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Critiques doopiennes de février
CRITIQUES DOOPIENNES DE FEVRIER C'est reparti pour une nouvelle fournée de critiques Doopiennes, et vacances oblige, il y en a gros ce mois ci. Avec encore de tout : du super héros de base, du BATMAN de MORRISON, de la BIT LIT COMICS avec des vampires à gogo, des nanars, des filles nues et ligotées et surtout , quelques petites perles qui font bien plaisir à lire. RETURN OF BRUCE WAYNE Je dois être un peu maso. (Morrison/Paquette) Ca fait des années maintenant que je trouve que ce que fait GRANT MORRISON sur BATMAN complètement à côté de la plaque, avec une originalité dans la forme qui n'arrive pas à masquer le manque de fond et pourtant, j'ai acheté RETURN OF BRUCE WAYNE , j'ai lu RETURN OF BRUCE WAYNE et...j'ai finalement un peu apprécié RETURN OF BRUCE WAYNE. Après avoir tué son héros dans FINAL CRISIS, il fallait bien le faire revenir. Et là, pour le coup, il faut bien avouer qu'encore une fois, la forme est privilégiée au fond , à la structure et à la clarté du récit. Je n'ai pas peur de l'avouer....je suis resté assez circonspect sur certains aspect de l'histoire, à tel point qu'il a fallu que j'aille voir sur une encyclopédie en ligne pour vérifier si j'avais tout bien compris. Les fans diront que c'est un auteur exigeant, et je ne vais pas relancer le débat, mais pour moi c'est surtout un auteur bordélique. De temps en temps, ca ne fait pas de mal, mais là, c'était un peu beaucoup. Alors si on s'intéresse à l'histoire, BRUCE WAYNE revient dans notre monde avec un principe assez similaire à celui de STEVE ROGERS dans CAPTAIN AMERICA. Il remonte dans le temps et comme c'est BATMAN, et qu'il prévoit tout, il laisse des indices pour que des gens puissent venir le rechercher. Là où MARVEL sortait une machine à remonter le temps, DC sort un rayon OMEGA aux effets jamais bien définis, ce qui est super pratique. là où ca se complique, c'est qu'il se passe un truc à la fin des temps, un "esprit", un piège est placé dans BRUCE WAYNE qui doit exploser à son retour sur Terre et donc les autres super héros doivent l'en empêcher. Encore un truc de concept caché avec des indices vraisemblablement parsemés dans plein d'autre comics...ma foi... Le premier numéro est le truc le plus rigolo involontairement que j'ai pu lire depuis longtemps. BATMAN contre les hommes des cavernes qui parlent déjà l'anglais , contre VANDAL SAVAGE et surtout contre un autre homme des cavernes qui s'appelle JOKER , ce qui fait grincer BATMAN des dents , qui ne comprend pas le langage des hommes des cavernes (c'est à dire l'anglais) mais qui comprend ce mot et qui se met à grogner. Car oui, BATMAN a été tout chamboulé par le rayon OMEGA, mais il laisse quand même des indices, parce qu'il a tout prévu... Un truc vraiment très con, dont la seule bonne idée est d'être dessinée par CHRIS SPROUSE. Ca commençait donc très très mal. Pourtant , en toute honnêteté, le niveau s'améliore au fil des épisodes, un peu toujours sur le même schéma soit mais ca se lit plutôt bien. le problème, c'est que les évènements de RETURN OF BRUCE WAYNE sont intimement liés à ceux de BATMAN AND ROBIN la série, qui se passe en même temps. J'ai lu les deux trucs en continuité, et je ne peux donc pas vous dire si la lecture seule de cette mini série est satisfaisante. Enfin, dans la mesure ou tout est elliptique, ne pas avoir les épisodes de BATMAN AND ROBIN ne va pas vous donner l'impression d'être encore plus perdu, finalement. On arrive à une fin plutôt réussie, même si bon, l'histoire du mot dans la boîte...hum hum.... En revanche, niveau dessin, c'est plus vraiment ça. En effet, il y a eu du retard et voilà des dessinateurs un peu plus de seconde zone qui sont obligés de finir le boulot. RETURN OF BRUCE WAYNE souffle donc un peu le chaud et le froid, comme d'habitude. Mention spéciale à IRVING et PAQUETTE, en revanche, GEANTY ou PERE PEREZ, voire LEE GARBETT sont largement en dessous pour une série de ce calibre. Conclusion, une mini série qui a toutes les qualités (ou les défauts) de l'auteur sur BATMAN. Bordélique, souvent à la limite du génial (ou du ridicule) c'set selon. En toute honnêteté, c'est quand même plutot sympa, avec les épisodes de BATMAN AND ROBIN accolés. Allez, si on oublie le premier épisode, c'est presque sympa. BATMAN INCORPORATED #1-2 (Morrison / paquette) En fait voilà, dés qu'il essaye de donner une forme un peu plus "standard " à ses récits, on s'aperçoit que l'histoire est en fait très pauvre, voire totalement vide. Encore une fois, MORRISON s'intéresse à BATMAN mais pas du tout à BRUCE WAYNE. C'est un truc générique, avec des persos génériques et pour le coup vraiment pas accrocheur. La première recrue a à peu près le charisme de François Hollande, pour preuve, dix jours après je ne me rappelle même plus de son nom et de son costume. Ah oui, pour les gens qui disent que non, GRANT MORRISON revient au fun et aux comics super sympa des années 60 et qui osent dire que GEOFF JOHNS c'est violent, on commence d'entrée par un gars qui a ses deux mains plongées dans de l'acide, hein . Donc voilà le nouveau concept, BATMAN parcourt le monde pour créer d'autre BATMEN dans différents pays. Ce concept va vite devenir pénible si l'histoire n'évolue pas un peu, car en dehors de nouvelle menace - nouveau personnage qui va devenir au bout de deux épisodes un nouveau BATMAN du pays- hop, on passe à autre chose, ca va vite devenir totalement redondant. On dira que MORRISON a un plan bien établi. Perso, je n'y crois pas une seconde. Les dessins de PAQUETTE sont plutôt pas mal, voire bons et sa CATWOMAN (que vient-elle faire là d'ailleurs ? ) a un petit côté ADAM HUGHES. Ca ne suffit pas pour faire oublier un vide scénaristique