Critiques VO 2023

[Fred le mallrat]

c est bien pire puisqu ec est pire que Hickmann, Bnedis ou Waid qui sont pires que Aaron.

Là c est descendu sous Hama et ca vise Shooter 2 (2eme run)

[EsseJi]

Nights #1: c'est toujours excitant d'ouvrir un nouveau titre, avec sa promesse d'inédit et de découverte. Et ce titre rempli allégrement le contrat.



Il y a peu de choses qui sont familières dans ce nouvel univers, ou si elles le sont c'est pour s'amalgamer dans une forme rarement vue. Des ingrédients connus on a le personnage que l'on suit et qui vit son rite initiatique, un cousin tueur à gages, une colocataire vampire, un autre fantôme, le tout dans un monde qui a autant de différences que de points communs avec le notre.

Il y a un parfum de magie et de poésie dans ce titre, on avance à tâtons comme le personnage principal qui débute sa vie d'adulte, et à chaque nouvelle étape le monde se découvre un peu plus. On sent vraiment l'envie des auteurs de proposer quelque chose qui ne ressemble pas à d'autres productions, le tout avec une maitrise de la narration qui sait rassurer.

Des Nights pour un sleeper qui espérons aura la possibilité de vivre des jours heureux.

[mrcitrouille]

	Citation:			Posté par EsseJi
	Nights #1: c'est toujours excitant d'ouvrir un nouveau titre, avec sa promesse d'inédit et de découverte. Et ce titre rempli allégrement le contrat. Il y a peu de choses qui sont familières dans ce nouvel univers, ou si elles le sont c'est pour s'amalgamer dans une forme rarement vue. Des ingrédients connus on a le personnage que l'on suit et qui vit son rite initiatique, un cousin tueur à gages, une colocataire vampire, un autre fantôme, le tout dans un monde qui a autant de différences que de points communs avec le notre. Il y a un parfum de magie et de poésie dans ce titre, on avance à tâtons comme le personnage principal qui débute sa vie d'adulte, et à chaque nouvelle étape le monde se découvre un peu plus. On sent vraiment l'envie des auteurs de proposer quelque chose qui ne ressemble pas à d'autres productions, le tout avec une maitrise de la narration qui sait rassurer. Des Nights pour un sleeper qui espérons aura la possibilité de vivre des jours heureux.

Je vais checker ! Je m aperçois que la découverte de nouveaux titres passe bcp chez moi par des achats d impulsion, ce moment où un titre m attire en magasin et où je me dis pourquoi pas. Malheureusement cela devient de plus en plus compliqué car les quelques boutiques parisiennes se focalisent sur les big two et leurs dizaines de variant par titre. Londres et Brighton le manquent.

[Ben Wawe]

WildC.A.T.S. #12
Final bordélique et maladroit... mais qui retombe bien sur ses pattes.
Matthew Rosenberg balance ses rebondissements et conclusions sans douceur et en bourrin, sûrement pris par le temps. On voit à peine Batman, Black Canary et Arsenal vaincre les Seven Soldiers pour se concentrer sur les WildC.A.T.S. divisés en deux. Cole, Voodoo et Zealot affrontent Halliday et la Cour des Hiboux ; Ladytron, Fairchild, Spartan et Cray dans le corps de Maul combattent Void. Ça se passe mal, Fairchild stoppe Void, Ladytron la fait sauter (retuant Cray ?) et rendant fous les robots Halo dans le monde. Cole pousse Zealot dans le vide pour qu'elle s'enfuie, Backlash se révèle gentil et sauve Voodoo, Cash balance Halliday, Halo et la Cour aux médias. Ladytron survit ailleurs, Fairchild grandit normalement, Voodoo est sur une plage avec Marlowe et Spartan, Cole est emprisonné mais... Zealot rôde.
C'est bordélique. Ça part dans tous les sens, c'est précipité mais... ça finit convenablement. Matthew Rosenberg range les jouets, les laisse quand même disponibles et s'en sort correctement. Ça reste cohérent, c'est sympa mais frustrant quand même. Surtout sur le traitement de la quantité de personnages secondaires à peine croisés (Warblade, wtf).
Graphiquement, Stephen Segovia & Tom Derenick proposent des planches lisibles mais peu agréables. C'est rushé et ça se voit.

Ça retombe sur ses pattes mais quel bordel.

