Que lisez-vous en ce moment ? (part III)

[Abdelmuhsin]

Peut être que le dessin atténue la violence, non?

Sinon Ragnarök c'est si bien que ça? Aujourd'hui j'ai hésité entre le prendre ou Descender. J'ai pris ce dernier a cause du nombre de brocolis attribué part doop.

[doop]

oulà, dans invincible le dessin n'attenue absolument pas la violence, c'est des trucs gros pllans, des gerbes. C'est con, ca m'a sorti du récit !

[FredGri]

Ben Ragnarok j'aime bien, mais je sais que c'est surtout parce que c'est Simonson... Après, plus objectivement, ça reste un récit très efficacement mené, avec pas mal de moment très sympathiques.
Mais c'est très différent de Descender tout de même, pas trop de matière pour comparer ! Même si personnellement j'ai plus de sympathie pour la vision de Simonson que pour le scénario de Lemire qui manque cruellement d'originalité, comme a son habitude ! Donc voilà...

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par Abdelmuhsin
	Peut être que le dessin atténue la violence, non? Sinon Ragnarök c'est si bien que ça? Aujourd'hui j'ai hésité entre le prendre ou Descender. J'ai pris ce dernier a cause du nombre de brocolis attribué part doop.

Sinon on parle des deux dans les topics ad hoc. On peut également faire des recherches via la fonction associée pour savoir ce que les lecteurs VO en ont pensés.

Surtout que Ragnarok j'en ai parlé pas plus tard qu'il y a deux jours.

[Abdelmuhsin]

Ah mais je ne demande pas un comparatif, ce sont deux styles trop differents. Je savais que j'aurais du prendre les deux mais madame aurait crié (Je tape déjà dans mon budget d'avril)..

Ok pour invincible, c'était une supposition car je n'ai jamais lu un seul numéro. Mais je vais quand même tenter un jour.

[Mil K]

Avec la collection Hachette, j'ai pu me procurer les 3 tomes du cycle Star Wars - la genèse des jedi. J'étais intrigué par cette histoire censée racontée la formation de l'ordre, la découverte de la force, et comment tout avait commencé. Il y avait à mon sens beaucoup de potentiel. Et j'ai déchanté très vite en voyant qu'on allait avoir une histoire à propos d'un adepte du coté obscur à la solde d'un empire maléfique, qui se retrouve confronté à plusieurs jedi, et qui découvre l'attrait du coté lumineux mais qui a une part d'obscur en lui et qui blablablablabla...
Grosse déception pour cette série qui ne propose rien de nouveaux ni d'intéressant malgré 1 ou 2 concepts qui auraient pu avoir du potentiel...

J'ai commencé aussi la série de 1968 sur le Silver Surfer, qui présente le surfer coincé sur terre suite aux avènements de FF #50, rejeté du monde, qui se lamente sur son sort. C'est très verbeux, et tu as surtout envie de lui hurler d'aller voir les 4 Fantastiques, parce qu'il vont t'héberger, et ils vont chercher à te renvoyer chez toi, alors arrête de chouigner inutilement et fais quelque chose de censé bon sang !
Bon, je suis un peu méchant, la série est très correcte, mais moi ça m'a saoulé rapidement... en revanche les dessins sont superbes, notamment ceux de l'épisode avec Mephisto ! (par contre, Mephisto est bien benêt de ne pas proposer quelque chose que désire le surfer alors qu'il suffit de l'écouter 101 secondes pour savoir qu'il suffit de lui proposer de le renvoyer chez lui pour le faire réfléchir à abandonner son âme... heureusement qu'il s'est amélioré au fil des ans parce que sinon OMD aurait été (encore plus) stupide )

J'ai aussi commencé le Spider-Man HS 1 sur Spider-Woman, qui a un beau logo mensonger "secret war" dessus mais je ne suis pas l'event donc je m'en fous. C'est plutôt bienf outu et ça se lit très bien. En revanche, le coté "héros qui essaie d'avoir une vie normale et qui tombe sur des super-vilain de seconde cherchant à se repentir" commence à devenir cliché tellement j'ai l'impression que ça devient courant.

[EsseJi]

Première lecture de ce que j'ai acheté à Facts aujourd'hui avec l'arc Many Deaths of Batman par Byrne et Aparo paru dans Batman #433-435. Byrne montre son amour du personnage en nous proposant une histoire de crimes entourés de mystères, il joue avec le côté classique du détective et captive le lecteur jusqu'à la conclusion qui peut paraître tirée par les cheveux et pourtant si fidèle à ce que l'on recherche d'un titre comme Batman.
Cet arc est connu pour son lot de meurtres de Batmen et aussi pour sa première partie qui est un épisode silencieux, un énorme classique que je suis heureux d'avoir enfin pu découvrir.