assez énorme, à sauver sur les deux épisodes : l'idée du poulpe dans l'étage du dessous, mais le reste, c'est bien creux. Tellement creux d'ailleurs que j'arrête les frais. Je ne précommanderai plus cette série et je m'arrêterai donc au numéro #6. et demi Un scénario très insuffisant, les beaux dessins ne suffisent pas malheureusement. HONEY WEST #1-2 (Trina Robbins / Cynthia Martin) HONEY WEST est un personnage de télévision des années 60. MOONSTONE en a racheté les droits il y a quelques temps avec KOLCHAK the NIGHTSTALKER, THE SPIDER, THE SAINT. Bref. Le ton de la série est très 60's : HONEY WEST est une détective privé pleine de charme et de sensualité; accompagnée d'un OCELOT (c'est à dire d'un petit guépard) de compagnie. Elle est engagée pour résoudre des meurtres dans une boîte de nuit et se fait donc passer pour une strip teaseuse. J'avais précommandé les deux premiers numéros car c'était le grand retour de CYNTHIA MARTIN sur un comics après des années d'absence. Pour ceux qui ne connaîtraient pas CYNTHIA MARTIN; elle avait dessiné des STAR WARS période MARVEL, des épisodes de SPIDER MAN par ANN NOCENTI (dans un asile ) qui étaient plutôt impressionnants. Vingt ans plus tard, ca a baissé en niveau, et je pense que le manque d'un encreur comme STEVE LEIALOHA est assez flagrant. On ne retrouve pas vraiment la magie de ses anciennes planches, et on sent qu'il faut qu'elle se refasse un peu la main. Ca s'améliore quand même grandement sur le numéro deux, avec des pages psychédéliques assez bien foutues. Après, c'est une histoire générique des 60's avec twist de fin et résolution, mais on est loin du petit bijou ou du truc surprenant. un comics moyen en fait. Pas de véritable fait marquant dans l'histoire, qui, comme ca peut souvent être le cas avec des adaptations, utilise beaucoup les clichés de l'époque et nous montre des passages obligés plutôt que de tenter quelque chose d'assez neuf. Ce n'est pas mauvais non plus . Un comics assez moyen. L'histoire est correcte mais les dessins sont assez mal foutus. DAREDEVIL REBORN #1 (Diggle / Gianfelice) J'avais dit qu'on ne m'y reprendrait pas, mais je suis assez faible ! En effet, SHADOWLAND m'ayant définitivement vacciné du scénariste ANDY DIGGLE sur notre tête à cornes préféré, je m'étais dit qu'on ne m'y reprendrait plus. Sauf que les previews m'ont donné envie de lire cette mini série, qui nous raconte les aventures de MATT MURDOCK à la fin de SHADOW-BEURK-LAND. Le principe est simple; sortir MURDOCK de son environnement urbain et le laisser errer dans les trous de balles de l'Amérique profonde. ca ne vous dit rien ? SI c'était un peu le principe utilisé par ANN NOCENTI il y a vingt ans, mais bon, pour les nostalgiques cela n'a rien à voir. Pas de discours métaphysique, pas d'ambiguïté, de nouveauté, c'est plutôt une histoire linéaire d'un MATT MURDOCK qui se retrouve dans un café au fin fond du désert et qui se fait emmerder par la population locale. C'est pour le coup vraiment très linéaire mais il faut reconnaître que ce premier épisode, s'il n'y a pas de quoi se taper sur les cuisses, est plutôt pas mal; il faut dire qu'il est clairement mis en valeur par le travail impeccable de DAVID GIANFELICE, qui nous propose des planches superbes. A voir comment cela va tourner par la suite, mais le début , s'il n'est pas original du tout, est quand même plutôt sympa, et surtout très bien dessiné. A confirmer, mais ce premier numéro est plutôt une bonne surprise dans la mesure où il est carrément lisible et surtout bien mis en images. SUPERIOR #3-4 (Millar / Yu) Les deux premiers épisodes étaient vraiment sympa, avec cette histoire de jeune handicapé se retrouvant comme par magie (et par l'intervention d'un chimpanzé de l'espace) dans le corps d'un super héros. Même si comme d'habitude il y a toujours de gros défauts (l'approche soi disant réaliste alors qu'il n'en est rien), mais c'est quand même POUR LE MOMENT une bonne histoire. En fait, MILLAR utilise le mythe de SUPERMAN (c'est une évidence) et son côté boy scout, le fait que tout le monde l'adore pour ses valeurs pour nous donner une histoire, qui si elle n'est pas encore totalement dévoilée laisse planer le doute. Non c'est vraiment bien, et pour le moment, le cynisme et la provocation sont totalement absents du truc. Le personnage réagit un petit peu comme nous réagirions si nous étins à sa place, et on sent venir la NEMESIS. Côté dessins, LEINIL YU est lui aussi très bon, avec de très bonnes scènes qui me font croire qu'il s'est complètement investi dans le projet. C'est loin d'être bâclé et ca me réconcilie un peu avec le scénariste. Bien sur, on est encore dans des thèmes qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à 1985 ou peut être même à CHOSEN , qui ressemblent un peu à tout ce qu'il fait depuis quelques temps, sauf que cette fois ci, et contrairement à l'abominable KICK ASS, il s'en sort franchement bien. Pour le moment, une série qui ne m'a pas déçu. THE LAST DAYS OF AMERICAN CRIME #1-3 Autant vous l'avouer tout de suite, je suis loin d'être un fan de RICK REMENDER. Pour moi, c'est un scénariste qui vogue toujours sur les mêmes ambiances, les mêmes côtés un peu sanglants et je ne trouve pas vraiment beaucoup de psychologie dans ce qu'il écrit. Son PUNISHER est franchement pas terrible, ses END LEAGUE gentillets , bref, pas vraiment ma tasse de thé. (Rick Remender / Greg Tocchini) J'avais quand même envie de voir un peu ce qu'il allait donner sur un projet tel que LAST DAYS OF AMERICAN CRIME publié chez RADICAL COMICS pour un prix défiant toute concurrence. Une trentaine de pages de BD, une édition brochée papier glacé, dix pages de bonus pour 4.99 $ . Quand on y pense, c'est le prix d'un event pourri chez MARVEL ou DC. Mais