Les critiques de juin 2020, le mois d'après le confinement

[Ben Wawe]

	Citation:			Posté par watchblue
	C est en VF odissey ?

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Je n'ai pas d'information dessus.

Et, pour tout te dire, je ne sais pas comment ça pourrait être publié.
Joshua Williamson scénarise les 6 à 8 premiers, et ce n'est pas bon. Ce n'est pas mauvais, mais c'est creux et vain.
Dan Abnett reprend, travaille la série, et en fait finalement quelque chose de très bien... après beaucoup d'efforts.

Peut-être un gros tome, comme pour Red Hood & the Outlaws.
Mais est-ce qu'une série sur Jessica Cruz, Starfire, Cyborg, Azrael d'abord, puis Jessica, Blackfire, Orion, Dex-Starr intéresse vraiment les lecteurs VF ?

[Ben Wawe]

Daredevil #20
Pffou, quelle puissance. Chip Zdarsky a suffisamment fait monter la sauce, préparé l'événement pour que ce numéro soit une conclusion parfaite à tout ce qui a été fait, mis en place. Et ça fonctionne extrêmement bien.
Hell's Kitchen explose. Les Stormwynd veulent détruire le quartier, et ils le coupent de tout : pas de signal de téléphonie mobile, pas de services de police ou d'urgence ; rien. Sauf les super-assassins, envoyés pour tout détruire et tout tuer.
Mais. Mais Matt Murdock se reprend - mais Matt Murdock redevient Daredevil ; et ça fait mal. Parce qu'il n'est pas seul :

Typhoyd Mary se révèle être la Soeur Elizabeth et veut protéger son église ; le détective North est là pour aider Matt ; et même le Caïd vient aider, pour protéger ses citoyens.

Et même Foggie vient et aide. Et ça fait franchement plaisir, parce que c'est extrêmement bien fait.
Zdarsky a pris son temps, mais c'est un feu d'artifices complètement épique et intense. J'étais complètement dedans, j'étais à fond, et j'ai kiffé comme disent les jeunes. Marco Checchetto livre des planches magnifiques, complètement dynamiques, superbes et définitivement dans le jus.

Un plaisir, un kiff, une puissance absolue.
Vivement la suite.
Sacré run, déjà. Sacré run, avec un final éblouissant :

Daredevil a sauvé la vie... mais il se livre aux autorités pour le meurtre du début. Enorme.

[scarletneedle]

Quel excellent titre!
Bon, il est clair que la chair à canon continue de se trouver dans les nouvelles recrues (mais toujours au service de l'écriture) mais je commence à me prendre d'affection pour eux surtout que les historiques ne sont pas en reste (et Harley ne fait pas que du Harley 1er degré).
Tom Taylor gère merveilleusement temps forts et temps faibles jusqu'à la révélation qui m'a fait dire à vois haute "What The Fuck!!" tant
1) je n'aurais jamais misé sur ce personnage
2) ça ouvre des perspectives appétissantes : manipulation à la poupée russe à venir? substitution? etc...
Il va s'en dire que le cliffhanger donne le coup d'envoi d'un jeu du chat et de la souris sur fond de chasse à l'homme (vivement que j'ai Flash Annual #3) avec Batman à venir.
Je sens que Bruno Redondo, après avoir fait ses armes sur Injustice & co, va éclater au grand jour.

[scarletneedle]

Au-delà de la présentation officielle de Punchline (qui fera que l'épisode va vite douiller surtout avec la Variant Cover que j'ai), James Tynion IV prouve qu'après Detective Comics, il sait toujours aussi bien écrire sur cet univers.
L'impression de voir un épisode du DA The Batman où Bruce lutte à distance contre le Riddler tout en progressant et en dégageant une ambiance oppressante (car Nygma n'est qu'une étape de l'intrigue) jusqu'au cliffhanger qui donne envie d'enchainer sur le #93!
En plus, l'auteur continue de créer d'autres personnages assez stylés.
Franchement, Joker War va être bonnard!

[Mr Honey Bunny]

Dark Nights : Death Metal #1

Snyder est à DC ce que Hickman est à Marvel.

