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Après les séries Nighthawk et Hyperion, deux très bonnes surprises, je me suis (re)lancé dans Squadron Supreme, que j'avais lâché après trois numéros, qui ne m'avaient pas déplu mais pas forcément emballé non plus.
J'ai eu bien raison de m'y remettre. Déjà, Robinson m'apparaît plus malin que je ne le pensais : en présentant son équipe comme des interventionnistes n'hésitant pas à tuer pour la "justice", ou plutôt la vengeance, il m'avait un peu perdu, avec trop de premier degré en apparence et un crossover trop rapide avec les Uncanny Avengers ; finalement, Robinson utilise ça pour critiquer cette approche, en fissurant lentement son équipe - qui se construit en même temps. Je m'explique : à la base, le Squadron Supreme rassemble les survivants d'univers détruits, qui sont énervés, veulent se venger (d'où le zigouillage de Namor, pour le buzz) et protéger ce nouveau monde avec des méthodes extrêmes. Ils n'ont donc pas grand-chose en commun que leur colère, et Robinson le montre bien avec ce premier degré initial ; il enchaîne ensuite avec une équipe paumée, qui se fait manipuler, qui perd, s'en prend plein la tronche, avant de réussir à s'en sortir en travaillant ensemble et en se faisant confiance. Mieux, c'est quand la colère retombe, que la rage s'efface un peu, que les numéros avancent, et bien que les personnages s'interrogent sur ce qu'ils font, en parlent, et donc se construisent vraiment. Si on rajoute à ça une bonne utilisation de l'univers Marvel (Atlantis, Uncanny Avengers, Weirdworld, Thundra, Arkon, Skull, Blue Marvel, les Inhumains, Toro, Black Bolt & Medusa, etc.) en dix numéros à peine, une menace générale qui rappelle les meilleures heures du prologue à Secret Invasion, une gestion très fine des caractères des personnages et de ce qu'on attend d'eux (la rencontre Nighthawk/Nighthawk est bonne, l'arrivée de Power Princess très bien aussi), une vraie dynamique de groupe, une "voix" pour chaque personnage, et enfin un Leonard Kirk très bon et appliqué, cela donne un titre étonnant, qui souligne la richesse de l'univers Marvel mais n'oublie pas de raconter quelque chose, avec et sur les personnages. Vivement la suite. |
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*Thunderbolts par Ellis et Deodato ou le suicide squad de Marvel
*The Falcon de Jim Owsley (c'est pas Priest? ) et Paul Smith et Mark Bright *The Ultimates de Ewing et Rocaford (et je dois dire que le début: dur-dur!) *Conquest of Champions par Ewing et Paco Medina (sur les conseil des Buzzukis^^) sympa mais compliqué pour rien j'ai l'impression... *the Vision par l'equipe de Blackest Night, marrant non? |
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Oui, c'est Priest
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Daenerys à Tyrion: Je suis venue ici pour boire du Cacolac et casser des gueules. Et je viens de finir mon Cacolac ! Les recap' rigolotes |
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Priest et Owsley sont la même personne, et le plus beau c'est qu'il est pasteur.
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Invisible républic volume 2
Dessin et Scénario : Gabriel Hardman Scénario : Corinna Bechko Pitch : L'aventure de Babbs sur Avalon continue alors qui rencontre Maia Raveron. Dans le passé elle Maia découvre ce qui est derrière le mouvement que son cousin Arthur à démarrer. Mais, les actions de ce dernier rend Maia de plus en plus mal à l'aise. Avis : Toujours du très bon comics SF politique. C'est des dessins magnifiques et on a droit ici a des bonus écrit par Hardman. J'avais arrêter la mensuel au 9. J'ai donc pu lire le 10 ici qui continue de compliqué l'univers qu'on découvre toujours par petite touche. Je ne conseil que trop de lire cette très belle série. |
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J'attends toujours une édition HC, ça arrivera bien un jour.
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Découvert aujourd'hui les "D4ve" et "Head lopper" traduit chez Ankama et les deux albums sont de très belles découvertes. Quoique très différentes l'une de l'autre !
D4ve nous entraîne sur la planète Terre peuplée de robots qui viennent de décimer tout êtres vivants du système solaire. Du coup la première chose qu'ils font c'est de reproduire le quotidien des humains, ponctuant leur langage de multiples références à l'informatique (c'est d'ailleurs hilarant parfois !) Certes le principe du scénario n'est pas très nouveau, mais tout est traité avec pas mal de cynisme et beaucoup de rythme. J'ai vraiment beaucoup aimé ce côté décalé et bien barré, notamment les échanges entre D4ve et son fils 5cotty... Une excellente surprise en tout cas ! Pour Head Lopper c'est beaucoup plus sérieux, l'auteur louche sur des ambiances vicking matinées de Mignoleries, c'est très prenant, avec un traitement minimaliste assez savoureux. Un monde teinté d'ésoterisme bizarre, un héros invincible qui se trimballe sans cesse une tête de sorcière bleue qui parle... Y a de quoi s'interroger dès le début, mais j'avoue que ecs mystères, cette ambiance très forte m'ont complètement conquis... Donc vivement la suite, la aussi !
