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  #376  
Vieux 15/03/2014, 11h00
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1ère critique par trop en retard après 25 ans ^^

Fairest #1 - 7 parus dans le volume "Le grand réveil" par Bill Willingham, Matthew Sturges, Phil Jimenez, Shawn McManus & Steve Sadowski



Plot : Peu de temps après la guerre, Ali Baba finit par réveiller la Belle au bois dormant... ce qui réveille aussi la Reine des Neiges.. qui est pas super contente...

Voilà donc le fameux spin off de Fables lors de sa sortie chez Urban et qui doit faire la part belle... aux belles de la série d'ailleurs.
Elle fut lancée de manière assez maligne à la fin du volume «*Super Team*» qui teasait le début de la série, nous mettant l'eau à la bouche avant de nous faire comprendre que pour la suite, il fallait acheter Fairest*! Escroc*! C'est dégueulasse*!! Immonde moyen détourné de nous faire consommer et.. et ..bref... je l'ai acheté …
Du coup, la base est d'entrée de jeu parfaitement solide, nous savons où nous sommes, pas d'introduction interminable et souvent lourde, ici on entre directement dans le vif avec ce qui est arrivé à la Belle au bois dormant et la Reine des neiges, deux personnages, notamment la dernière, majeurs du premier grand arc des Fables. Rajoutons un Ali Baba qui tient plus du Gambit des X-Men, un petit génie side kick qui s'en sort pas mal pour un rôle ingrat, et voilà une aventure à 4 en 6 numéros. Car oui, c'est bien moins «*grandiose*», moins épique, dense et fourni que la série mère. Ici, une aventure plus intime donc, spectaculaire certes, mais pas de grands combats bibliques ou de guerres sur plusieurs royaumes. Et c'est une 'ache de bonne idée car c'est parfois ce qui manque à Fables, les 20 volumes sont particulièrement denses et riches en personnages et les moments d’accalmie sont rares. Dans Fairest donc, point de menace cosmique mais un travail plus en profondeur sur les personnages, la Reine des Neiges en tête bien plus intéressante qu'il n'y paraît, le tout dans une histoire très fantastique, loin de ce fameux décalage réalité/fables. Voilà pour la forme.

Pour le fond,, le mauvais coté d'un plot plus minimaliste manque de nous exploser à la figure*: rythme un peu lent, peu de contenu, Willingham frise plusieurs fois l'ennui profond dans la lecture de ce volume mais parvient ça et là à ponctuer son récit de petits coups d'éclats, reveil de la Belle, arrivée de la bad guy puis de ses consœurs, ainsi que de petits moments savoureux fablesques, le sous-génie sans souhaits à exaucer, le triangle amoureux, le mini flashback du temps où la belle était une rock star...bref, il faut reconnaître, la recette de Fables à moindre échelle, rien de bien nouveau sous le soleil donc, un sous-Fables serait t'on tenté de dire car même ton mais contenu moindre... si ce n'est que Phil Jimenez sauve le jour par ses magnifiques dessins, plutôt réalistes et durs, qui, pour le coup, tranchent avec le cartoonesque Buckingham. Ouf, la lecture est sauvée du naufrage, même il faut également reconnaître que «*la bonne idée*» d'un spin off de Fables a aussi son mauvais coté*: sans avoir lu la série sœur, difficile, voir impossible, d'apprécier pleinement Fairest. Du coup, au vu des quelques défauts ci et là, la lecture par un néophyte reste à déconseiller hélas. Le titre reste trop proche de Fables pour pleinement exister (du moins pour le moment) mais j'avoue que Jimenez + une petit histoire plus calme et globalement fun m'ont fait apprécier ce volume qui pourrait se considérer comme une mini terminée.
Pour exister à coté de sa grande sœur, il va falloir faire mieux que cela je pense, arriver à se démarquer tout en gardant l'identité.. exercice ultra compliqué. Mais ce n'est pas ce que semble faire les auteurs car l'ultime numéro du volume, par Sturges et McManus pourrait se retrouver totalement dans une back up de Fables, un one shot en lien direct avec la Belle et la Bête qui fait vraiment passer Fairest pour un complément de Fables. La suite nous dira quels sont les plans de Willingham et ses potes.
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  #377  
Vieux 15/03/2014, 11h13
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Posté par Jorus C'Baoth
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1ère critique par trop en retard après 25 ans ^^

Fairest #1 - 7 parus dans le volume "Le grand réveil" par Bill Willingham, Matthew Sturges, Phil Jimenez, Shawn McManus & Steve Sadowski



Plot : Peu de temps après la guerre, Ali Baba finit par réveiller la Belle au bois dormant... ce qui réveille aussi la Reine des Neiges.. qui est pas super contente...

Voilà donc le fameux spin off de Fables lors de sa sortie chez Urban et qui doit faire la part belle... aux belles de la série d'ailleurs.
Elle fut lancée de manière assez maligne à la fin du volume «*Super Team*» qui teasait le début de la série, nous mettant l'eau à la bouche avant de nous faire comprendre que pour la suite, il fallait acheter Fairest*! Escroc*! C'est dégueulasse*!! Immonde moyen détourné de nous faire consommer et.. et ..bref... je l'ai acheté …
Du coup, la base est d'entrée de jeu parfaitement solide, nous savons où nous sommes, pas d'introduction interminable et souvent lourde, ici on entre directement dans le vif avec ce qui est arrivé à la Belle au bois dormant et la Reine des neiges, deux personnages, notamment la dernière, majeurs du premier grand arc des Fables. Rajoutons un Ali Baba qui tient plus du Gambit des X-Men, un petit génie side kick qui s'en sort pas mal pour un rôle ingrat, et voilà une aventure à 4 en 6 numéros. Car oui, c'est bien moins «*grandiose*», moins épique, dense et fourni que la série mère. Ici, une aventure plus intime donc, spectaculaire certes, mais pas de grands combats bibliques ou de guerres sur plusieurs royaumes. Et c'est une 'ache de bonne idée car c'est parfois ce qui manque à Fables, les 20 volumes sont particulièrement denses et riches en personnages et les moments d’accalmie sont rares. Dans Fairest donc, point de menace cosmique mais un travail plus en profondeur sur les personnages, la Reine des Neiges en tête bien plus intéressante qu'il n'y paraît, le tout dans une histoire très fantastique, loin de ce fameux décalage réalité/fables. Voilà pour la forme.

