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  #2131  
Vieux 02/04/2018, 15h24
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Hawkguy
 
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Lancé en 2016 par le chanteur et scénariste Gerald Way (Umbrella Academy), la collection "Young Animals" a connu, au sein de DC Comics, des fortunes diverses, avec des chiffres de ventes modestes mais des critiques généralement favorables et ce, malgré des retards fréquents ou des changements d'artistes pas toujours heureux. J'avais d'abord jeté mon dévolu sur la nouvelle version de Doom Patrol (par Way et Nick Derington) mais j'ai lâché l'affaire à cause des délais entre chaque numéro. Je vais vous parler de la première "saison" de Shade the Changing Girl de Cecil Castellucci et Marley Zarcone, le titre le plus régulier et original, aujourd'hui disponible en deux albums, avant sa relance.


Cette première partie en six volets, intitulée Earth Girl Made Easy, constitue seulement la moitié de l'aventure de Loma mais s'avère déjà suffisamment dense et palpitante pour imposer cette nouvelle version du personnage créé par Steve Ditko, puis revisité par Peter Milligan et Chris Bachalo.

Le label "Young Animals" permet ceci de particulier aux auteurs de se réapproprier des personnages méconnus (ou d'en imaginer de nouveaux) tout en s'appuyant sur un héritage parfois ancien. Aussi atypique que la Doom Patrol, Shade était d'abord un changing man, sans manteau, mais avec une bonne dose de bizarrerie narrative et visuelle. Cecil Castellucci l'a bien compris en s'emparant du concept pour l'emmener ailleurs.

Dans sa forme présente, la série s'inscrit dans le registre du récit d'apprentissage : l'âme d'une extraterrestre occupe le corps comateux d'une adolescente terrienne et pense ainsi explorer notre planète, en apprendre les us et coutumes. Sauf que, évidemment, rien ne se passe comme prévu car son hôte n'est pas une gentille fille mais une abominable petite garce que personne n'aimait et dont personne ne souhaitait le retour à la vie - y compris ses parents.

Pour ne rien arranger, Loma, notre alien, a volé le manteau de folie qui lui a permis de transférer son esprit et de traverser l'espace entre sa planète et la notre. Ce qui entraîne une enquête pour retrouver le vêtement magique, investigation menée par une policière pugnace, cruelle et aux motivations troubles.

La narration va et vient ainsi entre Meta, ce monde où se côtoient des créatures aux aspects les plus excentriques (mais parmi lesquels on trouve des humanoïdes, comme justement Mellu Loran, la flic), et la Terre, où les monstres sont finalement plus terribles même en ayant l'apparence d'adolescents ordinaires. C'est dans cette approche, classique mais éloquemment exploitée, que la scénariste réussit à convaincre et à accrocher de la pertinence de son propos. Ce portrait de l'adolescence, des aspirations à s'émanciper, mais aussi à assumer qui l'on est, à pouvoir changer le regard qu'on porte sur soi ou les autres, se colore d'une cruauté parfois étonnante - après tout, même si Megan Boyer était une peste, elle a quand même été laissée pour morte par ceux qu'elle malmenait.

En parallèle des (més)aventures de Loma sur Terre, obligée de composer avec le passé de Megan, les parenthèses sur Meta sont un peu laborieuses et Cecil Castellucci, on le sent, est parfois obligée de tirer un peu à la ligne pour justifier l'acharnement de Mellu Loran à vouloir récupérer sans éventer trop vite la raison pour laquelle cela l'obsède tant. Mais, en revanche, la faune de la planète lointaine est décrite de manière fascinante. Et c'est là que l'autre réussite de la série intervient.

Marley Zarcone, illustratrice canadienne est devenue la vraie révélation des "Young Animals" supervisés par Gerald Way (qui signe une postface un peu pathétique pour ce recueil, affirmant que Shade the Changing Girl est sa série préférée de la collection... Exactement ce qu'il dit pour toutes les autres !). Elle assure dessin et encrage (parfois soutenue sur ce dernier point par Ande Parks, sans que cela se remarque) et son style est superbe.

