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Oui, c'est un tie-in, comme tous les titres de la Bat-Family où le Joker viendra embêter les membres.
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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The Green Lantern Season Two #5
Grant Morrison et Liam Sharp s'amusent dans un épisode référencé, où un Superman super-méchant (Hyperman et son Hyper-family) se révèle un serial-killer, et notamment de jeunes femmes. Le contact "accidentel" avec Hal Jordan est rude, l'anneau est quasiment détruit par Hyperwoman, mais Hal et l'anneau tiennent au-delà de ce qui est possible pour étaler l'ennemi. Mais un tel exploit a un prix. C'est sympathique, mais j'ai été moins dedans. Peut-être parce que Grant Morrison est "trop" dans la référence et le clin d'œil, ça me touche moins parce que ça paraît finalement plus vain ici. C'est sympa' de revoir les oiseaux "couvés" par Hal, le final est bon, mais... ouais, je n'ai pas été pris. Je n'ai pas non plus été "touché" par les dessins de Liam Sharp, volontairement old school ici. C'est sympa', hein, un bel exercice de style, mais j'ai trouvé ça vain également. Pas désagréable, mais je ne suis pas la cible. |
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C est un soucis pour moi. Je déteste quand le Joker est sur 12000 plans en même temps. C est l homme multiple le gars
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
#19
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Superman #23
Je suis fan. Brian Michael Bendis prépare une petite aventure mystique avec un mystérieux Seigneur du Chaos, Xanadoth, qui infecte une agente du DEO qui, après avoir visité Mme Xanadu (pour l'évident lien nominal), s'en prend au nouveau Dr Fate, Khalid Nassour. Sauf que ce dernier "examine" Superman, car ses proches craignent que Clark est sous une influence mystique pour avoir révélé son nom. Cela permet en fait à Bendis de livrer une superbe discussion personnelle, où Superman explique l'impact des troubles récents (le retour de Jor-El, le départ de Jon avec lui, le retour de Jon âgé, la peine de mort de Jor-El, la mort de Sam Lane, le départ de Jon dans le futur). Et c'est formidable. Alors oui, clairement, il ne se passe pas grand-chose, mais Bendis maîtrise totalement son personnage et sa caractérisation. Tout est fluide, simple, légitime ; pertinent. Et fin. J'aime ce Superman, j'aime son Superman, autant dans sa gentillesse, sa douceur, que son "humanité", avec ces soucis qu'il se refuse d'avoir pour son statut. Et j'apprécie aussi que l'auteur gère "les détails", comme les Wonder Twins au Hall de Justice, un coucou de la JLD, quelques mots de et sur Khalid Nassour, qui débute. C'est bon. Je suis vraiment fan, alors que Kevin Maguire illustre ça parfaitement, dans son style rond et adapté à cette discussion intime. John Timms dessine les passages sur Xanadoth, clairement accessoires mais efficaces. Gros coup de cœur. |
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Justice League Odyssey #22
C'est bon, ça. Dan Abnett enchaîne sur le cliffhanger précédent, où Epoch a envoyé Jessica dans le passé pour l'empêcher de démonter son dispositif temporel. La Green Lantern arrive dans le passé, à l'époque où le Corps a été anéanti par Hal Jordan/Parallax. Elle retrouve la jeune Space Ranger, alors en pleins débuts et en difficulté. La rencontre est un peu sèche, mais Space Ranger décide de l'aider pour ramener Jessica dans le futur... mais C'est bien. Dan Abnett livre un petit récit d'aventure spatiale fun, avec plus d'informations sur Space Ranger même si celle-ci semble ne pas se rappeler au présent de cet événement. L'auteur continue d'écrire Jessica comme une héroïne paumée mais déterminée, ce qui n'est pas complètement incohérent. Mais le personnage a été créé et défini par son agoraphobie et ses terreurs personnelles, un peu trop oubliées par moments. Reste un bon petit épisode, sympathique et rythmé. Cliff Richards illustre ça efficacement, ce n'est pas "joli" mais ça a une bonne ambiance, et ce n'est pas du tout laid. Toujours une bonne série SF, discrète et efficace. |