Pour le fond,, le mauvais coté d'un plot plus minimaliste manque de nous exploser à la figure*: rythme un peu lent, peu de contenu, Willingham frise plusieurs fois l'ennui profond dans la lecture de ce volume mais parvient ça et là à ponctuer son récit de petits coups d'éclats, reveil de la Belle, arrivée de la bad guy puis de ses consœurs, ainsi que de petits moments savoureux fablesques, le sous-génie sans souhaits à exaucer, le triangle amoureux, le mini flashback du temps où la belle était une rock star...bref, il faut reconnaître, la recette de Fables à moindre échelle, rien de bien nouveau sous le soleil donc, un sous-Fables serait t'on tenté de dire car même ton mais contenu moindre... si ce n'est que Phil Jimenez sauve le jour par ses magnifiques dessins, plutôt réalistes et durs, qui, pour le coup, tranchent avec le cartoonesque Buckingham. Ouf, la lecture est sauvée du naufrage, même il faut également reconnaître que «*la bonne idée*» d'un spin off de Fables a aussi son mauvais coté*: sans avoir lu la série sœur, difficile, voir impossible, d'apprécier pleinement Fairest. Du coup, au vu des quelques défauts ci et là, la lecture par un néophyte reste à déconseiller hélas. Le titre reste trop proche de Fables pour pleinement exister (du moins pour le moment) mais j'avoue que Jimenez + une petit histoire plus calme et globalement fun m'ont fait apprécier ce volume qui pourrait se considérer comme une mini terminée.
Pour exister à coté de sa grande sœur, il va falloir faire mieux que cela je pense, arriver à se démarquer tout en gardant l'identité.. exercice ultra compliqué. Mais ce n'est pas ce que semble faire les auteurs car l'ultime numéro du volume, par Sturges et McManus pourrait se retrouver totalement dans une back up de Fables, un one shot en lien direct avec la Belle et la Bête qui fait vraiment passer Fairest pour un complément de Fables. La suite nous dira quels sont les plans de Willingham et ses potes.
Pareil; j'ai trouvé ça un peu mou, mais très joli.
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  #378  
Vieux 24/03/2014, 10h51
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Bon, rien à voir avec le comics précédent ^^

Federal Bureau of Physics #1 - 7 par Olivier Simon & Robbi Rodriguez



Plot : Le Monde part doucement en sucette!! De plus en plus des évènements extrêmes et impossible se multiplient, se moquant des grandes lois de la physique que tous prenaient pour acquises. Adam Hardy, jeune homme dans l'ombre de son père, fait parti du FBP et intervient sur ces phénomènes, l'ombre de la privatisation plane sur le bureau, et qui dit argent, dit hommes peu scrupuleux et sans foi ni loi, prêt à tout pour acquérir richesse et gloire.


Nouvelle série Vertigo par un inconnu en ce qui me concerne Simon Oliver et un pitch plutôt intriguant, une équipe de spécialistes d'évènements paraphysique. Terrain intriguant mais plutôt connus finalement, les experts, le BPRD voir la série Fringe. C'est du coté de cette dernière qu'il faut aller pour saisir, dans les mega grandes lignes, le ton de FBP. Allergiques aux termes du genre tornade quantique, trou de vers, univers parallèle, bubble-verse, fuyez*!! Sinon, FBP est votre came.
Cela dit, rien de trop vomitif, rien de trop incompréhensible non plus, les «*évènements*» restent à la portée de lecteurs un peu assidus de comics en tout genre et geek dans l'âme. Ouf, mais l'auteur nage entre plusieurs eaux et veut jouer sur plusieurs tableaux, d'un coté donc cet aspect surnaturel mais aussi la vie du héros entre une nouvelle copine et un père disparu et le F.B.P. lui même. Ça commence vraiment en demi teinte, la carte classique de l'évènement lambda pour présenter l'univers et les protagonistes, plutôt maladroit et déjà vu et il faut faire un chtit effort pour passer à la suite. Puis Oliver enrichie son univers petit à petit d'une intrigue secondaire, un fil rouge mystérieux sur les agissements d'une corporation peu honnête, de nouveaux cas exceptionnels jusqu’à celui qui fait basculer le comics vers un tout autre statu quo à moitié de volume.
Ouf encore car il faut reconnaître que jusqu'à présent, cela manquait terriblement de densité et de matière. L'auteur effleure ainsi pas mal de choses sans rentrer plus en profondeur, sans arriver à attiser pleinement la curiosité que dois dégager son plot*: pourquoi ces évènements, qu'est ce que le FBP exactement, qu'est ce que ce projet de loi d'arrêt des subventions (on sent bien l'objectif du truc, mais une planche ou deux au sénat US pour faire monter la pression aurait été intéressante),.. Oliver la joue petit bras un peu et hélas reste au niveau d'un sous BPRD, ou un d'un épisode de Fringe léger... jusqu'au changement de Statut quo, particulièrement génial car complètement inattendu*! Était ce le but d'Oliver, nous leurrer par du classicisme avant de changer la donne*? Bref c'est plutôt réussi, on introduit un nouveau personnage bien plus charismatique que les précédents pour une nouvelle affaire là aussi plus profonde que le simple «*bah y a un truc bizarre qui se passe*». Du coup, curiosité enfin attisée, quid de la suite*? Encore des trucs dans la manche*? Ben va falloir attendre le TPB 2 pour savoir, à la fois craintif de voir le plot s'enliser dans du peu génial, mais attentif à d'autres bonnes nouvelles.
Coté dessins, Robbi Rodriguez, vu un peu chez Marvel pour du fill in vers Fear Itself, sérieux sans être génial, plutôt épuré mais intéressant et loin d'être ennuyeux à lire. Peut être trop lourd sur les onomatopées et pas génial j'avoue que les évènements paraphysiques qui aurait mérité sans doute plus de travail pour les faire ressortir, souvent de simples traits ou des formes floues. Bref, comme le scenar, du potentiel qui demande encore un peu de boulot.
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  #379  
Vieux 24/03/2014, 14h33
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Très bonne critiques Jorus. C'est une série dont on aime bien discuter sur Buzz avec des avis assez partagés. Au moins elle ne laisse pas indifferente.

Contrairement à toi c'est la seconde partie (les épisodes 6 et 7) qui m'a déçu. Par contre j'aime bien ce que nous propose graphiquement Robbi Rodriguez surtout dans les premiers épisodes assez barrés, son style s'assagit un peu trop par la suite à mon gout.

Le #8 (toujours laissé une seconde chance à une série à potentiel) part très bien et est surement un des numéros le plus réussis depuis le début.
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  #380  
Vieux 24/03/2014, 14h47
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  #381  
Vieux 24/03/2014, 17h17
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bouzouk force !!!!
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arf, je le lis cette semaine et je vous en parle la semaine prochaine!
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  #382  
Vieux 20/04/2014, 21h33
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Presque pas trop à la bourre

Dead Boy Detectives #1 - 4 Schoolboy terrors par Toby Litt & Mark Buckingham


. . . . . .
. . Dead Boy Detectives #1 . .. . . . . Dead Boy Detectives #4

Plot : Maladroitement, les deux petits fantômes détectives se révèlent à la jeune Crystal Palace qui part sur leur piste, ce qui la mène à l'école où Edwin et Charles ont trouvé la mort.