Il se distingue par un trait léger et épuré, sans à-plats noirs, ni variations dans l'épaisseur. La première impression est de le trouver un peu inconsistant, manquant de nuances, mais le soin apporté aux compositions de plans, à l'expressivité des personnages (notamment dans leur gestuelle - particulièrement celle de Loma qui doit apprivoiser le corps d'une terrienne), et l'inventivité avec laquelle elle introduit les effets relatifs au manteau de folie sont remarquables. Par petites touches, elle campe une esthétique délicate et troublante à la fois, qui réussit le tour de force de séduire tout en perturbant. Les personnages font vraiment leur âge, leurs looks sont étudiés, les décors sont détaillés. Quant aux extraterrestres, ils sont d'une diversité épatante (Loma est un oiseau sur pattes, Lepuck évoque un panda...), et Meta ressemble à un monde à la fois pastel et bureaucratique.

La simplicité de Zarcone permet en outre à sa coloriste d'avoir de la place pour s'exprimer et on imagine mal ce que la série serait sans la contribution magnifique de Kelly Fitzpatrick, dont la palette est d'une richesse qui ne rime jamais avec surcharge. Les épisodes ont grâce à elle un côté acidulé, rassurant, et en même temps, cette douceur souligne la noirceur de certains passages, le cauchemar prêt à resurgir (tel le retour de l'esprit de Megan).


Ajoutez-y des variant covers par Tula Lotay, Joelle Jones entre autres, et des couvertures originales de Becky Cloonan, plus des back-ups dessinées par Ryan Kelly (amusantes mais dispensables) et même l'emballage a de l'allure.


Pour la seconde partie de la première "saison" des aventures de Shade the Changing Girl, le duo Cecil Castellucci-Marley Zarcone est renforcé le temps d'un épisode (#7) par Marguerite Sauvage. C'est aussi l'occasion pour l'héroïne de poursuivre ses découvertes, sur un ton plus dramatique mais dans des ambiances toujours aussi étonnantes.


Ce second tome de la série s'inscrit à la fois dans la lignée du précédent - il s'agit toujours d'un récit initiatique - tout en sachant déjouer les attentes du lecteur en l'entraînant ailleurs - et par là, j'entends sur un plan géographique car l'action se déplace dans d'autres décors.

Tout commence par un violent retour de bâton pour Megan Boyer infligé par ses anciennes victimes lors d'un bal. Ignorant que l'adolescente n'est désormais qu'une enveloppe abritant l'esprit de Loma, ils ne savent pas qu'en se vengeant, ils blessent l'extraterrestre. Cet incident va précipiter l'héroïne dans une fugue qui imprime sa forme au récit. Après avoir appris à s'habituer à sa nouvelle condition sur Terre, à Valleyville, elle comprend qu'on ne lui pardonnera jamais les vilenies de Megan et qu'il lui faut partir pour trouver la tranquillité. La fugue devient un retour à son objectif premier : explorer la Terre.

Ce septième épisode détone visuellement car Marguerite Sauvage en est la dessinatrice. Son style est différent de celui de Marley Zarcone, mais la transition s'opère en douceur grâce à la colorisation de Kelly Fitzpatrick. Le trait reste très élégant, et le récit, essentiellement construit en flash-backs sur le passé de Loma sur Meta, s'accommode finalement fort bien de ce fill-in. Sauvage laisse la couleur dominer son graphisme, notamment les lignes d'encrage, ce qui aboutit à un quasi-photo-réalisme, mais pas trop poussé (on n'est pas dans le registre d'Alex Ross non plus). La représentation de la vie sur Meta, de la jeunesse de Loma, avec les designs et les décors extraterrestres, fait penser davantage à la mode des habits et des intérieurs/extérieurs des sixties qu'à une interprétation plus radicale et originale d'un monde lointain, et confère à l'ensemble un mélange assez pop de rétro-futurisme (sans tomber dans le steampunk).

Le périple de Loma démarre ensuite et va servir de colonne vertébrale à toute l'aventure : on navigue entre fantaisie pure - Loma visite Gotham et, grâce à elle, la ville de Batman (dont le nom n'est jamais prononcé mais dont la présence est évoquée) apparaît, le temps d'une scène comme vous ne l'avez littéralement jamais vue (encore une fois Fitzpatrick fait des merveilles aux couleurs). Le décalage induit entre la candeur de Loma et le cadre urbain d'habitude oppressant de Gotham rappelle à point l'originalité de la série - et souligne que la folie du manteau revêtu par l'héroïne n'est pas une démence mais aussi une rêverie.

