Critiques VO 2023

[mrcitrouille]

Je plussoie le côté vilains conceptuels à la Hickman ou à la Morrison sauf que comme c est mal écrit ça sonne comme une parodie ou une mauvaise fan fic

[Slobo]

	Citation:			Posté par Fred le mallrat
	Uncanny pour moi est meilleur Avengers c est ultra décompresse comme on a pas vu depuis un moment mais en plus timeless nous donne déjà 3/4 des infos Depuis le 3 c est pareil que l arc du phenix de aaron en moins bien écrit.. Ça tourne en rond depuis au moins deux numéros et 2 numéros ultra faible graphiquement... Et les villains ressemblent à du méchant de chez hickman(Black order) en moins bon (déjà que) Oui le 1 est peut été le meilleur mais c est pas mieux que aaron, waid ou brndis ou hickman.. non je pense que des le 1 c est plus faible

J’ai pas lu timeless c’est sûrement pour ça.

[scarletneedle]

Pas assez de temps, je comprends...
Non, plus sérieusement, 2 one-shots sympas pour le moment mais avec un impact assez limité.

[Ben Wawe]

Batman / Superman: World's Finest #20
Très réussi.
Mark Waid amène ses Superman & Batman dans l'univers Kingdom Come, bien considéré ici comme Earth-22. On voit ainsi Barry qui découvre le Multivers (officiellement pour le classer, en vérité pour le fun), et identifie l'énergie de David, le sidekick de Superman disparu précédemment. Superman & Batman y vont via le Cosmic Treadmill, tombent sur l'enterrement juste après Kingdom Come, puis sont déplacés quelques années avant. Clark est crispé de voir qu'un Superman a "laissé" ses proches mourir ainsi, et Bruce essaye d'être raisonnable. Ils découvrent ce monde plus âgé que le leur, recroisent David qui agit en super-héros violent, et... dès les retrouvailles, il attaque Superman !
C'est bien, oui. Mark Waid maîtrise très bien Bruce et Clark, qu'il caractérise très bien et intelligemment. Le trouble de Superman est bon, le côté raisonnable de Batman est agréable, et c'est bien qu'il ne soit pas tout badass ou sombre. Sa "petite leçon" sur quoi faire d'un ado' s'ils ramènent David est bonne, et le final est prévisible mais réussi. Très bon, oui.
Graphiquement, Dan Mora assure et livre des planches superbes. Très dynamiques et belles.

Un très bon début de saga !

Catwoman #58
Que c'est maladroit et lourd.
Tini Howard multiplie ici les rebondissements, dans un catalogue vain d'événements peu agréables à suivre. Alors qu'ils se déchirent depuis des numéros, Batman et Catwoman ont ici des moments proches, complices, presque tendres ; incompréhensible. Selina essaye de savoir ce que devient Jason, puis Vandal Savage lui propose l'immortalité, pour elle et ses gangs. Selina refuse, puis se bagarre avec Scandal, la traîtresse. Selina va ensuite tout dire à Bruce, alors que Vandal monte les super-vilains classiques pour mener une attaque globale. Jason essaye de forcer sa peur pour sauver un enfant, Selina et Bruce le rejoignent alors que la ville explose.
C'est mal fait. C'est vraiment mal fait, et c'est fort dommage, parce que les éléments, les principes ne sont pas pires que d'autres en soi, mais... c'est maladroit, et lourd, et mal foutu. Ce crossover est vraiment mal branlé, mal exécuté, et finalement mal pensé. Au secours.
Graphiquement, Nico Leon a des planches classiques, solides mais sans plus. Correct, sans plus.

Tellement de lourdeurs et de maladresses.

Green Lantern: War Journal #2
C'est lent... pas inintéressant, mais très lent.
Phillip Kennedy Johnson prend un temps très long pour avancer, et c'est dommage. Ici, dans l'autre Univers, on entrevoit The Revenant Queen qui corrompt des Green Lanterns peu sympathiques. Sur la Terre DC, John amène sa mère à Metropolis car elle l'accompagne à un entretien d'embauche chez Steelworks. Sa mère le pousse à arrêter de s'occuper d'elle, pour aller de l'avant, mais ils sont attaqués... par les GL corrompus, qui "touchent" et corrompent aussi John.
C'est lent, trop lent. J'aime bien le passage chez Steelworks, j'aime bien l'échange entre John et sa mère, mais... bon sang, déjà deux épisodes ? Pour ça ?! C'est trop peu, en trop de pages. Tout ça aurait dû ne former qu'un épisode, et c'est fort dommage. The Revenant Queen est encore trop obscure, et tout prend trop de temps, alors que John est bien écrit.
Graphiquement, Montos a un style un peu nerveux et travaillé, presque "crade", qui fonctionne ; mais sans briller non plus. Ca fait le job.

