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Veil de Rucka et Fejzula
Je rattrape un peu mon petit retard sur le taff de Fejzula (j'attaque Dead Inside, dans la semaine) et je tombe donc sur cette mini-série qui date de 2014, chez Dark Horse. Après une invocation un peu merdique, une jeune démone se retrouve sur Terre, paumée, ne comprenant pas très bien ou elle se trouve, pourquoi et surtout qui elle est. Un jeune black la prend en main, sans pour autant abuser de la situation. Toutefois, la belle inconnue provoque les convoitises, que ce soit des gens qui l'ont initialement fait venir, de gangs qui veulent un "abuser" de la situation (elle débarque nue dans les rues de New York) ou simplement le "mystique" qui a été engagé pour l'invocation, mais qui souhaiterait bien s'en servir à ses propres fins. Le scénario est tendu, mais peine à vraiment se lancer, au point ou à un moment on se demande si Rucka sait quoi faire de cette créature… Graphiquement, c'est loin de Patria ou Forgotten Blade, c'est clair, mais ça reste du très bon boulot, avec quelques moments de fulgurance très jolis. Une belle curiosité pour les fans de l'artiste, un album anecdotique pour ceux qui aiment Rucka… |
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Très anecdotique même. Une des rares fois où Rucka m'a déçu sur du creator-owned.
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Flash : Wally west return (TPB)
Un gros volume qui commence par des aventures de Barry Allen.
Du coup je me suis sentit un peu abuser quand il faut arriver à la moitié pour avoir enfin Wally. Et j’etais plus dedans. Pourtant Flash (Barry) contre Doctor Alchemy etait plus intéressante que le numéro face au trickster. La fin est assez classique. Pour Wally j’ai pas etait embarqué comme j’aurais voulu. Cote dessins, c’est bon mais y’a de petit manque parfois dans les expressions des visages. J’aurais voulu aimé est soutenir Wally, mais c’est pas du tout ce que j’ai lu qui me donne envie d’y revenir. Tant pis. |
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Lonesome Hunter (TPB)
Dans sa jeunesse Harold a reçu une épée. Une épée special qui devait faire de lui quelqu’un de spécial. Mais Harold était trop jeune et dépasser par les obsessions d’un père dictatorial.
Aujourd’hui Harold vit tranquille depuis se terrant pour ne pas être retrouver. Sa voisine a piquer une montre à son oncle qui la lui même voler à un sans abris. Et quand des corbeaux s’empare de son oncle Lupa demande l’aide d’Harold. Tout deux sont alors embarqués dans un univers fantastique ou tout deux vont dépendre et apporter à l’autre. - Un scénario assez sombre et bien mis en valeur. Par contre je vois pas la nécessiter de ce que Harold psalmodie pour se protéger quand plus tard lui même va crier le nom de sa voisine en présence de corbeaux. - Un graphisme très beau et marquant qui est un joyaux mettant en valeur le scénario. Tendre et cruel tout comme ce scénario. Pourtant y’a quelque plan que j’ai pas compris. |
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Merci pour tes avis !
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Merci pour tes avis !
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J'ai pu enfin pour la 1ère fois lire d'une traite les Alpha Flight de Byrne (merci encore Panini Italie pour l'omnibus à 65 euros, tandis que pour la même chose en France 3 Intégrales x 36 euros).
A force de lire que c'est mieux après son départ j'étais curieux. Je dois bien reconnaître que niveau scénario ça se lit mais c'est loin de ce qu'il a fait de mieux. La base des persos est réussie, il y a de quoi faire mais justement Byrne semble ne pas arriver à créer d'enjeux intéressants. En 28 épisodes on pourrait résumer ça à la vengeance contre Guardian et la mission de Snowbird. Avec au milieu des origines pour chaque perso trop longues et qui prennent trop de place, des arcs fill-in sans conséquence et assez saugrenus (le cirque et la copine de Diablo l'alchimiste), et une intervention du Beyonder pour désamorcer en une page une situation dramatique. Des membres aux personnalités conflictuelles mais c'est trop exagéré au point qu'on se demande comment des tarés pareils ont pu fonctionner en équipe pour le gouvernement. Sasquatch qui accepte de modifier l'ADN d'Aurora juste parce que cette dernière ne veut plus être liée à son frère, faut se pincer devant un truc pareil. Une création réussie mais que son créateur a eu du mal à faire vivre, en somme. |
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et dès qu'il a pût s'en débarrasser ... il l'a fait rapidement sans finir son histoire
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Shoot Shoot don't talk |
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L'omnibus traduit d'ailleurs 2 lettres de conclusion de Byrne et l'editor Dennis O'Neill. Et ça ne manque pas de saveur de lire Byrne affirmer qu'il part en ayant raconté tout ce qu'il a voulu alors que la dernière page de son dernier épisode c'est Hulk qui débarque pour tout casser .