si j'ai acheté cette mini série, c'est surtout pour GREG TOCCHINI, dessinateur que j'ai repéré depuis ses ION et qui pour moi livre un travail absolument impeccable à chaque fois que je lis ses BD. Là; il pousse son style au maximum, et je dois avouer qu'il m'a un peu déçu, mais on en reparle un peu plus bas. LDOAC (c'est quand même moins long à écrire, surtout en majuscules) nous raconte l'histoire de GRAHAM BRICKE, un bandit/escroc/homme de main qui prépare un dernier coup avant que les états unis ne lancent sur le pays un rayon supposé annihiler toute velléité criminelle chez les gens. Il faut donc se dépêcher et les alliances qu'il va monter avec SHELBY et son mari KEVIN risquent d'être plus que dangereuses, surtout qu'il est poursuivi par un criminel qui lui en veut beaucoup. C'est le synopsis de cette série, qu'on ne peut pas comprendre à la lecture du premier volume tellement c'est fouillis et compliqué. Car oui, LDOAC est assez exigent et assez difficile à comprendre au départ. Néanmoins, une relecture attentive des tomes nous fait comprendre que cela fonctionne plutôt bien. En clair, on comprend mieux à la deuxième lecture et avec le petit résumé en début d'épisode suivant. Mais ca tient la route. Il faut dire que TOCCHINI, en essayant de pousser son style au maximum ne nous aide pas beaucoup, en effet, certains personnages se ressemblent totalement et à la fin, on ne sait plus qui est qui , et comme le scénario n'est pas d'une aide précieuse non plus, pour le coup, le dessin complexifie inutilement le récit, alors qu'il devrait nous le délier. De la même manière, certaines scènes d'action sont assez tordues et il faut s'arrêter et essayer de comprendre ce qui se passe. En dehors de ces travers, l'histoire est quand même bigrement originale et l'univers bien posé. REMENDER prend le parti de faire de la diffusion du signal une intrigue secondaire, pour s'attacher aux "petites gens" de l'autre côté de la lorgnette, et c'est plutôt bien vu. Le troisième numéro est intégralement bâti sur un suspens, à savoir est ce que nos héros vont réussir leur dernier coup avant que le signal ne soit diffusé ? Il y a bien évidemment des twists de fin, plutôt bien fichus d'ailleurs. Bon , encore une remarque négative, pour un tel récit j'aurais préféré que tout soit concentré dans le rythme et dans le suspense plutôt que de livrer des scènes de bagarre faisant plus penser à une boucherie qu'autre chose. C'est le problème du moment, plus ca gicle, plus ca fonctionne dans l'esprit des éditeurs et c'est bien dommage. Ce LAST DAYS OF AMERICAN CRIME reste quand même quelque chose d'assez particulier, et plutôt bien réussi si on fait un peu d'efforts. Le gros souci reste le manque de clarté du dessin qui a tendance à embrouiller un peu trop le lecteur et surtout les cènes gore inutiles qui n'apportent rien. et demi Cela reste quand même une très bonne mini série, originale et avec un dessinateur qui deviendra bientôt une superstar ! HAUNT T1 (Todd Mc Farlane/Robert Kirkman/Greg Capullo/Ryan Ottley) J'avais lu le premier numéro en kiosque et j'avais trouvé ca correct mais sans plus. Plus pris pour CAPULLO que pour autre chose, je n'attendais strictement rien de cette BD. KIRKMAN est loin d'être un de mes scénaristes préférés (j'aime ses WALKING DEAD, j'aime beaucoup son ANT MAN mais le reste, de CAPTAIN AMERICA en passant par SPIDER MAN TEAM UP et en faisant un détour par INVINCIBLE me laisse nettement plus dubitatif.) Alors HAUNT raconte l'histoire d'un frère agent secret, qui meurt dans des circonstances bien mystérieuses et qui se voit posséder le corps de son frère, un prêtre mal dans sa peau et borderline afin de l'aider. Lorsqu'il le possède, le frère est revêtu d'une sorte d'ectoplasme qui en fait un mélange entre SPAWN et SPIDER MAN. N'allez pas chercher plus loin, il n'y a rien de plus qu'un récit qui ressemble dans le fond et la forme complètement à un comics IMAGE des années 90. pas de scénario recherché, pas de grande envolée narrative ni d'avancée scénaristique de pointe , mais juste une histoire d'horreur où un monstre à la SPAWN éclate de méchants agents secrets. Le dernier épisode laisse quand même présager qu'il y a un peu plus que le postulat de départ, et c'est une bonne chose. Au niveau des dessins, c'est CAPULLO qui fait les mises en pages et les esquisses, qui sont retravaillées par RYAN OTTLEY, à l'exception de CAPULLO qui dessine complètement le dernier numéro. Eh bien je trouve qu'il a perdu un peu la main, c'est moins bon, moins léché dans mes souvenirs que SPAWN et il a lui aussi peut être besoin de se refaire un peu la main. A t'il dessiné des trucs depuis SPAWN et depuis dix ans ? Pas sûr ! Bref, vous allez trouver exactement ce que les dessins et la couverture vous promet. Est ce que c'est d'une immense qualité? bien évidemment que non. Est ce que les personnages sont un peu complexes et définis de manière intéressante ou différente ? Non plus. Est ce que les dessins sont bons? Bof bof... Est ce que ca a beaucoup de défauts et un scénario écrit en deux heures sur un coin de nappe ? oui, assurément... Et pourtant, il y a un petit je ne sais quoi dans cette histoire qui va me donner envie de revenir pour un deuxième volume. Impossible de déterminer ce que c'est; peut être la nostalgie des années 90 et de ces titres à deux balles produit par les studios MC FARLANE et EXTREME , je ne sais pas, mais bizarrement, j'ai envie de connaître la suite. Comme quoi..... Difficile de mettre une note pour ce coup là, car si on est bien conscient que c'est pas terrible et de qualité moyenne, il y a un petit truc qui fait qu'on accroche. Pour moi, le deuxième volume risque d'être déterminant. crétin , mal foutu mais plaisant. JOHN CONSTANTINE : HELLBLAZER , RETOUR