2021 !! Tu critiques ou bien ?

[EsseJi]

	Citation:			Posté par ArnaudXIII
	Super déçu de voir que Marvel ne propose pas un beau hardcover pour ce titre. Je pensais qu'il le ferait et c'est pour ça que j'ai laissé les singles de côté. Ca m'apprendra.

Oui c'est étonnant, c'est en faisant le même pronostic que j'ai pris la série en singles, je ne voulais pas d'un format trop lourd.

[ArnaudXIII]

	Citation:			Posté par EsseJi
	Oui c'est étonnant, c'est en faisant le même pronostic que j'ai pris la série en singles, je ne voulais pas d'un format trop lourd.

Mais c'est joli sur l'étagère et en général, c'est un format plus grand donc on peut encore mieux admirer le dessin.

[wildcard]

Si vous aimez Moon Knight ou que vous voulez vous familariser avec le Chevalier de la Lune avant la série sur Disney +, lisez sans attendre sa nouvelle série par Jed MacKay et Alessandro Cappuccio. Un excellent n°1, plein de pistes très alléchantes, qui réussit une belle synthèse du perso tout en l'entraînant ailleurs.

Sinon, la fin du premier arc des Eternals est remarquable. Le twist final écrit par Kieron Gillen m'a cueilli. Esad Ribic dessine ça superbement.
On peut déplorer la publication un peu irrégulière du titre, mais le résultat est là et mérite qu'on fasse preuve de patience.

[Ben Wawe]

Eternals #6
Houf, l'uppercut.
J'étais déjà très fan de la proposition de Kieron Gillen jusque-là, mais ici l'auteur donne un sacré coup, autant au lecteur que dans la fourmilière.
C'est définitivement ambitieux, relativement cohérent avec ce que je connais des Eternels, et abominablement froid et pertinent. Habile, monsieur Gillen ; habile.
Habile, oui, car "tout" est finalement révélé ici. Oui, Thanos est bien le sbire forcé de Phastos, qui a volontairement "cassé" la Machine, qui est liée au Eternels, les ressuscite, mais est aussi en contact symbiotique avec la Terre ; la planète elle-même meurt, de tout ceci. Mais Phastos ne veut pas détruire le monde, mais reconstruire la Machine... car, ressuscité le premier récemment, il a "compris" quelque chose et veut changer cela.
Phastos, dément, est pris à partie par ses camarades, après qu'ils aient fait très mal à Thanos (et ça fait plaisir !), et les laisse agir. Seul Ikaris parvient à "réparer" la Machine, mais... mais. Mais tout le monde comprend que Phastos a voulu "réparer" la Machine car, dès qu'un Eternel ressuscite,

un Humain meurt.

Et, cette fois-ci, la victime est

le jeune garçon que Ikaris voulait protéger absolument, en plaçant Sprite à ses côtés, après s'être vu dans le futur culpabiliser devant sa mort.

C'est terrible, très intelligent dans la démarche, et pertinent dans le cynisme général. Bien sûr, notre petit groupe d'Eternels se crispe, Circé révèle savoir cela car cela a déjà été su, mais lors de l'Uni-Mind, beaucoup se rallient au conservatisme, refusent le changement évoqué par "nos" Eternels et leur lave l'esprit. Au point que, devant tout ceci, "nos" Eternels

décident d'aller chez les Deviants, pour vraiment changer les choses !

Bigre, quel choc, hein. Kieron Gillen y va fort, très fort, et ça fonctionne très bien. La froideur du propos, alliée à la voix-off drôle et prenante de la Machine, est une très bonne approche pour ces personnages. L'impact est terrible, les révélations s'enchaînent, et Esad Ribic livre des planches vraiment très réussies, toujours dans le symbolisme et l'icône.

Ca tape dur, et ça tape bien. Ca me plaît !

