Critiques VO 2023

[watchblue]

C est pas qu ils veulent qu il attende. Ils expliquent que avec l accident qui vient de se produire ils veulent faire deux jours de test pour vérifier si il est bien spidey et pas un imposteur alors qu il explique lui que mj est en danger de mort. Et donc il s enfui pour ne pas resté coincé pendant deux jours

[Fred le mallrat]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Scarlet Witch #1 Pas mal du tout. Nouvelle série Scarlet Witch (qui deviendra sûrement une mini-série, sauf succès surprise), avec une Wanda "positive" et constructive. L'idée ici est qu'elle tienne un magasin d'articles de magie, Emporium, avec dedans The Last Door : une porte magique, qui apparaît à tous ceux dans le besoin et les fait arriver chez Wanda, pour qu'elle les aide. Sympa'. On voit avant Wanda en action pour stopper une attaque sur un bateau, on la voit échanger avec Darcy (ex-assistante de Dr Strange) qui est sa vendeuse à Emporium, on la voit discuter avec Pietro puis aider une jeune femme dont la ville et l'épouse sont sous l'influence du Corruptor. Wanda gère en assumant ses erreurs passées, mais la fermeture de la boutique est troublée quand arrive Viv Vision qui évoque des cauchemars... et Wanda annonce à Darcy qu'elle voit Viv comme sa fille. C'est sympa'. L'épisode en lui-même est classique, sans grande surprise ; mais la lecture est agréable, et l'ensemble donne envie d'y revenir. Déjà, parce que Steve Orlando a ici une bonne idée : Wanda qui a un magasin de magie, et "reçoit" ceux dans le besoin, c'est plutôt malin et bien vu, et ça participe à sa rédemption. Cool. Les échanges avec Darcy et Pietro sont aussi agréables, et une Wanda "équilibrée", qui accepte ses erreurs mais avance, ça fait aussi du bien. D'autant que Sara Pichelli est en forme, s'implique et livre des bonnes planches. Je n'ai jamais été "fan", mais ça fonctionne bien. Un numéro classique mais surtout un très bon pitch. Steve Orlando livrera-t-il enfin une prestation qui me convaincra ? A suivre !

perso je suis pas convaincu.
On a du robinson light (le coté enquete surnaturelle à la demande) en plus inoffensif (banal et gentillet quoi).
Ca se lit mais ...

[Ben Wawe]

Superman: Lost #2
C'est souvent formidable, le travail de Christopher Priest, mais pas forcément en format mensuel ou épisodique. Superman: Lost ne me fait pas mentir sur ce retour, tant ce #2 est agréable... mais n'aura vraiment de sens que dans l'ensemble.
Comme d'habitude, le scénariste joue sur plusieurs périodes temporelles. L'on a Clark revenu chez lui, en stress post-traumatique après ses vingt ans ailleurs. Mais aussi Clark qui vient d'arriver "ailleurs", et qui est récupéré par des extraterrestres curieux, sympathiques mais un peu cupides. Et un Clark qui arrive sur un monde étonnamment proche de la Terre dans l'idée, mais post-apocalyptique, et duquel il part avec un costume blanc.
Bon, c'est sympathique, bien fichu mais encore obscur. Je suis un peu gêné, même, par deux éléments. D'une part, le fait que quelques passages soient vraiment didactiques, explicatifs sur "la version" de Priest sur l'origine des pouvoirs de Superman, qui selon lui viennent de la réaction de la biologie kryptonienne à la gravité ; pourquoi pas, mais la démonstration est lourde. De l'autre, on peut sentir que le monde visité peut être une Terre du futur, et je me demande si le twist n'est pas que Clark ait passé vingt ans dans l'avenir.
Bon, à voir. Ca se lit bien, c'est assez joli graphiquement par un Carlo Pagulayan inspiré mais lui aussi très solide.

Bien, mais il faudra tout relire.

