Critiques de 2022

[scarletneedle]

Les gars, je vous rejoins sur Flashpoint Beyond #6.
Un pur bonheur et je me suis dit que j'ai été bien baladé par Geoff Johns & co.
Comme une furieuse envie de relire la mini-série.

Et ce message méta pour dire que l'univers Flashpoint ne devait jamais servir à ça (comprendre déboucher sur le New 52), c'est violent... Un peu comme barrer la 5G lors du #0...
Très prometteur pour la suite.
Si Geoff Johns va s'en servir dans Justice Society, j'attends de voir où et comment Tim Sheridan et Jeremy Adams vont exploiter certaines thématiques.

[captain Kimchi]

Oui très bon récit à plusieurs échelles de lecture (comme d'habitude avec Geoff JOHNS)
Où comment à partir d'un acte traumatique, une personne peut se détruire ou se reconstruire si on lui offre des ressources et qu'elle arrive à les accepter et à se les approprier.
Rien d'original mais rudement bien mené par le trio d'auteur.
Je rejoins Scarlet sur le côté "méta"et la 5G barré. Et le tableau comme moyen de communication c'est juste .

Ce "flaspoint beyond" offre un point de vue nouveau sur le premier récit et se paye le luxe d'ouvrir le champ des possibles dans son propre univers et dans les univers parallèles (espace et temps pour ces derniers).

Vivement les prochains récits.

[scarletneedle]

Par contre, Franklin souhaiterait récupérer son Pocket Universe.

[captain Kimchi]

Surement un coup du raton laveur

[Ben Wawe]

Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est comme les segments sur Bruce étaient, initialement, en apparence assez nazes et "inutiles", pour finalement devenir le coeur du récit.
Habile et touchant.

[Ben Wawe]

Action Comics #1048
Efficace mais ça se sent que Phillip Kennedy Johnson joue la montre jusqu'au gros numéro #1050, qui va relancer le Supverse.
Ici, le scénariste avance les conséquences de la saga Warworld. Il se penche sur le subplot Lex / Metallo, où le premier n'arrive pas à obtenir l'aide du second et semble agir contre la soeur de Corben pour le pousser ; triste, mais habile. En parallèle, les deux jumeaux kryptoniens recueillis par Clark découvrent le zoo de Metropolis avec Lois et Bibo, mais sont sollicités par... Desaad, Kalibak, Orion et Metron. En récupérant le Feu d'Olgrun dans Warworld, Clark a réveillé un élément d'Olgrun, un Old God ; et il ne faut pas. Les New Gods veulent récupérer Osul-Ra, car Clark a transféré le Feu en lui pour le sauver. Bagarre, donc, et ça monte haut...
En parallèle, la back-up continue de montrer la Superfamily enquêter sur le sbire de Mongul venu se venger sur Terre.
Et c'est bien, tout ça, même si ça reste "calme". Il est agréable de voir la découverte de la Terre par Osul-Ra et Otho-Ra, même si ça rappelle fortement les enfants Kree et Skrull de La Chose, chez les Fantastiques. Il est cool de revoir Bibo, je suis surpris de l'alliance des New Gods, mais ça rend bien et c'est prenant. Le segment Metallo est déchirant, très intime et fort ; c'est bien fait. La back-up est sympathique.
Graphiquement, Mike Perkins a une belle atmosphère, même si son style ne me paraît adapté ni à un tel déluge d'action, ni au côté solaire de Superman. David Lapham gère bien la back-up, bien que cet auteur semble "déplacé" ici.

Cool, donc, mais clairement "en attente". Et il est dommage de ne pas aborder la "re-vitalisation" de Superman, si vieux et usé avant et au début de la saga Warworld, et soudain sans tempes grises et "bien". Action Comics #1050 devrait aborder un boost de pouvoir, mais ça interpelle un peu, là...