Vertigo renoue avec les classiques! Dans une situation délicate avec un Image Comics qui truste les projets les plus excitants, et après le départ de la légendaire Karen Berger, la firme adulte de DC mise en partie sur leur catalogue connu pour rebondir. Après le retour du Sandman de Gaiman, voici donc les Dead Boy Detectives issus d'ailleurs du comics précédent.
Donc, les petits enquêteurs fantôme Edwin Paine l'émotionnel et Charles Rowland le pragmatique se remettent en selle dans une aventure à 4 numéros plutôt riche et dense il faut le reconnaître. Aux commandes, Buckingham lui même qui assure les dessins mais aussi le scénario, aidé de Toby Litt, inconnu au bataillon en ce qui me concerne. Plot hautement surnaturel avec des gamins fantômes tournant autour d'une jeune punk héritière d'un couple de tarés mondains connus dans le monde entier pour un début plutôt maladroit il faut avouer car on commence direct avec une petite facilité scénaristique «*forçant*» les jeunes ectoplasmes à quasiment se révéler à la jeune punk nommée avec classe Crystal Palace...
Bon ceci fait, le récit prends vite de l'ampleur et surtout de la densité ce qui est une excellente surprise. En effet, le plot aurait pu donner une sensation pour le moins minimaliste, à la limite du désintérêt total pour ces 2 gamins aux pouvoirs limités et leur univers plutôt pauvre dans un premier temps. Mais petit à petit, à la manière d'un Fables d'ailleurs, les auteurs distillent çà et là de la référence, des pistes, des sub plots... on a ainsi un retour à l'école de tous les malheurs pour les fantômes, plutôt bien trouvé, puis le mystérieux monde enneigé à la lisière de la mort, le complot au sein de ladite école, des révélations sur la vie passée des deux enquêteurs, du perso secondaires intrigants... la recette est certes vu et revu mais le cadre particulier du comics, particulièrement inhabituel il faut dire, refait fonctionner le tout. On frôle néanmoins l'overdose au cours de segments avec une info importante par case, sur les personnages, l'histoire principale et même le «*après*». L'histoire principale d'ailleurs, corps du récit qui lui fait prendre une autre dimension avec une menace du passage de démons sur notre plan d'existence, du sérieux et du mortellement dangereux qui apporte un peu de piment à l'ensemble, que la presque trop grande richesse laisse trop peu de places pour l'émotion. Finalement, c'est cette densité qui emporte le bout, attisant la curiosité et on se prends à la fin du numéro 2 à vouloir lire la suite, même si la passion n'est pas au rendez vous. il faut avouer encore une fois que je n'aurais pas parier là dessus avec les previews.
L'accroche fonctionne donc, en à peine 4 numéros, les auteurs montent leur univers, égrainent déjà leurs fils rouges et se projettent en avant dés la dernière page pour ce qui ressemble à une maousse introduction au monde d'Edwin, de Charles et de Crystal. Pari réussi mais il va falloir faire mieux pour la suite, surprendre avant tout, bousculer un peu ce titre qui dans son ensemble ressemble vraiment à un Vertigo, rejoignant la masse des productions du label dans le genre, acceptable sans se hisser au fameux niveau du dessus où trône les Transmet, Preacher, Swamp Thing... Cela dit, les auteurs m'ont surpris j'avoue avec ce petit arc, on va donc leur donner leur chance... d'autant que Buckhingham reste Buckhingham aux dessins, très agréable à l’œil même si la prise de risque visuelle est minimale il faut dire.

Edit : Hey en comptant au pif complet, je viens de m'apercevoir qu'il s'agit de ma 150ème critique publiée dans la vault
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  #383  
Vieux 20/04/2014, 21h50
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et on se prends à la fin du numéro 2 à vouloir lire la suite, même si la passion n'est pas au rendez vous. il faut avouer encore une fois que je n'aurais pas parier là dessus avec les previews.
Bon déjà pour ta 150eme.

Sinon j'ai personnellement arrêter au 2 la passion n'étant pas au rendez vous. Buckingham est effectivement bon mais comme tu le signales sans surprise. Cela manque, comme le scénario de Toby Litt, de folie. Peut être un jour en TP.
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  #384  
Vieux 01/05/2014, 19h10
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Bon double critiques pour féter.... oh et puis on s'en fout

Fables #101 - 107 parus dans le TPB Super Team par Bill Willingham & Mark Buckingham, Terry Moore, Eric Shanower



Plot : Alors que M. Dark se fait de plus en plus menaçant, les Fables menés par la "jeune" Ozma décident de monter une super équipe comme dans les comics.


Dire que l'attente de ce volume qui doit mettre en image l'affrontement final M Dark vs les Fables était importante serait un euphémisme.. hélas, c'est à nouveau un sentiment mitigé qui prédomine, non loin du tout de la déception. La raison en est simple (et attention aux spoilers!!)*:

Affrontement il n'y a pas eu même si Dark est mort*! Je parlais de chaud et de froid pour le volume 18, ce 19 pousse encore cette expression bien au delà. Pourtant, ça partait pas mal. Pinocchio et la sorcière Ozma montent une équipe de super héros Fables pour un dernier assaut sur Dark. C'est plutôt malin, cela joue sur la passion de Pinocchio pour les comics et sur le fameux ressort entre histoires, magie et réalité. Selon ce dernier, une équipe de super héros est obligée de gagner contre le méchant car c'est comme ça dans tout les comics. Le clin d’œil est plutôt savoureux, et le principe du «*c'est écrit donc ça existe*» est bien vendu, une vraie bonne idée et bien amenée. Elle peuple les pages de la première moitié du TPB avec recrutement, costumes, plans tirés par les cheveux... un petit décalage agréable, comme si les Avengers étaient de purs amateurs devant sans prendre directement à Thanos. Mais il manque un truc, essentiel, vital pour la suite... cette sensation épique, ce petit frisson le long de la colonne qui vous dit que c'est une mission suicide, que vous n'avez aucune chance de gagner, que derrière votre défaite assurée, ce sont familles, enfants et amis qui vont être massacrés*!
Du coup, on y croît un peu à cette super équipe... qui au final ne sert absolument à rien car un Deus Ex Machina vient régler le problème en quelque pages*! Là pour le coup, il y a un moment où on n'y croît pas du tout, cela n'a pas pu être aussi «*simple*» (entre guillemets, il y a quand même un personnage majeur qui se sacrifie même si il faut avouer qu'il s'agissait avant tout un d'un personnage secondaire). Alors, rien n'est dit que cela soi la fin-fin de M Dark, mais cela semble être officiel dans la suite du volume, des dialogues et des scènes typiques de l'après mort d'un ennemi majeur confirment cette hypothèse.

Donc voilà... tout ça pour ça on a envie de dire, mais comme dans le volume précédent, la sensation qui sauve la lecture réside en la confiance en Willingham et Buckingham. Ils se sont montrés depuis plus de 100 numéros des maîtres conteurs, délivrant de magnifiques histoires. Du coup, nous pouvons leur laisser le bénéfice du doute sur ce qui semble être un dégonflement total au moment où la série est censée atteindre des moments épiques. Peut être est ce un tort que de garder confiance, mais il faut avouer que cela permets de faire passer la pilule en douceur pour ce coup ci. D'autant plus que ce volume continue, à l'image des autres, à être parsemé d'intrigues secondaires, de sub-plots, notamment sur Rose Red, qui enrichissent la lecture et nous empêche de focaliser sur notre déception. A ce titre, l'histoire repart quasi immédiatement après la mort de M Dark, ce qui rassure certes mais contribue à faire perdurer ce sentiment étrange, une espèce d'incompréhension de ce que nous venons de lire car loin de nos attentes (et même de ce que doit être un comics sur des Fables) mêlée à une confiance toute relative envers les auteurs... Tout comme le tome 18, c'est sur cette note que le volume peut se fermer, un wait and see curieux.

D'ailleurs, le numéro #107 qui clôt le volume en est le parfait exemple.. alors que le plus grand ennemi des Fables est mort, la série enchaîne avec un numéro qui n'a rien à voir, un retour vers le sort de la Belle aux bois dormants et de la Reine des Neiges qui permet de lancer la série Fairest... voilà pour le «*froid*».. et pour le «*chaud*», il faut avouer que ceci montre une nouvelle fois la richesse de l'univers crée par Willingham et Buckhingham qui semble presque sans fin et qui est un vrai plus pour immerger le lecteur.. encore une fois, froid et chaud en même temps*!