AUX SOURCES (Diggle / Manco-Zezelj) Voici donc le monster consacré au run d'ANDY DIGGLE sur HELLBLAZER. DIGGLE souffle réellement le chaud et le froid , livrant des scénarii assez fades sur DAREDEVIL après plusieurs bonnes prestations chez DC. Comme c'est un scénariste Anglais de Vertigo, ca lui donne donc le droit de toucher au mage préféré de la firme. Les deux premiers épisodes sont plutôt bons, DIGGLE nous propose une histoire très sympathique, complètement dans la veine de ce qu'on peut attendre de JOHN CONSTANTNE. Ensuite, nous avons droit à un long arc qui nous montre le retour de JOHN à RAVENCROFT, l'asile où il a été enfermé pendant quelques années , qui l'emmènera au cœur d'une petite cité qui mange les âmes de ses habitants. Comme on pourrait s'en douter, toutes ces intrigues sont plus ou moins liées dans un schéma à long terme. On finit le monster par un numéro single, dessiné par l'excellent DANIEL ZEZELJ qui met aux prises CONSTANTINE avec les mythes urbains de la ville de LONDRES et par...le début d'un autre arc, où un guerrier parcourt toute la distance AFRIQUE/LONDRES pour aller chercher l'aide de CONSTANTINE...et on s'arrête là. J'ai carrément du ma avec ce dernier épisode, non pas qu'il soit raté, mais je ne comprends pas pourquoi on le publie ici, dans la mesure où il ne clôt absolument pas le monster, qui me semble être à la base un truc auto-contenu ! En plus, à aucun moment il n'est précisé que ce monster sera à suivre ! Du coup, j'ai toujours la peur de ne pas avoir la suite, dans la mesure où l'on a déjà été échaudé par l'arrêt des HELLBLAZER de DELANO en cours de route . Pour moi, il y a là une erreur éditoriale VF . C'est le gros problème de ce recueil. IL N'Y A PAS DE FIN ET C'EST A SUIVRE !!!!!! Bref. Quant aux épisodes en eux même (le plus important) , c'est assez mitigé. Disons que DIGGLE s'inspire énormément de ce qui a été fait avant et n'apporte pas du tout sa touche personnelle. Il nous livre un HELLBLAZER tut à fait classique et sans surprise. C'est peut être difficile de le faire, après tout, il a été maintes et maintes fois utilisé par plein de grands auteurs différents, mais si en soi les épisodes sont corrects, je ne peux m'empêcher de pense qu'on a ici un JOHN CONSTANTINE un peu light. lisible , attention, mais sans grande originalité. Cette histoire de retour aux sources me paraît être un arguent publicitaire un peu factice, dans la mesure où je n'ai rien pu constater de nouveau dans le traitement du personnage. Niveau dessins, c'est plutôt bien , LEONARDO MANCO nous propose des dessins certes beaucoup moins fouillés que ce qu'il livrait sur DEATHLOCK ou WEREWOLF BY NIGHT mais qui lui permettent de tenir un rythme mensuel. Disons que c'est du HELLBLAZER classique de chez classique, et que DIGGLE ne fait pas assez intervenir sa propre voix, se contentant d'appliquer les recettes du personnage. C'est mon reproche principal. VAMPS 1 PANINI Surfe sur la BIT LIT et nous propose tout ce que le catalogue Vertigo/DC peut offrir en Vampires. Voici donc une réédition d'une vieille série sur des vampirettes assoiffées de sang et de sexe lancées sur de grosses motos à travers l'Amérique. (Elaine Lee / Will Simpson) Car oui, c'est bien de cela qu'il s'agit. Cinq vampires tuent leur créateur/maître et partent traverser l'Amérique dans une frénésie gore de violence et de sexe. L'une d'entre elle veut aussi retrouver son enfant abandonné , et elles sont toutes pourchassées par un détective privé et la sœur jumelle d'une des vampires qui a un lien psychique avec celle ci. Ca vous paraît crétin ? Ca l'est. Disons qu'il n'y a rien de bien à sauver dans ce volume, qui ne nous offre rien de particulier, si ce n'est des moments lourdingues ou carrément ridicules. Là où justement ENNIS ou autre DELANO auraient pu faire des ravages, là il n'y a rien, juste des dialogues lourds , un gimmick de chanson à frémir et surtout une intrigue surfant entre le lieu commun répété à chaque numéro (elles arrivent, elles draguent , elles sucent ) et une cohérence scénaristique abominable (la fin avec l'enfant adopté, la soeur et le vampire est juste risible; idem, le moment où le maître retrouve ses membres est juste du n'importe quoi). EN fait, on a l'impression que l'auteur a pensé que TRASH rimait avec bon scénario. Il n'en est rien, surtout vingt ans après, où cette mini série devient juste ridicule. les dessins de WILL SIMPSON (les premiers numéros de HELLBLAZER) sont quand même bien datés, même si ce n'est pas ce qui me dérange le plus ici. Une BD à éviter, ne vous laissez pas avoir par le macaron VERTIGO, qui là n'est pas du tout un signe de qualité. AMERICAN VAMPIRE (Snyder-King / Albuquerque) AMERICAN VAMPIRE nous raconte donc l'histoire du premier vampire crée sur le sol Américain, différent des autres, forcément. En effet, SNYDER développe l'idée très intéressante qu'un vampire peut évoluer, et ce nouveau vampire qui naît dans un nouveau monde va donc avoir de nouveaux pouvoirs : résistant à la lumière par exemple. plus fort, plus vif que les autres, c'est le début d'une nouvelle race de vampires, et le fait de le placer en parallèle avec l'industrialisation du Pays dans les années 20 est là aussi une bonne trouvaille. Chaque numéro du recueil (il y a 5 épisodes) est coupé en deux parties d'une quinzaine de pages : la première nous racontant l'histoire de ce nouveau vampire SKINNER SWEET dans les années 20 et sa rencontre avec l'actrice en devenir PEARL JONES et la deuxième, scénarisée par KING nous racontant les origines de SWEET. Les deux sont dessinées par ALBUQUERQUE mais dans un style un peu différent. Si le dessin fait très comics sur la première partie, il est colorisé différemment sur la deuxième (où on a l'impression qu'il n'y