Outsiders #1
Un remake-sequel dans l'univers DC de Planetary avec des personnages mainstream et des clins d'œil pour faire plaisir aux vieux fans ? Allez, pourquoi pas. Ça ne sera jamais aussi bon, beau et bien, mais Collin Kelly & Jackson Lanzing ont bien fait leurs devoirs et leur lancement est tout doux mais sympathique.
Ici, Luke Fox recrute Kate Kane pour cesser de se perdre dans les bagarres en collants et les événements annuels de super-vilains à Gotham. Luke veut être en dehors du système (d'où les Outsiders) pour mieux comprendre leur monde impossible né du Multivers. Son père Lucius est le troisième membre, à distance, et The Drummer refuse toute approche genrée pour ce.cette quinquagénaire acariâtre qui parle aux "histoires". Ils plongent dans le Porteur perdu sous la glace, découvrent des squelettes de Century Babies (coucou Axel Brass), ce qui fait tiquer The Drummer, puis "parlent" au Porteur blessé et fâché par "leur" Multivers de papier, loin de son Snowflake. Luke le calme, fait la paix. Kate accepte de poursuivre, Luke a des pistes et The Drummer (Dr Cassaday ? Cool) reste au Porteur avec... un Guide Planetary.
C'est sympa. C'est quasiment une fanfiction de Planetary chez DC, mais c'est sympa. Ça n'apportera rien de grand, mais les deux scénaristes me plaisent et amènent du sérieux, de la référence et sont respectueux. Kate et Luke fonctionnent bien, The Drummer fait personnage mystérieux cliché et fâché de Warren Ellis, mais ça a du sens. Sympa car ça rappelle la vraie série, sans violenter le souvenir.
Graphiquement, Robert Carey a un style carré (haha) efficace et solide. Ça fonctionne bien, sauf The Drummer qui est bof. Le Porteur est superbe, l'esthétisme Planetary est respecté même si le costume blanc de Luke "par principe" remplacé par l'armure, c'est spécial.

Je ne crois à rien mais ça rappelle de bons souvenirs.

Green Lantern #5
Bagarre ! Discours épique ! Révélation !
... et c'est tout.
Jeremy Adams a du mal à me convaincre ici, même si j'ai envie d'y revenir. Je suis frustré du peu de matière, même si ça se lit bien. Ici, Sinestro et des sbires contrôlent les drones Ferris et menacent... plein de gens. Hal se lance, aide, sauve, stoppe, lance un discours contre la peur à ma TV, puis retrouve Sinestro pour l'arrêter et l'empêcher de provoquer assez de peur pour nourrir son anneau. Mais ça provoque la colère de Sinestro... et

son anneau devient Rouge et chargé de Rage !

Rapide, quand même. Jeremy Adams livre de beaux ballets aériens mais un épisode encore vite lu. Le discours de Hal est bon, la révélation est cool, mais... ça reste peu de choses dans chaque épisode. Dommage.
Graphiquement, Xermanico assure le show avec de belles planches, aux couleurs un peu fades.
La back-up sur le fils de Sinestro se poursuit, sans me passionner.

Bon sur le papier, mais quand même frustrant.

Speed Force #1
Oula, sans moi. J'ai essayé, je ne reviendrais pas.
Jarret Williams livre un scénario basique sur un mystère à STAR Labs que Wallace et Avery vont gérer seuls pour faire leurs preuves, avec le Music Meister en grand méchant. Ni lui, ni les héros, ni la manière "jeune" de les écrire ne m'intéresse.
Pire encore, le trait de Di Nicuolo est pour moi un vrai repoussoir.

Je fuis en Force Véloce.

Superman: Lost #8
Toujours intense.
Christopher Priest avance intelligemment ses pièces. Lois refuse de révéler à Clark le cancer donné par Lex pour qu’il se « réveille », et le cache. Ça énerve Lex, qui subit mais harcèle Lois. Clark demeure absent, troublé par ce monde où il a tant vécu et qu’il a fui sans le sauver. Les conseils et méthodes brutales de Kara face à Metallo n’aident pas. Finalement, Clark se remet en échangeant avec Adam Strange et Black Adam, qui a aussi été exilé jadis et a mis du temps à revenir. Clark se sent mieux et « voit » enfin le souci de Lois… et le rôle de Lex.
C’est bien, oui. Priest livre un formidable portrait de personnages et j’ai hâte de la suite. Quelle intensité. Quelle gestion des émotions. C’est puissant.
Et beau ! Carlo Pagulayan poursuit son sans faute. Impressionnant.

Intense et puissant.