Des atouts, mais beaucoup trop lent.

[Ben Wawe]

Superman #7
Un épisode sympathique, qui cependant ne rend pas "justice" au côté spécial du #850.
Ici, Joshua Williamson... poursuit tout simplement sa saga, que j'apprécie, mais sans faire grand-chose de plus. C'est déjà bien, hein, mais la couverture annonce que c'est le #850, et ça ne se sent pas.
Ici, donc, Superman est enchaîné par le piège de Lex, qu'il a ouvert pour libérer The Chained. Ce dernier est dans la ville, menace Perry White (qui se présente à la Mairie) pour trouver Lex. La SuperFam arrive, ça se bagarre, on comprend que The Chained a des pouvoirs de TK tactile, comme Conner. Superman se libère, vient repousser l'ennemi, qui cependant se lie avec Mr Graft et Mr Pharm. La crise est écartée, mais les questions demeurent. Lex a survécu à sa blessure, mais doit se reposer. Lois veut le lui imposer, mais ils sont interrompus par... la mère de Lex, qu'il avait exilée sur une île privée. Elle s'en est échappée avec... Lena, la fille de Lex ; et bien la Lena qui avait été "donnée" à Brainiac par Lex, jadis (on voit les cicatrices). Ce même Brainiac approche, d'ailleurs, et fait ravager la planète du futur Cosmic Boy par... des

Czarniens, qu'il avait gardés avec lui !

C'est bien. J'aime ce que fait Joshua Williamson, j'aime sa gestion du casting, avec la bonne idée d'un Perry candidat mais aussi connaisseur de vieux secrets de Lex. Je suis curieux d'en savoir plus sur l'époque d'un Lex "héroïque", lui qui ici réfléchit à son passé, constamment en miroir de Superman. Ca rend bien, The Chained passe comme vilain, et je suis intrigué par le retour de Lena. La menace de Brainiac est classique, mais peut fonctionner.
Graphiquement, Gleb Melnikov assure en clone de Greg Capullo, peut-être plus "crade" ; j'aime bien. Dan Jurgens vient signer quelques pages, dans son style agréable.

Un bon épisode, d'une bonne saga ; mais pas un quelconque anniversaire.

Superman: Lost #7
Troublant mais intense.
Christopher Priest enchaîne, en creusant plus profond, en allant plus loin. Dans le passé, dans son voyage, Superman interpelle le vieux Superman, qui lui narre un récit où, revenu chez lui, il serait reparti car il aurait perdu ses pouvoirs et se serait blessé ; et aurait re-disparu en voulant les retrouver. Mais Superman relève que c'est faux : le vieux Superman évoque un parachute pour Jimmy Olsen, ce qu'il refuserait de mettre ! Superman force alors dans l'anomalie, avance et... est récupéré par Adam Strange. Super ! Mais, au présent, ça va mal. Clark décide d'aller voir un psychologue conseillé par Kara. Il l'annonce à Lois sans savoir, hélas, que celle-ci vient de voir Lex, qui a irradié Lois pour qu'elle ait un cancer. Afin de "forcer" Clark à se remettre et trouver une solution... et redevenir Superman.
C'est intense, oui. Christopher Priest m'a fait hésiter d'abord, mais je suis très client et friand de son approche, ici. Je n'ai pas été emballé pleinement par l'histoire "fausse" du milieu, mais l'ensemble reste réussi. La gestion de la caractérisation est très bonne, très fluide, et très émotionnelle. La situation de Lois est terrible, le déni vis-à-vis de Clark aussi.
Graphiquement, Carlo Pagulayan continue son énorme prestation, léchée et solide.

Un épisode un rien moins fort, mais une proposition ultra intense.