Fantastic Four #34
Efficace.
Dan Slott conclue efficacement la petite saga sur le mariage de Doom. Ce dernier demeure furieux après la révélation publique que Victorious, sa promise, a couché avec Johnny, la veille du mariage. Heureusement, la diffusion TV n'était pas en direct, seuls les invités présents physiquement le savent... et eux seuls sont visés par la mise à mort de Doom.
Plein d'explosions, des pouvoirs utilisés, même si tout le monde est soumis à l'hypnose de Victor et ne peut s'en prendre à lui. Victorious hésite, sauve Johnny, alors que Doom libère sa grosse machine pour tuer les Fantastiques. Johnny est visé, et découvre l'attaque :

la machine pousse à fond ses pouvoirs, il a l'impression de brûler de l'intérieur et sa flamme est telle que personne ne peut s'approcher.

Doom le laisse ainsi, alors que Ben détruit la machine et que Doom confirme à la TV que le mariage était une ruse pour attirer "des terroristes". Il répudie Victorious, dont il ne veut plus voir le visage, et les Fantastiques s'en vont... alors que Victorious a pris Victor au mot et

porte désormais un masque similaire au sien.

Efficace, donc. Dan Slott garde un niveau correct dans cette p'tite saga, loin des hauts standards intervenus depuis le #25, mais aussi loin des oeuvres mièvres vues précédemment. L'ensemble fonctionne bien, l'hypnose est un peu grosse et l'engin a peu de résistance, mais l'attaque sur Johnny est rude.
RB Silva tire un peu la langue sur les dessins, mais la narration est dynamique et plusieurs planches sont jolies.

Une bonne p'tite saga, aux ficelles un peu grosses mais à l'ambiance qui me plaît.

[Ben Wawe]

S.W.O.R.D. #7
Bel épisode.
Al Ewing poursuit sa saga The Last Annihilation, avec ici l'Alliance Kree/Skrull en difficulté par l'attaque d'une énorme masse de Mindless-Ones autant sur Hala que sur Skrullos. Hulkling reste sur le monde Kree mais envoie Wiccan loin, pour prouver que le couple royal gère chaque grosse crise. Malheureusement, ça se passe mal, et même la libération du traître Kree Captain Glory, patriote zélé, ne sauve pas la situation.
Le signal envoyé à Alpha Flight n'a aucune réponse, sauf le S.W.O.R.D. d'Abigail Brand qui arrive "par chance". En fait, Abigail a

bloqué le signal à Alpha Flight, pour s'assurer que Hulkling lui "doive" quelque chose ; notamment quand il saura pour la mort de Wanda.

En parallèle, Dr Doom dîne avec Storm, Reine d'Arakko, et... le moment est tendu, avec notamment de belles répliques et des doutes sur les conséquences du vol cosmique du S.W.O.R.D.
Et c'est très bien, tout ça. Al Ewing gère sa saga The Last Annihilation, et caractérise très bien ses personnages. Son Abigail est cynique et rude, mais je suis surtout charmé par sa Storm et bien pris par son Dr Doom. Leur échange est superbe et intense.
Stefano Caselli illustre ça efficacement et dynamiquement, avec quelques belles images et une très bonne ambiance générale.

Tout ça est fort réussi et donne envie de lire la suite.

Wolverine #14
Pas mal.
Benjamin Percy poursuit ici un rebondissement du Hellfire Gala : le vol du bâteau Marauder, la découverte de Christian Frost mort, et la disparition des diamants donnés mystérieusement par les Shi'ars.
Passage donc à Madripoor, où le navire s'est échoué, discussion avec une Emma revancharde, découverte de plusieurs manipulations. Il s'avère qu'un Arakkii est impliqué, et a priori tout ça est lié à Solem, celui que Logan devait affronter durant X of Swords.
Pas mal, donc. Ben Percy revient encore à Madripoor, ça se passe mieux ici que lors de la saga précédente. L'ensemble se lit bien, Logan n'est pas un formidable détective mais l'ambiance d'espionnage est plutôt bonne avec lui. Andy Kubert a déjà fait mieux, mais plusieurs planches et images sont vraiment très belles.

