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#1
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The Flash #65
Bon ben c'était naze. La situation de Gotham Girl n'a pas changé entre le début et la fin de cette saga, tout cela semble bien vain et long. Les accusations d'Iris et de Barry envers Bruce me semblent sonner bien faux, il est "facile" de tout mettre sur son dos alors que Sanctuary ne vient pas que de lui, que le défaut ne vient pas de lui, et enfin que Flash War montrait bien que Wally allait mal. Certes, cela donne une confrontation pertinente entre Batman et Flash, mais tout cela semble vain et long. La séparation entre Iris et Barry aura des répercussions, mais le reste... le reste est à oublier, tant Joshua Williamson se sera perdu sur une saga bien faible, où il a failli gâcher Gotham Girl. Rafa Sandoval livre de jolies planches, bien dynamiques, mais cela ne sauve pas l'ensemble ; idem pour le final, "teaser" de l'année des Vilains à venir. Bref, à oublier, vite. |
#2
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Freedom Fighters #3
Encore une grande réussite. Robert Venditti gère extrêmement bien ses personnages, autant ses héros que le monde nazi qu'il dépeint au XXIe siècle. La gestion globale est extrêmement pertinente et intelligente, avec une présentation appliquée de tout le monde ; ça fonctionne, et c'est passionnant. J'ai aimé que Overman soit évoqué, avec ce que je soupçonne être le gouvernement nazi américain d'un côté, et le gouvernement nazi européen de l'autre ; j'espère que ça sera creusé, c'est une idée pertinente. Les Freedom Fighters ont un plan, leurs blessures, leurs fissures entre eux même, et le tout est très agréable à découvrir. Notamment parce que Eddy Barrows, sublime sur le précédent, est toujours aussi bon ici, même si Venditti a repris la main pour donner un scénario plus intense. Vivement la suite. Vivement la suite de cette plongée dans ce monde abominable, où je sens malheureusement que ça ne va pas bien finir. |
#3
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#4
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Heroes in Crisis #6
La couverture laisse penser que ce numéro dira qui a lancé le massacre ; c'est faux. En tout cas, ce n'est pas limpide, même si ce n'est pas un défaut. Tom King continue d'avancer ses pièces, et de nourrir le mystère. Je demeure persuadé que ma théorie Heroes in Crisis avance encore, dans son mystère, dans sa narration étonnante, dans son approche si surprenante ; et ça me plaît toujours autant. C'est fort, c'est profond, c'est rude, mais c'est une des analyses les plus fines des super-héros. Clay Mann & Mitch Gerads se partagent les dessins, l'ensemble est toujours aussi bon et pertinent. Une réussite, encore. Nimbée de mystère et difficile à appréhender ; un défi au lecteur, donc. Vivement la suite, je suis passionné et troublé. |
#5
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Shazam #3
Cette plongée dans les 7 Royaumes est réjouissante : même si les ficelles sont grosses, Geoff Johns s'amuse et m'amuse en montrant la réaction de Billy et de sa fratrie face au King Kid. Les rebondissements sont prévisibles, mais le tout fonctionne bien, et la mythologie autour de Mr Mind me semble pertinente. Seul problème : je ne vois pas en quoi c'est un titre sur Shazam/Captain Marvel. Je l'ai déjà dit, je n'ai quasiment rien lu de lui, mais j'ai l'impression qu'il n'y a quasiment rien, ici, des fondamentaux du personnage. Déjà que la multiplication des "Captains" avec sa fratrie pouvait surprendre, là on a surtout une bande de gamins perdus dans un autre monde... un pitch finalement plus proche des Goonies que de Captain Marvel. Ca me gêne un peu, parce que même si l'ensemble est très agréable et finalement fun, bien que prévisible, ben ce n'est pas forcément ce qu'on vend à la base. J'attends de voir, le dessin entre Dale Eaglesham, Marco Santucci et Sen est bon, je n'arrive même pas à différencier les deux premiers. Le tout est très correct, très sympathique à découvrir, mais... où est Captain Marvel, en fait ? La série devrait s'appeler "Billy & his brothers-sisters", ça aurait plus de sens. A voir la suite, tout est agréable, mais ce n'est pas forcément ce qui était annoncé. |