D'ailleurs un autre truc saugrenu que j'ai oublié...Après la destruction de son corps physique , l'esprit de Sasquatch est prisonnier dans le robot Box. Il trouve un corps adéquat en sondant les dimensions mais sans voir qui c'est exactement, on voit juste un corps massif comme Sasquatch et une activité cérébrale quasi nulle. Et visiblement ça se suffit pour que tout le monde trouve formidable de tuer l'esprit d'un être vivant pour le remplacer par Sasquatch...Sauf Heather qui pète un câble mais pas pour cette raison. |
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Même si ça ne va parler qu'à un ou deux buzzukies, je viens enfin de récupérer le troisième volume de Pogo, traduit par Yvan Delporte entre 66 et 67, pour Dupuis.
J'adore ce personnage et son univers (ça a été mon avatar quelques temps ici ) et je suis vraiment heureux d'avoir complété tout ça. Bref, je replonge dans les marais pour retrouver le marsupial et ses amis et j'en jubile d'avance. |
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Je poursuis ma remontée dans le temps de l'oeuvre du duo Brubkaker/Philips, grâce à la nouvelle édition de Sleeper chez Urban.
Si le dessinateur a évolué depuis (on parle quand même d'une série débutée il y a 20 ans), je n'ai pas été dépaysé par le style de Brubaker. Et c'est ça qui est finalement remarquable, on voit avec le recul que Brubaker a pu bosser avec en apparence autant de liberté qu'il a pu en avoir par la suite sur ses creator-owned. Même si Image était censé être plus coulant que Marvel et DC, ce n'étais pas gagné de pouvoir déformer le portrait plus classique de certains persos vus d'abord dans Wildcats. Brubaker a parfaitement capté l'absurdité de ces guerres de super-barbouzes qui sèment les morts au point où les belligérants ne s'interrogent plus sur la moralité de leurs actions. Les rares qui le font n'en deviennent que plus abîmés sans avoir la possibilité ou le courage de s'en extraire. Ceux qui s'en accommodent perpétuent un cycle sans fin de violence. Le héros principal est désespéré de voir s'échapper son humanité au sens moral, mais aussi physique. Chaque camp croit l'avoir acquis mais en vérité ne le comprend pas. |
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Une série incroyable (il y a une prequel par Brubaker et Colin Wilson) en effet. C'est avec elle que j'ai commencé à suivre le duo. Par contre, Wildstorm n'était pas déjà chez DC à l'époque? |
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Pas une prequel car la mini a bien été publiée avant la série, elle est naturellement incluse dans cette édition.
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Voilà, je continue de découvrir le taff de Toni Fejzula aux States et plus particulièrement, cette fois, l'excellente mini-série Dead Inside, sur scénario de John Arcudi; traduit ensuite par Delcourt. Autant Veil m'était apparu comme du Rucka assez banal, autant là, je me suis régulièrement dit que ça ressemblait à de bon Rucka. Une flicarde très intègre se retrouve à devoir résoudre un meurtre en prison, malgré les freins que lui impose sa hiérarchie. L'écriture est rude, voir même parfois plutôt sèche, avec une vraie tension et des caractéristiques plutôt bien senties, même si on reste dans un polar assez conventionnel tout de même, mais c'est du bon comics, bien fichu et très bien écrit. De son côté Fejzula s'en sort une nouvelle fois extrêmement bien. Il y a de très belles planches avec des idées parfois assez intéressantes. J'ai dévoré ce volume d'une traite hier soir, en me demandant tout de même ou les auteurs voulaient m'emmener. Une très bonne surprise. |
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