Fables #108 - 113 parus dans le TPB L'héritier du vent par Bill Willingham & Mark Buckingham and co



Plot : La succession du Vent du Nord commence immédiatement parmi les louveteaux et l'un d'eux sera choisit pour assumer une énorme responsabilité


Après donc 2 volumes plutôt étranges où se mêlent déception, étonnement, confiance en l'avenir de la série dans un mix plutôt désagréable, voilà le tombe 20 qui n'a clairement pas intérêt à rater son coup*!!

Attention donc aux spoilers sur M Dark au cas où vous ne sauriez pas...


Vous savez*?


Bon c'est parti, Dark est mort donc, tué un petit peu facilement par le Vent du Nord, père de Bigby, qui doit se sacrifier au passage, une fin plutôt facile et expédiée pour un ennemi censé être une menace alpha*! Mais les auteurs jouent pas mal le coup, enchaînant immédiatement avec une nouvelle histoire, la succession du Vent du Nord qui doit échouer à l'un des louveteaux. Sensation encore une fois étrange que d'en conclure que Dark n'était qu'une simple étape vers la suite, sans un climax qui pourtant aurait pu exister. Ou bien l'erreur est faîte par le lecteur (ben moi pour le coup) qui est par trop dans l'esprit comics, attendant des moments épiques là où Fables racontent «*juste*» la vie de personnages, et comme dans la vraie vie.. y a pas toujours d'épopée héroïque quand on va chercher le pain.. m'enfin bon dans ce cas, pourquoi nous avoir vendu une équipe de Super Fables, ainsi que des passage plutôt puissants (fin de l'Adversaire, pas top top mais quand même, et surtout Le Dernier Bastion ou la Marche des Soldats de Bois)... bref bref.. la suite donc... sensation étrange mais qui s'estompe quelque peu, petit à petit lors de la lecture de ce volume car la paire fournit un excellent travail de rythme et de contenu.
Un fil rouge donc, la succession du roi du Nord qui fourmille de bonnes idées, intervention des autres Vents et leurs magouilles, tests et épreuves (sympa petit air de Hogwarts pour le coup), retour de Campanule et surtout la prédiction d'Ozma sur les louveteaux qui en l'espace d'une page prenne une place quasi centrale dans le comics avec des destinées aussi différentes que prometteuses. Et hop, Willingham et Buckingham remettent de l'intérêt dans leur récit de manière géniale, on se tourne maintenant vers ces petits perso secondaires qui n'étaient jusqu'à présent que globalement fun et plutôt anonymes.
Dans ce fil rouge menant à la nomination d'un nouveau Vent du nord s'intercalent les aventures de Bufkin le singe ailé dans l'un des Royaumes, menant se petite rébellion dans ce qui semble être une remake des 12 travaux d'une part, et de petits passages chez Mlle Spratt depuis la mort de Dark, devenue Leigh Duglas. Ces quelques pages sont parfaitement savoureuses, alors que Duglas attends les Fables de pied ferme à New York, des liens semblent se tisser avec son maître d'arme. La tension et le nihilisme de Duglas qui semble vouloir partir avec les honneurs s'estompent doucement et nous donne droit à des scènes très très humaines, très réalistes pour le coup, contre pied parfait des histoires biens plus fantastiques de Bufkin. Le volume se termine avec à nouveau Rose Red en personnage principal, une pause dans le fil rouge pour continuer à nous montrer le devenir de la petit chouchoutte de bon nombres de lecteurs, et son nouveau rôle de Paladin de l'Espoir, se permettant même de continuer à ouvrir des pistes. Nous finissons enfin avec de courtes histoires sur le monde des Fables, certes complètement facultatives, mais preuve à nouveau à nouveau que cet univers est sans fin.
Tout ceci donc forme une unité particulièrement riche, dense et surtout parfaitement équilibré entre histoire principale, secondaire, tertiaire même, avec de l'action, sentiments, tensions, humour... Les auteurs nous ont déjà sorti des volumes aussi bien rythmés et riches, c'était parfaitement le bon moment pour cela*! La semi déception de la fin de Dark s'envole et nous voilà à nouveau captivé par le futur des louveteaux, de Rose Red, de Bufkin, de la petite fille de la Belle et la Bête, de Gepetto qui reprends confiance, de Boy Blue qui reviendra peut être... un univers tellement riche dans lequel Willingham et Buckingham ont habilement pioché pour enchainer vite et bien*!

Buckingham pour la majeure partie des dessins, un travail très homogène, sans génie, classique mais toujours magnifique. C'est devenu depuis de nombreux numéros la marque de fabrique de Fables qui peut faire beaucoup de mal en son absence. Du coup, son travail, sans être génial ou révolutionnaire, apporte beaucoup au récit*!
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Vieux 09/07/2014, 12h40
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On reste dans le même bazar :

Fairest #8 à 14 parus dans le volume Le Royaume caché par Lauren Beukes, Bill Willingham, Inaki Liranda & Barry Kitson



Plot : Raiponce est convoqué au Japon où pourraient se trouver ses enfants disparus. Elle y rencontre surtout une ancienne amante renarde et se retrouve au milieu d'un guerre de yokai/yakuzas!

2ème volume donc après un premier qui avait du mal à exister vis à vis de la série mère. Lauren Beukes au scénario pour l'arc principal du volume, inconnue au bataillon en ce qui me concerne sauf un chtit one-shot sympa dans Strange Adventures il y a quelques années, déjà avec Miranda aux dessins.
Pas facile de débarquer comme cela dans un univers aussi riche et aussi dense, qui plus est sur un spin off avec toutes les règles que cela impliquent.. mais miss Lauren s'en sort très honorablement il faut avouer.
1ère règle : Fairest se concentre sur une Fable de sexe féminin, Raiponce en l’occurrence dont les fameux cheveux poussent de 10cm par heure.
2ème règle : lien avec Fables, là aussi no soucy, on voit Fableville, on croise Bigby et Tottenkinder et les flashbacks se situent en pleine guerre contre l'Adversaire, nickel.
3ème règle : le style, bien respecté par Beukes qui nous offre quelques excellentes idées dans le genre, notamment les raisons de l'existence des Yokai dans le folklore japonais et une bataille épique en plein rues de Tokyo entre Yokai/Yakuzas et démons rebelles à grand coups de mitrailleuses et de grenades.

Donc nous sommes bien dans du Fairest sur le forme, un sans faute pour miss Beukes qui a bien appris sa leçon. Peu être un peu trop pourrait on dire, après tout, si c'est pour lire du "Willingham", pourquoi prendre un autre scénariste? D'un autre coté, Fables/Fairest étant un univers à la caractérisation très forte, pas facile de proposer autre chose au lecteur. Épineux dilemme. Pour ma part, j'aurai apprécié de lire autre chose que du Willingham pur et dur.

