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J'ai commencé le tome 3 de Uncanny Avengers.
Si la série continue à se niveau, elle va détrôner le run de Busiek à mes yeux ! La différence de niveau entre le tome 1 et les 2 autres tomes est impressionnante !
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"My Lord, you have no space suit..." "Air is for cowards ! Do it !" mes ventes diverses et variées mes recherches diverses et variées les aventures d'Archibald Long-Jean |
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C'est ce que je me dis...
Mais avec un peu de chance, Panini ne va pas sortir Axis en tant que continuité de Uncanny Avengers dans la collection, donc je pourrai prétendre que ça n'est pas arrivé !
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C'est auto-contenu à chaque tome vu que ce sont les rencontres annuelles entre la JLA et la JSA.
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Lecture de Saga 4 de Vaughan et Staples...
La famille est dorénavant réfugiée sur Gardenia, tentant de se construire une vie quelque peu plus équilibrée, loin des poursuivants qui la traquaient jusque là. Ce quatrième volume commence donc comme une sorte de pause salutaire, même si on devine que le récit est loin de se contenter de ce petit ralentissement... D'ailleurs, voilà la princesse robot qui accouche, en gros plan, le papa est absent, occupé à accumuler les soirées coucherie sur Sextillion ! Et ça n'est que le début. Brian K. Vaughan est bel et bien de retour, en grande forme, avec une série qui continue sur sa lancée avec une sorte d'évidence narrative propre à ce scénariste. On a toutefois le sentiment aussi d'une recette soigneusement appliquée, d'un côté très scolaire dans le déroulement de cette intrigue. Tout découle naturellement, avec les petits cliffhanger qui arrivent au bon moment. Après la fuite, c'est la structure familiale qui se lézarde avec une telle facilité que je n'ai pu m'empêcher malgré tout de faire la grimace. Après tout, au milieu de ces petites pirouettes scénaristiques Vaughan opte pour un schéma ultra classique. L'homme à la maison qui s'occupe de la petite, rencontre au parc une inconnue des plus avenantes qui vit seule pendant que son mari voyage la plupart du temps. Ils s'entendent bien, il vient assister à ses cours de danse, des atomes crochues et pendant ce temps là la femme travaille, s'emmerde dans son boulot, touche à la drogue pour que la pilule passe mieux, on s'engueule, on se jette un sac de course a la tête, mon dieu, c'en est trop... Bref, Vaughan connait bien son métier, et tout fonctionne parfaitement, on est véritablement happé par le récit qui alterne les moments plutôt intimistes avec des éléments qui font davantage avancer le récit, plus enlevés. Il règne sur cette histoire une certaine nonchalance ou la narratrice (la gamine en plus âgée) initie les séquences, raconte certaines réactions, commente ce que font ses parents, quitte même à annoncer à l'avance quelques retournements de situation (procédé que personnellement je déteste, mais passons !). Ce qui fait que même quand les choses bougent, qu'il y a des combats on a le sentiment que tout est tranquillement mené. Alors oui, c'est malgré tout passionnant et oui on en redemande. D'autant que le graphisme de Staples passe dorénavant comme une lettre à la poste, avec pas mal de moments de fulgurance très impressionnants ! Saga se présente comme le rendez-vous régulier à ne pas louper. Même si parfois je me dis que je devrais attendre d'avoir deux ou trois volumes dans la manche pour les lire d'un coup, histoire d'être complètement immergé !
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Alors oui cette série a été nominée aux Eisner Awards 2011 dans la catégorie meilleur BD pour adolescent.... adolescent très jeune alors tant l'ensemble accumule les clichés (guerre entre seigneurs de l'au delà) et de l'humour assez ras des pâquerettes. Le tout est soit sans surprise dans le déroulement soit des mauvaises surprises. Pas ma came du tout. |
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Relecture de la mini série Batgirl Year One
Nous suivons donc la jeune fille dans ses remises en question qui vont l'amener à devenir une justicière solitaire, quitte à se servir de Batman comme d'un modèle. Barbara est très résolue, elle doit prouver à tout ceux qui l'entourent, qui la prennent juste pour une fille chétive, un peu jeune encore, qu'elle peut les égaler, qu'elle en a le pouvoir... La trame du récit est donc résolument tournée vers l'aspect formateur de ces débuts. Les premiers combats, la première rencontre avec Batman et Robin, la première moto, le premier ennemi juré etc. Et même si le scénario suit un schéma assez classique, je trouve qu'il le fait de façon très fraîche et très enlevée, avec un mélange de flash-back assez adroit. Du coup, on s'attache très vite à cette jeune fille volontaire qui sait ce qu'elle veut et qui se donne les moyens pour y accéder. En périphérie, les scénaristes glissent des éléments qui annoncent la suite (comme le fait que le gros point fort de Barbara reste la collecte d'information, qu'elle se réfère sans cesse l'oracle Cassandre, sans oublier la toute dernière scène ou elle affronte un mannequin représentant le Joker dans la tenue qu'il aura au moment ou il lui tirera dessus et la paralysera dans Killing Joke !). C'est intelligent sans jamais réellement tomber dans la facilité, ni dans le sensationnel à outrance... De plus, Dixon et Beatty optent pour une approche optimiste et constructive de cet univers habituellement sombre et torturé. Ils ne forcent pas la pathos, ne choisissent pas de transformer Barbara en héroïne traumatisée, elle garde cette fraîcheur de la jeunesse, ce dynamisme volontariste qui va l'amener à intégrer la Bat-tribu, sans pour une fois devoir ainsi exorciser je ne sais quels démons. On se laisse emporter sans hésitation dans cette histoire passionnante et immersive ! Mais je dois bien avouer qu'initialement je suis arrivé à cet album pour retrouver les dessins de Marcos Martin et franchement je suis loin de le regretter tellement c'est beau, fluide et bourré d'énergie. Les mises en pages sont particulièrement inspirées, avec un sens de l'épure qui frôle la perfection tant c'est magnifiquement dosé, avec efficacité !