[Zen arcade]

J'ai entamé depuis quelques jours une lecture chronologique de l'ensemble du Hellboy universe.
Pour l'instant, j'en suis toujours à des trucs que j'avais lu à l'époque de leur sortie mais je ne vais pas tarder à aborder de l'inédit.
Ca devrait me tenir occupé pendant un bon bout de temps (ça fait quand même un corpus de plus de 300 numéros).

[Fletcher Arrowsmith]

A la faveur (de l'automne) d'un excellent Ramonville, le non moins excellent Gourvy proposait les 3 épisodes de Black Panther (#39 à #41) tie in à Secret Invasion que je n'avais jamais lu.

Et la Aaron touch a encore frappé. Une prestation aussi courte que bonne (comme quoi c'est possible) où le scénariste exploite à merveille l'event (au contraire de bons nombres de ses collègues qui devait être des skrulls infiltrés j'en suis sur maintenant).
Le pitch : une armada dirigée par le général K'vvvr vient envahir la Wakanda en s'appuyant sur des agents dormants au sein de la cour de T'Challa. Une bataille rangée va s'en suivre pour la défense du pays et de ses ressources tant convoitées.

Tout y est, ou presque, car Jason Aaron a bien compris la noblesse du personne principale mais aussi son rôle de monarche allié à celui de stratège hors pair. Il crée un parallèle intéressant avec son ennemi, K'vvvr auquel il invente un destin intéressant, s'éloignant de la description d'un alien débile assoiffé de sang. On prend forcément parti pour le peuple du Wakanda surtout que Aaron n'hésite pas à travers une voie off (celle de T'Challa) à les personnifier, montrant ainsi qu'ils sont également des hommes et non pas de la chair à canon.

Seul léger bémol : le rôle de Ororo qui n'hésite pas à tuer mais le mal était déjà fait avec ce personnage à l'époque. Pour moi elle reste une X-Woman avant tout, se répugnant à prendre la vie d'autrui, comme Claremont l'a crée et construit. D'ailleurs dans le #41 il y a une référence aux broods et les plus anciens se rappelleront le dilemme qu'a vu avoir Storm vis à vis de cette race.

L'ensemble est très bien construit à bon rythme avec de multiples rebondissements alternant scènes intimistes, d'introspection et d'action (superbes passages sur le champ de bataille mais aussi les combats de Black Panther très impressionnants).

Graphiquement Jefte Palo (qui retrouvera Aaron sur Hulk) assure tout comme la colorisation assez sombre de Lee Loughridge. C'est très beau, crépusculaire mais rendant très bien la noblesse souhaitée par Aaron ainsi que la fureur des combats sans tomber dans le gore. Ce n'est pas du clair obscur mais cela s'en rapproche.

[HiPs!]

Big Man Plans (Delcourt) est pas mal du tout, comme une version gore du Puck de la Division Alpha. L'histoire classique du vilain petit canard (nain) qui se venge des humiliations subies à grands coups de marteau dans les genoux. C'est du Eric Powell, donc graphiquement ça envoie du copeau. Dommage que la construction du récit ne suive pas: c'est confus et mal branlé notamment dans l'exposition des motivations du héros qui arrive trop tard dans l'histoire à mon sens.

Bots (ankama) est une très chouette nouvelle série signée par deux français. Ca se passe dans un futur trèèès lointain où la Terre est peuplée uniquement de robots, toute trace humaine ayant disparu. Toute? Non, un trio de bots tombe sur un bébé. Keskecékecetruc? se demandent les bots, interdits devant cette chose toute molle sans trace de soudures ou de joints et qui crie très fort. Et pue aussi. Pas mal de trucs fonctionnent bien. D'abord, c'est fun. Le trio de bots est attachant. Et j'ai beaucoup aimé l'idée que l'homme ait disparu des mémoires des bots et que les héros de l'histoire soient totalement naïfs devant leur vagissante découverte.