World's Finest: Teen Titans #5
Pas mal, pas mal du tout.
Mark Waid enchaîne en faisant souffrir des Titans divisés : alertés par l'attaque contre Bumblebee, tous arrivent sans cohérence et se battent en révélant les dissenssions. Ils tombent face aux Terror Titans de Haywire, super-héros refusé par les Titans quand il a voulu mal agir en pleine action. Haywire diffuse les images, ça humilie l'équipe qui se déchire en privé. Robin veut les calmer, on lui rappelle qu'il n'a pas révélé qui il est. Il hésite, est rongé par l'ordre de Batman mais... enlève son masque et veut emmener l'équipe à la victoire !
C'est efficace. Mark Waid ne révolutionne rien ici mais livre des moments maîtrisés et plutôt bons. On reste sur des ressorts classiques mais efficaces, avec un final bien amené. Cool.
Graphiquement, Emanuela Lupacchino continue d'assurer, malgré des couleurs délavées.

Classique mais cool.

Wesley Dodds: The Sandman #2
Lent mais sympathique.
Robert Venditti avance tout doucement sa saga, avec Wesley qui voit les ruines du manoir familial, comprend le vol de ses notes sur des utilisations mortelles de ses inventions puis se remet chez un ami de son père. Dian l'aide, le couve, il enquête mais n'aboutit à rien alors que le voleur met son propre costume pour mal agir.
Cest lent, quand même. J'ai connu Robert Venditti plus dynamique, avec ici une avancée toute douce de l'intrigue finalement très classique en elle-même. Ce n'est pas désagréable mais il va falloir aller plus vite, quand même, et donner plus.
Graphiquement, Riley Rossmo livre des planches agréables dans cette ambiance avec un style moins grandiloquent et des atmosphères réussies.

Ça se lit bien mais trop doucement.

[Ben Wawe]

Daredevil #3
Gros bof.
A nouveau, Saladin Ahmed ne m'emballe pas avec un épisode trop lent et vain. Daredevil enquête et sent que Ben Urich ne tourne pas rond dans sa façon de gérer le Daily Bugle, puis Matt gère une assistante sociale qui semble favorable à son foyer. La situation l'énerve, il tabasse quantité de gens, découvre que des flics jouent aux sbires employés à distance par...

Bullseye ?!

Gros bof, oui. Je trouve ça très long, très lent. Je ne suis pas convaincu par Matt en curé et gérant d'un foyer, et je trouve que les bagarres sont chiantes à lire. Le propos sur Ben ne m'intrigue pas, et le final est presque lisible de lourdeur.
En outre, Aaron Kuder ne fait pas tout, livre de bonnes planches mais doit être aidé par Farid Karami, correct dans ses traits mais sans bluffer.

Je ne suis pas sûr d'être là au prochain.

Fantastic Four #13
Efficace.
Ryan North réussit son pari de traiter "sérieusement" de super-héros Marvel dinosaures, avec ici Dino Doom qui s'allie à Dr Doom pour... fusionner les deux univers pour y régner ensemble. Les Avengers sont vaincus par la menace, après que Ben ait apaisé les rapports avec les Fantastic Dinos. Ben et Dino Ben suivent les Dooms, et les manipulent pour qu'ils s'affrontent. Les Reeds arrangent tout, tout redevient bien et normal... avant le futur retour des enfants !
C'est cool. Pas autant que le précédent, mais Ryan North assure dans un traitement cohérent et correct. C'est sérieux, appliqué et bien mené. Solide et cool.
Graphiquement, j'ai du mal avec la tête du Ben de Iban Coello mais l'ensemble est dynamique et fluide.

Top !

Blade #5
Sympa mais mal raconté.
J'avais tiqué au précédent sur la maladresse de la fin, c'est pire ici... car cette fin mène Blade à The Adana, qui le bat et massacre des gens en off. Blade a été vaincu, a donné l'épée de Lucifer à The Adana qui libère le Mal sur le monde, liant même un démon à l'âme de Tulip. Dr Strange vient donner la leçon à Blade, mais accepte de le renvoyer vers The Adana... qui le brûle en enfer et le tabasse. Vaincu, Blade part alors demander de l'aide à...

Dracula, pour libérer tous ses pouvoirs.

C'est sympa oui mais mal fichu. Bryan Hill se perd dans sa narration, gérant mal le rythme. Le passage en off tombe mal, le renvoi de Blade par Strange n'a pas de sens, comme le fait que Stephen n'agisse pas lui-même. Le final est cool mais sort de nulle part.
Graphiquement, Elena Casagrande assure seule avec une belle ambiance, mais n'a finalement pas grand-chose de bon à dessiner.

Gros bof.