Batman : Fortress #6
Un numéro de transition sympathique mais sans grand intérêt.
Batman et sa petite équipe entrent dans la Forteresse, et avancent en gérant les défenses. Et c'est compliqué, et tous tombent les uns après les autres. Et voilà !
Sympathique, donc, mais très prévisible, très normé, très classique ; trop, au fond. Cela ne gêne pas la qualité globale de la saga, mais ça marque un temps d'arrêt de Gary Whitta qui est juste moins inspiré et trop scolaire ici. Darick Robertson gère bien l'ensemble, mais les décors sont quand même trop vides.

Une transition oubliable, mais qui se glissera sans souci dans le projet global.

[Ben Wawe]

The Variants #4
L'étrange saga hybride continue, et continue bien.
"Notre" Jessica (Prime) échange dans un café avec ses Variantes : Jewell (une Jessica jamais "touchée" par Kilgrave), Cap' et Omega (une Jessica qui a perdu son amour Daredevil et est pleine de rage de cynisme). Elle comprend que Kilgrave a bien implanté une bombe psychique dans son esprit, pour la pousser à tuer ses proches dix ans après leur "séparation". Elle est alertée de ne pas faire confiance à ses Variantes par... une autre Variante, ici son identité Knightress. Elles s'allient pour un "exorcisme", où Jessica confronte les traces de Kilgrave en elle et l'affronte avec

l'aide psychique de Charles Xavier, qui confirme que Kilgrave n'est pas "là". Jessica peut avancer et s'en sortir pleinement si elle pardonne à ce Kilgrave, et donc elle-même ; mais non.

Luke et Dani sont en sécurité, "ça va", mais Jessica comprend qu'une Variante joue contre elle :

Jewell, qui veut récupérer sa fille, et convoque plein de Variantes pour la bagarre !

Toujours aussi étrange, mais toujours aussi bien. Je continue d'y voir deux sagas en une, sans trop de liens entre elles. Le côté Jessica vs les conséquences du contrôle de Kilgrave est terrible, extrêmement bien fait et remuant. La confrontation psychique est intense, pleine d'émotions, et très juste. Le côté Variantes est plus WTF, mais le chaos des échanges est plutôt prenant et fun à suivre.
Gail Simone gère bien, donc, son projet hybride. Phil Noto l'illustre efficacement, intelligemment, avec une belle atmosphère même si ça reste statique.

Quelle étrange mais passionnante saga.

A.X.E. : Judgment Day #6
Voilà, c'est fini... et ça finit plutôt bien, hé !
Disons-le clairement : le "twist" qui permet d'en finir avec tout ceci va sûrement être critiqué, pour une forme de facilité. De Deux Ex Machina. Mais... bon, quand l'on évoque les Eternels et Célestes, le Deus a quand même une forme de sens. D'autant que, en soi, l'épisode est bon, et vient intelligemment conclure une saga fort agréable.
Bref, comment ça se passe ? Mal ! Le Progenitor a tué des milliards de gens, et les Eternels "récupèrent" les Humains qui restent, pour les cacher dans leur cité secrète. Les Mutants de Krakoa ont ramené Cap' pour rassurer l'Humanité, mais Progenitor en a assez de ne pas réussir à forcer la Machine (que Phastos a rebooté / tué pour ça) à tuer tout le monde. Il décide de se salir les mains, et ouvre la Terre pour aller vers la cité secrète, et y tuer tout le monde. Les Mutants luttent, les Eternels arment les Humains avec l'armement d'Uranos, et la dernière arme lourde Hex d'Uranos fusionne avec Exodus pour affronter Progenitor. Dans ce dernier, le groupe Jean / Wolverine / Sinistre / Iron Man / Ajak / Makkar / Circé avance et arrive enfin au coeur de Progenitor, où son essence a forme humanoïde. Les Eternels y sont "libres", et tout va trop vite. Progenitor défonce tout dehors, Orchis vient aider, Jean veut tuer Progenitor, Ajak refuse. Progenitor maintient son jugement, et Circé ne supporte plus. Elle communique au monde entier et révèle que les Eternels ressuscitent en sacrifiant une vie humaine à chaque fois. L'Humanité qui reste, enragée, "veut" qu'elle

meurt... et Progenitor suit leur demande, en la tuant !