Un épisode agréable.

[Slobo]

	Citation:			Posté par wildcard
	Si vous aimez Moon Knight ou que vous voulez vous familariser avec le Chevalier de la Lune avant la série sur Disney +, lisez sans attendre sa nouvelle série par Jed MacKay et Alessandro Cappuccio. Un excellent n°1, plein de pistes très alléchantes, qui réussit une belle synthèse du perso tout en l'entraînant ailleurs.

Tu me rend curieux. Pour l'instant seul Lemire a réussit à m'interesser vraiment sur ce perso.

[Slobo]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	S.W.O.R.D. #7 En fait, Abigail a bloqué le signal à Alpha Flight, pour s'assurer que Hulkling lui "doive" quelque chose ; notamment quand il saura pour la mort de Wanda. .

Mais quelle S.... Ca me fait la détester alors que je commençais à l'apprécier avant Sword.

[Ben Wawe]

Ah ben faut pas, la détester fait partie de son concept.

[ArnaudXIII]

Psssst, il manque la review de Fantastic Four 34

[Ben Wawe]

Shang-Chi #3
Les épisodes se suivent et se ressemblent : relativement prévisibles, mais sympathiques.
On a donc ici une nouvelle rencontre de Shang-Chi, désormais chef de la société criminelle de son père décédé pour l'assainir, avec un membre connu du Marvel Universe. On voit donc Shang-Chi, son frère et sa soeur qui vont... retrouver une autre soeur, condamnée à mort jadis par leur père et que Brother Sabre avait laissé vivre.
Ladite soeur, Sister Staff, est en fait

une mutante

d'où l'ordre mortel, et d'où aussi l'apparition de Wolverine. Les raisons qui justifient ces retrouvailles sont plutôt bonnes, les interactions aussi. Shang-Chi est plaisant et sympa', et il semble réussir tout ce qu'il entreprend... m'enfin, ça ne va pas durer, avec le prévisible "homme sombre qui complote dans les ténèbres".
Dike Ruan illustre joliment et efficacement le script de Gene Luen Yang, pour une bonne p'tite série assez divertissante. Cool.

Star Wars : The High Republic #7
C'est bien, tout ça.
Cavan Scott m'intéresse beaucoup dans cette bonne p'tite série, qui ici prend son temps pour gérer les conséquences sur Keeve Trennis de ses choix, notamment celui de plonger dans l'esprit des Dengir pour essayer d'identifier leur origine. Alors que les problèmes se multiplient, Keeve galère, se perd dans des visions... et semble sur le point d'échouer, pour sauver des innocents, mais est aidée par une Jedi "grise", qui pourrait avoir été guidée vers elle.
Et c'est vraiment pas mal, oui. Je continue d'être charmé par "l'exotisme" d'un titre Star Wars sans Skywalker et Sith (quoique...), et je me prends d'affection pour les personnages, classiques mais bien écrits et bien animés.
Georges Jeanty illustre ça efficacement, proprement, même si je préfère Ario Anindito.

La bonne impression continue, et ça fait plaisir.

Amazing Spider-Man Annual #2
Nul. A. Chier.
Pardon, j'utilise rarement un tel langage, mais c'est complètement merdique et mal foutu. Le perso' de Star n'est vraiment pas formidable, mais je l'apprécie, et j'aime bien ce qu'en fait Kelly Thompson dans Captain Marvel et la mini-série sur cette super-vilaine paumée.
Mais là... là, c'est juste complètement nul ! Karla Pacheco n'a rien compris au perso', elle en fait une tarée bête et méchante, complètement criminelle, alors que la Ripley Ryan de Thompson est ambivalente, essentiellement perdue et dépassée. Là, il n'y a plus d'entre-deux, et c'est surtout complètement foiré dans le rythme, l'utilisation de la Gemme de Réalité et d'un Spider-Man si mal écrit.
Un échec hallucinant, un épisode complètement nul, dessiné par Eleonora Carlini dont je n'aime ni le style un peu manga, ni le rendu assez moche.
Et bon, la back-up est toujours chiante.