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DCeased : Dead Planets #1
Watchblue l'a dit : ceux qui ont aimé la première saga aimeront encore ici. Tom Taylor revient sur DCeased... enfin, il "revient". Avec DCeased : Unkillables en trois parties et actuellement DCeased : Hope At World's End, l'auteur n'a jamais cessé d'écrire sur cet Elseworld zombie, de sorte que ce "retour" de la saga principale n'est pas autant un événement qu'on aurait pu l'imaginer. Cela ne gêne pas la lecture, mais coupe un peu l'élan. On retrouve ici les personnages principaux cinq ans après DCeased, avec donc cinq années des survivants sur une autre planète, Earth-2, et une nouvelle Justice League, constituée autour de Superman (Jon), Batman (Damian), Wonder Woman (Cassie, en retrait), Green Lantern (Dinah, excellente) et Green Arrow (très bien animé). Qui découvrent un appel à l'aide de Cyborg, qui a survécu mais uniquement sous la forme... d'une tête. Bon, ils décident d'aller l'aider, et ça se passe mal ; évidemment. Très clairement, le "choc" n'en est plus un, car tout lecteur de DCeased (voire Tom Taylor, hein, coucou Suicide Squad) sait que tout peut arriver, et souvent le pire. Adieu donc un personnage La lecture est bonne, les personnages sont bien animés, c'est un plaisir de replonger ici, notamment par des caractérisations idéales et des dialogues super (Jon qui demande à Lois de ne plus l'appeler Superman, elle qui lui dit qu'elle le fera s'il arrête de mériter ce nom). Trevor Hairsine livre de très belles planches, avec des dessins aussi beaux qu'intenses et adaptés. C'est bien, oui. C'est même super, en fait, de revenir ici. Mais le "choc" n'y est plus, et c'est quand même un peu "attendu". Genre, ouais, c'est un piège et ça se passe mal ; bah évidemment, en fait. Ce n'est pas gênant, en soi, mais la surprise n'est plus là... pour le moment, peut-être. Je suis toujours motivé, impliqué et j'apprécie ce que je lis. Mais le choc est moins là. Pour l'instant. Dernière modification par Ben Wawe ; 08/07/2020 à 21h00. |
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Doctor Strange, Surgeon Supreme #5
J'adore. Mark Waid me plaît complètement sur ce volume, où j'aime beaucoup son Stephen, qui se partage entre la magie et la chirurgie, mais aussi son ambiance, son intrigue (retrouver qui vole les créations de sa forge magique pour les revendre), ses personnages secondaires (comme l'assistant ou Druid en supérieur hiérarchique arrogant). Ca fonctionne, c'est fluide, l'atmosphère est travaillée, la voix-off est très agréable, les rebondissements sont bons et les interactions sont pertinentes. Ici, Stephen remonte la piste, châtie deux démons qui ont tué un ami, va visiter la Strange Academy pour obtenir un témoignage intéressant, va dans une dimension qui fait office de marché maléfique, et découvre sa cible : C'est bon, en fait. Dr Strange est juste bien caractérisé, la magie n'est pas "bidon" comme elle a pu l'être quand Bendis l'utilisait dans New Avengers, l'ambiance est prenante et Strange est excellent dans sa narration. Kev Walker livre des planches magnifiques, plusieurs panels sont à tomber et il s'éclate clairement dans les monstres et les descriptions. Et j'aime son Stephen, notamment son visage. Une très bonne surprise, vivement la suite. |
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Ghost Rider #7