[Ben Wawe]

The Immortal Thor #4
Efficace et réjouissant.
Al Ewing enchaîne intelligemment en orchestrant une rencontre maligne de Thor avec Ororo, qui n'apprécie pas d'être convoquée par le Dieu du Tonnerre alors que Mars va mal. Les échanges sont secs mais Thor prend sur lui, sourit plutôt que râler et emporte l'adhésion de Storm face à Toranos. Ce dernier revient et attaque, mais Thor est préparé. Le pouvoir de Thor ne suffit pas contre Toranos ? Pas grave ! Thor s'organise : il

donne Mjolnir à Ororo qui garde le pouvoir 60 secondes après avoir lâché le marteau... et fait de même avec Beta-Ray Bill (malgré leurs dissensions actuelles), Loki et Jane Foster. Retour du Thor Corps avec 5 qui détiennent le pouvoir de Thor... pour quelques secondes encore.

C'est bien, oui. Al Ewing va doucement mais gère bien ses personnages, notamment un Thor "pas bourrin" et agréable à suivre. L'échange avce Ororo est bon, le final est cool et entraînant. C'est prenant.
Graphiquement, Martin Coccolo s'en sort bien et encore mieux sans ce casque horrible. C'est joli et efficace.

Du bel ouvrage.

Alpha Flight #4
Prévisible mais efficace.
Ed Brisson enchaîne sans surprise mais en assurant l'essentiel. L'équipe explique les raisons de Heather pour prendre l'épée de Nemesis, Shaman la soigne mais elle a besoin de repos. Le Département H met la pression, le Mutant qu'ils ont sauvé décide de se rendre après la mort de son clone, et ça permet aux Mutants du groupe de fuir. Les Alphans humains repartent avec les Box Sentinels, qui cependant repartent... car des jeunes se sont enfuis de Krakoa North pour retrouver la liberté, mais mènent ainsi les Box Sentinels vers le refuge secret !
C'est efficace. Ed Brisson ne surprend pas mais livre ce qu'il faut quand il le faut, avec des rebondissements attendus et bien amenés. Zéro originalité mais un ouvrage solide.
Idem pour le graphisme de Scott Godlewski, qui livre des planches correctes et fluides.

Pas de surprise mais pas de faux pas.

Astonishing Iceman #4
Toujours bof.
Steve Orlando reste sur sa ligne très moyenne, trop moyenne. L'intervention de Bobby à New York pour sauver une énième cible d'Orchis le met au contact de Spider-Man, mais les bagarres sont chiantes et pas drôles. L'échange émouvant attendu est mièvre, le Vautour warlockisé déjà vu dans Uncanny Spider-Man est viré et Iceman découvre Mr Propre dans son palais, avec Roméo blessé. Suspense !
Échec, encore. Steve Orlando n'est pas mauvais en soi, mais son scénario n'est pas intéressant et rien ne fonctionne vraiment. Dommage, surtout de louper une réunion entre Bobby et Peter.
Graphiquement, Vincenzo Carratu livre des planches correctes, sans plus. Sans grand intérêt.

Oubliable et frustrant.

[EsseJi]

Swan Songs #4: il serait grand temps que le lectorat reconnaisse pleinement le talent d'écriture de W. Maxwell Prince, si vous n'êtes toujours pas convaincus ce single fera l'affaire.



Prince est de ces rares scénaristes qui savent encore écrire en format single, et il en a même fait sa spécialité. De Ice Cream Man à Haha, jusqu'ici avec Swan Songs, son obsession est de raconter une histoire en 22 pages, et à chaque fois il trouve un nouveau sujet et surtout un angle.

Cet épisode de Swan Songs, ou chants du cygne en français, raconte une nouvelle fois une fin, cette fois-ci avec un jeu de mot "the end of a sentence", comprenez à la fois sentence pour peine de prison et phase.

Le récit coule tout seul, entrainant le lecteur dans son rythme et son déroulé, et la dernière planche résume à elle-seule le talent du scénariste. C'est écrit avec une telle intelligence que la structure implique le lecteur, et cela de façon littérale. En somme, un récit a ses trous, à vous de les boucher.

[Ben Wawe]

Hawkgirl #5
Classique mais efficace.
Jadzia Axelrod plonge Kendra dans son passé, bondissant à plusieurs périodes difficiles pour empêcher Vulpecula de tenter et posséder la jeune elle-même. Kendra livre plusieurs leçons de vie, se révèle mais Vulpecula l'emporte quand Hawkgirl était au plus bas. Cela donne de la puissance à Vulpecula dans la réalité, mais c'est Kendra qui se relève et arrive dans le Nth World.
C'est bien, oui. Jadzia Axelrod gère bien les doutes et la combativité de Kendra littéralement face à elle-même. Son ennemie n'est pas formidable mais ça fait le job ici.
Graphiquement, Amancay Nahuelpan livre des planches réussies et elles aussi efficaces.