Cela dit, outre les sacro saintes régles, Beukes livre une excellente fournée avec cette histoire au Japon où Raiponce se fait rattraper par un passé peu glorieux. Le cadre est bien travaillé et apporte beaucoup à la lecture en y ajoutant un exotisme intéressant, loin des Fables habituels. Au japon donc, Kitsune, Bakeneko, Tanuki et consorts mène la danse avec une explication savoureuse de leur existence pour les communs des mortels ainsi que de leur survie, les Fables du coin n'ayant eu pas d'autres choix que de monter un syndicat du crime! La scénariste, comme précisé par elle même en postface sur l'édition Urban, s'est effectivement documentée sur la culture japonaise, nous offrant (outre les Yokai) une scène ultra flippante à la Sadako dans Ring et un bon gunfight des familles à la John Woo ou Johnny To! On est en plein dedans!!
On y ajoute beaucoup d'émotions, notamment autour des amours de Raiponce qui est bien loin de l'image pure et blanche des fables mais qui montre une sexualité parfaitement "humaine". Ses rapports notamment avec son ancienne amante sont parfois troublant, Beukes jouant habilement sur des liens amour/haine, basculant de l'un à l'autre sans trop en faire.
Côté rythme, c'est plutôt correct, le B.A.BA mais efficace, alternant scènes flashback, action et dialogues sans se fatiguer, offrant une lecture agréable, prenante, facile, sans être géniale.

Donc règles respectées, contenu plutôt savoureux notamment par un parallèle démons du folklore/Yakuzas gérants de salles de patchinko, bon rythme...essai transformé pour Lauren Beukes même si un peu plus de personnalité aurait été intéressant.
Coté dessins, Miranda nous a habitué a mieux notamment sur Fables, ici le trait est parfois un peu facile, pas toujours détaillé, montrant une alternance de bien et de moins bien assez désarçonnant à la lecture. Peut être le point faible du volume.

On finit ce dernier par un one shot de Willingham et Barry Kitson, magnifique, qui nous remet en selle pour ce qui est sans doute le prochain arc avec de la dryade et du Geppetto revanchard, raccrochant habilement avec Fables.
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Vieux 18/07/2014, 18h43
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Merci Arrowsmith pour le changement de nom de topic ^^


Dead Boy Detectives #5 - 6 Halfway house par Toby Litt & Mark Buckingham


. . . . . .
. . Dead Boy Detectives #5 . .. . . . . Dead Boy Detectives #6

Plot : De retour de l'école, le trio s'installe chez la jeune Crystal Palace. Mais à peine les affaires posées qu'Edwin, suivant un chat, tombe sur deux petits fantômes coincés dans la maison d'en face.

Mini arc d'à peine 2 numéros faisant suite à la première aventure de ces All New Dead Boy Detectives. Pas de menaces démoniaques cette fois ci, pas d'école qui explose ou de risque de mort à chaque virage dans les couloirs mais une petite histoire de fantôme toute mignonne et franchement originale.
Enfin un peu de calme aprés un premier arc riche (trop?), les deux compères et leur nouvelle amie s'installent paisiblement dans la maison de cette dernière mais les choses évoluent vite. Cette fois ci, pas de raccourci scénaristique pour améner l'histoire mais une utilisation savoureuse et très vertigoesque des chats, voyageur d'entre les dimensions, animal aussi magique que commun, vivant une vie insoupsonnée et pourtant sous nos yeux. Le genre de détail qui vous amène directement vers la magie, une idée simple apportant énormément au ton surnaturel et poétique de la série. Et cette idée magique n'est pas la seule, nos detectives rencontrant d'autre fantômes dans une situation cocasse de part et d'autres d'un miroir, racontant leurs mésaventures par une double pages en noir et blanc, bloqués par un phénomène magique inversant en plus le haut et le bas. Les auteurs parviennent ainsi à enrichir par 2-3 très bonnes idées une histoire qui aurait pu être d'une simplicité à pleurer, mais voilà, coups de génie, on est emporté par le récit et par cette nouvelle aventure que les jeunes détectives prennent à cœur.
Mais cela ne se termine pas là, Litt et Buckingham en ont dans la manche avec pèle mèle un nouveau personnage parfaitement étrange qui vient en aide aux jeunes fantômes, la personnalité de Crystal Palace plutôt délicieuse en fait et qui apporte la caution fun et légère de l'histoire, leur nouvel animal de compagnie...
Ajoutez à cela que les auteurs ne perdent pas de vue leur fil rouge, nous le rappellant en quelques pages, toujours dans l'ombre, toujours en fond et vous avez 2 petits numéros étonnament riche mais superbement équilibré. Lecture facile, simple et agréable (passé les premières pages sur les pouvoirs des fantômes, peut être un peu lourdes) mais aussi légère et fun nous faisant découvrir un univers magique, romantique et poétique que Litt et Buckingham parviennent à rendre sans fausses notes et homogène alors que l'on y croise des fantômes à l'envers, des chats se dédoublant, un morse qui parle et un monde enneigé...
Ce dernier est toujours aux dessins et amène enfin plus de folies dans ces cases, bien plus déstructurés, bien plus chaotiques mais servant toujours le récit et forçant le lecteur à réaliser qu'il n'est pas dans le monde réel.
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  #387  
Vieux 04/08/2014, 19h50
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Déjà que The Unwritten n'est pas facile.. mais là.. double critique from Hell (et merci à Arrow qui a changé le nom du topic alors que j'ai mis 2 semaines à poster la dîte critique, désolé si certains d'entre vous se sont pointés pendant ce temps....)

The Unwritten #31 - 35 et 31.5 - 35.5 parus dans le TPB Tommy Taylor and the war of words par Mike Carey, Peter Gross & co



Plot : Tom Taylor fait enfin face à la Cabale, affronte Pullman face à face et apprends la vérité sur ce dernier avant que le Leviathan lui même ne fasse son apparition!

En fin de dernier volume, j'avouais craindre un peu cette suite avec la fébrilité du lecteur qui a peur d'être décu. Carey et Gross ont frappé très fort jusqu'à présent avec un récit certes complexe mais diablement prenant, alors quid de ce volume dont le nom semble promettre énormément.

Et bien c'est qu'ils assurent les salopiots*! Histoire importante donc que ce War of Words qui assume son nom assurant un face à face Tommy Taylor vs la Cabale*! Rien que ça, et dans un volume diablement dense, riche et qui arrive, il faut le dire, parfois à la limite de l'indigestion. Car au delà de ce face à face assez violent, les révélations fuses, sur les origines du héros, son pouvoir, la cabale, leur fameuse «*grille*» où passent les histoires, ce mystérieux M Pullman... Carey et Gross satisfont notre curiosité,*dans son ensemble, ne lâchant pas non plus absolument tout (une marque de fabrique depuis le #1) certes mais cette fois ci, nous avons, à priori, une image assez nette du fonds, du background, des ficelles de cette histoire. Mais que c'est difficile à lire. Evidemment, cela prouve une nouvelle fois que The Unwritten est pensé de A à Z par nos deux compères qui ont distillé plutôt habilement jusqu'ici des pistes, des indices, des détails qui nous ont amené par le nez aux révélations de ce volume. Et comme ci cela ne suffisait pas, ils émaillent en plus ce TPB d'histoires parallèles, nommées .5, retraçant certains passages historiques de la cabale, de Pullman, où du père même du héros. Certes ils sont formidablement enrichissant, certes ils permettent d'avoir une vue très appréciable de la toile d'araignée tissée par Carey et Gross... mais il faut avouer que cela ne facilite pas la lecture.