#6
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The Terrifics #13
Avant-dernier numéro de Jeff Lemire sur le titre, et l'auteur se prépare sur le grand final ; ça se sent un peu. Même si tout est très agréable dans la réunion des personnages pour le dernier round face à Dr Dread, j'ai quand même la sensation que le scénariste joue la montre. Ho, ça fonctionne très bien : l'hommage aux Fantastic Four demeure, mais Lemire utilise bien ses personnages et leurs éléments pour rendre tout ça cohérent. L'amitié/la haine entre Plastic Man et Metamorpho est bonne et amusante, l'intégration d'Offspring fonctionne, Phantom Girl apporte quelque chose, la justification de leur arrivée dans cet autre monde est bonne, et surtout la relation Mr Terrific/Ms Terrific est bien faite. Tout est bon, tout est agréable ; mais le final est définitivement le même que le précédent, et même si la lecture fut plaisante, Lemire attend avant de conclure. J'espère que son final sera à la hauteur d'une série qui a si mal commencé, mais a su magnifiquement se reprendre. L'aspect graphique a toujours été bon, même si Bogdanovic laisse ici la place à Joe Bennett, véritable marathonien vu qu'il illustre aussi The Immortal Hulk. Bennett est encore très bon, même si ses visages sont un peu précipités ; et je dois avouer que je me suis habitué à Bogdanovic. Vivement le final, donc. Définitivement une belle surprise que cette série, qui a su échapper à son principe d'hommage et à Metal pour écrire sa propre histoire. |
#7
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Peter Cannon : Thunderbolt #2
Après le cliffhanger surprenant du #1, qui m'a tant plu, j'étais curieux de découvrir ce #2 ; qui est bien, mais tire trop la corde de l'hommage à Watchmen. Peter Cannon a donc compris qui est derrière l'attaque extraterrestre : un double de lui-même, machiavélique et manipulateur. Thunderbolt donc doit affronter un double inspiré d'Ozymandias, dans une approche méta du personnage, dont l'ersatz est finalement plus connu que lui. L'idée est bonne, et Kieron Gillen s'en sort bien à construire Cannon, à l'humaniser par ses failles et sa quête de perfection ; le lien avec son employé est bon, bien que prévisible (et lourdement amené par une couverture). Les autres personnages, qui sont plus des fonctions pour faire rebondir Cannon, sont un peu moins clichés, et le début de la confrontation avec Ozy² va amener de bonnes choses. Mais, oui, les clins d'oeil à Watchmen sont lourds : que ça soit la trace sur une table ronde jaune, ou le discours d'un des personnages-fonctions qui singe celui de Rorschach, c'est souligné à l'encre rouge... et c'est un peu chiant. Je demeure intrigué et intéressé, j'ai hâte de voir la suite, car Gillen a de bonnes idées et sait raconter une histoire ; d'autant que Caspar Wijingaard livre de jolies planches, dans une démarche très claire qui me plaît. Mais il faudra arrêter les coups de coude vers Watchmen : on a compris, merci. Bref, à voir la suite, en espérant un scénario moins balourd. |
#8
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Age of X-Man : X-Tremists #1
Argh, première déception pour Age of X-Man ! Il fallait bien que ça arrive, dommage que ça concerne la mini-série qui vise les X-Tremists, la "police de la pensée" de ce monde. Northstar, Jubilee, Iceman, Moneta et Psylocke sont en effet chargés, sous l'autorité du Blob, d'agir pour stopper ceux et celles qui s'abandonnent au sentiment interdit qu'est l'amour. L'idée est plutôt bonne, pour caractériser un monde parfait en apparence mais agressif, violent et autoritaire sur ce point. La première apparition dans Age of X-Man : Nextgen était pertinente, avec un Blob terrible et cette sensation d'étouffement généralisée, de police de la pensée. Hélas, Leah Williams se perd ici : trop de blagues, trop de décontraction entre les blagues et les personnages, alors que le sujet de fond est lourd. Je comprends que l'auteure a voulu montrer que ces personnages étaient "au-delà", et se détendaient par l'humour dans un job difficile, mais cela tourne à la comédie assez faible et lourde. Dommage, car l'arrivée d'une Mutante enceinte, alors que ce monde n'a plus connu de grossesse normale depuis longtemps, est un sujet encore pertinent. Le trop-plein d'humour et des personnages sans charisme, mal écrits, plombe le numéro. Georges Jeanty livre des planches plutôt correctes, sans plus ; un gros sentiment de "bof" pour l'ensemble, du fait d'un scénario qui tape à côté malgré un sujet en or. Dommage. |