Loma se met en quête de retrouver son idole sur Meta, une comédienne terrienne des années 50 qui jouait dans une série télé. Mais ses investigations la confrontent non plus à l'espace séparant son monde de la Terre mais au temps passé entre ce qui a été tourné et dont elle était téléspectatrice et l'actualité. Ainsi s'étonne-t-elle, effarée, du grand âge des musiciens du show se produisant en concert pour collecter de l'argent pour le traitement médical de Honey Rich (un nom bien ironique en l'occurrence...). En prenant conscience de cet aspect des choses, qu'elle n'avait pas du tout envisagé, c'est une autre forme de folie qui la gagne : celle du temps perdu et qui ne se rattrape plus.

Dès lors, qu'elle s'engage dans une course contre la montre pour sauver l'actrice condamnée comme d'échapper aux tueurs de Mellu Loran, on sait, comme elle doit s'en douter elle-même, qu'il s'agit moins d'empêcher l'inévitable que de le retarder. L'expérience est cruelle, douloureuse, chaotique, mais en route on apprend l'autre raison pour laquelle Loran convoite le manteau de folie, les sentiments réels de Lepuck pour Loma, la fiabilité de l'amitié de River et Teacup pour Loma. C'est finalement très dense.

Mais Marley Zarcone, grâce à son dessin aérien, et ses découpages toujours aussi inventifs, inspirés par le surréalisme, glissant sur la naïveté bienveillante de Loma mais aussi sa combativité, sa pugnacité, transforme ce parcours d'obstacles en balade digne d'Alice aux pays des merveilles. L'artiste sait à merveille traduire cet incessant ballet que danse son héroïne, tour à tour galvanisée par sa mission puis tourmentée par les épreuves qu'elle rencontre. Avec beaucoup de finesse, elle exprime l'agitation qui s'empare d'elle, puis l'abattement qui la rattrape, elle représente son exaltation touchante puis le contrecoup d'un combat mené et remporté difficilement contre deux tueurs.

Le morceau de bravoure intervient pourtant dans les deux derniers épisodes où Zarcone réussit à rendre parfaitement claire le fait que l'esprit de Loma est désormais dans le corps de Honey Rich et l'esprit de Honey dans le corps de Loma. La narration rapide de Cecil Castellucci alliée à la lisibilité du dessin de Zarcone aide le lecteur à ne jamais être embrouillé, confus, perdu, créant même un vrai suspense lorsque la santé de Honey décline brutalement et risque donc d'impacter le sort de Loma. Une double page (voir ci-dessus) propose même au lecteur de décider comment la lire en faisant tourner un crayon en son centre et en commençant par la vignette désignée par la pointe dudit crayon : essayez, vous verrez, ça fonctionne, c'est ludique et épatant, tout à fait compréhensible.