a pas d'encrage) . La première partie est correcte, mais finalement, il ne se passe pas grand chose et encore une fois, SNYDER n'arrive pas à éviter le cliché du vampire qui ouvre la gueule en sortant les dents et en rajoute un peu sur la sanglant. La deuxième partie est ratée, ce qui me fait dire qu'être un bon romancier ne donne pas toutes les garanties pour faire un bon scénariste, et c'est malheureusement ce que l'on voit ici. C'est un peu mal foutu, on a du mal avec certains persos, qui apparaissent un peu subitement , bref, ca manque de rythme. Les dessins de RAFAEL ALBUQUERQUE sont quant à eux très bons. C'est clairement un mélange de plein de sensibilités différentes qui au final donnent un très bon résultat. CE qui ne suffit pas non plus pour en faire une excellente BD. Le scénario est encore trop poussif à mon goût en dépit d'une très bonne idée de départ. De plus, la fin du volume donne l'impression qu'on ne reverra pas PEARL, le seul personnage un peu sympathique de la revue. Pour le coup, j'hésite à prendre le deuxième. Enfin, on ne peut pas reprocher à PANINI de la proposer, cette série, cela se justifie quand même un peu plus que VAMPS. Qu'est ce qu'il reste dans la catalogue à publier ? Tiens, peut être qu'on aura droit à du CRIMSON ? et demi L'idée est sympa, les dessins bons mais l'exécution est un peu foirée, surtout dans la partie de S. KING. EMPOWERED T 4 (Adam Warren) Pourtant, ca commençait avec des histoires encore plus graveleuses que d'habitude , c'est vous dire le niveau... Sauf que voilà, au fur et à mesure du volume, l'aspect sexy, bondage et limite cul de la série laisse place à des choses beaucoup plus réfléchies et en tout cas, beaucoup plus émouvantes. Je pense que c'est déjà dû au fait de faire des histoires beaucoup plus longues, de changer le format d'une dizaine de page par histoire, qui forçait parfois un peu trop la chute du récit, pour donner quelque chose de beaucoup plus long et donc forcément beaucoup plus construit. Malgré tout, le personnage de EMP évolue, sa copine NINJETTE aussi et même le sbire à des secrets cachés. C'est très bien, et forcément, ca donne à cette BD tout de suite un autre niveau. Donc on rit, on sourit, on a parfois un peu honte MAIS chose nouvelle, on est touché par cette jeune fille qui se révolte un peu, qui se bat contre l'image faussement délurée que les gens ont d'elle, et du coup, ca fonctionne. et demi Certainement le meilleur volume du lot ! NEMESIS #1-4 (Millar / Mc Niven) Une autre mini série par MARK MILLAR, et j'avais bien aimé le premier épisode. cette fois ci plutôt que de s'attaquer à SUPERMAN, il nous présente un ANTI BATMAN, personnage malfaisant, tout de blanc vêtu qui n'hésite pas à s'en prendre aux policiers les plus intègres du monde. Bon, au départ on est dans la grosse caricature qui tâche, un jeune garçon de bonne famille voit sa vie bousillée lorsqu'on arrête ses parents qui ont commis des meurtres. Comme il est plein aux as, il devient alors un maître criminel avec pour obsession de se venger de la police et de ses représentants , c'est bon, vous avez compris ? Oui, c'est du MILLAR en mode lourdingue, mais ca fonctionne sur le début, l'affrontement entre NEMESIS et le commissaire qu'il s'est chargé de tuer prenant le pas sur le reste. Chacun essaye de piéger l'autre, DEATHNOTE style et c'est assez plaisant. Et comme souvent arrive la fin. c'est dingue comme MILLAR a la capacité de foirer ses fins d'une force monumentale. C'était déjà le cas sur OLD MAN LOGAN, et le voilà qui recommence avec cette mini série. Du gore inutile et surtout, une annihilation totale de son postulat de départ, du coup, sa série qui ne fonctionne que sur une accroche de caricature se dégonfle magistralement par cette fin assez ridicule. Mc NIVEN lui a compris qu'on pouvait dessiner beaucoup plus de pages par mois en mettant des giclées de sang partout et sans vraiment de grosses justifications, je le sens parti sur ce créneau, ce qui est dommage. Donc une série qui s'étiole sur la fin, n'assumant absolument pas sa parodie et ne donnant que des provocations de comptoir, à savoir du sang partout. Oh, je ne m'inquiète pas, certains trouveront ca très cooooollll et ca fonctionnera. Moi, je ne suis absolument pas convaincu, et c'est dommage, car cela partait bien. Et puis bon, si on veut vraiment être novateur, faudrait arrêter de faire comme tout le monde, à savoir mettre du sang et des corps éclatés partout... C'est dommage parce qu'il y avait même de quoi faire un clin d'œil à BATMAN INC quand on y pense, mais non. D'un principe plutôt sympa, MILLAR et MC NIVEN réussissent en un numéro à rendre le truc encore plus creux que KICK ASS ! Déception, j'espère que SUPERIOR ne sera pas logé à la même enseigne. MAXIMUM SECURITY (Busiek /Ordway et Claremont-Jurgens-Kubert-Booth-Jeanty-Nicieza-Pruett etc etc) J'avais raté cette série ne VO à l'époque, et l'idée de le ressortir en TPB alors que je suis en pleine frénésie de BUSIEK (je relis ses T-BOLTS) était une véritable tentation. Ce TPB contient les trois épisodes de la mini série + le #0 ainsi que tous les tie-ins liés à l'évènement. Ca partait plutôt pas mal, avec une très bonne idée, celle de faire de la Terre une sorte de prison interstellaire histoire d'occuper ces fichus humains qui laisseraient alors tranquille les peuples des étoiles et arrêteraient d'intervenir dans leurs affaires. Pourquoi pas, donc, surtout que cet évènement est en fait une réelle machination orchestrée par une race mystérieuse. Cela partait donc bien, avec un premier numéro et un prologue tout à fait acceptables, mais il faut avuer que ca se gâte par la suite. En effet, le premier problème de cette série ce sont les tie-ins , pas véritablement réussis, parfois anecdotiques