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Oui on n'est pas dans l'explication de texte, en effet. C'est pas Hickman qui doit faire des schémas pour qu'on comprenne ses intrigues )) Avec Chadwick c'est de la contextualisation. Et j'aime assez ça en fait. C'est plus vivant. C'est un peu comme lorsque Stephen Murphy expliquait dans le courrier de Puma Blues le contexte dans lequel il travaillait, ses idées, celles de Zulli, les soirées avec leur potes…
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Je n'ai pas trouvé de topic adéquat, donc je poste ici.
Je suis en train de relire les Wonder Woman de Byrne, et je me suis seulement rendu compte de la référence qu'il a caché sur la cover du #118, en hommage à un de ses anciens titres. |
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Relire Wonder Woman par John Byrne, si ce n'était que ça... Mais non à l'époque le scénariste-dessinateur était aussi sur le Fourth World et l'event Genesis. Et forcément l'une de ces séries ne va pas sans l'autre, et me voilà embarqué dans tout ce pan de l'univers DC de la deuxième moitié des années 90.
Assez agréable dans l'ensemble, avec une écriture à l'ancienne où les sub-plots annoncent l'arc suivant. Byrne s'inscrit dans différents héritage, de Kirby à Perez, et y trouve sa place. Il y a tout de même quelques éléments d'histoires qui sont bâclés, ou qui arrivent comme un cheveu sur la soupe, et en maniant deux ongoings et un event en même temps même Byrne s'embrouille dans sa continuité sur un point. Mais dans l'ensemble c'est du très bon slip "à l'ancienne", qu'on ne retrouve plus de nos jours. |
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Un chronicle wonder woman ça aurait de la gueule
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
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Après avoir ressorti toute la saga en singles de Camelot Falls par Kurt Busiek, Carlos Pacheco et Jesus Merino, je me rends compte que je n'en avias plus que de vagues souvenirs dans le fond et la forme.
Le passage des New Gods (pour un minuscule Deus Ex Machina), l'amie d'enfance vite remise aux oubliettes, la Squad K (non mais vraiment), j'avais oublié mais alors le comportement d'Arion, c'est vraiment du grand art de n'importe quoi... Au-delà d'être pédant et complètement à l'ouest, son raisonnement est tellement WTF que Kurt Busiek avait dû jouer le rôle du Bad Guy à la roulette russe. Un Merlin (déjà plus borderline), une Morgane LeFay n'auraient pas démérité. Au moins, le doppledanger a pu être remisé lui aussi aux oubliettes (pas sûr qu'il a déjà été revu depuis) Son avis entraîne une (énième) remise en question de Superman car oui le héros n'est pas infaillible. Dommage où le seul moment où d'autres héros apparaissent c'est pour le "juger" et non l'épauler (c'est lui qui se fait attaquer en plus). Quant à la fameuse menace devant se soulever, je pense que le rythme de parution de l'arc, la pollution de Countdown sur le titre (et les autres) n'ont guère incité/permis à l'auteur de revenir dessus sauf lors de Trinity, série qu'il a pu gérer du début à la fin (fin qui n'a jamais été exploitée en spin-off) sans ingérence. D'ailleurs, ce Khyber, quel beau pompage de la Presence dans Avengers par Kurt Busiek... Clair que d'une traite les 10 numéros au total se savourent mieux mais je garde un meilleur souvenir d'Action Comics à la même époque : ok le binôme Geoff Johns/Gary Frank n'en a pas fait beaucoup plus avec 2 arcs aussi et celui initial avec Adam Kubert a connu les mêmes problèmes de production (il faudrait que je le relise aussi d'ailleurs). Ce qui retient toute l'attention, c'est la prestation graphique du binôme Pacheco/Merino déjà bien rôdé : beau, puissant, une Lois sexy en diable, dynamique lors des scènes d'action, imposant de majesté lors des séances d’introspection du héros (la couverture sur la lune ou la scène en intérieurs). En 2 mots : CA CLAQUE!! Merci à Dhargo d'avoir ressorti une couverture ce qui m'a incité à relire tout ça vu les échanges des buzzukis.
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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J'avais relu il y a qq années, et de mémoire, pour moi Arion est traité comme il l'est depuis les "révélations" sur les vraies / modifiées / retcon after modif / recalquées / bidonnées origines de Power Girl.
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Shoot Shoot don't talk |
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Elle avait bien morflé Kara après Crisis et ce "pic" dans les 90's...
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Tant mieux. J'ai acheté le HC qui est sorti récemment sur un coup de tête l'autre jour. Me suis dit que c'était quand même un des rares travaux de Pacheco/Busiek qu'il me manque. Hâte de le lire. |
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Une saga "fantôme" à l'époque, trop diluée entre toutes les storylines du moment, qui a duré en tout presque 15 mois sur les 9 chapitres, et qui n'a pas laissé de trace dans ma mémoire. Avec cette relecture d'un bloc je comprends mieux pourquoi, la saveur est fade, les subplots sont trop nombreux, et le traitement est soporifique. Si Pacheco ne nous aurait pas quitté si jeune, pas certain qu'on serait revenu sur cet arc. Au fur et à mesure de la lecture je me demandais quel était le rapport entre Arion, Sibject 17, les New Gods, l'ancienne petite amie, etc... Et bien aucun! Comme toi, je retiens la hyper sexy Lois, et encore ça ne sauve pas ce nauffrage. |
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Je relis les Avegers d Aron et en deuxième passe, lorsque l on a fait son deuil de ce que cela aurait pu être et que la frustration raviver chaque mois n est plus, je me surprends à trouver ce run plus sympa qu à la première lecture. Un truc pop corn avec autant de qualités que de défauts qui n intégrera pas le top 5 ou 10 des meilleurs runs de la franchise mais qui n est pas non plus l un des pires.