Un formidable accident industriel !

Thor Annual #1
Bon, encore un Annual qui n'a rien à voir avec les Infinite Destinies, en apparence au moins, mais qui se lit bien.
Aaron Kuder lance une fête anniversaire de la fin de la Guerre des Royaumes dans Alfheim, et Thor & Co. viennent avec les personnages importants d'alors. C'est sympa' de retrouver tout ça, et Aaron Kuder propose des planches superbes.
Bon, le coeur de l'Annual est une attaque un peu neuneu, mais l'ensemble se lit bien et c'est vraiment un festival graphique. Un épisode complètement anecdotique, mais ne pas oublier la Guerre des Royaumes est agréable et c'est vraiment très joli.
Et oui, évidemment, la back-up est naze même si c'est également efficace graphiquement.

[Ben Wawe]

The United States of Captain America #1-2
Ces deux premiers sont très sympathiques, mais un rien trop bavards.
Christopher Cantwell lance une saga très basique, avec Steve qui se fait voler son bouclier un peu "facilement", mais ça permet de le lancer sur les routes d'Amérique, à la poursuite d'un (énième) Evil Cap'. Qui, piloté par une femme s'avérant être

Sin, fille de Crâne Rouge,

s'en prend à plein de Captains America (ou Captain Americas, selon le perso' qui en parle ; et c'est assez fin, car cela implique qu'il y a des Cap' pour chaque Amérique, chaque version de l'Amérique).
On a donc un épisode sur chaque nouveau Cap', tous liés dans un réseau secret de fans de Steve Rogers mais surtout du symbole. Bienvenue donc à Aaron, le Cap' de 19 ans des chemins de fer, qui protège la communauté qui voyage et notamment les jeunes en fuite de leurs foyers, souvent à cause de leur sexualité. Et bienvenue aussi à Nichelle, la Cap' ancienne athlète qui protège sa communauté malgré les a priori et le racisme.
Et ça fonctionne bien, en fait. Les back-ups sont un peu longues mais efficaces pour présenter ces personnages, alors que la saga principale est bien dessinée par un Dale Eaglesham efficace et très correct.
Bon, il n'y a rien de neuf ici, mais ce passage dans plusieurs Amériques, plusieurs versions du Rêve, "directement" pris à partie par un discours de Steve au début du #1, tout ça me plaît bien. C'est quand même trop bavard, que ça soit dans la voix-off initiale ou les dialogues par la suite, notamment entre Steve et Sam, qui vient aider son pote.

Un bon début d'une mini-série très classique, mais qui livre de bons portraits de nouvelles versions de Cap', qui en disent beaucoup de l'Amérique actuelle.
Un peu bâteau, un peu cliché, mais touchant et prenant.

[Slobo]

Moi pour star je l'ai plus apprécier dans T-bolt que dans Captain Marvel ou sa mini série.
Faut croire que Mme Pacheco a compter plus sur le nom de son mari et n'a rien lu que de potasser un minimum à te lire. Et je te fait confiance.

[mrcitrouille]

Son mari ?????

Madame vit seule avec son chien sur une péniche...

Après c est assez mysogine de sous entendre qu une scénariste qu on n apprécie pas a eu son taff grâce à son mari ou compte sur son nom d épouse pour vendre... Qui plus est quand on n a pas lu le comics en question

[ArnaudXIII]

Ce n'est pas du tout la femme de Carlos Pacheco, en fait.

[ollieno]

Pacheco c'est pas Durand ou Martin , coté Hispanico-Ibero-Lusitanien ?