Son run sur Justice League est à DC ce que fut le run d'Hickman sur Avengers chez Marvel. (réorganisation de la Ligue en plusieurs équipes/sections, une intrigue globale sur fond de fin du Multivers, avec les incursions laissant place à la Totalité/Fatalité pour Snyder, un certain nombre de concepts qui touchent/modifient un certain nombre de personnages, de "l'instant blanc" pour Marvel au "spectre de couleur ultraviolet" pour DC de l'autre... Il y a matière à comparaison)

Death Metal est donc à DC ce que Secret Wars fut à Marvel. Découpage en chapitres en prime.

On a là un DCU totalement remanié, sous forme de carte à la GoT, qui rappelle celle de Marvel durant Secret Wars (avec des Wastelands et autre joyeusetés), et surtout beaucoup de fan service (ou plutôt à ce niveau là, de "geek service"), limite trop en ce qui me concerne, avec des versions totalement ridicules de persos comme ce BaT-Rex... Et un "Batman qui Rit" en lieu et place de Doom comme "maître" de cet univers WTF.

Bon, une fois qu'on a dit tout ça, hors comparaison avec ce qui a été fait en face, est-ce fun ou intéressant ?

Le problème avec ce genre de saga récente, c'est qu'il y a toujours un coté jeu vidéo hyper prononcé, avec sa liste d'artefacts à trouver/de pouvoirs à acquérir, de zones à explorer, de versions multiples (et souvent fan service) de persos bien connus... Mais autant ça ferait un super jeu, autant ça ne fait pas une bonne histoire.

Je retiendrais surtout la double page où Snyder, par l'intermédiaire de Wally West, nous résume la situation du DCU, et essaye, péniblement, de relier un peu tout ça à Doomsday Clock (mais qui apparaît comme quelque chose d'au final peu impactant ou utile).

J'aurais aimé que l'on garde plus de mystère sur le statu quo actuel pour la suite, et j'imagine qu'on va aller, comme souvent, vers de la grosse baston entre les héros et les vilains et leurs armés...

C'est pour ça que j'ai autant aimé Doomsday Clock, qui pour les 3/4, était un event de dialogues plus que d'action, et c'est rare, trop rare. Pourtant, on est dans la lecture de BD, pas un paddle en main à devoir zigouiller les armées du mal.

Bref, sans être mauvais, ce premier numéro est assez bordélique et peine à vraiment dégager une intrigue qui me pousserait à continuer la lecture.

Je n'ai jamais, au final, terminé Dark Night Metal, qui tombait dans l'énième affrontement entre héros/vilains, avec pour seul volonté de vouloir vendre de la variant cover/des produits dérivés.

C'est dommage, car Snyder, après des premiers numéros mollassons, avait su trouver son rythme de croisière sur Justice League. Il faut voir Death Metal comme la scène de combat finale, bref, en général le moment qui m'endort.

Pourtant, en terme d'univers "alternatif", son Last Knight on Earth était autrement plus inspiré, et ce, dès les premières pages. J'ai beaucoup aimé.

Et puis bon, rien à faire, mais le Batman qui Rit me laisse totalement froid.

Bon, ce n'est qu'un premier numéro, je vais sans doute continuer un peu, mais c'est un début en demi teinte, avec beaucoup trop d'absurdités et d'humour forcé (certains trouveront la blague sur AC/DC génial, je n'en doute pas... Mais pour moi, non, ce n'est pas possible).

Bref, un "check it", comme on dit chez nous.

[scarletneedle]

Ca devient gênant de se planter autant que cela sur la thématique et la dynamique du titre...
Brian Bendis ne veut toujours pas explorer/exploiter le côté soap opera classique du titre et préfère rendre un gloubiboulga avec une pseudo-guerre dont les contours sont tellement flous (nan mais les United Planets existaient avant la Legion et ne font rien) : le joli trait de Ryan Sook (enfin pas le plus poussé de sa vie) permet d'éviter de se pencher sur le fond de l'histoire.
Quand je pense que la couverture annonce les nouvelles recrues : Superboy (là depuis le début du titre...), Monster Boy qui a droit à 3-4 cases (et il apporte quoi de plus que Chamelon Boy?), un Doctor Fate en fond sur 1 case (whaou!!) et donc le fameux Gold lantern qui s'en sort mais c'est le Deus Ex Machina si cher à Bendis quand il ne sait pas comment conclure ses intrigues (il s’appelait souvent Doctor Strange chez Marvel...).
Et pis c'est dingue de si mal écrire Brainiac 5 (au passage aussi maltraité dans Action Comics #1024 pourtant plutôt très bon dans la gestion du cas Conner) : un intellectuel de niveau 12, vraiment?
Ce n'est pas que je m'emmerde (quoique) mais c'est vraiment mal branlé.
Sinon quid de l'apport de Rose?