et qui ne font qu'alourdir le récit; C'est tout à fait le contraire d'un secret WAR II où les titres affilés apportaient délibérément autre chose, là ce n'est pas le cas et c'est la plupart du temps assez médiocre. ON a donc un crossover qui finalement devient assez poussif et quelconque au fil des pages, et je pense que l'idée d'un faire un méga event réparti dans différentes séries a été une erreur. Niveau dessins, ORDWAY est bon, mais son style n'est pas non plus très bien desservi par la myriade d'encreurs qui souvent donnent un aspect assez peu fini à ses crayonnées, ce qui fait que le niveau fluctue beaucoup d'une page à l'autre. Alors que j'étais prêt à en faire mon comics du mois, le niveau et la qualité chute brusquement au tiers du bouquin, pour finir par quelque chose d'assez insipide en fait, avec un problème (EGO) assez mal résolu qui pompe un peu tout l'esprit du truc alors qu'on pouvait faire beaucoup mieux sans cette histoire. et demi Pas terrible au final. MARVEL SAGA : DOOMWAR (Maberry/Eaton) J'avais fait une croix sur BLACK PANTER , le run abominable de REGINALD HUDLIN m'ayant complètement vacciné, j'ai pourtant pris cette mini série, qui va opposer la panthère noire, donc , à FATALIS, qui a décidé de faire une OPA sur le WAKANDA pour, devinez , ses mines de VIBRANIUM. Pas très nouveau, sauf que cette fois ci, MABERRY nous invente des propriétés mystiques à ce métal, et je dois vous avouer que ca fonctionne plutôt bien. Même si on n'a rien suivi des deux séries BLACK PANTHER précédentes, on n'a pas l'impression qu'il manque des choses, et c'est finalement tant mieux. les récapitulatifs sont assez nombreux et on comprend tout ce qu'il s'est passé avant. C'est une bonne chose. En plus, ce n'est pas véritablement la première fois que FATALIS est associé à la magie, donc c'est tout à fait plausible. Ce qui fait aussi plaisir, c'est de voir un véritable FATALIS, le monarque et ses motivations correspondent parfaitement à ce qu'on est en droit d'attendre si on a lu les épisodes des FF de CONWAY, ou mieux le FATALIS IMPERATOR. Le WAKANDA étant contrôlé par l'ennemi, la résistance s'organise et T'CHALLA va donc avoir besoin non seulement des X-MEN, mais aussi des FF, des VENGEURS et de DEADPOOL pour contrecarrer les plans du maître du mal. Ce récit fonctionne vraiment très bien. J'ai ressenti la tension et la révolte au WAKANDA , et le sentiment d'impuissance de T'CHALLA, prêt à tout pour reprendre son royaume. Le choix de fin, s'il est assez prévisible est plutôt bien fichu lui aussi, et cela donne une histoire très agréable à suivre, en dépit de quelques passages entre l'histoire et les dessins assez obscurs (la double double page avec la tête de fatalis m'a laissé pensif....) Bref, c'est très agréable, et SCOTT EATON m'a surpris lui aussi avec un style très différent de ce que j'avais pu voir de lui sur X-MEN . C'est colorisé assez bizarrement aussi, ce qui fait qu'on peut penser qu'il n'y a pas d'encreurs, et pourtant si. Quelques pages sont néanmoins ratées, mais c'est globalement une bonne prestation de ce dessinateur. Une bonne mini série, au vu du prix, il n'y a pas de quoi se priver. Avant d'attaquer les choses sérieuses un petit tour des magazines kiosque du mois. MARVEL HEROES #1 Contient THOR #610 (Gillen / Brathwaite) Une histoire sans intérêt (THOR Se bat contre un robot) qui doit clore une intrigue liée à SIEGE. L'avantage, c'est bien dessiné par BRAITHWAITE, mais sinon c'est complètement dispensable. AVENGERS #1 (Bendis / Romita jr / Janson) J'ai vraiment bien aimé ! BENDIS nous ressort une équipe des VENEGURS classique et va les faire affronter une menace issue du passé des VENGEURS. On va trouver des intrigues temporelles, bref, tout ce qui faisait le succès de la série avant qu'il ne casse tout avec son DISASSEMBLED. En plus, pour le coup, ca fonctionne. Un bémol sur ROMITA JR, qui a clairement des problèmes avec SPIDER WOMAN. Mais en tout cas, ca donne envie de voir la suite. très bien. HULK #19 (Loeb / McGuiness) bon je n'ai pas suivi HULK depuis LOEB, donc j'ai quand même été assez perdu. Première remarque: le style de Mc GUINESS a grandement évolué, je ne sais pas si c'est en mieux, mais je ne l'ai quasiment pas reconnu. L'histoire est centrée sur le HULK ROUGE qui fait une attaque du BAXTER BUILDING, bref, je suis un peu perdu, mais j'attends les numéros suivants pour savoir si je vais raccrocher les wagons ou pas. Sympa néanmoins. et demi parce que pas vraiment noob friendly. AVENGERS ACADEMY (Gage /Mc Kone ) Nous avons ici une nouvelle équipe de jeunes vengeurs que les plus grands vont décider d'entraîner. les personnages pour le moment semblent assez intéressants mais il va falloir quand même les développer un peu plus., amis en un seul numéro, ce n'est pas si facile. J'ai beaucoup aimé aussi la révélation de fin, logique elle aussi finalement, mais qui va permettre de lancer la série vers une direction plutôt différente que celle usée jusqu'à la corde des jeunes héros qu'il va falloir former. Les dessins de MC KONE sont eux aussi très bons. une bonne surprise à confirmer. Un magazine qui se tient plutôt bien. MARVEL STARS #1 Contient SECRET AVENGERS #1 (Brubaker / deodato) Bon, le début de l'équipe BLACK OPS des VENGEURS. Il fallait bien une équipe de ce style et il faut avouer que le casting est assez impressionnant et peut permettre de bonnes choses. Après, c'est pas vraiment flamboyant et pour le moment, l'intrigue n'a pas vraiment démarré. De la même manière, je trouve que BRUBAKER ne s'est pas vraiment attaché aux personnages et ca me gêne un peu. Quel intérêt de piquer le FAUVE aux X-MEN si c'est pour lui faire jouer le rôle de HAK PYM. en fin, il faut laisser du temps. DEODATO est plutôt crédible, et ses