Justice League vs Godzilla vs Kong #1
Petite déception, quand même : la fameuse rencontre se fait attendre, et ça sent presque la publicité mensongère, en fait.
Ici, on a certes Godzilla qui débarque au début et qu'on revoit à la fin, avec un gros flashback au milieu ; mais c'est quasiment tout ! On voit en effet la demande en mariage de Clark à Lois, et avant comment toute la Justice League réagit au futur événement. Les personnages échangent, papotent, avertissent Clark. Tout va bien, mais... la Legion of Doom agit, pénètre dans la Forteresse de Solitude (sans alarme ?). Lex veut dérober des éléments des New Gods, mais Toyman touche un artefact qui les amène sur une autre Terre - celle du Monsterverse. Ils arrivent sur Skull Island, visitent une base Monarch, et Toyman a alors l'idée d'opposer les Titans à la Justice League...
Et voilà. Un premier épisode centré sur les personnages DC, sympathique mais quasiment sans présence des personnages. Ah si, Gorilla Grodd papote mentalement avec Kong. Super. Attention, ça se lit bien, c'est relativement mignon de voir la demande en mariage et l'avant, mais... bon, ce n'est pas ce qu'on vient chercher. Ni les déboires d'une Legion of Doom remplie de personnages un peu neuneus. Vraie déception vis-à-vis du scénario de Brian Buccellato.
Graphiquement, Christian Duce est énorme et épatant pour Godzilla et Kong, mais assez "simple" sur les super-héros. C'est solide, mais ça ne marque pas l'oeil.

Sympathique, mais presque hors-sujet.

[Ben Wawe]

Daredevil #2
Sympathique, mais ça stagne vite, quand même.
Saladin Ahmed enchaîne en proposant un épisode qui se lit bien, mais vite. Ici, Matt est sollicité comme Père Matthew, car des policiers voudraient visiter son centre pour enfants suite à des rumeurs en ligne évoquant une structure pour former des criminels. Matt les envoie bouler, mais s'interroge. Il sort pour décharger sa frustration, et tabasse des criminels en pleine guerre des gangs ; super. Plus tard, il aide un de ses gamins à gérer un harcèlement scolaire, puis remonte la piste des rumeurs en ligne qui mène vers... Ben Urich ?!
C'est sympathique, oui, mais limité. Saladin Ahmed ne propose pas grand-chose ici : les échanges et dialogues sont bons, mais quasiment rien n'avance. J'ai du mal à envisager Matt comme quelqu'un capable de remonter une piste en ligne aussi "facilement", et même la bagarre est très classique et facile. En fait, cet épisode ne raconte quasi rien et ne vaut que pour sa fin ; super.
Graphiquement, Aaron Kuder propose de belles planches. Je continue à voir l'influence de John Romita Jr dans son Daredevil, mais ça fonctionne bien. Même s'il a plus brillé ailleurs.

Sympathique, mais quasi vide. Déjà.

Scarlet Witch #9
Sympathique et divertissant.
Steve Orlando ne fait guère avancer son intrigue, ici, mais livre un épisode agréable. On y voit Wanda vaquer à ses occupations, avec Joseph avec qui elle forme un lien presque fraternel. Elle prépare un accueil pour sorcières chez elle, car une chasseuse de sorcières approche. Elle gère plusieurs menaces, croise plusieurs intervenants, comme Jennifer Kale, Man-Thing, mais aussi Luna qui l'aide à gérer une crise avec des démons. Tout se passe bien, les liens avec Joseph sont bons, mais... ce dernier la trahit, et fait venir Hexfinder, la chasseuse de sorcières !
C'est bien, oui. Encore une fois, l'intrigue n'avance pas du tout, mais c'est très agréable de suivre ainsi les tranches de vie, les occupations professionnelles de Wanda. Celle-ci est toujours bien écrite, bien caractérisée, et sa relation avec Joseph est touchante. Le final en est d'autant plus déchirant... mais prévisible, car déjà annoncé dans le cliffhanger du #8. Pas grave, c'était fun, ici.
Graphiquement, Lorenzo Tammetta réalise l'essentiel de l'épisode à la place de Sara Pichelli. Ca se suit bien, c'est solide et correct.
Enfin, une back-up sur Eva Quintero est sympathique mais anodine.

Un bon épisode, qui ne fait rien avancer mais divertit.

[scarletneedle]

Un début en "douceur" mais qui sent bon l'inspiration de la 1ère série ou du DA!
Daniel Warren Johnson est un fan et ça se sent : il reprend les codes de la série (dont les humains et l'énergie gimmick du DA) et ne surcharge pas le casting et c'était une de mes grandes craintes tant le nombre de Transformers dans les 2 camps et les noms à retenir m'ont toujours rebuté.
D'ailleurs, je ne sais pas si l'une des pertes de ce numéro n'est pas un clin d’œil assumé voire un doigt d'honneur au cinéma...
Aussi, très peu de personnages mais des camps assumés, de l'action, un german suplex (), un bon rythme et pas besoin d'avoir lu Void Rivals.
Le pan de cet univers partagé démarre bien!
Et pis l'auteur/artiste a montré qu'il savait écrire.

