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Dernière modification par Fred le mallrat ; 16/07/2023 à 14h54. |
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DOCTOR STRANGE : L'INTÉGRALE 1980-1981
Drôle d'intégrale. J avais lu la plupart des épisodes chez aredit puis en essential. Claremont n est pas à l'aise sur Doc Strange. Ces intrigues sont assez quelconques. Par contre, il essaie de développer le casting et aussi la diversité (Sara Wolfe). Il y a le formidable back-up de Stern/Golden. Un cross avec man-Thing (Une série où le passage de Claremont est complètement oubliable). Cependant Colan, Golden, Marshal Rogers.. c est beau avec aussi le calendrier 1980 avec les auteurs en vue de l'époque de Miller à Byrne en passant par Zeck et Pérez. MORBIUS : L'INTÉGRALE 1975-1981 Bien moins intéressant que la première intégrale, qui était un peu fofolle, partant dans tous les sens mais avec des moments intéressant. Là on a une première partie pas mal. La fin avec les she-hull est assez quelconque. Cependant une lecture sympa MARVEL EPIC COLLECTION : DOCTEUR STRANGE – TRIOMPHE & TOURMENT Chouette redécouverte. J en avais quelques uns en floppies puis l epic mais l'écriture de Thomas passe mieux en VF pour moi. L'humour et le second degré mais aussi les back-up assez "historiques" avec Lofficier. J'ai vraiment trouvé l'ensemble chouette. Même le début par Gillis que j avais peu aimé en première lecture en VO. Là, je trouve que l'intrigue avec Dormamu ou les Defenders est sympa alors que je l avais trouvé trop verbeuse. J ai toujours aimé le Gambit de Faust quand le couple Thomas arrive. La suite est sympa et Thomas gère bien un cast trés conséquent pour un titre Doc Strange. On peut lever le sourcil sur l'apparition d'un frêre et l'explication mais ca sert une autre intrigue qui voit revenir Morbius. Acts of Vengeance est sympa et bien utilisé. Mais rien que Gambit de faust et le GN avec Dr Doom de Stern et Mignola valent l'achat à eux seul et le reste est vraiment une lecture agréable. Guice et Mignola ca se refuse pas en plus. Dommage que les renvoie qu'il y avait dans la partie courrier des floppies ne soient pas reprises pour les Book of Vishantis qui sont dense mais là c'est un souci avec Marvel US. MARVEL EPIC COLLECTION : IRON MAN – STARK WARS Si les intrigues sont toujours prenante et bien faites, on peut regretter l'entreprise de dezingage à tout va du précédent run. En plus (ou dans ce mouvement), Stark perd toute son humanisation précédente et (re)devient prétentieux, egocentrique, égoïste, con parlant de racheter tout ce qui lui déplait. Je ne peux m'empêcher de repenser que la période Michelinie de Spiderman est assez blingbling aussi. Mais, lui et Layton savent vraiment trouver de quoi divertir le lecteur avec des intrigues sympas, la création du Ghost.. reste que la traduction laisse à désirer surtout sur la partie guerre des armures. Sympa mais qu il est con ce Stark. |
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Les premiers Spider-Man que j'ai lus sont ceux de Micheline, à l'époque j'avais accroché mais je sais qu'une relecture ferait sans doute très mal.
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Je pense pas
Comme Iron man c est efficace mais quand les fans râlent sur slott qui en fait un chef d entreprise.. michelinie c etait plus du tout la Parker Lucky en pire |
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Dernière modification par Fred le mallrat ; 11/10/2023 à 15h30. |
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Dernière modification par Fred le mallrat ; 10/12/2023 à 19h56. |
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Mike Baron commence avec une histoire de secte commandée par un athée qui pourrait avoir certains pouvoirs. Cela couvre pas mal de points comme les suicides collectifs, l'emprise aussi bien psychologique que financière. Frank Castle est troublé par ce gourou dont il ressent le pouvoir. Il est aussi moralement un peu impacté par le fait de coucher avec la femme qu'il devait retrouver pour son mari. Baron nous présente Microchip pour la première fois ainsi que son fils Junior. Ce sont les derniers numéros par Klaus Janson. Il avait pris la série car il pouvait s'encrer et faire la couleur mais la série passe vite mensuelle et il ne peut tenir la cadence. Dave Ross le remplace sur l'arc suivant encré par Nowlan (très joli) puis par Beatty (où certaines cases ressemblent à du Mike Zeck). Là il est question d'association entre le terrorisme islamique et la pègre. Castle fait équipe avec un agent du Mossad pour démanteler un projet d'attentat et on découvre que notre héros a un cœur. Whilce Portacio devient le nouveau dessinateur attitré du titre. Il s'améliore d'épisode en épisode avec cette façon de malmener corps et visages mais avec une narration et une mise en page efficace. On commence par un arc sur Wall Street et les magouilles financières alors qu'un serial killer s'en prend aux sans abris. Il en coutera cher aux alliés de Castle pour arriver à coincer les criminels. Ensuite vient le crossover avec le Darevil de Nocenti et Romita Jr. Un crossover comme on les aime puisqu'on est pas obligé d'acheter les deux numéros car ils racontent la même histoire mais sous des angles différends. Pas forcément deux angles politiques alors que Nocenti et Baron sont deux scénaristes qui n'ont pas du tout les mêmes convictions. Au contraire on assène des points de vue que même le criminel de l'histoire a