La chute de l'histoire annonce le grand changement de la série, à commencer par son titre même - Shade the Changing Woman. On peut choisir, selon sa curiosité, de lire le crossover Milk Wars pour apprendre par le détail la mue de Loma, mais la relance de la série reste accessible en s'en dispensant, offrant de nouvelles perspectives, de nouveaux enjeux, et, surtout, confirmant que c'est la production la plus aboutie du label "Young Animals".
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  #2132  
Vieux 02/04/2018, 16h20
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
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Sympa mais très très très très en dessous de Milligan/bachalo/phillips/fegredo...
Et ca lui a tout piqué ( pour rappel, l'esprit de shade était arrivé dans celui d'un tueur en série )
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  #2133  
Vieux 02/04/2018, 17h34
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moi j avoue que j ai decroché au 4.. j aimais pas le personnage principal et pas vraiment le concept.. je suis resté aussi bloqué sur la série de milligan.
Mais j avoue que Young animal m a pas mal décu.. Graphiquement c est toujours sympa.. mais la bizarrerie gentille des scenars ne m ont pas parues mener bien loin.
j ai lu 2 mother panic et je ne les entasse que pour JP Leon..
Pas commencé Cave Carson..
Je lis par contre Doom Patrol mais si ca me rappelle de doux souvenir de la sériede Morrisson.. je trouve que c est trop inoffensif..
faudrait que je commence les cross avec DC.. mais j ai toujours un comics qui arrive et repousse la lecture...
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  #2134  
Vieux 02/04/2018, 18h16
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J'évite comme la peste tout ce qui est "écrit" par Gerard Way, alors toute une ligne de comics supervisée par lui, n'en parlons pas.
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  #2135  
Vieux 02/04/2018, 18h18
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Le crossover Milk Wars s'adresse à ceux qui lisent les titres Young Animal, les autres vont être complètement largués.
N'en faisant qu'un, j'ai très peu profité du truc. Heureusement, graphiquement, ça faisait passer quelque peu la pilule mais gros bof au final.
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  #2136  
Vieux 02/04/2018, 18h32
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J'évite comme la peste tout ce qui est "écrit" par Gerard Way, alors toute une ligne de comics supervisée par lui, n'en parlons pas.
j aime beaucoup Umbrella academy.. c est pour cela que j ai sauté sur l accse .. et puis Danny the street et Crazy Jane..
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  #2137  
Vieux 02/04/2018, 18h45
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J'ai lu Umbrella Academy et ensuite je me suis fait avoir avec Killjoys, j'ai même emmené Scarlet avec moi dans cette galère, et le niveau d'ennui couplé à une véritable méconnaissance du travail d'écriture m'ont convaincu de ne plus jamais ouvrir de comics de Gerard Way.
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  #2138  
Vieux 02/04/2018, 18h46
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J'ai lu Umbrella Academy et ensuite je me suis fait avoir avec Killjoys, j'ai même emmené Scarlet avec moi dans cette galère, et le niveau d'ennui couplé à une véritable méconnaissance du travail d'écriture m'ont convaincu de ne plus jamais ouvrir de comics de Gerard Way.
J'ai des bouquins flambants neufs!
C'était d'un chiant...
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Vieux 03/04/2018, 11h48
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J'avais pris Killjoys pour Cloonan. J'ai pas le souvenir d'avoir été transcendé.
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Vieux 03/04/2018, 15h04
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Pour Shade, tu m'as donné envie de découvrir
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Vieux 03/04/2018, 15h30
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"Shade" n'est pas écrit par Way. C'est juste une série de son label "Young Animals" mais Cecil Castellucci est la seule auteur.
J'ai très pu la version de Milligan, donc je ne comparerai pas. J'ai toujours été perplexe avec Milligan, capable de très bonnes choses, d'autres qui me sont tombés des mains.
Là, l'intérêt est d'avoir conservé le concept mais d'être parti dans une direction différente. Alors, certes, ce n'est pas subversif (encore qu'atterrir dans la peau d'une petite garce...), mais l'enjeu est ailleurs. Il faut accepter de considérer ça comme une réinterprétation , pas un remake, sinon c'est cuit.

Par ailleurs, c'est, de tous les titres "Young Animals', avec "Cave Carson", le seul à avoir une unité graphique, et Zarcone est une artiste remarquable, d'une ponctualité épatante.

J'ai vite lâché "Mother Panic" à cause de la défection de Tommy Lee Edwards et du court intermède John Paul Leon. "Doom Patrol" n'en finit pas d'accumuler les retards (qui m'ont tout l'air d'être le fait de Way, parce que Derington alimente régulièrement sa page FB avec des dessins inédits et signe les couvs de "Mister Miracle").

La collection de Bendis sera certainement plus solide à tous ces niveaux.
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Vieux 04/04/2018, 14h05
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Get Kraven de Ron Zimmerman et (principalement) John McCrea. S'inspirant d'une vanne que lui lance Spidey (dont il connaît l'identité secrète ?), Alyosha Kraven s'embarque avec sa petite amie (serveuse, rêvant d'être actrice) pour Hollywood afin d'y fonder une maison de production.
Euh... La mini en 7 numéros prévus, ramenée à 6, se veut une critique acerbe d'Hollywood. Dans les faits, le trait est bien trop gras au point d'être douteux. Les "méchants" sont des producteurs juifs obèses abusant joyeusement de leurs scénaristes en les escroquant (la série traitant cela sur le ton de l'humour, leur victime connaissant une déchéance très slapstick), avant de violer brutalement le personnage féminin principal de la série (jusque là traitée comme un personnage fort) histoire de donner à Alyosha une motivation pour les dézinguer. Toujours dans le côté douteux, ils se font émasculer par le Vautour et réapparaissent dans la conclusion avec des vêtements et manières féminines. Gros malaise à la lecture, moins pour le propos que pour l'écriture de l'auteur. C'est du Ennis sans le talent qui va avec, c'est juste nauséeux.
Ah si : quelques moments d'humour viennent par accident, lorsque les persos font référence à Robert Downey Jr comme d'un type grillé dans la profession. Visionnaire.
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Vieux 04/04/2018, 15h23
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Après deux premiers albums très satisfaisants, ce nouveau recueil de six épisodes des aventures de Batgirl s'avère beaucoup plus inégal, autant le dire d'entrée. La faute à la disparité graphique de l'ensemble (trois dessinateurs) mais aussi à une baisse d'inspiration de sa scénariste, qui s'égare dans des one-shots avant de se ressaisir un peu avec un arc narratif solide.