Mais Ajak interpelle Progenitor : il les juge indignes... mais lui, est-il un dieu digne ? La part de Tony Stark en lui est marquée par ça et, face à cette question, indique que

non, il est indigne. Il en prend acte, et sacrifie ses forces et son essence en... revenant en arrière. Retour dans le Temps, les milliards tués par Progenitor ressuscitent, la Terre va mieux. Des millions ont péri à cause d'Uranos, mais les actes de Progenitor sont "effacés". Progenitor en meurt, mais transfère ses pouvoirs divins à... Ajak, qui devient une déesse qui doit apprendre à en être digne !

Par la suite, les Eternels sont désormais craints et détestés, alors qu'ils ont l'obligation de protéger les Humains. Jean créé la Fondation Phénix pour que 5% des ressuscités par les Five soient des Humains tombés sous les forces d'Uranos. Druig est condamné à rester auprès d'Uranos, pour être torturé, alors que Zuras, qui veut redevenir Prime Eternal, s'excuse auprès de Storm et de Mars / Arakko. Zuras ne voit pas, lui, les Mutants comme des Déviants mais, pour acter l'excuse, met les Eternels au service d'Arakko - et, surtout, permettra que, s'ils le demandant, les Arakkii puissent "utiliser" pendant une heure la violence d'Uranos et de ses armes. L'ensemble se finit chez les Avengers, qui envisagent de changer de QG (sans Progenitor, "effacé", l'Avengers Mountain demeure), alors que Cap' est crispé par les événements - et "piqué" par Tony. Car Steve a été indigne, et Stark digne, et il ne le laisse pas passer !
C'est bien. Kieron Gillen est généreux, intense et prenant. Il parvient à bien équilibrer l'ensemble, même si les Mutants sont en "retrait" ici. On a cependant un formidable Diablo, extrêmement bien écrit et inspirant sous sa plume. Sincèrement, Kurt a ici l'âme d'un leader formidable, j'aimerais beaucoup lire une série épique par Gillen sur lui. Les Avengers sont aussi un peu "derrière", même si Cap' a de beaux moments. C'est surtout le commando qui brille à l'intérieur de Progenitor, avec de très bons échanges, et un très bon moment Tony / Progenitor mais aussi Progenitor / Ajak. Le destin de Circé est terrible, et m'a marqué, mais fonctionne très bien. Même si on a encore un numéro Omega, les conclusions déjà montrées sont bonnes, et le sort final des Eternels vis-à-vis des Mutants est fort cocasse.
En soi, c'est réussi et intense... mais oui, le twist est un Deus Ex Machina facile. Il est heureusement construit par de bons dialogues, mais ça reste gros. Je l'accepte, mais j'entends que ça ne va pas plaire. Ca passe pour moi pour les autres gros atouts de la saga, sur la caractérisation.
Graphiquement, Valerio Schiti assure bien même s'il tire la langue par moments ; ça se comprend, il a assuré jusque-là. Je ne suis pas son plus grand fan, mais c'est réussi et bien fait.

Une fin qui la joue "facile" en soi, mais la lecture est prenante et je ne suis pas frustré. C'est pour moi réussi !

Moon Knight Annual #1
Sympathique.
Jed McKay profite de son Annual pour ramener Marlene et Diatrice, ex-compagne et fille de Moon Knight. Diatrice a été enlevée par Jack Russell, désormais roi des loups (ah bon ?), qui veut suivre une prophétie ancienne pour libérer son "peuple" de Khonshu (qui a créé les loups-garous). L'idée est d'attirer Marc, "seul" Moon Knight à avoir eu un enfant (hérésie !). Marlene vient pousser Spector à agir, ce dernier est aidé par Hunter's Moon, moine-guerrier troublé par la situation et les ordres mortels de Khonshu. Bref, ça bagarre, ça tape, mais finalement

Diatrice "calme" tout le monde, parce que la coordination des planètes est passée et, de toute façon, ils sont un peu ridicules. Marlene repart avec sa fille, et Marc demeure seul même s'il forme un lien avec Diatrice.