Lazarus Planet: Revenge of the Gods #3
Oula. J'étais globalement positif jusque-là, mais ce #3 me refroidit grandement sur bien des aspects.
On a ici la suite des événements, avec Diana déesse qui culpabilise et chouine (elle le dit d'ailleurs) d'avoir troqué l'Humanité pour les Amazones, et voit les dégâs sur Terre. Elle retrouve ses copains (mais "juste" eux... on nous dit qu'Etta cherche des alliés, il n'y a que la p'tite équipe autour de Diana qui se ramène) face à plusieurs dieux, alors que Billy "vidé" de ses pouvoirs par le Sorcier est libéré par Hecate, Yara Flor et "béni" par Hippolyta (elle n'était pas enfermée ?) pour le booster. Ca vient sur Terre, ça s'allie à Diana face aux dieux, ça tape dur, mais l'homme mystérieux se révèle... et c'est

Arès en mode beau gosse.

En parallèle, la back-up montre les Amazones contre Hadès, avec Nubia prête au pire, Philippus qui veut se sacrifier mais Hippolyta revient de l'Olympe avec les Patronnes des Amazones pour aider.
Oula, oui. G. Willow Wilson me perd grandement, par quelques aspects lourdingues. Le côté chouineur de sa Diana est insupportable et lourd, très gênant vu la situation. La bagarre n'a pas beaucoup d'intérêt, car ce n'est "que" le casting habituel de la série Wonder Woman contre bien trop de dieux. Billy est bien écrit, et le cliffhanger est sympathique, mais il y a quand même le sentiment que Diana est une imbécile niaise, et c'est gênant. La back-up fait le job, sans briller, sous l'écriture efficace de Becky Cloonan & Michael W. Conrad.
Graphiquement, Emanuela Lupacchino et Cian Tormey gèrent bien, avec de belles images mais des compositions un peu confuses.

Le soufflé retombe. Déjà.

WildC.A.T.S. #6
C'est bien cool, oui. Matthew Rosenberg enchaîne intelligemment, en confirmant des pistes, en mêlant plus de jouets issus de WildStorm, et ça rend bien !
Superman enquête comme Clark Kent sur Halo Corporation, mais Batman veut le mettre à l'écart. Ladytron est mise de côté pour son insubordination, alors que Zealot et Fairchild doivent agir sous le commandement de Pike, avec Warblade et Blacklash. Ils doivent en vérité assassiner Toyman, un temps employé par Halo pour créer leurs robots mais désormais trop gênant. Zealot et Fairchild se rebiffent, et sont enlevées par... Spartan. Peu avant, Cole Cash bien vivant rejoint Ladytron (en pleine séance de torture pornographique, et oui), puis file dans Halo récupérer le codage de Deathblow, mais est intercepté par Spartan. Sauf qu'il a réussi à

transférer Deathblow dans Spartan, qui a sauvé Zealot et Fairchild qui passent pour mortes, car Deathblow contrôle Spartan.

Cole va alors confronter Void, qui tire les ficelles et guide Halo pour remodeler le monde à son image. Ladytron organise la résistance, Cole veut tuer Void mais ça va péter...
C'est bien, oui. Matthew Rosenberg jongle bien avec les jouets WildStorm, créé une bonne p'tite saga assez prévisible mais très efficace. Il n'y a guère que les personnages qui ne voient pas les grosses ficelles de manipulation, mais les voir s'en dépatouiller est plaisant et prenant. Le fait que "tout" WildStorm soit en une série est assez grisant, et rend chaque moment intense. La redéfinition de Void est bien vue.
Stephen Segovia assure aux dessins, avec un style dynamique et expressif. Joli.

Je suis bien fan, et je n'y croyais pas au début.