Quel volume donc*!! Si on est dedans, si on aime le genre de lecture assez lourde, assez dense, mais tellement gratifiante lorsque vous embrassez l'ampleur de l'oeuvre, alors la série est pour vous. Car il y a du contenu, c'est souvent soit suggéré, soit volontairement mal expliqué, soit laissé en suspens, mais il faut avouer qu'il y a assez de matière pour nous accrocher à cette histoire ô combien passionante, construite et riche. Mais je reconnais que c'est limite, c'est borderline, un risque calculé sans doute mais qui risque d'en perdre quelque uns, même si après presque 40 #, les lecteurs toujours là doivent y être habitué..et aimer la douleur.
A coté de cela, saluons un phénoménal travail de fonds, de construction de l'intrigue et surtout de l'univers de The Unwritten parsemé de milliers de pièces de puzzle qui vont s'emboiter les unes aux autres. Une série qui va demander à coup sûr une relecture totale dés le dernier numéro refermé, une série so Vertigo qui fait honneur au label pourtant vivotant.

De manière plus précise, le fil rouge n'est pas le plus intéressant, Tommy Taylor is on the road to war contre la cabale et le face à face va s'avérer surprenant par son aspect définitif, là où cette entité semblait parti pour être the bad guy récurrent. Une surprise bienvenue dans un tome qui sentait le piège à plein nez avec justement l'impression que les deux comparses avaient quasi tout livré juste avant. Ils ont eu le bon reflexe à mon sens, de l'action, un max d'action, des révélations et de l'enrichissement sous forme de ces fameux numéro .5. Ces derniers sont une vache de bonne idée, surtout dans le TPB, alternant avec le fil rouge et étant totalement passionnant au regard du reste de l'histoire. Ils se déroulent dans l'Asie médiévale, devant Guttenberg, aux cotés du roi Gilgamesh ou au cours de la première guerre mondiale. Carey & Gross montre une nouvelle fois le sérieux de leur travail, puisant dans les histoires classiques pour y aposer leur série, la modifiant pour servir leur œuvre, ce qui la rends particulièrement puissante*! C'est ze gros point de ce TPB, tout l'aspect «*force des histoires, légendes, rumeurs à travers l'Humanité et leurs conséquence sur la réalité*» est formidablement bien mis en valeur, le vrai moteur de la série qui a su conserver un aspect à la fois mystérieux, attirant et effrayant de par une sensation de puissance immense.

Bref je suis foutrement emballé comme vous voyez, une histoire certes difficile à ingérer, certes qui nécessite une concentration à tout épreuve, mais une histoire qui vaut le coup si on aime ce genre de récit.. et en plus c'est pas fini.

2 mots sur les dessineux, Gross avec ces potes pour les finish toujours aussi bon, et pour les histoires secondaires, notons les très bon Michael Kaluta, Gabriel Hernandez «*Astonishing X-Men*» Walta et Brian Talbot pour de magnifiques numéros dans leur style, comme si l'élan et la force du récit leur en donnait*!


The Unwritten #36 - 41 parus dans le TPB The wound par Mike Carey, Peter Gross



Plot : L'aprés affrontement contre Pullman et le Leviathan se fait vite sentir dans le monde des Histoires alors que l'étrange secte L'Eglise de Tommy Taylor semble gagner en puissance partout sur Terre.

Suite donc après un volume très puissant amenant la fin de l'affrontement entre Taylor, Pullman et la Cabale dans un final riche en émotion et en informations. Comment rebondir après cela*? En douceur selon MM Carey et Gross avec une nouvelle histoire, suite directe de l'ancienne certes mais qui a le mérite de sa simplicité. En effet jusque là, il faut avouer que certains passages de la série ne furent pas évident à digérer pour les pauvres lecteurs mainstream que nous pouvons être. Le dernier volume notamment était particulièrement dense. Volonté des auteurs ou pas, celui ci est bien plus léger, bien plus simple à suivre, comme une début calme de saison 3 (oui de mémoire, il y a eu plus ou moins déjà une saison 2 dans la série). Certes c'est très caricatural, la coupure n'est pas aussi nette, pas de cliffhanger de fin de saison, mais plus une sensation, tout en douceur, que nous allons vers d'autres personnages, d'autres intrigues, tout en conservant les quelques fils rouges précédents. Preuve de cela, un premier numéro qui fait la part belle à des rappels de certains evènements passés, de manière très habile, par des journalistes TV après une ellipse temporelle d'un an, méthode certes connue mais toujours efficace pour pointer un nouveau départ, nouvelle donne... et pour attiser notre curiosité sur les évènements passés cette année-ci.
Merci donc aux auteurs qui nous remettent sur les rails avec tendresse, loin du chaos du dernier TPB.
Coté contenu, c'est également rafraichissant, les héros sont toujours là bien sûr, mais de nouveaux personnages aussi qui sont quasiment au centre du récit, apportant là aussi un peu d'air dans ce microcosme. Le plot est donc un peu plus simple, voir même classique, rappellant bien sûr le premier «*Histoire sans fin*» avec un cataclysme menacant l'Humanité (oué c'est plus calme mais ils font pas les choses à moitié) suite au face à face avec le Leviathan. Un petit mot sur ce dernier, trouvaille formidable des auteurs, entité mystérieuse particulièrement inscrite dans notre Histoire (merci wikipedia) et qui montre à quel point cette série est pensée, construite, sans rien laissé au hasard, quasiment chaque détail, chaque sub plots ou personnages a un écho quelque part dans la culture populaire, un réel plus qui donne une puissance phénoménale à la série (même si je dois aller piocher sur le net de temps en temps) là où par exemple, Fables peut parfois un peu décevoir avec des personnages totalement inventés (mais non Tauriel t'était pas si mal que ça...et t'es pas une Fables aussi mais me fallait un exemple, voilà)).

Bref donc, le leviathan en fond d'histoire, sur le devant un enquête policière autour de disparitions étranges dans l'entourage de la secte l'Eglise de Tommy qui ancre la série bien plus dans la réalité, nous donnant encore une fois un break salvateur avec le vol précédent. Cette Eglise notamment fait parfaitement écho à un certain extremiste aveugle dont nous sommes témoins hélas de temps en temps par ailleurs, ajoutant encore de la matière à ce volume. Cela dit, il reste bien évidemment sa part de magie dans The Unwritten mais plus discrète et diffuse pour l'instant.
Le rythme est à nouveau excellent, contrairement à Fables, les auteurs ne mélange pas complètement leurs histoires mais les concentrent sur un numéro tout en les liant entre elles, comme dans Scalped. Le volume commence donc avec deux perso secondaires, Tinker et M Bun, témoins malheureux du cataclysme à venir, puis 4 numéros sur l'histoire principale et un ultime épisode en forme de flash back, mettant en avant le personnage de Richard Savoy, ami et vampire, ce qui lui permets d'ailleurs de dépasser d'un coup le stade de faire valoir, où comment joindre l'utile et l'utile*!

Sans que cela soit un sommet de lecture, Carey et Gross continue donc de dérouler leur récit, amenant de nouveaux personnages ou ramenant des entités secondaires sur le devant de la scène, comblant le vide et faisant repartir ce petit monde vers d'autres cieux. Il reste que pour le coup, aucune menace particulière en vue, si ce n'est celle sur le monde entier mais, à priori, les héros devraient s'en sortir de celle là. Mais du coup il manque peut être une vision à plus long terme, des sub plots habituels qui nous rendent accroc, d'autant que l'Eglise de Tommy, organisation vraiment interessante, semble tirer hélas sa révérence dés ce TPB.