Moui, moui, moui. Ed Brisson conclue sa première grosse saga, avec l'union de différents personnages pour sauver Dr Strange mais surtout purger Johnny Blaze des éléments démoniaques qui le rongent. Ca fonctionne, hein. La lecture est fluide, les rebondissements sont logiques, ça a du sens ; mais ça ne me passionne pas. Je vais m'arrêter là parce que le début intense n'a pas été tenu, parce que la mythologie autour des démons ne m'intéresse pas, parce que tout est quand même très automatique et finalement assez creux. Aaron Kuder livre de jolies planches, l'ensemble est pertinent, hein. C'est juste "pas ma came", et ça ne m'intéresse pas plus que ça. Sans moi pour la suite. Sans regret. |
#24
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Strange Academy #2
Quatre mois après le #1, Strange Academy a son #2... et il faut avouer que je suis un peu perdu sur les élèves, dont je ne sais plus grand-chose ! Mais si Skottie Young commence à les évoquer, à les creuser, il s'attache encore et surtout à définir cette fameuse Strange Academy, avec un catalogue bienvenu et fun des cours. Et ça fonctionne. Le scénariste est un peu avare en subplots (quelques éléments sur quelques élèves, le secret du "prix" de la magie, c'est peu) et il a des facilités de caractérisation (les arrogants, les timides, les paumés, etc.), mais ça fonctionne, oui. L'ensemble est fluide, fun et bon enfant. Le trait de Humberto Ramos aide beaucoup à cette appréciation positive et à cette atmosphère relâchée, fun et sympathique. Pas une grande série, mais ça n'a pas vocation à l'être. Ca fait plaisir de plonger dans cette école, et c'est déjà bien. |
#25
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La vache strange academy . J avais bien aimé le un mais complètement oublié que la série existait et je dois pas être le seul hélas
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#26
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Ouais, c'est clairement dommage.
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#27
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Les séries lancées pile avant le covid ça va être dur de repartir.
D ailleur c est moi ou Marvel publie pas grand chose en ce moment ??
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#28
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Ils reprennent doucement. Je trouve qu'il y a plus, cette semaine, alors que la semaine dernière, il n'y avait quasiment rien.
De toute façon, tout a été limité. Plusieurs tie-ins d'Empyre ont disparu. DC et Marvel annulent ou vont annuler plusieurs séries. Mark Millar évoquait sur Twitter son intuition que les deux éditeurs vont se recentrer sur leurs plus grosses franchises, avec des auteurs forts et des runs auto-contenus. Ca a du sens. |
#29
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X-Force #10
C'est bien. J'ai pris du plaisir à la lecture. Je suis intrigué par les éléments, et j'ai envie de continuer. Mais j'ai été gêné dans ma lecture. Benjamin Percy poursuit ses histoires, avec ici les conséquences de la décision de Beast d'infecter le fils du Président de Terra Verde avec une sorte de bactérie florale "inversée" de celle qu'ils avaient. Ce qui a provoqué la naissance d'une entité collective florale maléfique, un "Bad Krakoa", en soi. Beast s'auto-convainc qu'il n'a pas commis d'erreur, alors que X-Force est envoyée stopper ça et échoue. Jean Grey doit venir faire littéralement le ménage, tant sur place que dans l'esprit de Beast. Sauf que c'est "trop" pour elle, et elle décide de renoncer à X-Force... après une discussion avec Wolverine dans un bain où C'est bien, donc. Benjamin Percy poursuit sa grande saga, anime bien ses personnages, donne une bonne voix à Domino, gère bien Black Tom, et écrit intelligemment Wolverine et Kid Omega. Sa Jean Grey est aussi, dans l'essentiel, très bien dans son rôle de compas moral. Mais... je suis gêné. Je suis gêné que Beast soit, une nouvelle fois, montré comme un savant fou qui ne prend pas conscience des conséquences de ses actes. Je suis gêné par le fait que Jean Grey décide de quitter l'équipe. Je suis surtout gêné de la fin, avec la confirmation de "l'amour libre" au sein des X-Men, et notamment de la "Maison Summers". J'avais trouvé glauque le plan des lieux proposé par Jonathan Hickman, avec les chambres de Logan et Scott "donnant" sur celle de Jean, au milieu. Je trouve ça glauque, en fait. Et pas assumé. Ca fait vulgaire, ça fait ado' en rut, en fait, et ça me met mal à l'aise. Joshua Cassara livre de très jolies planches, c'est toujours très riche et intense. L'ensemble se tient, mais je suis gêné. Un épisode dans le ton et bon sur beaucoup d'aspects, mais qui agrandit encore le malaise que j'éprouve envers la franchise. |