[Ben Wawe]

Captain America: Cold War Alpha #1
Très réussi. Collin Kelly & Jackson Lanzing se réunissent avec Tochi Onyebuchi pour lier leurs séries et lancer le crossover. Et ça fonctionne bien !
Bucky libère le White Wolf contre des accès précis aux données sensibles, alors que Steve renoue tendrement avec Ian. Mais Peggy Carter, agente de Bucky / The Revolution, enlève Ian brutalement. Steve et Sharon retrouvent Sam et Misty, tout le monde met tout au point. Ils filent en Alaska où des factions de l'Outer Circle s'affrontent, ça se bagarre, mais... des sbires de la Dimension Z arrivent. Et pour cause ! Bucky a eu besoin de Ian pour lui prendre son ADN, lié à Zola, et le transmettre à Hunter, pour que ce dernier devienne dirigeant de la Dimension Z, qu'il envoie à la guerre. Les Captains veulent s'y opposer, mais Bucky semble prêt à les tuer pour gagner...
C'est bien, oui. Le trio de scénaristes gère bien ses personnages, et lie plutôt intelligemment Hunter et Bucky. Le rappel de la Dimension Z est pertinent, et l'ensemble est très fluide et dynamique. Ca donne très envie de lire la suite, et j'apprécie les différences entre Steve et Sam, mais aussi les rapprochements entre leurs compagnes.
Graphiquement, Carlos Magno assure. Ca reste chargé, mais très efficace et prenant.

Un beau lancement de crossover, dans la continuité des deux séries, même si le titre de Steve a quand même "la main" ici.

Captain Marvel #48
Final efficace et rude, qui amène bien vers le crossover.
Kelly Thompson accélère pour cette conclusion, après une cinquième partie un peu loupée. Carol est bloquée par les Broods, et lutte intérieurement contre la corruption. Les autres aident, se bagarrent, et Binary s'en prend à l'Impératrice. Hélas, celle-ci la blesse mortellement, et Binary "contacte" Carol mentalement pour la faire revenir. Rogue et Hazmat viennent aider, mais Binary est morte... et une Carol ivre de pouvoir et de rage entend faire sentir aux Broods ce qu'elle ressent après ça.
C'est bien. Kelly Thompson s'est (encore une fois) loupée sur le rythme de sa saga, mais se rattrape avec quelques bons dialogues, une bonne caractérisation et un final badass. Dommage pour Binary, fort sympathique jusque-là, et qui "part" un peu facilement. Je suis curieux de la suite, qui s'annonce rude.
Graphiquement, Sergio Davila tire un peu la langue, est un peu en roue libre sur quelques panels, mais ça reste plutôt efficace.

Une bonne fin, qui ouvre sur une suite qui s'annonce brutale.

X-Men #21
Gerry Duggan finalise aussi ses personnages pour le crossover avec Captain Marvel face aux Broods, et ça fonctionne bien, notamment pour la diversité des points de vue.
Jean Grey maltraite sèchement Cauchemar, et lui promet le pire s'il la ramène encore. Les survivants emmenés par les X-Men se révèlent être infectés par les Broods, et Synch les tue en utilisant les pouvoirs de Polaris ; pour le "mieux", mais aussi le pire. Forge et M reviennent de l'autre dimension avec Knowhere, alors qu'un Cyclope enragé veut littéralement causer un génocide sur les Broods. Broo s'y oppose, Jean valide et un Scott remis à sa place accepte de laisser vivre les Broods encore sous contrôle de Broo. L'équipe file vers les Mutants avec Captain Marvel, tandis que Jean amène Broo et les siens sur Knowhere - avec ordre de ne jamais en sortir.
C'est bien, oui. Gerry Duggan gère bien ses personnages, l'émotion de Synch et la fureur de Cyclope. L'extrémisme de ce dernier se "comprend" ici, avec le cas Corsaire mais aussi la violence des Broods. Ca s'entend, et la position très juste et digne de Jean est très bonne. C'est bien de voir ce débat, c'est bien de voir que Jean "domine", et ça rend la lecture très agréable.
Stefano Caselli tire un peu la langue, gère un peu moins les planches, mais ça reste solide et efficace.

C'est bien, et c'est surtout bien caractérisé.