Classique et réussi.

Jay Garrick: The Flash #3
Sympathique.
Jeremy Adams plonge Jay dans l'angoisse de laisser sa fille vivre, alors que Judy file au centre commercial avec Stargirl. Ça se passe bien jusqu'à une attaque d'un ours cyborg parlant, que Jay avait affronté jadis. Des secrets demeurent et vont bientôt être révélés.
C'est sympathique, oui. Jeremy Adams gère bien l'inquiétude paternelle de Jay, et il écrit bien une Judy cool, jeune qui découvre tout. La menace est basique, mais ça donne de belles bagarres. Ça donne le sourire.
Graphiquement, Diego Olortegu ne livre pas de "belles" planches mais c'est dynamique et bondissant. Cool.

Réjouissant.

Batman / Superman: World's Finest #21
Classique mais efficace, avec de l'élégance de Mark Waid pour ses collègues.
Mark Waid enchaîne ainsi intelligemment, avec Superman et Batman qui demandent des explications à David devenu Thunderman sur ce monde qui ignore le Multivers et qui s'en prend à eux. Les Bat & Sup locaux viennent, défendent David et nos héros doivent leur fausser compagnie. Superman est bien fâché mais Bruce le calme, et Clark voit de loin Thunderman et les autres rendrent des comptes à... Gog, avec plein de super-héros qui les attaquent ensuite.
C'est bien. Le récit est dynamique, des oppositions un peu simples mais dynamiques. L'émotion de Superman surprend mais fonctionne bien, et c'est élégant de Mark Waid de reprendre le Gog de Geoff Johns et Alex Ross. C'est prenant et solide.
Graphiquement, Dan Mora assure toujours et propose des planches dynamiques et belles.

Juste et bon.

Green Lantern: War Journal #3
Je m'arrête là.
C'est long, ça avance peu, c'est inutilement mystérieux sur ces êtres d'un autr Univers où leur John est une légende mystique. Cestvite chiant, ça n'avance pas.
Phillip Kennedy Johnson m'ennuie, Montos ne m'emballe pas avec ses dessins travaillés mais sans passion.

Je m'arrête sans regret.

Justice League vs Godzilla vs King Kong #2
C'est mieux.
Brian Buccellato met de côté les super-vilains (même si on voit que Toyman provoque tout ça avec la Dreamstone, et ses collègues ne maîtrisent rien), et se concentre sur l'arrivée et l'attaque des Kaijus. Cool. Trois autres apparaissent dans d'autres villes alors que Godzilla "veut" Superman. La Batfamily galère à vaincre une chauve-souris géante mais réussit avec Black Canary, alors que Shazam se met en danger. Superman le sauve de Godzilla mais semble être bien blessé.
C'est bien, oui. Classique mais maîtrisé, et on a finalement ce qu'on attend ici. Brian Buccellato gère bien ses personnages, notamment la collaboration de la Batfam'. C'est fluide, prenant et bien fichu.
Graphiquement, Christian Duce est formidable sur les Kaijus et la bagarre, mais les visages ne sont pas tops.

La bagarre vendue débute !

Superman #8
Très bien.
Joshua Williamson enchaîne efficacement. Il montre l'origine de The Chained (un jeune télékinésiste fils du créateur de la prison, qui semble l'avoir tué après que Lex ait tenté de l'aider avec une approche de contrôle demandée par le père), enclenche une bagarre et révèle aussi que Cadmus a copié les pouvoirs de The Chained pour les donner à Conner jadis (bonne idée, ça sortait un peu de nulle part). The Chained refuse l'offre de Graft et Pharm, qui lui ont montré les actes de Lex, puis l'attaque lui et même Lena. Conner et Clark agissent, Superman met une armure dotée de Kryptonite pour affaiblir The Chained (ça a fonctionné jadis) et Conner l'empoisonne encore. Mais Clark est blessé et infecté par la Kryptonite...
C'est très bien, oui. Joshua Williamson livre plusieurs bons éléments, on voit Perry héroïque, on en apprend plus sur The Chained, on suit un Lex bien écrit et pertinent, je revois Lena avec plaisir et le final est efficace.
Graphiquement, Gleb Melnikov livre des planches solides, toujours inspirées de Greg Capullo.