#9
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Daredevil #2
Daredevil a-t-il tué ? Son récent accident a-t-il tellement perturbé ses sens qu'il a mal dosé une attaque, et tué quelqu'un ? La question est posée, et hante tout l'épisode ainsi que les personnages ; une bonne idée, même si l'ensemble demeure terriblement classique. Chip Zdarsky maîtrise son ambiance "polar", lourde et étouffante. Matt Murdock doute de lui-même, a peur de ce qu'il a pu faire, même s'il rejette l'idée pour se protéger. On croise Foggy, on découvre plus le flic qui sera sûrement au coeur du run de Zdarsky, et Fisk est bien caractérisé. Tout fonctionne, tout se laisse bien lire, même si encore une fois tout semble très "prévisible" pour du Daredevil. Les ingrédients sont réunis, ça fonctionne je le répète, mais ça ne révolutionne rien. Marco Checchetto livre de très jolies planches, avec une atmosphère qui épouse la noirceur du scénario ; c'est bien, c'est beau. Mais c'est terriblement attendu pour le personnage, en fait. Une lecture agréable, qui est plaisante, mais qui ne "tape" pas fort pour commencer. Ca ronronne, ça s'immerge dans les fondamentaux du personnage ; je lirai la suite, mais sans grande impatience pour l'instant. |
#10
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Fantastic Four #7
Dan Slott s'en sort mieux dans sa deuxième saga, mais peine encore à me convaincre. Sa reprise du groupe n'est pas encore fantastique. En effet, cette plongée en Latvérie est bonne et agréable, mais terriblement prévisible encore. Evidemment que Galactus a été attiré ici, évidemment que Dr Doom a un plan pour manipuler tout le monde, évidemment que les F.F. vont aider quand même, évidemment que la nouvelle domestique de Doom plaît à Johnny qui risque tout pour elle et va l'émouvoir, évidemment que les F.F. vont être piégés, évidemment que les gamins vont rappliquer... évidemment. Ho, c'est très agréable : Slott gère bien, maîtrise bien ses personnages. Les dialogues sonnent justes, même s'ils ne sont pas brillants. L'ensemble est une lecture agréable, bien qu'assez... fade. Pas de folie, pas de vista, pas d'esprit d'aventure ici, pas même de répliques bien senties : tout est déjà-vu, prévisible, classique ; presque chiant. Slott gère bien, mais c'est ça le problème - il gère. Sept numéros, déjà, et l'ensemble ronronne trop. Aaron Kuder offre de jolies planches, les designs sont bons, les principes sont bien vus, mais... c'est de la "gestion", ça n'a pas de folie ou de puissance. Les F.F. méritent mieux, et j'espère que Slott va se reprendre ou trouver la recette ; là, ça commence presque à devenir chiant. |
#11
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Quelques gimmicks bendisien aussi avec lane et la "journaliste".. mais bon j ai même pas envie d avoir de bémol tant ses sééries superman sont ce qui me plait le plus de lui depuis Alias et DD... rien que son utilisation de pas mal de personnages me comble pas mal.. et surtout rappelle le DC d avant Nu52. J ai vraiment plus envie d appuyer sur les poinst positifs que sur les quelques bémols
j ai envie d oublier cet arc qui m a sorti a chaque numéro de ma lecture et encore plus cette fin.
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#12
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Reste que Superman en personnage secondaire de son titre, ça reste un vrai bémol. Mais c'est secondaire, ça ne gêne pas en soi.
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#13
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#14
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Le titre de maintient bien en vente
67000 en janvier 12eme place mais en véritable monthlies hors numéro 1 seul spidey et Batman sont devant et on est au 6 Au niveau vente c est quand même rare un tel maintien |
#15
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Jolis scores, en effet.
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