Storm & the Brotherhood of Mutants #3
Très bon dernier épisode, qui hélas là aussi vient tard.
Mille ans dans le futur, les reliquats de la Confrérie tiennent le Système Storm rejoint par Sinistre, qui a enfin retrouvé les clones de Moira mais est suivi par l'Empire d'Emma. La Confrérie a des New Five, qui ressuscitent une Ororo puissante mais inexpérimentée. La bagarre est terrible, les pertes sont nombreuses. Emma disparaît, mais Ororo meurt aussi. Sinistre achève le meneur de la Confrérie, et va enfin retrouver les clones.
C'est très bien, oui. Très intense, très dramatique, très apocalyptique, très envoûtant dans son approche désespérée et terrible. Il y a une poésie de mort ici, et ça fonctionne admirablement bien. Dommage qu'on ait eu avant deux épisodes dispensables, mal gérés, et Al Ewing finit bien ce qui a été mal commencé et mal mené.
Alessandro Vitti assure aux dessins, avec un trait soigné, intense et très inspiré.

Très bien, mais trop tard.

Fantastic Four #6
C'est cool. Ryan North oriente sa série vers de la super-science et des relations humaines, et c'est cool autant que charmant.
Suite au passage dans la Dimension Noire, une bactérie est restée et infecte un lac, puis s'est dispersée ailleurs. Tout l'écosystème terrien est menacé, les Fantastiques ne peuvent pas "taper" dessus, mais... Johnny trouve une idée, affinée par Reed et Sue. Sue va "occulter" le Soleil pendant trois jours au-dessus de la zone terrestre, pour "tuer" les bactéries par le froid sans les rayons solaires. Johnny file avec elle dans l'espace pour lui tenir compagnie, alors que les autres communiquent la nouvelle, gèrent le chaos local et subissent les foudres des gens. Les Storm se rapprochent encore, Sue réussit, mais leur retour mène à un accueil brutal de Maria Hill. Sue et Johnny s'enfuient, et deviennent des fugitifs.
C'est cool, oui. Ryan North maîtrise bien les interactions, notamment entre le frère et la soeur. C'est très fluide, pertinent, touchant. Johnny est bien écrit, mais c'est surtout Sue qui est vraiment très bien abordée, et ça fait du bien après le bon run de Dan Slott, qui hélas la laissait de côté. Et tout cet aspect de super-science est très fun et charmant, car ce n'est ni glauque, ni violent ; juste fun et intense.
Ivan Fiorelli assure aux dessins, dans une approche très fluide, douce, "gentille". C'est cool et dynamique.

Un volume sans grande ambition, mais qui gère très bien les personnages et la super-science. C'est top.

[scarletneedle]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Un beau lancement de crossover, dans la continuité des deux séries, même si le titre de Steve a quand même "la main" ici.

Tant mieux et mérité!

[Ben Wawe]

Moon Knight #22
Jed McKay offre cet épisode à Tigra, personnage secondaire depuis quelques numéros, et c'est une très bonne idée !
On voit ainsi Tigra avec son fils, qui tique sur l'apparition d'un nouveau (et troisième) Midnight Man, qui vole d'abord des criminels puis semble s'en prendre à des gens riches et louches. Elle est surprise que Moon Knight, avec qui elle partage des soirées vidéos avec son fils, ne réagisse pas. Greer mène l'enquête, croise quelques amis, puis chope le Midnight Man qui est... Moon Knight lui-même ! Ce dernier est sans le sou depuis les attaques de Zodiac, et s'est remplumé ainsi. Il remonte aussi la piste de gens riches jadis liés face à Jack Russell, et qui portaient le même masque que l'homme responsable de l'attaque de la discothèque. Greer est vexée qu'il ne lui ait rien dit, et cela rappelle que le père de son fils était une Skrull infiltrée, ce qu'elle refuse de dire au petit. Plus tard, Marc vient s'excuser, sans masque pour une fois, et Tigra

l'embrasse, émue, et indique qu'ils semblent être ensemble !

C'est bien. Jed McKay gère et écrit très bien Tigra et son fils, tour-à-tour mignons mais aussi très pertinents dans leur fonctionnement familial. Il revient habilement sur les conséquences du Skrull, et Greer retrouve son épaisseur après avoir été mise de côté si longtemps. Je suis surpris que Marc s'abaisse ainsi, mais ça correspond aussi au flou moral qui l'accompagne. La femme est surprenante mais mignonne.
Graphiquement, Alessandro Cappuccio continue sa très belle prestation, avec une Tigra superbe et très expressive.