Très bon.

Nightwing #108
Sympathique.
Tom Taylor continue son bon récit de pirates et de secrets de Blühaven. Dick aide Bea à identifier un traître, ils s'expliquent ensuite sur leur relation et leurs secrets puis le bateau arrive sur une île secrète... très civilisée. Ils sont piégés par le frère de Bea, qui la blesse lourdement.
C'est bien, oui. Tom Taylor retrouve un côté léger, bondissant, cool qui faisait défaut à la série. Le lien avec l'époque Ric Grayson est bien fait, le délire pirates est cool et les rebondissements sont efficaces bien que prévisibles.
Graphiquement, Stephen Byrne reste figé mais c'est solide et parfois joli à l'œil.
La back up finit la saga Dick avec la Batfam', et c'est chiant et pas beau.

Agréable et solide.

[Ben Wawe]

Justice Society of America #7
Bien fait.
Geoff Johns enchaîne et avance, efficacement. Huntress tente de recruter Solomon Grundy avec Batman et un peu de la JSA, pour correspondre à son futur. Mais Salem the Witch Girl le tue par erreur, alors qu'un Harlequin fait des ravages ailleurs. Dr Mid-Nite interroge Jean Loring sur Eclipso, tandis que Wildcat est lancée contre Amanda Waller du fait de la possession. Dr Fate tente de ramener Salem à Limbo Town mais elle le rejette et s'enfuie... avant que la Légion des Substitutes vienne chercher Khalid !
C'est bien, oui. Geoff Johns surfe sur ses acquis et avance efficacement, appréciant un gros casting et le gérant ici avec Salem et Khalid. C'est bien, ça avance bien.
Graphiquement, Marco Santucci n'est pas brillant mais solide, et ça fait le job.

Une bonne avancée.

Titans #5
Sympathique.
Tom Taylor enchaîne, avec des Titans qui veulent aider l'Amazonie en repoussant les pillards mais en faisant revivre la terre, aussi. Ils sollicitent le nouveau Swaml Thing qui fait reverdir avec l'énergie de Starfire, et il devient membre à temps partiel. En parallèle, Linda possédée tente de tuer Wally dans la salle des trophées sur Mars, mais Flash y a été préparé par Dick, et tous deux stoppent le parasite. Les Titans s'en réjouissent et décident d'aller Garth, alors que Brother Eternity veut accélérer et détruire l'humanité.
C'est sympathique, oui. Tom Taylor gère bien son équipe et sa saga, avec un côté proactif pertinent et un recrutement intéressant. Dommage, toujours, que va reste vraiment une série de Titans, qui ne gèrent que leurs intérêts...
Graphiquement, Nicola Scott livre de forts beaux dessins mais parfois un peu figés.

Sympathique, mais ça manque d'ampleur.

Wonder Woman #3
Bavard, un peu suffisant mais prenant.
Tom King poursuit doucement mais sûrement, avec toujours le long blabla du Roi américain en voix off qui s'adresse dans le futur à Trinity. En parallèle, on voit Diana aller rendre visite à Sarge Steel en tapant plein de gens pour en savoir plus sur Emelie. Le Roi américain utilise le Lasso des Mensonges pour convaincre un soldat qui a affronté Diana que ça l'a brisé pour le pousser au suicide. Sarge apprend à Diana que... Emelie est enceinte, ce qui surprend Trinity.
C'est bavard, quand même. La voix off est lourde et longue, et même le passage de Diana chez Sarge est poussif. C'est sympathique, très graphique, ça se la pète et ça rend bien, mais... c'est long. Et l'on en vient vite à envisager que

Trinity ne soit pas la fille naturelle de Diana, mais l'enfant d'Emelie qu'elle aurait recueilli.

Et ça peut être dommage.
Graphiquement, Daniel Sampere est bon, ses planches impressionnent, mais sa Diana pose beaucoup et même un peu trop.
Une back up de King et Elena Ortega est fun avec Damian et Jon qui se partagent la garde d'une Trinity de cinq ans, devenue un moment Wonder Robin pour taper Killer Croc. C'est drôle et cool.

Sympathique mais poseur.

[Ben Wawe]

Captain Marvel #2
Pas mal, pas mal.
Alyssa Wong enchaîne efficacement, en montrant Yuna en cours sans que ses proches connaissent son action de super voleuse. Les échanges mentaux avec Carol sont secs, mais elles collaborent quand Genis arrive et attaque en étant possédé. Yuna fait venir Carol, ça bagarre, Carol abuse de son temps en utilisant ses pouvoirs et Yuna les amène... au Sanctum Sanctorum !
C'est pas mal, oui. Alyssa Wong ne propose rien de fou, mais ses caractérisations sont efficaces et l'ensemble est fluide. Ça se lit bien, même si ça reste basique.
Graphiquement, Jan Bazaldua a un style lisible mais qui ne m'emballe pas.