	Citation:			Posté par FredGri
	Alors je viens de finir The Wrenchies de Dalrymple et j'avoue qu'autant je suis époustouflé par le graphisme et la richesse incroyable de cet univers, autant le scénario complètement foutraque m'a globalement assez ennuyé... Et c'est vraiment étrange, car Dalrymple sème des tonnes de pistes fascinantes, avec des tas d'idées, énormément de potentiel, avec en plus un sous-texte qui pouvait amener une relecture encore plus fascinante sur l'enfance, ses rêves et ce sens de l'aventure qu'on avait... Mais la structure extrêmement morcelée ne fait que semer le trouble dans la lecture (inutilement à mes yeux, ça ne nécessitait franchement pas d'être aussi foutraque) Du coup, j'ai adoré me perdre dans ces planches, admirer l'éblouissant travail graphique et rêver des entre cases, mais maintenant que je dois écrire une chronique je suis bien emmerdé !

Pas mal pareil que toi. Sans oublier que j'en ai un peu assez des méta récits. Bon, sur sa reprise d'Omega (du même auteur), ça marchait. Ici, beaucoup moins. Ca ressemble un peu trop à un artifice pour faire intelligent et complexe. Mais comme tu l'as dit, c'est juste bordélique.

[EsseJi]

Je m'éclate sur les Challengers of the Unknown par Loeb & Sale, première collaboration du duo, il se dégage à la fois une fraîcheur et une maîtrise. Long Halloween est dans le viseur, cette maxi annonce les grandes heures du combo d'auteurs. Tout comme sur ce qu'ils vont faire sur le Dark Knight chaque single est un chapitre qui s'inclut dans un tout. Pas de cliffhanger entre chaque mais des ellipses qui donnent un effet de récit riche dès le départ. De plus les personnages, leur univers et supporting cast sont disséqués, ce qu'il fait que si on ne connaît pas trop les Challengers on a l'occasion de découvrir ce qui fait leur charme.
Je comprends mieux pourquoi cette maxi a de nombreux bons échos, ils iront loin ces Loeb et Sale.

[FredGri]

	Citation:			Posté par HiPs!
	Pas mal pareil que toi. Sans oublier que j'en ai un peu assez des méta récits. Bon, sur sa reprise d'Omega (du même auteur), ça marchait. Ici, beaucoup moins. Ca ressemble un peu trop à un artifice pour faire intelligent et complexe. Mais comme tu l'as dit, c'est juste bordélique.

Oui, en effet, l'énorme impression du "pour faire genre"... Etrange !

Sinon, je viens de finir le tpb de Tokyo Ghost de Remender et Murphy !
Je suis très très fans des deux auteurs, donc ça ne pouvait que me plaire. Et globalement ça a pas mal fonctionné sur moi, si ce n'est la aussi cette impression que Remender se plait à bousiller ses jouets un peu trop vite, et c'est frustrant à la longue. Parce que sur 5 numéros il se passe beaucoup de choses et le scénariste braye trop vite la machine, sans lui laisser le temps de bien s'installer (en plus perso, je trouve le prétexte assez maladroit, mais qu'importe)
En attendant, les planches de Murphy tabassent sa race, c'est superbe et extrêmement efficace... Il fout un tel rythme que même les scènes "calmes" paraissent ultra dynamiques, incroyable !!!

Du très très bon boulot !!!!

Il semblerait qu'il n'y ait pas de suite et là j'avoue que la fin me laisse un peu dubitatif !!!

[Fletcher Arrowsmith]

Tokyo Ghost continue en VO

[Al Pennyworth]

Tokyo Ghost est annoncé en 10 épisodes je crois.
Je partage l'avis de FredGri sur ce titre, très plaisant mais un peu trop rapide, j'aurais aimé avoir un peu plus d'espoir de vie réussie pour les deux héros. Je lirai le second TP avec plaisir (et quels dessins ! )

[FredGri]

Lecture de la soirée, Paper Girls de Vaughan et Chiang !
Comme d'habitude avec Vaughan c'est toujours un bon moment, en contre partie, je trouve qu'il se cantonne dans ses mêmes recettes scénaristiques ! C'est toutefois captivant et extrêmement intriguant ! On entre dans cette histoire sans perdre trop de temps et le scénariste ne semble pas vouloir trop s'éterniser sur les détails comme les caractérisations ou même les explications ! D'un autre côté, je trouve aussi que c'est ce qui donne tout le charme au récit, ne pas trop comprendre ou on met les pieds, avancer en découvrant en même temps que les héroïnes les tenants et aboutissants du récit !
En tout cas Chiang a opté pour un ancrage plus vif et moins lisse, comme ce qu'il faisait déjà sur Wonder Woman, et franchement c'est très beau !