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En tout cas, ça donnait envie de se pencher sur ce que le gars allait ensuite sortir. Vu ton avis, faudra donc vraiment que je jette un œil à ce Head Lopper.
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Lectures estivales :
- The Exterminators, crée par Simon Oliver et Tony Moore. L’histoire parle à la fois d’extermination d’insecte, de réincarnation de dieu égyptien, des khmers rouges tout en faisant une analyse/critique sur la société moderne (relation entre l’homme et la nature surtout). Cela peut paraître un peu fourre-tout mais Simon Oliver arrive à rendre l’histoire digeste pour le lecteur. Seul problème, l’auteur avait prévu son histoire pour 50 numéros et la série a été stoppée au bout de 30. Cela amène malheureusement une fin un peu précipitée pour l’intrigue principale (un peu du genre tout ça pour ça) et une non-conclusion pour de nombreuses sous intrigues. Niveau dessins, Tony Moore est bon pour illustrer l’horreur de certaines situations. Il est bien secondé notamment par John Lucas. La lecture de cette série m’a donné confiance en la qualité d’écriture de Simon Oliver (je compte essayer son Hellblazer version Rebirth). - Punisher volume 5 #1-#12 (édition française que l’on retrouvait chez les bouquinistes avec un format un peu bâtard ) constitué en gros de deux parties. La première correspondant à l’histoire sur l’île des damnés est écrite par Garth Ennis et dessinée par Steve Dillon. On retrouve les mêmes ingrédients qui étaient présents dans le volume 4 mais je trouve que cela fonctionne moins bien. Peut-être que l’histoire m’a paru plus anecdotique que dans le volume 4. En même temps cela fait longtemps que je l’ai le volume 4. La seconde partie correspond à la guerre des taxis écrit par Tom Peyer et dessiné par Manuel Gutierrez. Le scénario m’a semblé dans la même veine que celui d’Ennis. Seul changement, les dessins plus réalistes de Gutierrez. Dans l'ensemble, c'est une bonne lecture détendante avec sa flopée de losers assez drôles dont le plus beau est Martin Soap qui n'en rate pas une. - Je finis actuellement Green Lantern Corps : Edge of Oblivion suite plus au moins directe de la mini Lost Army (que sont devenus Krona et Relic ?). Tom Taylor fournit une histoire assez classique. C’est un peu dommage qu’il ne continue pas de mettre l’accent sur John Stewart, j’avais bien aimé ce que Cullen Bunn avait commencé à faire. Taylor préfère en effet mettre plus en lumière Guy Gardner, de façon un peu simpliste je trouve. Ethan Van Sciver dessine les 3 premiers puis d’autres prennent le relais. Là aussi j’étais plus fan du trait plus rond de Jesus Saiz de la mini précédente. J’en suis au dernier épisode. |
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Une ou deux petites lectures du moment...
Le premier Betty & Veronica de Hughes et franchement... Qu'est ce que j'ai trouvé ça pénible à lire. C'est inintéressant au possible, je veux dire à part pour les dessins eux même bien sur ! Alors c'est vrai que pour ma part l'univers Archie ne m'intéresse que très modérément, du coup les perso je ne les connais que physiquement, je ne sais même pas qui sort avec qui et j'ai appris qui était Veronica et qui était Betty, c'est un bon début ! Mais au delà de ça, oulà... Sinon, j'ai récemment récupéré les trois premiers numéros de Cinema Purgatorio géré par Moore et je suis content d'avoir eu trois numéros d'un coup, ça m'a permis de lire les différentes histoires en moins découpées qu'originalement ! C'est assez inégal, en fin de compte, "The Vast" de Gage et "A more perfect Unuion" me sont vraiment tombés des mains, en contre partie, j'ai bien aimé "Code Pru" d'EEnis et "Modded" de Gillen, même si ce dernier peine à décoller... Sinon, les "Cinema Purgatorio" de Moore et O Neil sont très sympa, mais je pense que ça nécessitera d'être relu avec plusieurs autres segments. Cependant il y a déjà des idées vraiment très bonnes et ça donne bien envie de lire la suite ! Un titre intéressant, mais à 5,99$ c'est quand même cheros !
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Je découvre aujourd'hui le tpb Huck de Millar et Albuquerque... Et bon dieu je suis épaté par cette lecture. Du super héros décalé qui pour une fois sort des sentiers battus, loin des grands effets de provoc' millardiens dont on avait encore droit il y a quelques temps !.