Ah oui, j'ai chopé les 3 couvertures...

[EsseJi]

La nouvelle série Creepshow passe un cran avec les histoires du #1.

Pour la précédente mouture on était dans soit du gentillet, voire de l'horreur avec une pointe d'humour, mais rien vraiment de dérangeant.

Pour cette reprise, on a fait appel à Garth Ennis et Phil Hester pour imaginer les deux histoires du premier numéro, et j'en ai encore les poils qui se dressent.

La partie de Hester est gore et part dans l'hystérique, clairement très adulte comme récit.

Et Ennis met la barre encore plus haut, avec sa façon particulière de traiter à la fois des sujets des pro-life aux USA, de l'avortement, jusque l'inceste. Un pot pourri où l'auteur ne prend pas de gants, et se farci les bien pensants avec une histoire crade dans tous les sens du terme.

[scarletneedle]

Clair que la 2ème histoire...

[Ben Wawe]

Big Game #4
Efficace.
Mark Millar organise la fin de sa mini-série crossover, avec ici les grandes manoeuvres menant au final. Hit-Girl est donc dans le passé, mais est appréhendée par... les personnages de Empress, saga que je n'ai pas lue. On découvre ainsi la civilisation conquérante, avec ce fameux Roi cruel et destructeur, qui ne supporte pas de savoir qu'il ne règne plus dans le futur. Son techno-sorcier réalimente la combinaison du Chrononaute, pour aller reconquérir tout ça. Hit-Girl échappe à la mort grâce au Capitaine Havelock, puis s'infiltre dans les vaisseaux. Au présent, Nemesis et Wesley massacrent les super-héros réunis sur "ordre du Président", dont le héros de Starlight et l'ultime membre du Night Club. Seul Dave / Kick-Ass n'y est pas... il a loupé son bus. Mais bon, tout se finit sur l'invasion temporelle du fameux Roi... alors que, en coulisses, Cordelia de Magic Order enrage de voir tout ça et de ne pouvoir rien faire.
Efficace, oui. Il n'y a plus beaucoup de folie, de surprises ou de chocs ; il faut dire qu'on en a eu pas mal, avant. Là, Millar organise, s'organise, relie les événements et les éléments. Le final s'annonce avec un futur twist, qui peut être soit temporel, soit magique... soit les deux. Je reste intéressé, un peu moins emballé, mais c'est aussi plus "mécanique", moins foufou. Sans que ça soit reprochable.
Graphiquement, Pepe Larraz assure et livre de très belles planches. Grosse prestation, définitivement.

Une préparation solide pour un futur gros film.

The Invincible Iron Man #11
Très bien.
Gerry Duggan continue son très agréable petit bonhomme de chemin, avec ici la suite des aventures d'Emma & Tony. En lune de miel à Hawaï, après leur mariage arrangé pour échapper puis soutirer des informations à Feilong, ils y sont surtout pour se rapprocher de Krakoa. Tony y va en effet, guidé à distance, pour retrouver du Mysterium caché par Emma. Afin d'en faire une armure. Stark affronte un singe intelligent d'Orchis, le tue dans la bagarre puis repart. Il fait du Mysterium une... canne, que Carol Danvers ne peut briser, que Stephen Strange ne peut détruire, et que le sixième sens de Spider-Man ne capte pas. Le tout pour une future grosse bagarre... oh, et Tony n'oublie pas un petit présent caché pour Emma.
C'est très bien, oui. Gerry Duggan gère très bien, manie idéalement le contexte Krakoa mais surtout écrit très bien autant Tony qu'Emma. Le duo est bon, piquant mais touchant, et j'aime beaucoup ce Stark, sur une belle ligne entre le délirant, le sérieux et le dépressif. C'est fluide et très agréable.
Graphiquement, j'aime beaucoup Andrea DiVito et je suis ravi de le revoir plus. Un style classique qui me plaît énormément !

Un très bon moment.