Une belle et bonne parenthèse.

Guardians of the Galaxy #1
Je ne sais pas quoi en penser. Ca a des qualités, ça se lit bien, c'est dynamique, mais... pff. Je trouve que l'on s'acharne encore (ENCORE) sur un membre du groupe, sans raison claire hormis le goût du drama, et l'ambiance western n'a pas de sens au-delà du style et de la recherche du style.
Gros mouais, donc.
Sinon, ça raconte que les Gardiens, en roue libre depuis des mois, avec une allure de cowboys fatigués, errent pour "sauver" des gens de menaces programmées et terribles. Mantis est arrivée plus tôt et a selon toute vraisemblance plusieurs "versions" d'elle-même. Ici, elle joue la danseuse de revue tandis que Star-Lord est le lonesome cowboy sec, alors que Gamora est la tireuse badass. Drax joue la brute, Nebula est la commentatrice piquante. Ils tentent de sauver des gens, filent au moment d'un

"Grootfall", une chute d'un immense Groot dont les racines se libèrent pour arracher / transformer / dévorer les gens.

Les Gardiens sauvent la moitié des gens, et voilà.
Bon, bon, bon... franchement, ça se lit, hein. Colin Kelly & Jackson Lanzing gèrent bien l'ambiance western, les personnages ont des rôles cohérents, c'est dynamique. L'événement est bien amené, l'influence western est complète et fonctionne. Ca se lit bien, et Kev Walker assure aux dessins, avec moins d'ombres et beaucoup de solidité.
Ca se lit bien, mais... je n'adhère ni au fait de "charger" encore un des membres, ni au projet du western juste comme ça. Je ne suis pas dedans.

Bien fait, mais une lourdeur du drama, une approche un peu vaine. Pas sûr de rester longtemps.

Silver Surfer: Ghost Light #3
C'est sympa', quand même.
John Jennings assure dans sa p'tite histoire, qui étend un vieux numéro d'une série mythique mais désormais un peu méconnue. Il poursuit sa saga, avec Al qui a le premier rôle et le Surfeur de côté. Ledit Al aide sa famille à gérer les troublants événements affectant son neveu et sa nièce, leur ment pour chercher une solution alors que, ailleurs, l'Etranger se perd en lui-même. L'AIM débarque, ça bagarre de tous les côtés, et Al découvre que

une part de l'Etranger, celle saine d'esprit, est en lui et a besoin de lui pour "recadrer" l'autre.

Sauf que le temps presse, et la cheffe de l'AIM arrive chez l'Etranger, prêt à s'occuper salement d'elle.
C'est bien, oui. C'est bavard, dense mais agréable à suivre. John Jennings gère bien sa saga, le Surfeur est secondaire mais reste présent, et Al est un bon personnage, même si tout est un peu "facile" le concernant. Valentine De Landro livre de très bonnes planches, très agréables et très réussies.

Une belle petite surprise.

[watchblue]

J ai beaucoup aimé le fantastic four 6 sauf la conclusion que j ai trouvé vraiment stupide mais d une force. Genre il fallait cet événement pour se rendre compte de la menace potentielle ??

[Ben Wawe]

La menace posée par les Fantastiques ?

[watchblue]

Ouaip

[Fred le mallrat]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Captain America: Cold War Alpha #1 Captain Marvel #48.

Cold war
Un peu decu c est vraiment un prologue et magno est toujours un peu figé.

Marvel: c est toujours les broods?? J ai 3 moiis de retard et je trouve déjà que c est long long

[Ben Wawe]

	Citation:			Posté par watchblue
	Ouaip

C'est en mode Fool me once, shame on you ; fool me twice, shame on me.
Une connerie, ça passe vu leur réput'.
Deux, c'est trop.