planches sont bonnes. et demi un peu sévère mais j'ai pas été emballé plus que ca, mais si c'est comme avec CAP AMERICA, la lecture en arc sera plus judicieuse. INCREDIBLE HULK #606 (Pak / Pelletier) Bon, j'ai été moins perdu que sur l'autre épisode HULK, mais je dois avouer que là aussi, il va falloir se remettre un peu dans le bain. En dehors de ça, j'ai trouvé l'épisode très plaisant, avec une prestation excellente de PELLETIER , à son meilleur niveau. J'ai vraiment bien aimé ! THUNDERBOLTS #144 (Parker / Walker) Encore un nouveau depart pour les T-BOLTS ! Bon, il faut avouer que cette équipe n'a finalement plus vraiment de raison d'être. elle était totalement redondante avec les DARK AVENGERS , mais bon. Ici c'est toujours le même principe qu'avec ELLIS, à savoir ré-eduquer des criminels au sein d'une équipe cette fois ci dirigée par LUKE CAGE. Pourquoi LUKE CAGE ? C'est un choix assez bizarre, dans la mesure où même s'il a été emprisonné, ce n'est pas véritablement un criminel repenti. De la même manière, le choix des membres de l'équipe me paraît surprenant. A voir. J'aime bien l'idée de l'HOMME CHOSE dans l'équipe même si encore une fois je peux me demander quel est son intérêt dans les T-BOLTS. Niveau dessins, c'est pas trop mal, même si ca manque de décor derrière. et demi. Là aussi, sévère mais il faut attendre. Une série qui peut définitivement prendre du sens si le scénariste à une idée derrière la tête, ou partir totalement à vau l'eau ! SECRET WARRIORS #17 (Hickman / Vitti ) Je dois vous avouer que pour le coup, j'ai eu du mal à finir. ces personnages, le passé de NICK FURY et de ses commandos ne m'intéresse absolument pas, et son petit groupe non plus. HICKMAN n'a absolument pas réussi à m'intéresser non plus. Les dessins sont corrects, mais vraiment j'ai lutté. Un magazine pas trop mal non plus, mais à suivre. Cela peut devenir très bon comme très mauvais. MARVEL ICONS #1 Contient NEW AVENGERS FINALE (Bendis/ Hitch) Bendis clôt son aventure NEW AVENGERS et nous livre un long épisode à l'image de son run sur la série. un truc chiant, long et sans intérêt. Je crois que tout est dit. Des VENGEURS à la noix éclatent NEFARIA alors qu'il y a quelques années, THOR + WONDER MAN + les T-BOLTS avaient eu du mal à la mettre KO, mais c'est pas grave, du moment qu'il y a deux ou trois punchlines bien senties, ca passe. Tout est résolu en deux trois pages et hop. le néant intersidéral. Je ne comprends pas l'idée de publier un tel épisode dans un numéro #1 car pour le coup... c'est plutôt un épisode de fin de série. HITCH livre une prestation très inégale. Certaines pages sont ratées , et le niveau est moyen pour un tel dessinateur. et demi INVINCIBLE IRON MAN #25 (Fraction / larocca) On repart donc à zéro avec notre tête de fer. L'idée de lui faire rebooter sa mémoire afin de le préserver des ennuis depuis CIVIL WAR est peut être un peu facile, mais dans le contexte extremis, elle marche. On repart donc sur un nouvel Anthony STARK, qui va proposer une nouvelle ère à son entreprise, totalement ruinée, un petit peu à l'image de IRON MAN vol 3 par BUSIEK et CHEN. Les ennemis sont les filles de JUSTIN HAMMER, qui sont un peu redondantes avec le fils STANE mais peut être que notre ami FRACTION a une idée derrière la tête. Et je vais certainement en choquer quelques uns, mais j'ai préféré le travail de LAROCCA à celui de HITCH . une bonne série ! SPIDER MAN #133 #1 Contient ASTONISHING SPIDER MAN AND WOLVERINE #1 (Aaron / Kubert) UN épisode tout simplement énorme. PARKER et WOLVERINE sont projetés dans le passé, à l'époque des dinosaures et des hommes des cavernes (même si les deux n'ont jamais coexisté) sans espoir de retour et avec la menace d'un astéroïde qui va les frapper ! AARON nous livre un épisode absolument impeccable de bout en bout, avec des personnages parfaitement utilisés. Pour ADAM KUBERT, lui aussi nous livre des planches splendides , il faut dire qu'il avait déjà dessiné ce type d'aventures avec WOLVERINE et des tribus primitives dans ses premiers épisodes de HULK. C'est d'un niveau excellent et c'est véritablement l'épisode du mois. AMAZING SPIDER MAN #621 (Slott / lark / gaudiano) Une histoire vraiment pas intéressante qui fait suite aux évènements du mois précédent. MR NEGATIVE me saoule totalement et je n'ai pas du tout accroché. En revanche, LARK est excellent. Sans intérêt. AMAZING SPIDER MAN #621 (Van Lente / quinones) Une histoire assez pourrie où SPIDEY rencontre MORBIUS, qui ne ressemble pas à celui de FRANKENCASTLE, dessiné avec les pieds par JOE QUINONES qui avait pourtant fait un travail sympa sur WEDNESDAY COMICS. A oublier vite fait ! [I] (Weisman / Luke Ross) Suivie d'une courte histoire où FLASH THOMPSON essaye de gérer son nouvel handicap. plutôt sympa. et une ou deux histoires bouche trous sans intérêt avec JONAH JAMESON et LE GRIFFON heureusement qu'il y a SPIDEY et WOLVIE parce qu'autrement..... ca craint du boudin ! [B]MADAME XANADU TPB 3 : BROKEN HOUSE OF CARDS J'avais vraiment aimé le premier volume, qui prenait un peu son temps mais qui nous permettait de bien rentrer dans l'histoire, un peu moins le deuxième. (Matt Wagner / Amy Reader / Richard Friend) J'ai vraiment beaucoup apprécié ce troisième numéro, qui commence comme une vieille nouvelle de science fiction d'ASIMOV (où une jeune femme commence à s'envoler sans pouvoir rien faire) et qui va finalement confronter NIMUE à sa sœur la diabolique MORGANE . MADMAE XANADU va être aidée par un jeune détective (nous sommes dans les années 50 ) appelé JOHN JOHNS et qui ne semble pas venir de cette planète. C'est une jolie référence et un joli clin d'œil, pas du tout lourdingue et ca marche parfaitement. alors bien évidemment, là aussi , MATT WAGNER prend son temps et on a un récit assez long, surtout qu'il est entrecoupé de deux épisodes dessinés par JOELLE JONES nous racontant le passé de MORGANE. Que dire de plus si ce n'est que c'est véritablement un bon comics, qui n'envoie rien dans la face de personne et qui prend son temps, pour arriver à une résolution peut être un peu cliché. Cette fin est le point faible du récit, qui n'a cessé de monter en puissance au fur et à mesure de la lecture. Comment en pas parler non plus de la prestation admirable de AMY READER , qui non seulement livre des couvertures fantastiques, mais en plus a une qualité narrative et une manière de dessiner assez impressionnante. Cette dessinatrice est faite pour ce titre ! et demi Un très joli TPB avec une histoire complète. Je le conseille vivement !
