Que lisez-vous en ce moment ? (part III)

[Hilarion]

	Citation:			Posté par Nopoman
	Tim Hunter de Justice League Dark est un perso pre-52 ?

The Books of Magic vol. 1 #1 (January 1990)
Neil Gaiman
John Bolton

[phiphi10]

spiderman / wolverine (2003) de Brett Matthews et Vatche Mavlian (juste après le spiderman / daredevil des mêmes auteurs). 12 ans qu'ils attendaient dans un carton... Un enlèvement d'enfant pour le SM / DD. One-shot qui vaut le coup surtout pour les dessins, le scénario restant assez basique. La mini SM / wolverine raconte une mission sauvetage de wolverine par spiderman (je n'en suis qu'aux deux premiers numéros sur les quatre). Le premier numéro propose le point de vue de spiderman, le second celui de wolverine. Pour l'instant on se laisse plutôt porter par l'ambiance. Le trait de Mavlian me rappelle parfois Chris Golden sur les visages. Si quelqu'un veut bien partager quelques infos et avis sur cet artiste dont je n'ai plus entendu parler depuis...

[Mandrill]

En ce moment, en alternance avec les premiers Conan The Barbarian de Thomas/BWS en Essential, la dernière Intégrale Uncanny X-Men (1991.1) et Daytripper (que de bonnes lectures, oui!) je suis aussi sur l'INTEGRALE CAPTAIN AMERICA 1970 par Stan Lee et Gene Colan, des épisodes que je n'avais jamais lus. Et c'est toujours une bonne surprise : avant de commencer ces intégrales je n'aurais pas cru que la série solo du Vengeur étoilé était si bonne à cette époque.



(je spoile peut-être un peu, pour les plus acharnés qui n'auraient pas lu ce volume)

Alors certes en 1970 l'écriture de Stan Lee commence un peu à se ringardiser, car son approche est parfois un peu grossière, il n'empêche qu'il plonge totalement son héros dans son époque, une époque qui n'est plus la sienne et où il a du mal à s'intégrer, son statut de "porte-drapeau" ambulant, de symbole de l'establishment malgré lui, étant particulièrement ambigu en ces temps de révolte. Stan se sent-il lui aussi un peu dépassé par l'époque ? En 1970, c'est difficile d'être dans le coup tant tout évolue très vite, les modes, la pensée, la politique... à 25-30 ans on est déjà un "croulant" et chez les jeunes il n'y avait pas du tout cette béate sacralisation du passé qu'on a aujourd'hui. Et en 1970, Stan Lee a déjà 48 ans ! Né en 1922, il est donc de la même génération que Rogers lui-même (sans avoir passé 20 ans dans un glaçon, certes) En résumé, et pour revenir au Captain, les jeunes se foutent de sa gueule, les puissants veulent se servir de lui, son taf avec le SHIELD ne lui attire que des tuiles en plus de compliquer sa relation avec Sharon, et en plus il ne croise que des super-vilains de seconde zone... (même Red Skull est en dessous de son aura habituelle) Et je découvre dans ces épisodes un Steve Rogers plus dépressif que jamais ! Ho là là oui, il file un mauvais coton, finissant par partir errer en moto (et sans casque, bouh!) sans vraiment de but, il a l'air de s'emmerder sévère, il est perdu, je l'ai rarement vu aussi cynique. Tout ça n'a pas l'air très réjouissant mais pour le lecteur c'est vraiment bien, on sort tellement des canons (encore très forts à l'époque) du super-héros sûr de lui, qui ne doute jamais. Certes, chez Marvel, Hulk et Spidey ont ouvert la voie, mais ce sont un homme-monstre et un ado, là où Cap est un adulte, soldat patriote de surcroît. Cette crise qu'il traverse est d'autant plus forte symboliquement, c'est celle que traverse son pays vue par Stan Lee (qui ne cache pas ses sympathies entre les étudiants et les flics, peut-être un peu par démagogie, allez savoir) C'est vraiment à partir de là je pense que Cap se définit comme un héros davantage humaniste que patriotique (et ce sera confirmé plus tard, quand il tombera le "A") même si on le sent encore tiraillé entre son devoir et ses idéaux. A noter aussi sa très courte escapade au Viet-Nam où il ne s'implique absolument pas dans le conflit pour se concentrer sur sa mission de sauver un médecin, se faisant au passage tirer dessus par les soldats des deux camps ! Stan Lee parle de la guerre sans vraiment trop se mouiller pour le coup... Par un hasard total, j'ai lu cet épisode à un moment où je lisais aussi "De l'autre côté" de Jason Aaron, et c'est assez curieux de passer de l'un à l'autre ! (évidemment, ce dernier parle bien mieux de la guerre mais ce serait de la mauvaise foi de comparer un récit écrit des décennies après, avec du recul, et un comic-book sorti en plein conflit, au moment précis où l'opinion est en pleine évolution)

