#61
|
||||
|
||||
Tu peux lire sans.
Il ne faut connaître, au fond, que la première saga de Jason Aaron sur le titre, avec Esad Ribic. Et avoir une idée de qui sont les petites-filles de Thor. |
#62
|
||||
|
||||
Invisible Woman #3
Encore un bon épisode pour cette mini-série, où Mark Waid s'amuse beaucoup à faire de Sue Richards une Jane Bond ( ). Avec une ambiance fort agréable, un développement pertinent et surtout de bonnes utilisations de ses pouvoirs. Efficace. Le mot résume bien ce numéro, où Mark Waid s'amuse de l'ambiance d'espionnage dans laquelle il lance Sue Richards. Qui évolue complètement à son aise, avec grâce, douceur, charme et précision. La gestion des super-pouvoirs est très bonne, et l'autonomie du personnage est autant agréable que rafraîchissant. C'est "juste" fun et cool, et ça fait énormément de bien. J'avoue que je ne suis pas un immense fan du style de Mattia De Iulis, avec des personnages un peu figés, des éléments un peu trop "bruts". Mais bon, ça fonctionne grosso-modo, et ça donne une atmosphère étrange, un peu surprenante, un peu décalée qui correspond au récit. C'est très sympathique. Ce pan de Sue Richards mériterait d'être vu plus souvent. |
#63
|
||||
|
||||
Prodigal Sun : Guardians of the Galaxy
Mais qu'est-ce que c'est que ça. Peter David achève sa saga en trois parties, trois numéros spéciaux sur le nouveau personnage Prodigal... avec un dernier épisode qui fait plus penser à une plaisanterie. Voire même une mauvaise blague. What. The. Fuck. Je ne sais pas ce qu'a voulu faire ici Peter David. Les deux premières parties étaient objectivement faibles, mais lisibles. Le premier numéro avec les Fantastic Four était sympathique, le deuxième sur le Silver Surfer était creux mais se laissait lire. Ici, j'ai l'impression que l'auteur a voulu dynamiter de lui-même sa saga, son personnage. Les rebondissements font penser à du mauvais soap, avec des révélations complètement incompréhensibles et une narration à côté de la plaque. Surtout, le final semble sorti de nulle part, avec une décision de Prodigal incompréhensible, et un dernier mot sombre et froid ; comme les dernières paroles de Star-Lord. Peter David veut-il passer un message ici ? Quill énonce-t-il une sorte d'aveu de l'auteur, qui se considère maintenant "inutile" chez Marvel, qui le met hors des événements et ne l'utilise que dans les coins reculés de son univers ? L'insulte de Prodigal est-elle un autre message ? Je l'ignore, mais j'ai "envie" d'y croire. Car, si ce n'est pas le cas, ce numéro acte vraiment la chute d'un auteur pétri de talent, mais qui livre ici un épisode complètement nul, à côté de la plaque et indigne. Francesco Manna illustre ça dans son style, avec des couleurs très chaudes. Ce n'est pas beau, ce n'est pas laid ; c'est efficace, mais ça ne me passionne pas. Quelle étrange saga que ce Prodigal Sun. Je n'ai aucune idée du fond de tout ça, mais ça restera un "truc" bien bizarre. Et bien triste, en fait, pour Peter David, qui semble abandonné par l'éditeur... |
#64
|
||||
|
||||
Je verra ça quand je l'aurai, je t'avouerai que dernièrement je le trouve un peu en faiblesse le PaD. Symbiote Spider-Man est sympa mais sans plus. D'ailleurs Marvel se fout bien de lui, une autre mini suivra celle qui vient de se conclure, et un one-shot est publié entre les deux, pourquoi ne pas lui confier une ongoing pour faire ça?
|
#65
|
||||
|
||||
Je suis d'accord avec toi.
J'ai l'impression, mais tu le confirmes je pense, que Marvel ne sait plus "quoi" faire de lui. Ils le placent sur des séries dérivées de Spider-Man car ils savent que ça vendra au moins un peu, rien que sur le personnage, le nom de l'auteur et les deux ensemble. Là, ils le placent sur une saga en trois parties où on "sent" que l'implication des F.F. / du Surfer / des Guardians est forcée... et le personnage de fond, Prodigal, est inintéressant. Comme si Marvel se sentait "obligé" de lui donner du travail, mais ne croyait plus en lui. |
#66
|
||||
|
||||
Perso j'ai bien aimé cette fin très bien vue. Le message est très efficace je trouve avec une bonne réflexion sur la fin, les moyens et la légitimité. La colère de Prodigal me semble légitimée par David. C'est l'ensemble de la mini qui m'a moins plu, trop artificielle. Mais j'ai beaucoup aimé la fin.