Vite un (énième) reboot du titre et/ou un autre scénariste!

[Ben Wawe]

New Mutants #10
Je m'arrête là, en tout cas pour les épisodes scénarisés par Ed Brisson. Je reviendrais si Jonathan Hickman repasse par ici.
Autant j'ai apprécié le Extermination et surtout le X-Force du scénariste, autant il m'ennuie et ne me donne rien d'intéressant ici. J'ai été gêné par la piètre qualité de sa première histoire, et si celle-ci (sur des Mutants abusés et maltraités dans un pays fictif ; encore) est plus correcte, en tout cas plus cadrée et cohérente, elle n'a aucun intérêt.
Je m'ennuie, c'est chiant, c'est long, c'est lent. C'est sans intérêt.
Flaviano livre des planches correctes, mais les couleurs trop sombres ou trop flashies m'ont gêné. Avec aussi la première scène, qui flirte avec les tentacules chères à certaines oeuvres du hentai. Ce n'est pas le genre de dessin que j'aime, mais ça fonctionne assez. Ce n'est juste pas suffisant pour me faire rester.

Premier titre Dawn of X que j'abandonne. Mais il faut dire que j'avais poursuivi Fallen Angels car je savais que ça finirait en six épisodes, et j'avais cette curiosité morbide de voir le pire, encore et encore.
Là, c'est juste chiant et sans âme, sans intérêt.

[bukowski]

L'enthousiasme de Ben Wave pour Daredevil était tel que je suis allé lire les numéros 19 et 20, sans connaître un seul numéro de la série. Alors oui, je me suis spoilé bêtement beaucoup d'éléments d'un coup mais je ne le regrette pas ! Quelle intensité dans ces épisodes ! Matt et Wilson

qui se battent côte à côte,

c'est juste génial ! Je vais vite lire les 1 à 18 ! Merci Ben !

Merci à Arrowsmith aussi pour m'avoir donné envie de me lancer dans la série DOCTOR DOOM. La lecture des 6 premiers tomes est un régal. Je retrouve du plaisir à lire un titre dessiné par Larroca ! C'est dire !
L'idée de départ est très bonne et nouvelle. Chaque épisode fait référence intelligemment au passé de Fatalis en convoquant tout un tas de guests souvent inattendus. Malgré les dangers encourus par la Latverie et la planète entière, la série est remplie d'un humour salvateur.
Allez, j'ose le dire, cette série me donne le même plaisir que les Thunderbolts de Busiek.

[Ben Wawe]

Oh, ça fait plaisir.

[Slobo]

Lois Lane 11
Renée Montoya est en train de mourir. Jessica veut la sauver mais la tueuse menace de finir son travail. Lois et la bonne soeur ne peuvent rien car à une bonne distance de là.
Mais les choses commence à ce compliquer.

La tueuse commence à avoir des souvenir en lien à Renée. Et question semble connaitre les phrases qu'elle déclame.
Et voilà, que Lois se doute qu'il y a un drame et conseille par texto à Renée de mettre son masque de question. Ce qui déclanche quelque chose chez la tueuse.
Et elle laisse soudain Jessica tenter de la sauver puis décide de se sacrifier.

Dans la continuité du 10, le numéro s'est éloigner à des kilomètre de son pitch de départ (La mort suspecte d'une journaliste amie de Lois). C'est plus un détour, mais comme David Vincent on est ailleurs. Graphiquement c'est là aussi en continuité et dommage car c'était bien meilleur avant. Je conseillerais malgré tout la version VF.