[Ben Wawe]

Nightwing #103
Sympathique. Tom Taylor poursuit sa saga qui s'apparente au prélude de sa série Titans, et ça fonctionne ; gentiment.
Une partie des Titans vont en Enfer pour récupérer le contrat liant Neron à l'âme de la fille de Blockbuster, tandis que les autres entraînent la gamine super-forte. Neron envoie des sbires sur Themyscira, "discrètement", tandis que les Titans en Enfer découvrent le côté infernal des fichiers numériques de Neron ("des icônes de bureau partout, quel enfer !"). Dick trouve une parade juridique pour annuler le contrat initial, mais Neron tente le "séduire" en lui offrant des pouvoirs afin d'en faire SUPERWING, pour qu'il puisse faire encore plus pour le monde.
Sympathique, oui. Ca ne révolutionne rien, ça reste moins "fort" que bien des moments de la série, mais ça fonctionne pour la dynamique de groupe. Tom Taylor est un peu en mode automatique, mais gère quand même bien, et la bonhomie générale est agréable.
Graphiquement, Travis Moore assure joliment, aidé par Casco Georgiev sans que je vois la différence. Solide et efficace.

Un peu accessoire mais sympathique.

The Flash #797
Bof-bof. Jeremy Adams revient un peu en arrière pour un focus sur Irey, Jai et Maxine Baker, avec un peu de Kid Flash. C'est sympa', mais maladroit.
Ici, les trois gamins doivent être gardés par Wallace mais ils sont enlevés par des super-vilains un peu délirants venus du futur, notamment le mafieux qui rajeunit à mesure qu'il grandit. Il semble que les trois gamins vont former les "Superkids" à l'avenir, avec d'autres, et les vilains veulent les empêcher. Mais Jon et Damian jeunes passent par là, a priori dans l'un de leurs voyages mi-dimensionnels, mi-temporels, et ils s'entraident malgré des humeurs changeantes entre eux. Sauf que Granny Goodness rôde elle aussi.
Bof-bof, oui. Autant Jeremy Adams m'a beaucoup plu sur bien des caractérisations, autant ici ça tape à côté avec cette histoire décalée temporellement et qui mélange un peu tout. Attention, ça reste sympathique, mais ça manque de dynamisme et je ne suis pas "pris" par l'ensemble. L'idée des Superkids est cool, mais déjà "fini" par l'âge adulte de Jon actuellement.
Dommage, d'autant que le graphisme de Serg Acuna et Tom Derenick n'est pas top. Ca oscille entre le moyen et le moyen-mauvais, avec des traits vraiment pas tops.

Gros bof. Dommage alors que ce bon run s'achève bientôt.

Batman / Superman: World's Finest #14
Bien et habile, comme d'habitude. Mark Waid enchaîne intelligemment et révèle ses cartes en menant bien une barque fort agréable.
Après la "révélation" de Jimmy Olsen, qui considère vu les preuves que Bruce Wayne a tué Simon Stagg, ledit Bruce est fâché que Clark n'ait pas "bloqué" l'article. Le ton est cordial mais sec entre les deux, à distance, alors que Bruce est cantonné chez lui. Metamorpho s'en prend à ses super-vilains qui auraient pu être dirigés par Wayne contre Stagg, et Superman enquête avec Robin. Une étrange discussion entre Bruce et un Oliver Queen soudain "intéressé" par les IA mène à la révélation que le Professeur Ivo "remplace" des milliardaires par des androïdes. Ils découvrent aussi que Will Magnus a été enlevé, et que les Metal Men ont pris cher. Ils arrivent tous chez Ivo, mais ce dernier a un androïde anti-Superman !
C'est cool, oui. Mark Waid garde une très grande fraîcheur dans sa série, dans ses sagas, et c'est extrêmement agréable de retrouver ce parfum à l'ancienne, avec une vraie bonne gestion du rythme et un ensemble très dynamique. C'est prenant, entraînant, et même si le coeur de l'intrigue ne m'a pas passionné, ça rend bien et ça donne envie de voir la suite.
Surtout, Dan Mora assure aux graphismes, avec des planches lumineuses, colorées et bondissantes. C'est beau et ça donne le sourire.

