Que lisez-vous en ce moment ? (part III)

[scarletneedle]

Ok, j'irai chercher cela alors!

[mrcitrouille]

Grace à un gentil Buzzuki je découvre les WW de Gail Simone et pour moi qui ne suis guère fan de l'Amazone j'ai trouvé cette lecture fort plaisante. Par contre les épisodes qui précèdent, ceux de Jody Picoult c'est un carnage

[Hilarion]

	Citation:			Posté par FredGri
	Je viens de finir de lire le premier volume de Public Domain de Zdarsky et j'ai franchement beaucoup aimé le cynisme dans ce regard sur une industrie comme les comics. Zdarsky n'est tendre avec personne, et notamment les auteurs eux même, au même rang que les éditeurs crapuleux ou encore les "co-creators" dans lesquels on peut reconnaître tellement de grands noms… C'est intelligent, astucieux, avec de bonnes idées, des bons pics là ou il faut, surtout de la part d'un gars qui a super le vent en poupe en ce moment, c'est malin ! Bref, une très bonne surprise.

	Citation:			Posté par EsseJi
	J'ai le #5 signé par Rachael Stott, car oui Zdarsky ne fait pas tout. Enfin si quasiment, la dessinatrice m'a montré ce qu'elle a fait, il s'agit de deux croquis qui sont dans le récit, et elle s'est dit très reconnaissante que l'auteur l'ait crédité.

Lu aujourd'hui, tiens! Et, effectivement, c'est excellent et j'attends la suite avec impatience!

Tu m'as fait peur EsseJi, en disant que Rachael Stott faisait une partie du #5 sans être créditée....

Ca ferait un peu "Je dénonce les autres mais je fais pareil"...

Cela dit, dans l'édition Urban, son nom n'est nulle part.

[FredGri]

Avant le volume consacré au Pingouin, je viens de lire le Batman Bad One Day : Harvey Dent de Tamaki et Fernandez.
Alors oui, c'est assez bien écrit, oui c'est très beau, mais bon dieu, j'ai eu tout du long l'impression de lire un énième single de Batman ou Dent fait son Dent sans une once d'originalité. J'attendais peut-être un peu plus de finesse, de personnalité dans l'intrigue (après le King, je dois avouer que la barre était haute), quelque chose qui m'aurait fait dire "Ah ouais, pas mal du tout", et là c'est un gros bof, le truc ultra banal, sans pratiquement aucune profondeur et tellement prévisible depuis le début que je me suis même demandé si ça n'avait pas été à la base un énième arc en deux numéros dans je ne sais quel Detective Comics anonyme…
Bon, rien de bien alarmant pour autant, je verrais avec le Pingouin et les autres… Mais je pense qu'il y avait moyen de faire bien plus audacieux, plus couillu… Tant pis !

[EsseJi]

Il est carrément hyper téléphoné dans son intrigue, sa construction, et sa résolution.
Si tu continues la série de one-shot tu risques d'avoir d'autres déceptions, jusqu'au Clayface dont ses auteurs ont tout compris.

[rik spoutnik]

Je lis Oblivion Song. J'aime beaucoup les dessins détaillés et expressifs de Lorenzo de Filippi. Mais ce qui est très fort, ce sont les relations personnelles entre les protagonistes, elles sont très crédibles. C'est un très bon titre.

[FredGri]

Je viens de finir le premier arc de One upon a time at the end of the world (bonjour le titre…) de Aaron et Tefenkgi. Je ne savais pas trop quoi en penser en recevant les singles, mais j'avoue que c'est une très agréable surprise. Rien de bien révolutionnaire de la part du scénariste dont j'attendais peut-être un peu plus de rage, tout de même, il est en mode Vaughan avec une idée de base, une intrigue qui lui permet ensuite de digresser lentement son récit sans trop bien savoir ou ça va mener, pour l'instant, mais ça fonctionne assez bien, sans pour autant être le gros truc inloupable de la mort.
Les perso sont intéressants, même si on devine que ça va devenir plus intéressant par la suite, en croisant les doigts pour que la piste des scouts soit plus richement traitée, par exemple.
Donc une série à suivre, tranquillement, je verrais a l'issue du second arc si je continuerais l'aventure…

[EsseJi]

Aaron en mode Vaughan, c'est une bonne définition.
Par contre si tu t'arrêtes au bout du deuxième arc c'est un peu con, car c'est prévu en 15 épisodes (3 arcs de 5 à chaque fois).

[FredGri]

Même s'il m'arrive parfois d'être en effet un peu "con", je peut aller jusqu'au bout, tout de même

[EsseJi]

Gospel #1-5: laissez-vous conter une histoire.



Mais ne prenez pas tout au premier degrés, certains récits vivent d'eux-mêmes, et quand ils sont racontés prennent une nouvelle tournure en fonction du conteur et de celui qui écoute.

Ici tout prend racine dans l'Angleterre de la réforme protestante, ou alors à notre époque chez un vieil homme qui ne veut quitter sa maison remplie de souvenir.

La religion et ses croyances sont une histoire qu'on se passe, les traductions seraient des adaptations, même la langue qui évolue donne du relief, ou efface certains aspects.

C'est tout cela que Will Morris a voulu mettre en avant dans cette mini en cinq. Il y a de l'aventure, une quête initiatique, du mysticisme et la dureté de la réalité. Tout un ensemble qui s'imbrique comme dans une poupée russe, chaque épaisseur en révèle une autre, jusque la dernière page du dernier épisode, qui renferme le secret du storytelling.
Un coup de cœur pour une révélation d'un auteur, qui on l'espère à d'autres choses à écrire à l'avenir.

[captain Kimchi]

Une sortie VF est-elle prévue ?

Merci pour cette critique.

[FredGri]

Je viens de finir les Gotham City Year One de King et Hester.
Et je dois bien dire que ça a assez bien fonctionné sur moi, même si j'imagine que ça a du faire râler les puristes "Non, la rue Robinson n'est pas à côté de la rue Sprang, mais c'est pas possible…" )))) Toujours est-il que King tient bien son intrigue à tiroir, avec une belle gestion du rythme et un personnage principal qui a du charisme, malgré les raclés qu'il passe son temps à recevoir. Une excellente mini-série qui ne fait pas dans la dentelle. Très conseillée.

[EsseJi]

Avec un fil rouge assez inédit, je ne me souviens pas que le thème de la ségrégation à Gotham ait déjà été abordé.

[Ben Wawe]

C'est quand même très léger que "d'un coup", la ville devient un repaire du crime après ces événements.

[FredGri]

Disons que tout tourne malgré tout autour de l'effet cathartique provoqué par la disparition de la petite Helene, la très forte ségrégation qui règne à cette époque et le maintien de l'ordre musclé de la police etc. King insiste sur le fait qu'en mélangeant un peu tout ça, ça créé progressivement un climat qui va très vite se dégrader.