[Slobo]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Justice League Odyssey #21 On y est : l'un des moments préparés et attendus par Dan Abnett s'enclenche, là. Epoch est sur le point de finaliser sa machine de révision temporelle, Darkseid arrive pour s'en emparer. La JL de Jessica Cruz essaye de gérer, en attirant Darkseid puis en libérant l'Eskaton, la créature qui tue les New Gods. Mais Jessica veut aussi empêcher Epoch d'utiliser sa machine, car elle le juge trop dangereux, trop imparfait dans ses calculs. Il ne l'accepte pas et la téléporte ailleurs. Un numéro en apparence simple mais intense. Dan Abnett maîtrise désormais très bien ses personnages, sa JLO, avec ceux qu'il voulait. Jessica est bien écrite, mais aussi Blackfire, Dex-Starr (formidable ressort comique), Orion (sobre mais efficace), la petite nouvelle et Epoch. Darkseid a de la carrure, il en impose, les échanges et combats sont bons. Will Conrad illustre très bien tout ça, dans un style qui n'est pas forcément flamboyant mais qui fonctionne très bien, avec de belles images de bataille. Dan Abnett est vraiment impressionnant ici : il a sauvé un titre mal lancé par Joshua Williamson, a fait le "sale boulot" d'achever ce qui a été lancé, pour ensuite révolutionner la série, l'emmener dans une direction cousine de celle prévue, mais très cohérente et plus passionnante. Bravo. Vivement la suite.

Il parle plus de Azrael, Starfire et Cyborg ?

[Slobo]

Doctor Who - The thirteenth Doctor 4
10 et 13 sont dans le tardis avec leurs compagnons et les anges qui essaient d'y entrer.
Ils craignent qu'il le puissent (Etrange quand on connais la fin de Blink).
Ils réussissent à fuir pour converser un long moment avant de trouver un plan contre les autons et surtout la conscience nestene. Puis ils s'occupent des anges (En spoilant un peu l'épisode dans le futur de Londres dans l'espace).

Ca reste très léger dans tout les sens du terme. On attend bien plus. Les petits coup d'oeil au fan sont sympa mais laissent les compagnons ou 10 avec nombre de questions. Hé tu te souviens quand tu as faillit de laisser mourrir contre la reine des araignées. Hé un petit "spoiler" c'est cas de le dire sur le fameux terme "Spoiler".
Hé puis oui c'est bon on a compris que 13 a compris que Martha en pincer pour Ten et qu'il voyait rien, mais ça devient lourd qu'elle le disent tout les quatre matin et surtout pas en chuchotant. Comme au théâtre comme si les autres l'entendait pas.
Les dessins aussi sont légers. C'est pas mauvais sans être fameux. Les personnages sont identifiable bien que Yaz et Martha se ressemble parfois un peu trop. On peut regretter l'absence total d'action des compagnons (Mais bon dès que deux docteurs ou plus sont dans le coin, dure de ce faire une place, déjà que la Fam de 13 n'est pas connu pour agir beaucoup).
Je regrette pas, je conseille pas à part si vous êtes fan absolue et encore, et je me laisserais pas reprendre si y'a un jour une suite.

[Ben Wawe]