Mais gâchons que les compères ont plus d'un tour dans leur manche, un crossover avec Fables déjà, et j'en suis sûr, la fin déjà écrite. Reste à savoir si la qualité restera au rendez vous.

Gross aux dessins pour la majorité du volume, je suis toujours aussi fan, sans être le meilleur dans sa partie, ni le plus détaillé, il appose un découpage très efficace, alternant le style de ce dernier selon les besoins, actions, émotions, révélations...ça passe tout seul*!
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Vieux 05/09/2014, 16h20
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Fallay passer hein..

The Wake par Scott Snyder & Sean Murphy




Plot : Une océanologue au caractère bien trempée se retrouve pousser à rejoindre une équipe de scientifique dans une station expérimentale au fond de l'océan pour étudier une mystérieuse créature inconnue jusqu'alors.

Here it comes*! Alors que Vertigo semble sur le point de sombrer totalement, Snyder et Murphy annonce The Wake, série d'horreur/Fantastique qui fait forcément envie au vue des deux gaillards. Un sursaut vertigoesque qui fait espérer le fan (moi ^^) en des lendemains meilleurs pour ce label culte.
Bon, ça ce sont des promesses, sont elles tenues*? Est ce du François Hollande ou du... du (bon j'ai cherché un homme politique qui tenait ses promesses pour la formule et j'en ai pas trouvé, vous avez compris l'idée hein?)*?

Et bien c'est que le début fonctionne foutrement bien. Ambiance Abyss de Cameron, huit clos, personnages peu nombreux, plutôt bien amenés, créatures mystérieuses, folklore, théorie scientifique, et bien sûr action, horreur, morts sanglantes... petit modèle du genre où l'on s'ennuie pas une page, l'action laissant sa place à des flashbacks, des passages explicatifs ou des scènes 'achement intriguantes qui n'ont à priori aucun lien avec le reste de l'histoire. Snyder maîtrise parfaitement son récit dans un rythme qui nous force à tourner les pages, assoiffés de cursiosité, et avec un désir fou de réponses. Le principe est connu mais diablement bien utilisé ici, notamment par des cliff de fin de numéro tous plus fous les uns que les autres, ce qui est une constante sur presque toute la série, la dernière page de chaque numéro rends complètement dingue et on attends le mois suivant la bave aux lèvres. Quasiment un sans fautes donc cette première partie, conforter par une base solide et particulière recherchée avec des théories scientifiques ou des folklores existants ce qui finit de poser le récit comme travaillé en profondeur. Certes la prise de risque peut paraître minime car les ficelles sont connues notamment le principe d'attiser la curiosité du lecteur avec du mystére réaliste prêt à remettre en question un monde que l'on pensait connaître. Une «*simple*» créature inconnue et des milliards de questions se bousculent. Néanmoins, Snyder déroule de manière très habile, avançant des théories sans répondre aux questions, en rajoutant même de pages en pages, finissant sa première partie sur une note dramatique et nous laissant au bords de l'arrêt cardiaque.

La 2ème partie part vers une toute autre direction, 200 ans plus tard, le monde est devenu autre et le récit se transforme en post-apo conservant une héroïne courageuse et au caractère bien trempée. La frustration reste assez difficile à avaler, d'autant que le récit part pour du très classique encore. L'héroïne croit dur comme fer à une théorie que les dirigeants de ce nouveau monde veulent interdire car menacant leurs pouvoirs. Waterworld style donc, rien de bien bien passionnant sur le fond. Heureusement la forme et le rythme sauve la lecture car on ne s'ennuie très peu entre découverte de ce nouveau monde, plutôt bien réfléchi et construit là aussi, et action qui se déroule en quasi non stop jusqu'à la fin. Hélas, c'est au cours de cette partie que quelques eceuils viennent assombrir une lecture jusque là plutôt béton si pas révolutionnaire dans sa forme. Une ou deux facilités scénaristiques font avancer l'histoire dans la bonne direction, des situations au final qui n'ont pas l'air totalement cohérentes mènent l'action jusqu'à l'ultime numéro de la maxi série, là aussi forécment classique. C'est en effet dans ce dernier numéro qu'une partie des questions trouvent leurs réponses. Rassurez-vous, il y a de quoi assouvir la curiosité du lecteur jusque là frustré. Se dévoilent devant nous, dans l'ensemble, le pourquoi du comment, des réponses qui vont chercher jusque dans l'origine de l'être humain et qui sont à la hauteur d'un comics au final imparfaitement épique. Certes cela reste obscur parfois, certes il reste des questions sans réponses, certes la thérorie des larmes est franchement alambiquée mais il faut avouer que nous en avons pour notre argent.
Au final, The Wake est dans sa réalisation très très classique, pas de prises de risques démesurées dans le style, le genre ou le déroulement de l'histoire. Néanmoins, il y a suffisamment de matière, d'énergie et de bons personnages pour que la sauce prennent très vite. Ajouter à cela des cliff de malades et on est malgré nous pris par l'histoire, comme les très bon épisodes de Lost. La fin de ce genre de récit est forcément décevante car rien n'est mieux que le mystére. Snyder reste plus faiblard sur la 2ème partie, moins puissante que la première, avec donc quelques passages moins bien construits, moins solides avec un épisode final plutôt bourrin ou les révélations s'enchainent de manière là aussi très classique. Cela dit, on ne ferme pas The Wake avec une sensation d'arnaque. Vu l'équipe et l'éditeur, peut être pourrions nous être plus exigeant mais The Wake remplit son rôle, à la conditions sine qua non d'une relecture une fois les 10 numéros acquis. Sans que cela soit des révélations magiques, certaines scènes, dialogues, évènements, prennent une dimension autre une fois remis dans le tout. The Wake apparaît donc comme une histoire hautement travaillé, complète et ambitieuse où de très bons moments et, encore, des cliffs de fous, cotoient peut être quelques facilités. J'ai pardonné aux auteurs, car au delà de Snyder, Murphy rends sans doute le meilleur travail qui m'a été donné de voir le concernant. La première partie est glauque a souhait, hautement anxiogène et stressante où l'artiste parvient à nous faire ressentir la profondeur de l'océan, l'isolation, la paranoïa et la peur de l'inconnu. Sa deuxième partie est honnète, heureusement très riche en détail ce qui rends ce monde post apo particulièrement crédible. Il appuie fortement sur les moments forts et les cliffs, livrant des pages percutantes qui font dresser les poils. Parfait de bout en bout*!
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Titre du thread mensongé car.. j'ai oublié que je n'avais pas posté l'arc d'avant.. gasp... donc double critique again!!

Fables #114 - 123 parus dans le TPB Au pays des jouets par Bill Willingham, Mark Buckingham & Gene Ha



Plot : La douce Thérèse, l'une des fille de Blanche et Bigby, est guidée vers un monde où des jouets brisés attendent un enfant pour être leur roi ou leur reine... et non ce n'est pas une bonne chose!!

Ou comment un pitch peu attrayant d'une série qui se veut grandiose et épique peut devenir peut être le meilleur album de cette dernière.
Pourtant, cela ne part pas forcément bien donc, la petite Thérèse, une des 7 enfants de Bigby et Blanche, part vers une aventure au pays des jouets sur un bateau en plastique... on est loin des menaces cosmiques de M Dark, des batailles épiques du dernier bastion ou encore des personnages majeurs de l'univers. Non là, juste une petite fille plutôt anonyme jusque là...