C'est bien. Je suis carrément surpris de l'état de Jack Russell, mais l'ensemble est prenant, et j'aime l'apport d'Hunter's Moon, qui en vient à interroger Khonshu malgré sa dévotion. Diatrice est très cool, les échanges entre Marlene et Reese sont bons, la bagarre est bien faite. On est dans la continuité de la série.
Graphiquement, Federica Sabbatini est dans la ligne droite d'Alessandro Capuccio sur les numéros classiques. Le style est nerveux, un peu flou, mais ça fonctionne bien.

Un Annual qui surfe sur la sortie Disney+, rappelle les origines de Moon Knight, et ramène intelligemment la famille. Cool.

Strange #7
Un numéro de transition réussi.
Ici, Jed McKay montre les conséquences de la compréhension, par Clea, que The Harvestman, qui chasse les Revenants qui investissent les cadavres de super-héros/super-vilains pour tenter de revivre... est Stephen Strange, lui-même. Clea vient exiger des explications, et celles-ci viennent durant un combat commun contre un Black Goliath ramené. Stephen est "utilisé" par la Mort pour bloquer ces Revenants, et

il pourra "revenir" s'il réussit. Mais il ne peut pas toucher Clea, car elle incarne la Vie comme Sorcière Suprême, et lui la Mort. Ils se débarrassent du cadavre ranimé, et elle impose que Stephen la suive - pour planifier une stratégie avec Wong, boire un thé, sortir le chien Bats, et en finir avec ça... car personne n'impose à Clea qui elle peut toucher ou non !

C'est bien. Un passage obligé d'explications, des dialogues classiques durant un combat lui aussi classique. Rien de fou, rien de mauvais. J'aime la caractérisation de Clea, très cool et très intense comme personnage ici. Stephen est plus en retrait, mais ça fonctionne bien.
Marcelo Ferreira continue de bien illustrer l'ensemble. Quelques visages sont un peu loupés, mais ça reste efficace, nerveux, dynamique. Bien.

Une transition "incontournable", classique mais agréable.

Strange Academy Finals #1
Retour de Strange Academy et de ses auteurs, pour un "final" à venir... qui s'annonce rude.
Après un rapide résumé des événements précédents, Skottie Young montre que, d'un côté, les quelques élèves encore présents à la Strange Academy continuent leurs cours, avec un Doyle troublé et hanté par ses peurs de futur maléfique. En parallèle, les "fuyards" menés par Emily sont cachés dans la Dark Dimension, et Emily

prend clairement un mauvais tournant, en essayant d'empêcher des élèves de repartir. Ca tourne au vilain, avec bagarre avec une amie, et une Emily qui se perd de plus en plus dans la violence et la noirceur.

Enfin, Calvin voit le prix à payer face à son dealer magique quand il ne "rapporte" pas assez...
C'est bien. Très sombre, ce qui tranche quand même avec l'ambiance de l'essentiel de la série ; mais ça fonctionne. J'admets que si, objectivement, c'est bien, j'aimais bien l'aspect très positif et sympathique des débuts, et ça manque un peu. J'espère que la fin très sombre que l'on peut envisager sera évitée.
C'est cependant bien fait, bien écrit, et superbement illustré par un Humberto Ramos très en forme, sûrement son travail que je préfère chez lui ici.

Un retour dans la ligne de la fin du premier volume, avec la crainte personnelle que cette série "bonbon" finisse un rien trop mal pour moi.