Catwoman 80th Anniversary 100 Pages Spectacular
Bon, du coup, j'ai tout repris et tout lu.
On commence par un récit de Paul Dini et Emanuela Lupacchino, où Catwoman remonte la piste d'enlèvement de félins. Ca mène au super-vilain, le Taxidermiste, avec un affrontement brutal. Ca aurait pu être sympa' si Paul Dini ne rendait pas Selina si bavarde ("blabla j'ai tout prévu blabla je t'ai piégé quand tu me piégeais"), et si Emanuela Lupacchino s'était plus appliquée. Décevant.
Ann Nocenti et Robson Rocha enchaînent avec un segment bien étrange, où un flic chargé des caméras de surveillance de la ville voit Catwoman et tente de s'allier à elle... puis de la faire chanter. Avant de se faire jeter du toit, et sauver par le Pingouin. WTF. Nocenti me perd, Rocha est joli mais sans briller. A oublier.
Vient ensuite le chapitre "Helena", qui m'a complètement retourné. Intégré au contexte du Batman Annual de Tom King et Lee Weeks, ce segment est intense et puissant, il me touche au coeur et me parle beaucoup. Tom King est juste, Mikel Janin est superbe. Beau et touchant.
Jeff Parker et John Case proposent un segment déjanté où la Catwoman de la série TV des années 60 affronte... des envahisseurs, qu'elle matte parce qu'elle ne supporte pas leur misogynie. C'est surprenant, rigolo et enjoué. Ce n'est pas ce que je préfère, mais ça se lit bien, même si le graphisme ne m'a pas plu, avec ses couleurs criardes et ses traits trop secs.
Liam Sharp s'amuse dans un moment où Catwoman détaille à un agent de sécurité les différents scénarios de leur rencontre, comment ça pourrait tourner. Ca n'apporte rien, mais c'est bien fait, fun, et ça fonctionne. Bon, c'est très mineur, mais vu ce qu'il y a eu avant, ça relève le niveau.
On continue avec Mindy Newell et Lee Garbett, dans un récit que je n'ai pas entièrement compris et qui narre le lien entre Selina et une vieille femme juive, pour laquelle elle récupère un ancien bâton juif. Bon, Garbett livre des planches efficaces, mais je suis passé à côté.
Chuck Dixon et Kelley Jones livrent un combat Catwoman VS Clayface, sans intérêt hormis le dessin... qui n'est guère adapté à la voleuse. C'est sympa', hein, mais ça s'oublie sitôt que c'est terminé.
Will Pfeifer revient sur Catwoman avec Pia Guerra, et propose sûrement le meilleur moment de tout ça. Selina arrive dans une convention de fans, une Bat-Con, où elle fait le tour des activités : signatures, selfies, conférence, jusqu'à découvrir pourquoi tout ça se passe autour d'elle. C'est fun, drôle, plein de références au passé de Catwoman en comics ou au cinéma (elle ne voit pas comment on peut rentrer dans le costume du film éponyme ou de Batman Returns), et c'est très joliment dessiné. Un super moment !
Ram V et Fernando Blanco forment une sorte de prologue à leur futur run sur le personnage. Je n'ai aucune idée de qui est cette Maggie (la soeur de Selina ?), ça manque d'informations, mais c'est gentil et bien dessiné. Un prélude sans grand intérêt, hormis le road-trip sympathique mais bien dessiné. Gentil, mais ce n'est pas sûr qu'on sait si Ram V va bien s'en sortir.
Ed Brubaker revient aussi, avec Cameron Stewart qui s'inspire de Darwyn Cooke pour un hommage légitime. On retrouve Selina dans son costume d'époque, avec Holly et Slam Bradley. Ce trip nostalgique fait plaisir, est juste, et demeure bien dessiné.

Un gros numéro, donc, mais proche du gras et de l'indigeste. Car il y a aussi des pin-ups et des hommages aux séries et mini-séries de chaque décennie.
C'est très régulièrement joliment dessiné, avec un graphisme de très bon niveau. Mais les histoires sont trop souvent vides, et inutiles. Je retiens "Helena", et les retours réussis de Pfeifer et Brubaker.
C'est bien peu pour 100 pages !

[Ben Wawe]

Superman #22
Brian Michael Bendis achève sa saga "Truth" avec une double confrontation. D'une part, Superman VS Mongul, avec beaucoup de fureur et de puissance. De l'autre, Cameron Chase VS Lois Lane, car la première vient informer la seconde que l'ONU valide rétroactivement l'attitude de Superman

(qui s'est présenté comme représentant de la Terre, sans demander l'avis de quiconque)

mais ne laissera aucune marge d'erreur (= ne pas faire la moindre bêtise, sans quoi ils perdent toute crédibilité).
Et c'est bien. Bon, j'aurais préféré que Ivan Reis poursuive car j'aime ses bagarres. Kevin Maguire propose de jolies choses, c'est très efficace, mais j'aurais préféré l'autre. Le combat est intense et puissant, mais c'est bien la discussion qui est bien faite et intéressante.
Je suis curieux de la suite. J'aime ce que propose Bendis, j'aime son approche. Vivement la suite !

[Ben Wawe]

The Green Lantern Season Two #4
Grant Morrison organise un team-up Green Lantern/Flash, et ça fonctionne bien. Il reprend le personnage Olivia Reynolds, assez ancien, et plonge tout ce monde sur une étrange planète, avec des géants qui les jugent. C'est fun, assez délirant, mais maîtrisé et bien fichu. La relation Hal/Barry est peut-être un peu froide, mais elle fonctionne bien.
Le final est intéressant, avec la poursuite d'éléments développés précédemment avec ces fameux autres super-héros. J'aime bien, j'apprécie toujours la série depuis une reprise qui m'a plus convaincu.
Liam Sharp est toujours aussi bon et impressionnant, même s'il semble tirer la langue sur quelques planches. Ca reste de très haut niveau.