C'est à la fois très bien écrit, magnifiquement mis en image et très pertinent. J'avoue que ça me fait du bien de lire autre chose que des récits torturés ou les héros subissent leur énième descentes aux enfers, trahis de tout les côtés, sans cesse balancés entre leur devoir moral et leur vie personnelle ! Ici Huck est un héros simple (ne pas interpréter ça par "simplet") qui ne souhaite que faire plaisir aux autres en les aidant... Je referme la dernière page et j'ai la pèche ! Décidément, Millar continue de m'épater avec des projets qui, malgré les effets d'annonce quelques peu exagérés chaque fois, restent majoritairement très bien écrits et passionnants, sans pour autant être prétentieux en plus ! Et dire que j'ai hésité à prendre les Empress à Paris samedi, merde je vais devoir attendre le tpb !!!
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Je me souviens qu'il y a quelque temps, Doop avait demandé des avis à propos de Ody-C de Matt Fraction et Christian Ward mais comme je ne sais plus dans quel thread, je lui réponds ici.
Difficile de parler de cette série tant elle tranche avec la production courante. Certains ne manqueront pas d'y voir un sommet de prétention illisible (auront-ils tort ?), d'autres une relecture passionnante de textes fondateurs, l'Odyssée bien évidemment mais aussi Les contes des 1001 nuits, Moby Dick,... (auront-ils tort ?). Cette transposition science-fictionnesque se présente de manière terriblement déstructurée et constitue une lecture plutôt très ardue. Comme on dit, Ody-C est une série qui se mérite. Fraction ajoute en plus des couches de sens, notamment tout un travail sur le renversement des genres et le pouvoir de la fiction. Graphiquement, c'est un festival d'expérimentations mais qui reste tout à fait lisible. Perso, je trouve ça très stimulant. Les difficultés proviennent bien plus du scénario déstructuré (on a souvent l'impression de repartir de rien à chaque numéro), du texte ardu et du manque de repères si on a pas lu les textes évoqués (perso, je n'ai pas lu l'Odyssée, donc c'est un peu coton. Je me rattrape un peu aux branches parce que j'ai lu l'Illiade mais bon...). Je ne sais pas si Fraction a voulu rectifier le tir en cours de chemin mais j'ai trouvé le deuxième tpb d'une lecture plus aisée. J'aurais du mal de conseiller cette lecture, même si perso je vais continuer l'aventure, tant ce truc est unique et me semble devoir être appréhendé par chaque lecteur avec son propre bagage et ses propres attentes et que cela peut tout aussi bien conditionner un rejet total qu'une vraie admiration. Moi, je me situe entre les deux.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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C'est intéressant ce que tu dis là Zen, ça donne envie de plonger aussi dans cette série... J'ai bien aimé leur Infinite Vacation, donc je note...
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J'adore le délire des histoires de comics, qui peuvent présenter des ptérodactyles pilotant un biplan, un T-rex robot surnommé "le Poète aveugle de la destruction" ou un dirigeable ayant les traits d'un Hitler faisant le salut nazi. Par contre, je me découvre des limites assez floues.
J'ai par exemple bien aimé Elektra: Glimpses & echoes de Scott Morse où la belle Grecque est engagé par le fantôme d'un joueur de Jazz assassiné par la Main afin qu'elle tue son fils, joueur de basket risquant de servir de recruteur pour l'organisation de ninjas. A l'inverse, j'ai beaucoup de mal à lire le Manhunter de Zero Hour, un guitariste qui invoque un esprit de la Chasse pour protéger son ex (une chanteuse) de producteurs véreux. Allez comprendre |
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Ce que je vais dire est très perso, mais si d'un côté j'ai très envie de lire ODY-C pour les relations étroites que cela semble avoir avec la Mythologie, je suis aussi assez refoidi par l'aspect que l'on doive "mériter" la lecture du bouquiin. dit comme ça ca fait très très élitiste (et c'est un truc que je ressens parfois chez Fraction). un truc incompréhensible est pour moi en BD (et c'est une position perso, la encore!) un truc tout simplement mal raconté, une faille dans le message. C'est à mon sens pas normal que l'on écrive quelque chose qui doive être uniquement décodé par des "élus". Alan Moore parvient toujours à raconter une histoire accessible qui sert de tremplin à d'autre degrés de lectures suivant l'envie du lecteur à appronfondir. je préfère cette approche. Par contre j'ai tenté plusieurs fois The Filth de Morrisson, outre le fait que je me suis fait chier, j'ai rien capté de bout en bout, j'ai d'abord cru que j'étais un "pauv' débile" pas digne de la prose de l'auteur, mais je pense depuis que c'est histoire pas si bien racontée que ça, qui envoie une multitude de messages codés en tous sens, dans un ensemble qui ne ressemble plus à grand chose. et le "conteur" se plante totalement dans sa mission. Q'en penses-tu ? |
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