Comme je le disais en ouverture, ces six épisodes sont moyens et souffrent de la comparaison avec les douze précédents de la série où Hope Larson avait réussi à bâtir des intrigues dynamiques et légères sans tomber dans la noirceur de Gail Simone ou la bêtise de Brendan Fletcher et Cameron Stewart durant le statu quo des "New 52". Il faut espérer que cette baisse de forme ne soit que temporaire car Batgirl est redevenue fréquentable et certaines pistes dans le tome 2 donnent envie d'y croire.

Il semble, en tout cas, que pour ce nouveau Volume, la scénariste ait voulu marquer le pas et différer le développement de l'intrigue avec le Pingouin et son fils. On peut le regretter. Mais examinons quand même ce que ce Summer of Lies propose.


Les deux premiers chapitres sont des one-shots, des récits complets. Le n°12 est le plus mauvais du lot avec une histoire capillotractée d'ectoplasme dans une piscine, de téléportation, de travaux volés à une étudiante surdouée par un professeur jaloux, avec des seconds rôles horripilants (la palme revenant à Kayla, une vidéaste désireuse d'immortaliser sur film l'apparition du spectre). C'est franchement mauvais, sans intérêt, une vraie faute de goût que le dessin sous influence japonaise de Eleonora Carlini ne sauve pas, avec des personnages peu expressifs ou grimaçants (surjouant en fait chaque situation) et un découpage sans imagination.

Suit une aventure qui s'annonce prometteuse mais qui s'effondre in fine. Réunir Batgirl et Catwoman était une initiative accrocheuse, la justicière maline et la voleuse roublarde sur la même affiche. Mais pour que cette rencontre produise des étincelles, il aurait fallu un récit plus pimenté que cette enquête sur un chien et une chatte volés par une collectionneuse, dont Hope Larson a négligé de la doter d'une psychologie à la mesure de ses adversaires. C'est un vrai gâchis, surtout quand on sait l'usage formidable que fait parallèlement Tom King de Selina Kyle dans Batman. On se consolera avec les dessins de Inaki Miranda, qui revient jouer les fill-in de luxe pour la série, et délivre des planches superbes, d'une minutie et d'une finesse dans le trait épatantes. Il y avait vraiment de quoi beaucoup mieux faire. Dommage.

Passées ces deux mauvaises expériences, on entre dans le vif de l'album avec l'arc narratif en quatre parties qui donne son titre au recueil : Summer of Lies.

Hope Larson renoue, au moins en partie, avec ce qu'elle sait si bien faire : la caractérisation des personnages et leur dynamique. Elle dispose d'un couple parfait pour cela puisque l'intrigue réunit Batgirl et Nightwing, dont l'histoire autorise d'innombrables clins d'yeux à leur passé en commun.

Avant d'être Nightwing, Dick Grayson fut le premier des Robin de Batman, son sidekick le plus durable, jusqu'à son émancipation au début des années 80 avec le titre New Teen Titans de Marv Wolfman et George Perez (le rival des Uncanny X-Men de Claremont à l'époque). C'est un des rares cas de personnage qui a su vraiment grandir, vieillir, en s'affranchissant du héros auquel il était lié - et durant les "New 52", il fut même la vedette d'une des meilleures productions DC de cette époque avec Grayson (par Tim Seeley, Tom King et Mikel Janin).

