieux de survenir. Après un déroulement brillant, Duffy réussit un cliffhanger qui l’est tout autant. #96 : Duel With a Dark Lady L’Alliance survivra (1/2) Scénario : Mary Jo Duffy Dessins : Cynthia Martin Encrage : Bob Wiacek Couleurs : Glynis Wein Couverture : Cynthia Martin A noter que le contenu de cet épisode et du suivant a été regroupé au sein d’un seul épisode de 22 pages dans la version française. Cet épisode « trafiqué » est également le dernier de la série à avoir été publié. La fin de la série est inédite en France. Cette deuxième partie est celle des révélations. Enfin on découvre qui est Lumiya, même si à ce point de l’histoire ce sera devenu évident pour les lecteurs les plus avisés, et qu’est ce qui se cache derrière les menaces affrontées par nos héros depuis de longs mois. Beaucoup moins original que le numéro précédent, cet épisode nous offre quand même quelques superbes scènes de duel. A ce propos, on regrettera que les auteurs se soient contentés d’une redite du combat précédent sur les premières pages. C’est en partie ce qui a permis à l’éditeur français de procéder à des coupes et de nous offrir un épisode bien plus dense. Cependant, ne boudons pas notre plaisir, l’intensité dramatique autour du personnage de Lumiya fonctionne bien. Enfin la série retrouve un méchant avec un certain potentiel. Et bien évidemment, cela est couplé avec un cliffhanger tonitruant. Ca y est Lumiya tient sa vengeance, mais qui est Lumiya ?! Hein hein (secret de polichinelle inside ) Graphiquement, l’inspiration que Cynthia Martin trouve dans le style de Paul Smith transparaît clairement. Bien évidemment, c’est beaucoup moins brillant et moins mûr que les comics du dessinateur à succès, mais on y retrouve le même charme dans les personnages et les ambiances apportées par les décors. A ce titre, la mise en scène du duel a moins d’attrait que celle de l’épisode précédent, mais par contre l’arrivée de la flotte et le design bien particulier des vaisseaux est intéressant. On a hâte d’en voir un peu plus. Un petit regret sur Lumiya dont la véritable apparence physique est bien trop soft. Tout au plus quelques cicatrices presque élégantes alors qu’elle devrait être horriblement défigurée. Le look des Nagaïs à lui aussi bénéficié d’un soin particulier pour ce que l’on a pu voir de leurs quelques représentants. Enfin, dernière satisfaction, Kiro dont l’apparence physique a parfois été risible arbore une expression très dure qui donne un peu de relief au personnage. La couverture de ce numéro est réussie même si elle manque un peu d’originalité. En conclusion, nous avons une bonne transition vers la dernière partie et les révélations sur la menace qui nous guidera jusqu’à la fin de la série. Il ne s’y passe que peu de choses et on se raccroche aux détails distillés sur les Nagaïs et aux sous-entendus menaçants de Den quant au sort qui attend Dani. #97 : Escape L’Alliance survivra (2/2) Scénario : Mary Jo Duffy Dessins : Cynthia Martin Encrage : Art Nichols Couleurs : Petra Scotese Couverture : Cynthia Martin A noter que le contenu de cet épisode et du précédent a été regroupé au sein d’un seul épisode de 22 pages dans la version française. Cet épisode « trafiqué » est également le dernier de la série à avoir été publié. La fin de la série est inédite en France. Dernier acte de l’introduction des Nagaïs, cet épisode offre dans ses premières pages un aperçu de la race, de ses ambitions et de son comportement. Sur le fond, la vitesse à laquelle les impériaux ont cédé le contrôle aux Nagaïs est très discutable, sauf à expliquer que leurs relations aient été largement entamées par Palpatine. Sur la forme, les Nagaïs font penser à une autre race d’envahisseurs bien connus des fans de Star Wars et nous y reviendrons en conclusion. Cet épisode résout aussi la situation difficile dans laquelle se trouvent Luke, Kiro ou Dani, et pas sûr que tout le monde (enfin surtout Dani et Kiro, parce que Luke…) s’en sorte vivant, ce qui ménage plutôt le suspense. Le personnage de Dani particulièrement passe par des moments difficiles, avec torture physique et analyse psychologique de la part de Den, son goellier Nagaï. Ce dernier permet de poser un visage sur l’invasion, de personnaliser les Nagaïs, et j’espère qu’on le reverra. Enfin, un interlude musclé comme on les aime avec coup de gueule entre Han Solo d’un côté, et Ackbar et Mon Mothma de l’autre. Cela couvait depuis un moment et est plutôt excitant pour la suite. Conseil de guerre. Les plus avisés d'entre vous auront reconnu un certain hommage à la même scène dans le Retour du Jedi (ou alors un manque d'inspiration ) Aux dessins, la prestation de Martin se dégrade d’ores et déjà par rapport aux deux derniers numéros. Certains panels sont carrément très faibles. Les designs des différents protagonistes, que ce soit vestimentaire pour nos héros ou morphologique pour les Nagaïs, restent très intéressants. En revanche, tout ce qui est du domaine de la mise en image de l’action est beaucoup plus faible. La mise en couleurs, comme sur les deux premières parties, contribue à donner une ambiance particulière à l’histoire avec des teintes très sombres. Mention spéciale à la couverture très cool montrant un stormtrooper à la tête d’une armée qui braque carrément le lecteur. En somme, cet épisode, à l’image de l’arc, n’est pas dénué de faiblesses. Si la première partie de l’arc est parfaite, la seconde casse complètement le rythme avec les premières pages de l’épisode qui se contentent de reprendre des scènes du numéro précédent. Enfin, on a cette fin plus dense en terme d’évènements et surtout avec un rythme plus soutenu, mais dont la partie graphique n’est pas toujours à la hauteur. On regrettera aussi que l’interlude tombe à plat au regard de la suite de la série. Galeries d'images :
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Un bonus pour ceux qui suivent ces chroniques, paru dans l'Amazing Heroes Swimsuit 1991 d'Amazing Heroes, et dessiné par Mike Oeming:
et pour lapeine, je reposte une belle illustration de Frank Miller (publiée dans lesintégrales Dark Horse de la série Marvel):
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