#30
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Empyre : Fantastic Four #0
C'est bon, ça. Après un premier prologue centré sur les Avengers, par Al Ewing, Dan Slott se lance sur les Fantastic Four, qu'on découvrait a priori "avec" l'alliance Kree/Skrull menée par Hulkling, tandis que les Avengers se positionnaient avec les Cotati (peut-être via une influence extérieure). Dan Slott, si souvent décevant sur la franchise de la First Family, doit ici narrer comment les F.F. se retrouvent de ce côté... et le fait via un très, très bon épisode ! On découvre en effet les F.F. perdus dans l'espace, sans essence, en gros. Ils sont amenés vers un casino cosmique, jadis tenu par le Grand Maître mais désormais géré par... The Profiteer, sa sœur bien décidée à s'enrichir, quoi qu'il en coûte. Notamment en multipliant les "combats" entre un enfant Kree et une enfant Skrull, achetés, formés et réparés pour constamment s'affronter en rappelant la guerre Kree/Skrull. Profiteer veut en effet constamment raviver cette opposition, pour maintenir l'équilibre économique de l'univers, mis à mal par l'alliance Kree/Skrull ; cette guerre éternelle créait des opportunités, des marchés, des débouchées économiques, que la paix coupe. Evidemment, les F.F. ne goûtent guère l'idée de voir des enfants s'affronter, et interviennent. Un habile tour de passe-passe de Sue permet à Valeria et Franklin d'être soudain plus riches que le casino, et donc de le racheter ; pour le revendre à Profiteer, contre les contrats des gamins. Mais en rentrant, ils tombent dans l'armada Kree/Skrull qui file vers la Zone Bleue de la Lune... Et c'est bien, tout ça. Dan Slott est plus subtil que Al Ewing dans son évocation et son utilisation de la continuité, car il l'intègre dans l'arène où le Kree et la Skrull se battent. C'est fin, ludique et fun. Il gère très bien ses personnages et leurs interactions, que ça soit Johnny qui "vend" les talents de combattant de Ben, Ben qui ne supporte pas de voir des gamins être maltraités, Reed qui déduit les événements, Sue qui gronde ses enfants mais les aide discrètement. Et Valeria et Franklin sont drôles. Le Kree et la Skrull sont touchants, même si je crains que Dan Slott les intègre aux F.F. ; j'espère qu'il ne va pas recréer un ersatz de la Future Foundation, quand l'originale est toujours perdue ailleurs. C'est bien la preuve, ici, que Dan Slott peut et sait bien écrire ces personnages, qu'il maltraite hélas dans sa série via des erreurs grossières (son story-arc sur Dr Doom, au secours) ou des fausses bonnes idées (réécrire leurs origines, en indiquant que les rayons cosmiques ne sont pas un accident avec le doute sur l'erreur de Reed). J'ai pris grand plaisir à lire cet épisode dynamique, enlevé, fun, bondissant et souriant. RB Silva et Sean Izaakse illustrent ça, je suis en peine de dire qui fait quoi, mais le graphisme est très joli, fluide et très adapté au festival de couleurs dans l'espace. Joli coup de cœur, et confirmation que Empyre démarre bien, même si le lien n'est que dans le final, fait un peu "mentir" Empyre : Avengers #0. Reste que Dan Slott prouve qu'il peut bien écrire les F.F. - j'ai envie de dire qu'il faut maintenant s'y mettre vraiment dans leur titre, hein ! |
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Pas de vacances pour les critiques d'août ! | wildcard | Critiques VO | 155 | 03/10/2018 10h10 |