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Mais je confirme, cet arc des Uncanny Avengers est énorme. |
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Quant à Pia Guerra, c'est une artiste trop rare depuis (mais elle prépare sa propre série en creator-owned) et tu verras, son travail ne semble peut-être spectaculaire mais il est d'une grande régularité (avec des fill-in de grande classe par les deux Goran - Parlov et Sudzuka). |
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Des fois DC a le don de compliquer ses personnages, Wonder Girl et Hawkman en sont des bons exemples, Red Tornado en est un autre. Le héros est passé de simple robot, à un esprit possédé par une entité jusqu'au statut de dieu. Dans la mini de 1985, le héros se cherche et se pose des questions existentielles, est-il une simple carcasse de fer et de plastique ou à l'image du tin-man de Wizard of Oz? Ou alors un cœur et une âme l'habitent?
C'est au tout jeune Kurt Busiek de répondre à ces questions, à une époque où DC remet à plat certains de ses héros, en effet cette mini est contemporaine à Crisis on Infinite Earths. On sent une influence de ses lectures d'enfance sur le récit de Busiek, il a le charme et les imperfections des histoires des années 60 et 70 où plus c'est tiré par les cheveux plus ça marche, ou pas. Au dessin, le talentueux Carmine Infantino assure cette mini en parallèle du classique procès de Barry Allen dans les pages de Flash. Même si on sent que certains plans sont laissés à l'appréciation de l'encreur, Frank McLaughlin, c'est tout de même un régal d'avoir sous les yeux le trait si dynamique d'Infantino. Et donc à quel point est notre héros à l'issu de cette mini? Il en ressort un peu plus humain, ou plutôt avec la certitude d'avoir une âme, d'origine terrestre ou pas, car habité par un esprit du vent venu de Rann. De plus sa petite famille qu'il s'est construit tient le coup, le héros a même des élans de romantisme envers l'élue de son cœur. Indispensable cette mini? On ne va pas aller jusque là. Busiek au meileur de lui-même? Disons qu'il faut bien un début à toutes les légendes. Cette mini est à réserver aux curieux des derniers jours du DC Universe avant la refonte amenée par COIE, et au généalogistes séniles qui tentent de comprendre un peu l'énigme Red Tornado. |
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Amusant, j'ai relu il y a peu les Justice League époque Robinson (je crois ?) où Red Tornado évoquait - un peu lassé - son cycle de destruction/reconstruction/ redécouverte de son humanité. (Pour du mauvais Busiek, je te recommande les derniers numéros de Night Trasher )
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plein de chose en ce moment vu que j'ai beaucoup de choix :
Fight For Tomorrow de Brian Wood et Denys Cowan : oui mais non. Cela aurait pu être un récit coup de poing (attention joke) mais Brian Wood tombe rapidement dans la caricature dans cette histoire où les combats de boxe illicites rythment malheureusement une banlieue mal identifiée. C'est facile comme écriture, cela se lit vite et c'est surtout sans surprise. Les dessins de Denys Cowan encré par Kent Williams aurait pu faire la différence. Certains passages valenet le coup avec un graphisme assez poisseux mais c'est parfois loupé. Distrayant mais sans réelle ambition. Mind MGMT HC3 : The Home Maker : J'ai à nouveau dévoré la série de Matt Kindt. Suite directe des évènements du précédent arc qui a vu les anciens de l'organisation se séparer en deux groupes, nous découvrons leur équivalents russe et Matt Kindt va encore plus loin sur le thème de l'espionnage et de la manipulation. Agent double, triple, capacités extraordinaires, méfiances, atteinte aux libertés..... Ce qu'il propose graphiquement est également d'un excellent niveau avec dans le #17 (qui fait près de 30 pages) une quadruple page format panorama du plus bel effet. Une des meilleurs séries du moment. Checkmate , Checkout : le crossover entre le Checkmate de Greg Rucka et les Outsiders de Judd Winnick. Scénario entrainant et bien construit et dialogues percutants, situations intéressantes et attendues (la rencontre Sacha Bordeaux et Dick Grayson), bons dessins (Joe Bennet, Matthew Clark, Eddy Barrow et Ron Randall). Les deux scénaristes n'oublient de faire évoluer leur série respective. Checkmate continue de ne pas me décevoir et reste une valeur sure. Ces 3 lectures seront bientôt développés dans de plus amples critiques |
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