__________________
"Whatever knows fear burns at the man-thing's touch!" Chroniques VO 01/02/20 : Deadpool the end, la fin des New Defenders, Tarot 2, Epic collection X-cutionner's song, ravencroft 1, Doc Strange et Cap Marvel the end, Cap 18 |
#67
|
||||
|
||||
Mais pourquoi il détruit son monde, selon toi ?
|
#68
|
||||
|
||||
Il est choqué que les gens considèrent normal de ne pas juger le meurtrier de son père et veuillent en faire le nouveau roi.
__________________
"Whatever knows fear burns at the man-thing's touch!" Chroniques VO 01/02/20 : Deadpool the end, la fin des New Defenders, Tarot 2, Epic collection X-cutionner's song, ravencroft 1, Doc Strange et Cap Marvel the end, Cap 18 |
#69
|
||||
|
||||
Ouais, mais il anéantit un monde entier qui n'a rien demandé ; alors que c'est un Elémentaire. Ca me choque.
|
#70
|
||||
|
||||
Mais il est fou! C'est Gladiator de la garde impérial Shiar mais sans le code d'honneur. Il ne pense qu'à lui, c'est le chouchou de son père. Avec de tels pouvoirs et une mentalité pareille c'est normal qu'il agisse ainsi.
Je pense quand même que David voulait critiquer la voix des gens sur internet ou en politique qui sont prêts à passer l'éponge sur les frasques des dirigeants quand ceux-ci servent leurs intérêts. On peut citer les militants de Trump, de Balkany... il veut montrer que la fin ne justifie pas les moyens et que même un dément comme Prodigal le voit. Une belle fin, je trouve.
__________________
"Whatever knows fear burns at the man-thing's touch!" Chroniques VO 01/02/20 : Deadpool the end, la fin des New Defenders, Tarot 2, Epic collection X-cutionner's song, ravencroft 1, Doc Strange et Cap Marvel the end, Cap 18 |
#71
|
||||
|
||||
Ok, je vois. Je trouve ça au mieux maladroit, au pire loupé, mais... je comprends ce que tu veux dire.
|
#72
|
||||
|
||||
Ca arrive un peu comme un cheveu sur la soupe au bout de 3 numéros et c'est le problème mais des 3 c'est le seul numéro que j'ai vraiment aimé et c'est surtout grâce aux dernières pages. La fin est originale et j'aime ça. Dommage qu'il y'ait eu les 2 précédents numéros pas indispensables par contre car ce numéro est assez différent des deux premiers qui ne servaient qu'à montrer l'égocentrisme et la force de Prodigal.
__________________
"Whatever knows fear burns at the man-thing's touch!" Chroniques VO 01/02/20 : Deadpool the end, la fin des New Defenders, Tarot 2, Epic collection X-cutionner's song, ravencroft 1, Doc Strange et Cap Marvel the end, Cap 18 |
#73
|
||||
|
||||
Du coup veulent-t’il faire de prodigal un demi frère de starlord ? Les paris ont ouvert.
|
#74
|
||||
|
||||
Superman #15
Put*in, c'est bon. C'est vraiment bon. Brian Bendis me convainc totalement sur ce numéro, conclusion superbe et intense de tous les éléments développés depuis le début. C'est fort, et bon. C'est bon, oui. Que ça soit la gestion de la Légion, qui a les "tics" de Bendis sur les dialogues, mais ça ne me choque pas. Ca reste des jeunes, et c'est drôle ; c'est bête mais drôle. C'est du bon aussi pour la gestion de Zod, qui a du sens. Mais c'est surtout du bon pour Jor-El, avec notamment la gestion de Superman et le traitement de son père. C'est simple, c'est sobre, c'est logique et efficace ; c'est juste, surtout. Bendis gère ça avec intelligence, et gère ça bien. Je reste conquis par le titre, vraiment efficace et surtout très joliment dessiné par Ivan Reis. Quelle réussite. Je suis fan. Je ne pensais pas que ça arriverait, mais je suis fan ! |
#75
|
||||
|
||||
Justice League #32
Encore une réussite. Scott Snyder & James Tynion IV continuent leur saga. Ca va vite, ça tape dur, les rebondissements sont nombreux. C'est fun et riche. Intense. C'est intense. Les lecteurs de la série sont récompensés de tant de préparations et de mises en place par le dynamisme de cette saga. Ca tape dans tous les côtés, ça va vite, il y a plusieurs "biscuits" aux fans, et c'est très cool. Les équipes sont bien divisées, les relations Flash-GL/JSA sont très bonnes, et le discours de Diana est grisant. Le cliffhanger surprend, mais fait bien plaisir, et donne complètement envie de lire la suite. Scott Snyder & James Tynion IV maîtrisent complètement leur saga, ça se sent et c'est vraiment cool. Howard Porter illustre ça, c'est objectivement "pas très beau", mais c'est très efficace. Le dynamisme est présent, et les planches sont fluides. Quelle intensité. Vivement la suite ! |
|
|