Malin, prenant et réussi. Cool !

Wonder Woman #798
Pouah, que c'est lourd et maladroit. Becky Cloonan & Michael W. Conrad se perdent dans ce nouveau crossover foiré pour Diana, et c'est autant gênant que désagréable.
Après un énième discours de Diana pour elle-même, où elle chouine sur son choix de préférer les Amazones à l'Humanité puis tente de motiver ses proches, la bagarre reprend alors qu'Arès est désormais avec les alliés de Wonder Woman. Sauf que Hera lance un duel contre Diana, et ça tape dur, au point que Diana perd. Mais Mary Marvel qui vient d'arriver lui donne ses pouvoirs, Arès est ravi de la voir "enfin" en déesse (sérieusement ? au-delà même de la période Déesse de la Guerre New 52, Diana est devenue méga-déesse dans Death Metal juste avant ce run...), et ça va déménager. En backk-up, Josie Campbell montre une Mary troublée sans pouvoir, mais Diana fait une pause dans le bordel pour lui donner des artefacts pour quand même faire la bagarre.
Pfff, quel gâchis. Je le redis, ce run est bon sauf quand les deux scénaristes sont obligés de gérer des crossovers nazes, comme ici. Leur Diana se transforme selon les besoins des auteurs de la saga principale, et il a été décidé que Diana serait une chouineuse relou ici. Su-per. C'est long, lourd, maladroit. Il ne se passe pas grand-chose, c'est de la redite et lourd.
Dommage, parce que Amancay Nahuelpan et même Caitilan Yarsky en back-up assurent aux dessins. Mais c'est au service d'un scénario qui tape à côté.

Quel gâchis.

Superman #3
Wahou, un story-arc en trois épisodes ! Quelle belle surprise de ne pas voir l'intrigue initiale s'étirer ici, avec un Joshua Williamson un peu rapide dans la résolution mais efficace et pertinent dans ce qu'il présente.
Alors que le Parasite se déploie en nombre mais aussi en "virus" qui se disperse dans Metropolis, Superman est infecté. Il garde encore assez de lui-même pour chercher Luthor et Livewire, pour utiliser celle-ci comme batterie pour la tour Supercorp afin d'attirer tous les Parasites... même les micro-organismes. Superman pousse le Parasite initial à dévorer les autres, qui viennent de lui, et Lex le stoppe avec un coup spécifique. Tout redevient normal, Clark et Lois discutent de la suite et Clark décide de donner "une chance" à Lex, et une montre Superman, ce qui permet aussi de l'avoir à l'oeil. En parallèle, les super-savants fous ennemis de Lex préparent la suite, et notamment quelque chose avec Silver Banshee...
C'est bien. Un peu rapide, franchement, pour la résolution, mais c'est agréable de ne pas avoir une saga qui s'étire. L'ensemble est bien écrit, très orienté sur l'action, mais ça fonctionne bien. L'épisode est moins riche que les autres, mais je suis très intéressé par cette Supercorp à laquelle Clark accepte d'adhérer, et c'est bien qu'on ne passe pas trop de temps sur son hésitation à suivre Lex. La saga fonctionne, les subplots sont là, c'est cool.
Jamal Campbell livre lui de très belles planches, avec une super ambiance et de très belles images sur le Parasite. J'adore aussi la combinaison Supercorp. Quel plaisir des yeux.

Un peu rapide, mais c'est bien que ça ne dure pas trop, et j'ai hâte de la suite.