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#2
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Je n'ai pas encore lu mais c'est de la provocation les 2 premiers comics chroniqués?
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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#3
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Return of bruce wayne 1: pour ma part j'avais pensé que les hommes de la préhistoire parlait leur language mais était rendu intelligible pour notre compréhension et que bruce parlait un anglais moderne (phonétique à l'oreille des hommes préhistoriques), d'où leur incompréhension. Mais cette différence leur permet tout de même de reconnaitre certain nom: Joker, bat.
Par contre Je pense que cette série doit s'apprécier pleinement pour les vieux fans qui peuvent reconnaitre tous les détails, pour ma part j'ai toujours l'impression d'avoir loupé des trucs (je suis en train de refaire mon retard sur Batman depuis knightfall). Doop tu as raison sur certain point, mais tu es dur !!
Dernière modification par leonidas ; 24/02/2011 à 13h08. |
#4
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Merci pour les critiques, il va falloir que je me penche sur Mme Xanadu.
Concernant la Cover de Honey West ce en serait pas Debbie Harry (Blondie) qui est représentée ? Pour tLDoAC assez d'accord avec toi, même si je ne trouve pas que les scenes de violence sont inutiles, par contre, j'ai beaucoup de mal avec le langage Fuck Yo Mutta Fucka Sunovebitch, c'est ce qui m'a semblé le plus penible pour la comprehension.
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Les filles sexy ont du mordant! |
#5
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Ah mais ils me rassure concernant Maximum Security bon moins avec Doomwar mais bon chacun ses goûts bizarres
Sinon ce que tu reproches de manquer aux scénarios de Remender sont présents dans Fear Agent. En tout cas tout ceux qui ne disent pas autant de bien de Doop sur Astonishing Spider-Man & Wolverine n'ont pas de goût ou d'âme. |
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Merci beaucoup pour ces critiques, Doop, c'est toujours un plaisir de les lire, même si je ne suis pas toujours d'accord avec tes gouts !
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"My Lord, you have no space suit..." "Air is for cowards ! Do it !" mes ventes diverses et variées mes recherches diverses et variées les aventures d'Archibald Long-Jean |
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Comme je fais l'impasse sur la revue en VF (j'achète Amazing en VO), j'attends désespèrement le tpb.
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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#8
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Le 1 épisode de la Mini Spider-Man et Wolverine était juste incroyable et je suis vraiment resté sur ma faim,quel suspens!!
Mais l'épisode suivant par Lark était excellent aussi,même pour l'histoire! Après c'est sûr que si le personnage de Negative ne t'emballe pas... C. |
#9
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T'a compris quelquechose à l'épisode d'Incredible Hulk dans Stars? Parce que moi pas!
Une bouillie infame! Mais d'accord pour les dessineux : Pelletier assure un max et Mc Guiness a bien évolué! Sinon j'espere que Panini rééditera Spiderman et Wolvie, sinon ce sera TPB (car je veux pas acheter Spiderman) |
#10
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Doop, tu as osé acheté Haunt ?!!
En punition, je t'offrirai le 100% Marvel de Deadpool Corps, na !
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Allez, tout le monde en choeur chante avec moi : "Wolverine est un idiot, c'est Cyclope le plus beau !" |
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Je l'ai aussi acheté...
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Moi aussi et apres la lecture du premier épisode , j'aime bien
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Daenerys à Tyrion: Je suis venue ici pour boire du Cacolac et casser des gueules. Et je viens de finir mon Cacolac ! Les recap' rigolotes |
#13
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Mes critiques à moi Mon blog où je partage mes coups de cœur divers et variés https://cultureetgeekitude.wordpress.com/ |
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Empowered n'est jamais vulgaire. Cochon, grossier, limite porno parfois, oui. Mais vulgaire, non. Déjà, quelqu'un qui est un peu le Pape de la vulgarisation scientifique en BD ne peut pas être vulgaire.
Et après, c'est encore plus fort. ^^ |
#15
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Et plus globalement pour le crossover même un peu Hulk de Loeb du même magazine, sisi D'ailleurs marrant ces remarques qu'on ne reconnait pas le style de McGuiness, c'est simplement du à l'encrage de Farmer. Pour Spidey tu as tort, rien que pour les Spidey par Pulido, Martin ou Acazeta |
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