du mal à départager. Cet ancien employé d'une entreprise pharmaceutique viré par l'informatisation empoisonne au hasard les produits de son ancien employeur. L'annual est aussi par Baron avec un Mark Texieira qui est un peu malmené par l'encrage de Scott Williams. On est en pleine Guerre de l'évolution. La toile de fond de ce crossover entre les annual Marvel qui voit l'intervention du Maître de l'évolution est là mais Baron y place ensuite un baron de la drogue colombien. Il en sort une histoire classique du Punisher avec des éléments de science fiction bizarre. Le scénariste ne sait pas encore vraiment jongler avec tout ca. Une courte histoire sympathique mettant en scène Microchip clôt cet annual. Mike Baron a beau se revendiquer républicain, ses histoires sont quand même souvent assez sociales. On parle souvent de gens brisés par la société d'une façon ou d'un autre et de prédateurs qui eux ont souvent le pouvoir financier, politique ... Punisher peut encore épargner certains et vise plutôt la tête sauf lors de la rencontre avec Daredevil. Je gardait le Graphic Novel Assassin's guild pour la fin car je le trouve intéressant. Il me semble que cet album aurait pu être publié en France à l'époque car il était un peu plus européen. Dommage que Comics USA n'ait pas tenté le coup. L'intrigue allié Castle à la guilde des assassins ce qui semble bizarre mais face à une organisation qui permet à ceux qui en ont les moyens d'échapper à la justice. La guilde a d'ailleurs un fonctionnement propre qui la rend assez proche du personnage principal. Là aussi, le discours est plus social qu'autre chose. Ce qui attire l'attention c'est le dessin de Jorge Zaffino qui est capable de faire des planches très réalistes et belles puis pour les scènes d'action ou mettant en scène le Punisher (comme si Castle et Punisher étaient différends) des planches où les visages vont être plus simplifiés pour entrevoir colère ou haine avec des teintes plus sombres. Mary-Jo Duffy avait déjà scénarisé le Personnage lors de la fin de la mini de Grant et Zeck qu'elle termina avec Vosburg. Elle livre une autre vision du personnage plus nuancé encore mais qui rappelle aussi celle de Conway ou Goodwyn dans la première intégrale avec les histoires issues des magazine noir et blanc. Une bonne intégrale qui comme la précédente pose les bases du personnage "classique". |
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J ai commencé a relire l Homme chose (une quinzaine de numeros) et je suis trés content de cet omnibus. On passe d histoires assez fantastiques mélangeant horreur/fantasy et SF avec des histoires plus terre à terre avec des histoires individuelles auquelles l homme chose va donner une conclusion avec un début plus superheroique de base (les Kazar). La trad me semble trés bonne car je redécouvre que c est vraiment bien écrit.. plus écrits (plus de mots qu aujourd hui) sans etre trop verbeux mais surtout ca sonne, ca du sens même si c est parfois facile (F.A. Schist). Steve Gerber c est quelque chose quand même! Val Mayerick livre un dessin trés Neal Adams trés sympa, Gray Morrow livre un épisodes splendide. Bref une trés bonne lecture qui n est pas encore finie. |
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Je continue cet omnibus pour en arriver presque à la moitié.
La plupart des histoires sont des histoires très humaines où la monstre intervient par hasard. Il y a deux histoires au long court: F. A. Schist qui veut assécher le marais pour y construire un aéroport Tout ce qui tourne autour du Nexus des réalités avec Jennifer Kale et Dakhim dans une sorte de fantasy horrifique où apparait Howard The Duck La première s'étale. la deuxième n occupe que peu d espace pour l instant mais reviendra. On suit plutôt des histoires de gens désespérés par le monde ou leur monde, ou de ceux qui veulent en profiter. Le style est à la fois revendicatif et parodique et donc étrange. Le dessin passe de Mayerick inspiré par Neal Adams (même s'il n'est pas aussi bon) à Ploog et son style cartoony avec un passage à John Buscema superbement encré par Klaus Janson. On en m'enlèvera pas de l'idée que le Swamp Thing de Moore ou Veitch a plus à voir avec ce Man-Thing qu'avec les swamp thing de Wein ou Conway (sans Wrightson.. pas sur qu on parlerait encore des premiers épisodes..) La traduction est bonne car je trouve qu'elle retranscrit bien un style particulier (même si Carnivale me semble plus prohce d'un cirque que d'un carnaval en France et que certains regretteront la mention de Pierre Vassiliu). Mais vraiment, cette série est l'une de celle qui permet quand même de voir que Steve Gerber était un vrai auteur. Certes, ce n'est pas Moore et l'invasion britannique et que les allergiques aux oldies trouveront cela bavard ou farfelu... En 1973-1974, on y parle écologie, suicide, vision de la société et place dans celles ci, le pacifisme et la guerre, la radicalité religieuse, le nihilisme et de comment des individus se reconstruisent autrement que dans la norme. Alors la série n'est pas parfaite mais reste dans le haut du panier de cette époque. |
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J'arrive à la fin du run de Gerber mais je ne peux pas m'empêcher de donner un avis après 3 épisodes que je viens de lire: Man-Thing (1974) 15-16 et GS 4. Ce sont le type d'épisodes que je préfère dans cette série et je voulais en parler plus longuement (il y en a plein avant comme ceux-ci mais le giant-size m'a bien ému).