Barbara Gordon a, comme lui, un parcours fourni : fille du commissaire Jim Gordon, devenue Batgirl en étant inspirée par justement Robin et Batman, flirt de Dick Grayson (jusqu'à ce qu'il ait une liaison avec l'alien Starfire au sein des New Teen Titans), mutilée par le Joker (dans le célèbre roman graphique The Killing Joke/Souriez ! de Moore et Bolland), reconvertie en Oracle jusqu'à son opportune et miraculeuse guérison lors des "New 52", le lecteur a cette impression d'avoir mûri avec elle.

L'enquête qui réunit les deux partenaires et ex-amants (toujours attirés l'un par l'autre) est un peu tortueuse et la narration alternant action au présent et au passé a le mérite d'être claire et lisible, même si on a l'impression que, malgré le jeune âge des héros, les deux affaires relatées ici ont lieu à des années d'intervalles alors que Batgirl et Robin/Nightwing n'ont guère vieilli (voire pas du tout), ce qui trouble un peu.

Mais plus que le rapport au temps, ce qui pêche ici, c'est l'introduction d'une méchante peu charismatique et dont la véritable identité une fois révélée rend ses agissements peu originaux (une banale vengeance, fondée sur une démence). Le Chapelier Fou, traité comme une épave terrifié par cette Reine Rouge, parasite la narration au lieu de souligner le rôle transitoire entre les deux époques. Et je passe sur quelques rebondissements peu convaincants et d'ailleurs vite expédiés (comme si Larson n'y croyait pas elle-même) comme le trio de hackers, la clinique du Dr. Philbert (où tout le monde a facilement accès aux dossiers des patients) ou le coup de folie de Nightwing.

Si on lit cette histoire pour le plaisir de voir le duo Babs-Dick ensemble, c'est distrayant, et pour le dessin de Chris Wildgoose, expressif, aérien, mais qui hélas, signe là sa dernière prestation. Sinon, c'est superficiel (malgré le destin pathétique de Ainsley Wells).

Pas de quoi abandonner la série, mais il est certain que Batgirl doit retrouver des couleurs, un cas plus palpitant sur lequel exercer ses talents. Rendez-vous aux prochains épisodes pour savoir si le tir est rectifié.
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  #2144  
Vieux 04/04/2018, 15h27
JulienSA80 JulienSA80 est déconnecté
Super Héros qui fait du ciné
 
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JulienSA80 change la caisse du Fauve
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Posté par JB
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Get Kraven de Ron Zimmerman et (principalement) John McCrea. S'inspirant d'une vanne que lui lance Spidey (dont il connaît l'identité secrète ?), Alyosha Kraven s'embarque avec sa petite amie (serveuse, rêvant d'être actrice) pour Hollywood afin d'y fonder une maison de production.
Euh... La mini en 7 numéros prévus, ramenée à 6, se veut une critique acerbe d'Hollywood. Dans les faits, le trait est bien trop gras au point d'être douteux. Les "méchants" sont des producteurs juifs obèses abusant joyeusement de leurs scénaristes en les escroquant (la série traitant cela sur le ton de l'humour, leur victime connaissant une déchéance très slapstick), avant de violer brutalement le personnage féminin principal de la série (jusque là traitée comme un personnage fort) histoire de donner à Alyosha une motivation pour les dézinguer. Toujours dans le côté douteux, ils se font émasculer par le Vautour et réapparaissent dans la conclusion avec des vêtements et manières féminines. Gros malaise à la lecture, moins pour le propos que pour l'écriture de l'auteur. C'est du Ennis sans le talent qui va avec, c'est juste nauséeux.
Ah si : quelques moments d'humour viennent par accident, lorsque les persos font référence à Robert Downey Jr comme d'un type grillé dans la profession. Visionnaire.
incroyable que ce soit sorti vu ton résumé.
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  #2145  
Vieux 04/04/2018, 15h50
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Fred le mallrat tutoie Stan LeeFred le mallrat tutoie Stan LeeFred le mallrat tutoie Stan LeeFred le mallrat tutoie Stan LeeFred le mallrat tutoie Stan LeeFred le mallrat tutoie Stan LeeFred le mallrat tutoie Stan LeeFred le mallrat tutoie Stan LeeFred le mallrat tutoie Stan LeeFred le mallrat tutoie Stan LeeFred le mallrat tutoie Stan Lee
Bof c est zimmermann.. j avais oublié ce gars.. pourtant au moins austen a 2-3 comics pas mal.. zimmermann.. c est le Kupperberg des années 2000
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