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C'est divertissant. L'équivalent d'un film pop-corn un mardi soir à la TV.
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J ai commencé a relire l Homme chose (une quinzaine de numeros) et je suis trés content de cet omnibus. On passe d histoires assez fantastiques mélangeant horreur/fantasy et SF avec des histoires plus terre à terre avec des histoires individuelles auquelles l homme chose va donner une conclusion avec un début plus superheroique de base (les Kazar). La trad me semble trés bonne car je redécouvre que c est vraiment bien écrit.. plus écrits (plus de mots qu aujourd hui) sans etre trop verbeux mais surtout ca sonne, ca du sens même si c est parfois facile (F.A. Schist). Steve Gerber c est quelque chose quand même! Val Mayerick livre un dessin trés Neal Adams trés sympa, Gray Morrow livre un épisodes splendide. Bref une trés bonne lecture qui n est pas encore finie. Dernière modification par Fred le mallrat ; 14/01/2024 à 19h12. |
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Je continue cet omnibus pour en arriver presque à la moitié.
La plupart des histoires sont des histoires très humaines où la monstre intervient par hasard. Il y a deux histoires au long court: F. A. Schist qui veut assécher le marais pour y construire un aéroport Tout ce qui tourne autour du Nexus des réalités avec Jennifer Kale et Dakhim dans une sorte de fantasy horrifique où apparait Howard The Duck La première s'étale. la deuxième n occupe que peu d espace pour l instant mais reviendra. On suit plutôt des histoires de gens désespérés par le monde ou leur monde, ou de ceux qui veulent en profiter. Le style est à la fois revendicatif et parodique et donc étrange. Le dessin passe de Mayerick inspiré par Neal Adams (même s'il n'est pas aussi bon) à Ploog et son style cartoony avec un passage à John Buscema superbement encré par Klaus Janson. On en m'enlèvera pas de l'idée que le Swamp Thing de Moore ou Veitch a plus à voir avec ce Man-Thing qu'avec les swamp thing de Wein ou Conway (sans Wrightson.. pas sur qu on parlerait encore des premiers épisodes..) La traduction est bonne car je trouve qu'elle retranscrit bien un style particulier (même si Carnivale me semble plus prohce d'un cirque que d'un carnaval en France et que certains regretteront la mention de Pierre Vassiliu). Mais vraiment, cette série est l'une de celle qui permet quand même de voir que Steve Gerber était un vrai auteur. Certes, ce n'est pas Moore et l'invasion britannique et que les allergiques aux oldies trouveront cela bavard ou farfelu... En 1973-1974, on y parle écologie, suicide, vision de la société et place dans celles ci, le pacifisme et la guerre, la radicalité religieuse, le nihilisme et de comment des individus se reconstruisent autrement que dans la norme. Alors la série n'est pas parfaite mais reste dans le haut du panier de cette époque. |
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En relisant les Excalibur de Claremont, Davis & Friends je me rends compte aujourd'hui du nombre de références à la British culture, de Doctor Who jusque Judge Dredd, et je réalise que le gamin que j'étais qui a pour la première fois lu ces épisodes n'était pas assez armé pour tout saisir.
Maintenant ça va mieux, donc oui re-lisez vos comics! |
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Les dernières sollicitations Marvel nous apprennent que Kaare Andrews va signer une nouvelle mini Spider-Man: Reign, l'occasion idéale pour ressortir la première.
Reign est en premier lieu une transposition de Dark Knight Returns sur le tisseur, énormément d'éléments, du style de Andrews au futur dystopique lient les deux récits, et si un personnage de Reign se nomme Miller Janson ce n'est vraiment pas un hasard. On y retrouve un Spidey âgé, dans un New York contrôlé comme un état policier, et où un dôme sensé protéger la population va être érigé, un nouvel outil de contrôle des masses en somme. A l'époque de sa publication, outre la référence à DKR ou le propos Orwellien, c'est surtout le fait que Mary-Jane soit morte contaminée par les radiations de Peter qui a marqué le lectorat. Surtout un détail, il est dit dans le récit qu'elle a été contaminée par tous les fluides de Peter, en insistant bien sur le "tous". Le fanboy était choqué, on ne parle pas de semence dans un comics de super-héros, et encore moins de semence radioactive. Reign a été publié en 2007, c'est à dire il y a un peu plus de 15 ans, et son angle dystopique était inspiré de littérature ou d'exemples de l'histoire passée. Et c'est là qu'on se rend compte que les années passent et que la société bouge aussi vite, car en 2024 certains éléments ne sont plus de l'anticipation. Un exemple concret avec le Daily Bugle, média respectable un temps, qui depuis a été racheté par un gros groupe pour devenir un organe de propagande. De loin le meilleur travail de Kaare Andrews, même siil prend quelques libertés avec la narration et certains personnages. On peut tout de même se demander quel sera l'angle de Reign II dans le contexte socio-politique actuel. A suivre... |
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