Ah, sinon j'ai pas parlé des dessins : c'est Gene Colan tout du long. Nuff said, ça tue sa mémé, c'est tout.
(et encore plus mieux quand c'est Joe Sinnott à l'encrage)

[FredGri]

Lecture du volume 2 de Lazarus et vraiment j'aime bien l'écriture de Rucka même si globalement je la trouve trop dans la retenue. Cela reste intéressant et captivant !
En contre partie j'avoue que je suis moins fan de ce Lark trop froid avec son trait qui se fige. J'aimais tellement ses DD et autre Gotham Central que là ça me "déçoit" !

[gillesC]

Ma fille a adoré (en VF, mais le vol 3 sera en VO...)

Par contre impossible, même avec cet exemple, de lui faire faire des pompes sur les pouces en récitant ses déclinaisons.

[zenita]

	Citation:			Posté par FredGri
	Lecture du volume 2 de Lazarus et vraiment j'aime bien l'écriture de Rucka même si globalement je la trouve trop dans la retenue. Cela reste intéressant et captivant ! En contre partie j'avoue que je suis moins fan de ce Lark trop froid avec son trait qui se fige. J'aimais tellement ses DD et autre Gotham Central que là ça me "déçoit" !

C'est justement ce que j'ai pu aimer chez Rucka "sa retenue" sur ses titres style white out, gotham central ou queen & Country, c'était beau parce que justement rien n'était clinquant, et l'émotion passait sans en ajouter...

Pour lark, perso, j'ai toujours aimé meme si ca manque sans doute d'un peu de "magie"
C'est tres (trop?) propre

[patoche]

j'ai commencé Liberty meadows (acheté l'intégrale lors de la promo cheap comics)

c'est bien sympa, j'avais du mal à lâcher le bouquin ce matin mais fallait bien partir au taf...

[JB]

De l'artiste connu grâce à l'auteur de Spider-Gwen ?

[patoche]

de Frank Cho. tu fais référence à sa cover qui a fait polémique?

[JB]

Surtout au tweet de l'intéressé :

frank cho should send me a gift basket since i made nim more relevant in the industry then any of his last few projects.
— RobbiRodriguez (@RobbiRodriguez) September 18, 2015

[patoche]

ok j'avais pas du tout suivi l'affaire :

http://www.bleedingcool.com/2015/09/...bbi-rodriguez/

ça me fait plutôt marrer ce genre de petite guerre

de mon coté je connaissais frank cho mais pas robbi rodriguez

[Hilarion]

	Citation:			Posté par patoche
	ok j'avais pas du tout suivi l'affaire : http://www.bleedingcool.com/2015/09/...bbi-rodriguez/ ça me fait plutôt marrer ce genre de petite guerre de mon coté je connaissais frank cho mais pas robbi rodriguez

Pareil!

Cho fait du running gag en montrant toute l'hypocrisie de l'industrie du comics, et il y a encore des grincheux pour s'en offusquer... ce qui encourage encore plus Cho à en rajouter et en faire des tonnes!

[patoche]

la photo du gift basket et ses commentaires m'ont bien fait marrer

[Eddy Vanleffe]

Ah Frank Cho!!
J'ai adoré ses couvs' elles ne sont objectivement pas toutes drôles mais j'aime les hola qu'elles sucitent .
Il y en a qui vraiment que ça à foutre de s'en offusquer.
quand à Rordiguez, il est peut-être doué mais ça a l'air d'être un brave con dans ses interviews...
A l'entendre Spider-gwen réinvente la roue...

[Zen arcade]

C'est de la dispute de bac à sable où l'un comme l'autre se couvre de ridicule.
Perso, je peux comprendre l'irritation initiale de Rodriguez mais la manière dont il attaque Cho est naze. Et la réponse de Cho est tout aussi nulle.