Fluide, c'est déjà ça.

The Incredible Hulk #6
C'est lent, hein. Beau et avec une belle ambiance, mais super lent.
Phillip Kennedy Johnson avance à peine, avec Bruce qui essaye de réconforter Charlie puis ils sont aidés par des hispanophones qui évoquent un nouveau monstre, qui hante un autre aussi. Hulk menace Bruce après sa transformation, Charlie voit une moto étrange et... un Ghost Rider soldat arrive pour menacer Hulk.
Et voilà. C'est bien fait, hein. Phillip Kennedy Johnson gère bien son ambiance, les dialogues sont bons, la saga est prenante. Mais ça n'avance pas et ça se voit, quand même.
Heureusement, graphiquement, Nic Klein assure et livre des planches superbes. Vraiment top.

Quelle ambiance, mais quelle lenteur.

Moon Knight: City of the Dead #5
Sans surprise, mais ça se lit.
David Pepose livre un final attendu, sans surprise, mais qui fonctionne. Grosse bagarre de MK et Layla contre le Jackal Knight alors que la Réalité est menacée. Khalil se sacrifie, MK pardonne à son frère pour le faire aller mieux, et Osiris ramène Khalil et même son frère disparu pour s'occuper de lui. Et même Layla qui quitte le monde des morts sans que Marc le sache.
Ça se lit, oui. Zéro surprise, zéro émotion au fond mais rien de mauvais. Juste une saga attendue, prévisible, fluide mais sans élan. Ça devait amener Layla, ça le fait ; c'est fait, on peut avancer.
Graphiquement, Marcelo Ferreira maintient son style fouillis mais adapté.

Sans surprise mais sans erreur.

[Ben Wawe]

The Sensational She-Hulk #2
Très agréable.
Rainbow Rowell poursuit sa ligne et son propos, avec ici Jen confrontée à un Hulk furieux qu'elle le suive... alors que non. Jen en a marre et finit par se lasser, mais le couple de savants qui avait voulu aspirer son énergie revient. La femme est la responsable de l'espionnage de Hulk, ça tourne en bagarre et Hulk prend cher.
C'est cool. Ça n'avance pas beaucoup, mais ici la confrontation avec Hulk est bonne et fluide, avec de bonnes idées et de bonnes piques.
Graphiquement, Andrés Genolet livre des planches claires et jolies.
Une back up de Bobby Wilson et Daniel Cutler sur Wyatt Wingfoot et Jen contre Blastaar est cool et joli.

Toujours un bon bonbon.

Avengers Inc. #3
Cool.
Al Ewing poursuit efficacement sa série et son intrigue. Ici, Jan et Vic sont sollicités par Valkyrie car... Skurge a été tué au Valhalla ! Le duo vient, on découvre que Vic semble utiliser la super vitesse de Whirlwind pour moduler sa densité, et il a des souvenirs du Moissonneur, qui rôde ici et le prend pour Vision. Jan découvre que Odin est responsable de la mort de Skurge ici, car ça le ramène chez les vivants. Skurge le souhaitait car une vision fait craindre pour Thor. Alors que des super vilains complotent contre Jan et Vic...
C'est cool, oui. Al Ewing emmène intelligemment ses personnages au Valhalla, avec une montée sur le mystère de Vic. L'intrigue du jour est sympathique, et l'ensemble est prenant.
Graphiquement, Leonard Kirk a des planches un peu délavées mais c'est efficace et solide.

Vraiment top.

[Ben Wawe]

Uncanny Spider-Man #4
Très fort.
Si Spurrier continue sa très bonne saga et exploration de Kurt. Il croise Peter avec qui il combat une Stark Sentinel et une foule extrémiste, prête à lyncher un livreur de pizza soupçonné d'être Mutant. Mystique rôde encore, Kurt essaye d'aider sous la surveillance lointaine de Silver Sable. Celle-ci pousse Kurt à prendre ses responsabilités même si c'est dur, et il va voir Mystique... pour une discussion à voir dans le one shot de la semaine prochaine. Silver Sable est forcée par son équipe à renoncer à son projet d'abandonner la mission, et elle piège Kurt qui est emprisonné par Orchis.
C'est très bien, oui. Si Spurrier est très fin et très bon ici, avec un Kurt extrêmement bien écrit et profond. C'est prenant, un peu drôle quand même, intelligent et fluide. Top.
Graphiquement, Lee Garbett maintient sa prestation solide et fluide.