Children of the Vault #3
Très bien.
Deniz Camp livre un très bon épisode, qui joue énormément sur le fonctionnement de la Cité. L'auteur fait un très bon travail pour étendre complètement les idées initiales de Mike Carey, affinées par Jonathan Hickman. Il n'invente pas grand-chose, mais joue vraiment idéalement avec tout ça. Ca donne envie d'en voir plus.
Ici, on voit Cable et Bishop qui attaquent la Cité : frontalement, avec de gros joujoux, sur lesquels ils s'engueulent (quel fusil est le meilleur). Mais aussi parce qu'ils sont parvenus à manipuler des agents Orchis pour retourner Orchis contre la Cité. Grosse bagarre avec des Sentinelles, mais aussi indirectement : Orchis veut stopper Le Message des Enfants de la Voûte, mais l'Humanité est prise entre ces deux influences. Serafina voit un avenir sombre, troublé par le Dominion (tintintintin!), alors que ça vire aux duels directs dans la Cité.
C'est très bon, oui. Deniz Camp est excellent dans sa gestion des idées sur les Enfants de la Voûte, et manipule parfaitement tout ceci. Les Enfants ont des caractérisations, plus que jamais avant j'ai l'impression, et le duo Cable / Bishop est top. Leur historique est rappelé, mais ça se vanne, comme deux vieux blasés et arrogants. C'est drôle et prenant.
Graphiquement, Luca Maresca propose des planches classiques et fluides, agréables et claires.

Une très bonne surprise qui se poursuit.

Astonishing Iceman #3
Ni mauvais, ni bon : juste inintéressant.
Steve Orlando organise l'affrontement entre Iceman et... Mr Clean, littéralement Monsieur Propre ; ouais, ouais. Un type chauve qui élimine tout. Super. Bref, ce Mr Clean poursuit les "Y-Men", des Humains qui se sont faits tatouer des pouvoirs mutants. On croise également un des Captains America de la mini-série récente, celui des voies ferrées ; qui a aussi un tel pouvoir mutant depuis peu. Bref. Mr Clean attaque, Romeo sent une alerte, Bobby y va, force ses pouvoirs mais bat Mr Clean. Bobby revient, un peu secoué, mais... Mr Clean a trouvé désormais son repaire gelé.
Sans intérêt. Steve Orlando essaye d'amener des choses, notamment ce Cap' des voies ferrées, et bientôt Spider-Man (oui, Peter est en cliffhanger), mais... ça ne prend pas. Romeo est sympathique, Bobby et lui sont mignons, mais tout est tout simplement poussif. C'est lourd et poussif.
Graphiquement, Vincenzo Carratu a un style classique solide, mais qui n'imprime pas mon oeil.

Inintéressant, définitivement.

The Sensational She-Hulk #1
On prend les mêmes, et on recommence !
Rainbow Rowell relance une série... de manière cosmétique, car ce #1 est la suite directe du précédent ; dans le fond et la forme. Et ça me va très bien !
Ici, Jennifer est donc avec Jack, qui peut la toucher et s'approcher d'elle dès qu'il absorbe énormément de radiations (et est donc "plein"). La romance reprend, mais Jen semble un peu... éteinte, ou éloignée ; troublée, par l'amour absolu de Jack. Ca va au travail avec Mallory, elle commence la défense de Karkas et Ransak, Déviants menacés d'expulsion notamment du fait du mauvais caractère du second. Jen voit la relation toxique entre eux, va ensuite à son Fight Club où Titania a ramené son mari, et Jen ramène Jack. Creel et Jack s'affrontent, ça tourne mal... et la séance est annulée. Jen repart seule, mais est sollicitée par Hulk - qu'elle aurait appelé elle-même !
C'est bien, oui. Rainbow Rowell continue sa bluette, son histoire essentiellement sentimentale qui me plaît tellement. Jen a choisi Jack plutôt que le méchant garçon, mais semble gênée ; étouffée. Les événements la crispent, la troublent, et elle traîne un spleen que Hulk va peut-être faire exploser. C'est toujours aussi fin et bien fait. Quel régal.
Graphiquement, Andrés Genolet a un style classique et clair très agréable, avec de beaux personnages.
Une petite back-up sympathique montre Jen confondre ses stagiaires, et amène en action super-héroïque celui venu pour un cours de droit. Ca fait des étincelles, ça s'oublie vite mais c'est gentillet.

Une poursuite très agréable et touchante.

[scarletneedle]

Big Game, c'est le #4.

[Ben Wawe]

Merci !