X-Terminators #2
Le délire continue.
L'effet est moins fort qu'au #1, mais Leah Williams continue le chaos général pour ses quatre Mutantes paumées dans une arène maléfique violente. Elles s'engueulent, s'entraident difficilement, alors que, en flashforward, on les voit s'expliquer devant le Conseil Silencieux. On apprend que l'ex de Dazzler est

le fils de Xarus, le fils de Dracula ; et ils sont "cachés" ici, en fuite du grand-père. Le fils tente de tuer les Mutantes, et lance ensuite des vampires qui ont payé pour les tuer en pleine chasse.

Je l'ai dit, l'effet est moins fort après la surprise du #1, mais ça reste sympathique. C'est délirant, bourrin, con-con, mais fun. Surtout parce que Carlos Gomez livre de belles planches, dynamiques mais surtout généreuses en jolies images.

Je continue d'y voir un Boulevard de la Mort des X-Men, et c'est cool !

[bukowski]

X-Men Legends #3 : Ann Nocenti qui s'amuse avec Longshot, c'est jubilatoire pour un lecteur comme moi. Bien sûr, la fête aurait été encore plus folle avec Adams aux dessins mais la prestation de Javier Pina est plutôt bonne. Vivement la suite !

[bukowski]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	X-Terminators #2 Le délire continue. L'effet est moins fort qu'au #1, mais Leah Williams continue le chaos général pour ses quatre Mutantes paumées dans une arène maléfique violente. Elles s'engueulent, s'entraident difficilement, alors que, en flashforward, on les voit s'expliquer devant le Conseil Silencieux. On apprend que l'ex de Dazzler est le fils de Xarus, le fils de Dracula ; et ils sont "cachés" ici, en fuite du grand-père. Le fils tente de tuer les Mutantes, et lance ensuite des vampires qui ont payé pour les tuer en pleine chasse. Je l'ai dit, l'effet est moins fort après la surprise du #1, mais ça reste sympathique. C'est délirant, bourrin, con-con, mais fun. Surtout parce que Carlos Gomez livre de belles planches, dynamiques mais surtout généreuses en jolies images. Je continue d'y voir un Boulevard de la Mort des X-Men, et c'est cool !

Je suis d'accord avec toi. C'est très sympa à lire. Je m'attendais à trouver

Arcade

derrière tout ça mais il n'en est rien. Et si

ce n'est pas un procès

, ça y ressemble fort.
Agréable surprise que cette mini.

[bukowski]

Thunderbolts #3 :
Bon sang ! Que c'est bon !
La série gagne en gravité en continuant avec une bonne dose d'humour bien moins innocent que sur d'autres titres !
Les nouveaux personnages sont déjà indispensables et gagnent en profondeur. Les anciens gagnent en intérêt.
Le changement de dessinateur est anecdotique tellement le contenu est bon.
Dire que je suis enchanté est un euphémisme !
Je n'attends qu'une chose : une ongoing avec les mêmes auteurs !
J'ai la très agréable impression de lire du Busiek, comme au début du siècle !

[mrcitrouille]

Camarades, Damn Them All est une sacrée surprise. Foncez

[EsseJi]

C'est dans mon prochain arrivage.
Encore une attente de chez Boom, je le kiffe cet éditeur.

[Mr Honey Bunny]

	Citation:			Posté par mrcitrouille
	Camarades, Damn Them All est une sacrée surprise. Foncez

Oui, lu... Il semblerait que Spurrier, après son passage sur Hellblazer, nous ait créé son Constantine au féminin, et ça commence pas mal !

[Ben Wawe]

The New Champion of Shazam! #3
C'est beau.
Oh, le fond est plutôt sympathique, avec une Mary paumée, en pleine enquête, critiquée par les médias comme "Lady Shazam", qui doit gérer sa famille recomposée après la disparition de leurs parents adoptifs. On a l'avancée des investigations, on croise Oncle Marvel, on a un affrontement psychique, et ça fonctionne bien.
Mais, au-delà du scénario efficace mais sans entrain de Josie Campbell, je retiens l'extrême beauté et l'élégance absolue des planches de Doc Shaner. C'est juste superbe, dans un style absolument maîtrisé.