Style un peu différent ce coup ci pour les auteurs car l'écrasante majorité de l'histoire se concentre sur la petite Thérèse, loin des digressions habituelles, sub-plots et check de personnages secondaires-mais-qui-deviendront-plus-bientôt. Plutôt une excellente idée pour éviter l'overdose, à condition de mettre de la matière par ailleurs. D'autant plus que se concentrer sur un nombre minimaliste de perso peut être un bon moyen de creuser leurs caractères, leurs psychés et d'ajouter une bonne touche d'émotion, parfois absente auparavant.
Autant le dire de suite, c'est un succès retentissant*! Nous suivons donc la jeune Thérèse dans une situation critique du haut de ces 9 ans, devenant reine d'un royaume décati, glauque et où règne une ambiance de mort imminente. Nous sommes témoins de sa lente descente aux Enfers, sombrant psychologiquement dans une folie morbide d'autant plus horrible qu'il s'agit d'un enfant. Ceci rends la lecture d'autant plus troublante que c'est justement parce que c'est juste une enfant loin de chez elle que la cette folie est crédible et horriblement réaliste. Jamais un personnage de Fables n'avait subit un tel châtiment et, encore une fois, réservé çà à une jeune fille est à la fois ignoble et... génial*!

Le voyage de Thérèse se transforme donc vite en cauchemar qui progressivement se mue en pire, un véritable enfer pour la fillette de 9 ans. Le ton monte donc crescendo, partant donc d'une mignonne petite fille et son bateau en plastique vers un climax d'horreur sanglante qui voit la mort de deux personnages*!!
L'un des principe du comics est donc ce fameux fameux décalage entre réalité et fantastique et si il était plus ou moins mis de côté depuis quelques temps, il nous explose en pleine figure ici par une violence inouïe*!! Le fait qu'elle touche des enfants est bien évidemment la cause de son rendu si puissant à la lecture, mettant en parallèle des jouets avec d'ignobles morts et même une scène de quasi-cannibalisme effroyable*! Prise de risque calculé*? Force est de constater que les auteurs ne nous avait pas habitué à cela depuis le début, la surprise est donc totale.
Par ailleurs, les liens avec le reste de l’œuvre persiste, les louveteaux semblent destiner à prendre des rôles prépondérants, une nouvelle génération dans laquelle Willingham et Buckingham puisent de plus en plus pour la suite. A voir les deux derniers numéros très sombres (Gene Ha très émotif!) encore une fois où l'un des louveteaux devenu adulte raconte une histoire sur son père et sur sa destinée. C'est 'achement bien trouvé et montre encore que les auteurs en ont sous la pédale malgré 120 # au compteur. Le monde des Fables est si vaste, si riche et Bill et Mark viennent de nous le rappeler brillamment en quelques numéros. Du coup, pour la première fois depuis longtemps et au vue du cliffhanger hallucinant, j'ai checké la date de sortie du volume suivant.


Et donc, avec a peine 3 semaines de retard.. ou 4

Fables #124 - 129 parus dans le TPB Blanche-Neige par Bill Willingham, Mark Buckingham, Steve Leialoha & Shawn McManus



Plot : Pas de répit pour les Fables! Dés leur retour à Fableville libérée de M. Dark, un vienx prétendant de Blanche vient reprendre son "dû", mettant la pauvre jeune femme au bords de la dépression et s'en prenant à sa famille. Dans le royaume de Haven, la Bête échaude un plan impensable pour ne pas devenir l'esclave de la Fée bleue.

Après un volume quasi consacré à un seul des personnages, voici le retour à la recette habituelle avec plusieurs histoires qui se passent en parallèle, retrouvant le fil rouge de la série avec un gros gros plus*: du FUN*!
Yep, si le fameux décalage entre perso de Fables et des considérations plus terre à terre est toujours quelque part, les auteurs font mouche souvent dans ce TPB avec du très très truculent. On passe d'une révolution obligée de respecter certaines étapes pourtant facultatives mais-sinon-ce-n'est-pas-une-révolution, la Fée Bleue qui a des soucis de guerre entre vaisselles et linges, Fétide qui racole dans un bar à furets, la Dame du Lac blasée d'être à une époque où il faut de court surnom pour qu'on s'en rappelle... souvent de simples cases, une ligne de texte mais au final tout l'essentiel de Fables dans ce cadre délicieusement décalé. D'autant plus savoureux lorsque Rose Red multiplie les «*putain*» et «*connerie*», que la Belle aux Bois Dormants envoie du «*on est de la baise*» et que Blanche Neige a «*démonté une trop grosse terrine pour cette plomberie*»... elles sont loin les princesses des contes hein*?
La combo est donc quasi parfait avec une ambiance géniale associée à de bonnes histoires encore, que cela soit la révolution de Bufkin dans le Monde d'Oz ainsi que sa fin épique et pour le coup enfin un happy ending, ou bien le retour du premier promis à Blanche Neige qui va déchainer l'Enfer sur les Fables, ou les magouilles de la Bête pour ne pas finir en esclavage suite à trop de promesses données.
Willingham et Buckingham enchainent ainsi avec les histoires précédentes, en créent des nouvelles et récupèrent même le cliff du dernier volume ici, le tout en ré-utilisant les personnages/évènements récents, ce qui donne l'impression d'un put*** de travail de fond, une cohérence en continu. L'intérêt est d'autant plus au rendez-vous qu'au delà du fun, les histoires restent de style assez différents, d'une n'importe quoi avec Bufkin, du dramatique avec Blanche et du plus léger avec la Bête. La fin notamment est totalement sombre et la pauvre Blanche accuse plusieurs coups très durs sans pouvoir respirer. Buckingham est d'ailleurs magique sur la pauvre mère de famille, qu'il dessine complètement dépressive et au fond du gouffre durant toute l'histoire.
Bref, les auteurs démontrent une nouvelle fois qu'ils ne sont pas rouillés, la richesse et le potentiel du comics qu'ils ont crée ne cessent de surprendre, d'autant plus qu'ils semblent y puiser dedans avec une facilité déconcertante. Pour preuve les rejetons de Blanche et Bigby qui ne semblaient être que des faire valoir en fond, sans plus, et qui petit à petit s'imposent comme les prochains personnages principaux. A ce sujet, petite idée de génie de Buckingham qui tout au long de ce volume ne cesse de rappeler par une voix off que les évènements dépeints sous nos yeux vos se rejoindre autour d'un de ces enfants. Une brillante astuce pour sortir de la recette habituelle de plusieurs histoires en parallèle et pour garder le lecteur à l'affût.
Fables reviens en force donc, à supposer qu'il est été moins bon à un moment, et après les évènements de ce volume et du dernier en date autour de Darien et Thérèse, on se dit que tout est possible... bravo aux auteurs pour maintenir cette envie de lire chez le lecteur aprés 120 numéros*!!
__________________
Bad to ze Bone!

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  #390  
Vieux 01/10/2014, 23h07
Avatar de Remy Lebeau
Remy Lebeau Remy Lebeau est déconnecté
la librairie des otakus
 
Date d'inscription: décembre 2009
Messages: 9 203
Remy Lebeau change la caisse du Fauve
Fables est une vrai réussite et c'est vrai que Willingham est quand même un sacré auteur qui aura réussi à captiver son monde sur plus de 120 numéros et sans relaunch. C'est plutôt rare dans le marché actuel...
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dreaming, fables, hellblazer, lucifer, vertigo


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