Très juste dans le ton.

Immortal X-Men #17
Bien mais maladroit sur un aspect.
Kieron Gillen poursuit son travail dans son coin, avec une superbe discussion entre Charles Xavier et Mr Sinistre et la gestion de Hope, Exodus, Destinée et Jean dans la White Hot Room. Ce deuxième aspect montre Hooe et Exodus comprendre où ils sont et repousser leurs peurs, alors que Mother Righteous tue Destinée et créer le chaos avant de s'enfuir avec une Jean brisée. Xavier, lui, prend acte qu'une part de Sinistre le possède la nuit et tue des gens, il "parle" avec Essex qui confirme que les autres sont libres de lui. Charles envisage de se tuer pour stopper Sinistre, qui supplie et argumente pour lutter contre son clone qui deviendra un Dominion. Charles cède et tous deux partent... vers Muir Island.
C'est bien. Kieron Gillen est un peu maladroit sur le segment White Hot Room, car le concept est bordélique et Mother Righteous est une vilaine trop facile ici. Il est bien meilleur avec Xavier et Sinistre, surfant sur son Sins of Sinister. C'est bien dialogué et touchant.
Graphiquement, Juan José Ryp a son style et ses planches sont bonnes, mais ses filles sexy sont un peu "genantes". Sa Hope est too much et sa Jean enchaînée est dérangeante.

Bien dans ce qui passionne Gillen.

The Invincible Iron Man #12
Toujours très agréable.
Gerry Duggan poursuit sa mise en ordre des personnages et événements. Tony sollicite Riri pour venir au Club des Damnés, mais ne prévient pas Emma. Riri et Hazel se crispent, Riri tente un contrôle mental avec un anneau du Mandarin mais ça finit en leçon psychique. Ça attire une Stark Sentinel, tous trois la détruisent et Wilson Fisk fait diversion pour Orchis. Riri aide Tony avec le design, va préparer des armes avec le nain Eitri, puis donne des Particules Pym à Tony. Ce dernier les utilise pour aider Rhodey, dont la demande de libération anticipée formulée par She Hulk est refusée, mais il reçoit un collier... avec son armure rapetissée dedans !
C'est cool. Gerry Duggan gère bien ses personnages, c'est abusif que Tony ne prévienne pas Emma pour Riri mais ça donne quelques bons moments. L'ensemble est prenant et Tony dans ce contexte est bon. Le mariage me plaît.
Graphiquement, Ig Guara a un style solide mais sans briller. Ça passe.

Toujours un bon moment.

[Slobo]

J’ai lu pas mal de truc aujourd’hui mais le meilleurs était de loin Jeff the landshark.
Des petites histoire souvent bien n’importe quoi, mais bien drôle.
Et puis, il me donne une pet avengers alors c’est top, même si il n’y avait pas Jonathan.

[ollieno]

Ca fait quelques jours que je me dit il faut que je pose mes sentiments sur certaines de mes dernières lectures...

Après la fin du 8me épisode et sa révélation qui change énormément de chose , l'épisode 9 de Traveling to Mars développe ces nouveaux éléments, tandis que sur Rumpus Room alors que le 1er épisode m'a fait pensé à une extension d'un passage de Billionaire Island (Cult of Dog) , le deuxième épisode ouvre un peu l'histoire, j'attends de voir la suite, mais on est n dessous de Traveling to Mars.

Le récent et excellent Werewolf by Night, Hypait la sortie du Crypt of Shadows comme étant la "continuation" des aventures de Jack Russel...

en fait, fuyez, fuyez loin, loin, de peur.. tellement c'est mauvais. Même si on va avoir 2 histoires jolies graphiquement, on est dans du plus qu'oubliable... le seul petit intérêt peut être pour le retour du Frère de Steven Strange (dans l'histoire qui sert de lien aux différents récits - par Al Ewing et Paul Davison) qui doit continuer dans le titre du docteur... (que je ne lis pas).

The Blackout Bombshell 2 parties sur 3 déjà sorties, excellent Roman Noir,le trait de Dean Kotz est plus que parfait pour ce genre de récit.
Mais ca reste un récit de 120 pages , et non pas un feuilleton .

[EsseJi]

Blackout Bombshell me perturbe un peu, je veux bien que le perso principal soit à côté de ses pompes mais des fois trop de nonchalance tue la nonchalance.