C'est beau. Sympa', mais surtout beau !

Gotham City : Year One #2
C'est un bon polar.
Sans surprise, sans folie, mais un bon polar. Tom King avance l'enquête de Slam Bradley dans une Gotham alors "parfaite", une cité sans crime et avec des meurtres constamment élucidés. La disparition de la fille des Wayne continue de crisper, et les manoeuvres pour donner suite aux demandes des kidnappeurs, liés au "Bat", sont difficiles et troublantes.
La gamine demeure disparue, Slam est paumé, et le père Wayne s'emporte. Slam est seul face à l'enquête, le défi, les ombres d'une cité dite solaire mais qui semble bien plus mystérieux.
C'est bien. Tom King livre un polar efficace, sans briller mais sans se planter. Phil Hester, surtout, livre une atmosphère parfaite, très maîtrisée et idéale.

Ca ne révolutionne rien, mais c'est un bon polar.

Dark Knights of Steel #8
Retour de la maxi-série Elseworld agréable, à l'aube d'une guerre qui s'annonce terrible.
Le Royaume de la Foudre s'allie aux Amazones, pour avancer vers le Royaume des Els après les meurtres du Roi Jefferson et de son fils (ressuscité en secret par John Constantine, "amoureux" de Jefferson et donc enragé) apparemment des mains de Zala, petite-soeur de Kal. On ne voit rien ici de Bruce, bâtard de Jor et de la Reine Martha, ni de Kal, d'ailleurs. On voit l'organisation de la jeune Reine Anissa avec Hippolyta, tandis que les armées approchent. Harley et le Général Waller des Els tentent une approche diplomatique, en vain ; Poison Ivy les aide alors, mais le Green Lantern / Joker / Lex attaque et l'anéantit. Les armées approchent, la bataille se prépare mais... Diana et son amante Zala viennent confronter l'armée d'envahisseurs. Le jeune fils de Jefferson, guidé par un John enragé, commence à tuer Zala de loin, mais la Reine Lara arrive et bloque tout le monde. Ca discute, mais finalement Lara

anéantit Hippolyta d'un regard... la guerre explose.

C'est bien. Je reviens avec plaisir ici, même si j'aurais aimé voir du Kal et du Bruce. L'épisode est en soi agréable, fluide. La tentative diplomatique est simple mais bonne, le mystère demeure. L'intrigue est prenante, le cliffhanger est prévisible mais fonctionne bien. Par contre, bon... ça fait quand même plusieurs numéros que la guerre gronde, et il est temps de s'y mettre vraiment ; ça finit au #12, quand même.
Après, Tom Taylor maîtrise ses personnages, et leur donne une vie propre en parallèle des figures connues. Yasmine Putri propose de très belles planches, très agréables avec une superbe atmosphère. C'est beau et bien.

Un bon épisode, un peu "simple" pour une reprise après une attente, mais bien. Par contre, il va falloir accélérer, quand même.

[cyclopebox]

Le crossover A.X.E. : Judgment Day avait un concept de départ intéressant, mais j'ai trouvé l'exécution très poussive.
Plusieurs aspects du scénario m'ont fait tiquer :
- les Eternels qui se baladent tranquillement sur Krakoa, alors qu'ils devraient se faire botter le cul par les forces en place (entre Krakoa elle-même, les mutants qui contrôlent la réalité, plus tous les autre gros bourrins, il faut arrêter les conneries) ;
- les mutants télépathes neutralisés comme des joueurs du PSG ;
- Tony Stark qui crée son petit Céleste comme il fabrique une armure (je rappelle qu'un Céleste est une entité cosmique capable de chatouiller Galactus) ;
- les Vengeurs qui ne servent à rien, Dr Fatalis qui ne vient même pas s'en mêler (alors que la Latvérie est menacée), etc...

Et le massacre de Starfox, transformé en androgyne à la mode CW, c'est le bouquet final.