[Ben Wawe]

Avengers Inc. #2
Très réussi.
Al Ewing enchaîne habilement et agréablement. L'on découvre (en tout cas, je le découvre) que le Manoir des Avengers a été transformé en structure commerciale, entre le musée et le Bed & Breakfast. Janet y amène "Victor Shade" pour voir si cela provoque des souvenirs, mais pas vraiment. Vision arrive pour le brunch, invité aussi, et la rencontre avec l'autre Victor Shade se passe mal. Ils sont interrompus par la découverte d'un meurtre : des gens sont tués par un "spectre" qui semble être intangible ! Ils remontent la piste, et découvrent de vieux personnages liés à Spymaster, venus ici pour voler le Manoir. Mais l'un d'entre eux voulait tuer les autres. Mystère résolu, grâce au trio. Vision commence à se dire que seul Henry Pym aurait pu créer le fameux caillou sur le front de Victor Shade, mais abandonne l'idée... tandis qu'un autre meurtre est révélé, ailleurs !
C'est très bien, oui. Al Ewing mène un bon petit mystère, très entraînant et dynamique. Les échanges Vision/Victor sont bons, la narration est fluide, et ça fonctionne bien. Ca ne révolutionne pas grand-chose, mais c'est fort sympathique, et ça amène vers des thèmes intéressants.
Graphiquement, Leonard Kirk est bon. Un rien moins éclatant que d'autres fois, et la colorisation est fade, mais c'est bien.

Une bonne suite, bien entraînante.

Moon Knight #28
La fin approche, et ça fonctionne bien.
Jed McKay enclenche un cheminement prévisible, mécanique mais efficace. Ici, Moon Knight mène Hunter's Moon, Tigra (qui a imposé sa présence) et 8-Ball (en pilote) pour attaquer Black Spectre, caché dans un bâtiment bien connu de la franchise. Ils passent par le toit, Hunter's Moon se bagarre seul face à une armée et ne craint pas la mort. Tigra marche sur une mine et décide d'attendre. MK remonte jusqu'à Black Spectre, arrive blessé mais déterminé... alors que Zodiac va attaquer la Midnight Mission, dont Reese doit hériter si MK meurt.
C'est bien, oui. Rien de surprenant, d'original ou de neuf : on est sur une montée en puissance classique, mais efficace. L'échange Tigra/MK est lui aussi attendu mais réussi, et tout donne l'impression d'un déroulé déjà-vu mais bien fait. Je prends.
Graphiquement, Federico Sabbatini assure dans son style bien assuré, tout en nervosité et en flous efficaces. J'apprécie.

Du classique mais réussi.

The Incredible Hulk #5
Lent, clairement, mais réussi.
Phillip Kennedy Johnson achève son diptyque dans les marais efficacement. L'on voit en effet Man-Thing qui alerte Hulk sur la créature qui rôde ici, s'en prend aux gens et notamment à Charlie. Hulk s'en prend d'abord à Man-Thing, puis accepte d'aider et vient tabasser/détruire l'entité. Charlie pleure devant l'illusion du corps sans vie de son frère, puis Hulk se détransforme pour redevenir Banner (j'ai rarement vu cette étape, tiens). Cependant, Betty Ross vient le voir, se transforme en Red Harpy quand Charlie l'attaque. Betty alerte Bruce que The Eldest va venir le voir, pour lui proposer de "récupérer" Hulk, en recréant des corps... et qu'il va devoir décider ce qu'il veut pour eux.
C'est bien, oui. Le rythme reste lent, mesuré, mais Phillip Kennedy Johnson gère bien ses épisodes. Ceux-ci restent agréables, fluides et prenants. C'est bien une horreur réelle, assez body-horror aussi bien sûr, mais ça surfe sur tout un imaginaire monstrueux intéressant. Le scénariste livre en outre une "explication" en annexe sur l'entité, et ça fonctionne très bien. La grosse intrigue avance un peu, aussi, c'est bien.
Graphiquement, Travel Foreman ne me convainc pas sur Hulk, qu'il ne maîtrise pas à mon sens ; mais tout le reste est bon, dans son style étrange et troublant.

Un rythme long mais maîtrisé.

[bukowski]

C'est un peu le mois Man-Thing !

[EsseJi]

Local Man Gold: le titre indé qui aime le mainstream indé revient dans un one-shot où il fait l'amalgam de la culture comics, littéralement!

Car on se retrouve dans une parodie d'event qui fait clairement référence à la ligne Amalgam de Marvel et DC. Tous les codes de l'event qui joue sur le temps, pour corriger les lignes temporelles et sauver le présent, ou le passé dans ce cas, sont respectés.

Au final, des guests à la pelle dans cet épisode, jusque des inattendus comme The Flame de Will Eisner, des héros oubliés Image comme Battle Pope, ou même Joan de Love Everlasting qui a ici un rôle central.

Ce titre continue d'étonner et de détonner.