DCeased: War of the Undead Gods #8
Voilà, c'est fini. Quatre années après le début de DCeased, et après quarante épisodes répartis sur trois mini-séries principales, un one-shot, une saga courte annexe et des micro-numéros... voilà la fin de DCeased.
Et c'est une bonne fin, même si cette ultime mini-série était de trop.
Clairement, Tom Taylor retombe sur ses pieds avec ce dernier numéro, où les héros se retrouvent (Clark rencontre Kara pour la première fois), se rassemblent face à Erebos. Darkseid et Arès acceptent d'aider, Damian a un plan "secret" validé par le Black Racer. Arès et ce dernier vont "occuper" Erebos chez lui, tandis que les héros (qui vont dans la dimension d'Erebos en "mourant", tués par Cyborg à distance ; et ouais) "ouvrent" Erebos pour y glisser Warworld. Mais Damian, en costume blanc offert par Jon, pour être le Chevalier Lumineux plutôt que le Chevalier Noir, a caché le vrai plan aux autres, notamment sa compagne Cassie laissée derrière. Damian a intégré en lui l'Equation de Vie dérobée à Cyborg, et la déclenche. Il va mourir en provoquant un Big Bang dans son corps, mais va emmener ainsi Erebos et créer un autre Univers dans sa dimension. Jon et Alfred/Spectre assistent à sa fin héroïque, et tout finit bien. Alfred/Spectre retourne souvent dans cet autre Univers en pensant à ses fils, et voir la constellation "Bat-symbole" dans les cieux.
C'est bien, oui. C'est bien pour cette mini-série, qui a été trop longue, qui s'est perdue, qui a été maladroite. Tom Taylor a moins maîtrisé cette saga que les autres, sûrement en jouant avec des personnages qui lui parlaient moins. De même, le remède a permis de ramener plein de gens, et la beauté de son Jon Superman est affaiblie par le retour d'un Clark bien écrit mais aussi à l'étroit. Darkseid Yellow Lantern est cool, mais sonne plus fanfiction qu'autre chose.
Attention, ça reste agréable à lire, et ce final est touchant. Mais on est loin de la puissance épique et émotionnelle des autres sagas, et cet ensemble finit un cran en dessous. Dommage, même si c'était irrémédiable en décidant de créer un méchant, Erebos, pour donner un opposant, un responsable à tout ça. Je préférais l'idée du virus créé par hasard par Darkseid avec l'Equation d'Anti-Vie, ça donnait un ensemble "hasardeux" terrible mais prenant. Là, ça reste une énième bagarre contre un vilain très vilain, au design un peu faible, et qu'on ne voit qu'à la fin. Bof-bof, et même le sacrifice de Damian, s'il est réussi, reste assez "facile" pour finir tout ça, et dommage pour l'approche du perso' depuis le début de la saga. Il semblait s'être libéré de cette noirceur inhérente aux Bats.
Dommage, donc, d'autant que le graphisme n'est pas égal. Trevor Hairsine assure mais doit être aidé par un Lucas Meyer appliqué mais pas brillant. Dommage, dommage encore.

Une bonne fin pour cette mini-série, mais un épilogue en dessous des autres sagas. Allez, c'est bien que ça finisse, c'était déjà trop.

[watchblue]

La fin avec Damian c est pile poil le genre de truc où je suis trop en mode c est génial alors que je sais très bien avec 25 ans d expérience comics que non.

Mais Taylor me fait le même effet que bendis à son prime dans un tout autre style.... je vois les défauts mais je m en fous .. une petite groupie quoi

[watchblue]

Amazing spider man 24: titre de l épisode. J ai rien à raconter jusqu au 25.

Peter arrive à retourner dans la nouvelle dimension et sauf twist énorme nos pires craintes sont confirmés par la dernière page.

Je viens de vous faire économiser deux minutes de lecture et 4 dollars.... de rien

[Ben Wawe]

	Citation:			Posté par watchblue
	La fin avec Damian c est pile poil le genre de truc où je suis trop en mode c est génial alors que je sais très bien avec 25 ans d expérience comics que non. Mais Taylor me fait le même effet que bendis à son prime dans un tout autre style.... je vois les défauts mais je m en fous .. une petite groupie quoi

Parce que Taylor écrit de bonnes fanfictions.

	Citation:			Posté par watchblue
	Amazing spider man 24: titre de l épisode. J ai rien à raconter jusqu au 25. Peter arrive à retourner dans la nouvelle dimension et sauf twist énorme nos pires craintes sont confirmés par la dernière page. Je viens de vous faire économiser deux minutes de lecture et 4 dollars.... de rien

C'est fou que la preview ait dit tout de l'épisode.