Dans le premier, Man-thing n'intervient pas directement. Une jeune a qui on a recommandé une boutique de bougie en achète une à l'effigie du monstre. Elle ne sait pas que c'est un plan pour la récupérer, la bougie dégageant des effets hallucinogènes dont son ex pourrait la sauver. Elle se retrouve à revenir à un temps où elle a rencontré Ted Sallis (notre héros quand il était humain et pensant), ce qui permet d'en savoir plus sur lui. L'épisode se finit comme souvent un peu comme les EC Comics avec une chute où le "crime ne paie pas" tout en mettant l'accent sur des personnes qui ne rentrent pas dans le moule, ce qui est la marque de fabrique de Steve Gerber, le scénariste. Dans l'épisode suivant, un vieil homme costaud ayant bossé sur les chantiers mais viré à cause de son âge. Il devient fou et s'en prend à ce monde de non-hommes qui ne méritent pas de vivre. Il finira par croiser une rock star qui cherche la décadence absolue. Les générations s'entrechoquent mais sont aussi renvoyés dos à dos.. ou presque. Enfin, notre monstre interviendra pour tenter de sauver (involontairement, il ne pense pas mais est empathe) une jeune fille. Cette dernière va publier le journal de son ami, mort dans des circonstances suspectes mais que personne n'ose remettre en question. La question de la différence et de l'intolérance, de la haine ordinaire revient. Gerber publie même des pages de proses (le journal), ce qu'il fit et fera encore sur certains épisodes (permettant de supporter les deadlines qu'il ne respectait jamais). Un épisode assez bouleversant devant la calvaire que vécu cet ado avant une mort abjecte. J'écoutais un podcast qui ramenait le prévertigo à EC Comics. Mais pour moi, le vrai pré-vertigo c'est Steve Gerber. Omega The unknown et Man-Thing ou Howard The Duck en particulier seront le chainon manquant entre EC et les récits d'Alan Moore. Là sur 3 episodes, le patriarcat, les reacs mais aussi l'ecologie, le conflit de génération et la fin des ideaux sont au centre des débats avec surtout la manque d'empathie, de tolérance d'une société qui condamne parfois même à mort les personnes différentes. Certes, le style de Gerber est très verbeux et ampoulé comme à l'époque mais il est aussi trés poétique ou dur. Il nous raconte la fin des rêves hippies et commence déjà avec le cynisme et la provoc punk ou post punk. Sur l'intolérance, certains vont le comparer à Chris Claremont mais ce dernier sera à la barre de la seconde série Man-Thing à la fin de l'omnibus et la comparaison ne lui sera pas flatteuse. Le souci de Steve Gerber est souvent d'être accompagné de bons dessinateurs (parfois plus comme Buscema ou Morrow et Ploog dans cet omnibus ou Colan ailleurs) mais qui sont dans le graphisme des années 70 ou (sur Omega The Unknown surtout avec Mooney) seront de bons faiseurs maison. Quand on me parle de Wein pour l'avant Moore, j'ai un peu de mal.. Wein c'est quand même souvent un faiseur. Ses Swamp-thing, c'est le cinéma des années 50, sans Wrightson d'ailleurs ca ne tient pas. Steve Gerber est déjà dans l'horreur moderne des King ou Barker que Moore et autres reprendront. L'horreur de la réalité! Avec Gerber, on est déjà dans une forme de cynisme, de provoc punk que les anglais importeront en masse dans les comics. Certes c'est encore de la narration 70's mais les graines sont là et sont déjà superbes! |
#75
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Très bonnes critiques, ça donne envie d'y jeter un coup d'oeil, même si je suis prudent avec le côté verbeux des comics des 70s.
J'attendrai peut-être l'intégrale de Howard pour découvrir Gerber à moindres frais. |
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