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Green lantern no fear
GREEN LANTERN NO FEAR (DC)
Geoff JOHNS / Darwyn COOKE, Carlos PACHECO, Ethan VAN SCIVER, Simone BIANCHI / Darwyn COOKE, Jesus MERINO, Ethan VAN SCIVER, Simone BIANCHI, Prentis ROLLINS Green Lantern (vol) #1 à #6, Green Lantern Secret Files and Origines 2005 Quelques lignes sur : Une relecture sympathique que ces premiers épisodes du relauch de Green Lantern après la LS Green Lantern Rebirth par Geoff Johns justement. Je ne suis pas un fan absolu du scénariste mais avec Rebirth et les débuts de son run sur Green Lantern (jusqu’à la fin de Sinestro War) sont ce que j’apprécie le plus dans son travail (dans ce que j'ai lu bien évidemment). Ce relaunch est un véritable succès où transpire à chaque case l’amour du personnage et le respect de son univers. Les trois premiers épisodes, dessinées pas un très bon et à l’aise Carlos PACHECO et encrés pas le non moins excellent Jesus MERINO sont l’exemple même de ce qu’il faut faire pour réussir le redémarrage d’une série. L’évocation des souvenirs, le retour sur des lieux chargé d’émotion (Coast City) sans dénaturer et contredire la continuité, un support cast qui se met en place de façon progressive et intelligente (une figure féminine cowgirl, la famille avec Jim le frère cadet de Hal Jordan, une figure du passé telle le général Stone). Ce qui intéresse particulièrement Geoff Johns c’est le personnage d’Hal Jordan qui rend immédiatement plus humain (donc en fort contraste avec ses anciennes apparitions que cela soit en Parralax ou bien en Spectre). Tête brulé, torturé par son passé, à la reconquête d’une place dans un environnement en perpétuelle changement Hal Jordan est le Green Lantern (bien que j’ai une préférence pour Kyle). L’autre atout de ces premiers épisodes réside dans l’utilisation de l’univers des Green Lantern. Non seulement ce que l’on lit est bel et bien la suite de Rebirth mais va également amener le retour du Green Lantern Corps. On y voit la présence de John Stewart, mais également dans la dernière page du #3 de vieilles connaissances. Enfin comme pour Claremont au temps béni des X-Men le scénariste lance plusieurs sub plot qui monteront en puissance pour aboutir à la rénovation de l’univers des lanternes. En cela l’utilisation des Manhunters comme premier ennemi est une façon très intelligente de faire le pont entre passé et futur. Les trois épisodes suivants sont légèrement inférieurs. Pas de révolution pour l’instant avec Johns qui rappelle Black Hand et Hector Hammond pour une intrigue intéressante à base d’extra terrestre parlant plus ou moins le teuton de l’espace. C’est également le retour de The Shark (personnage crée en 1963) que Johns lie à la mutation de Hammond. Cela part bien (les deux épisodes très inspirés d’Ethan Van Sciver) pour une conclusion un peu alambiquée. On ne saisit pas trop ce que vient faire Black Hand qui est parachuté (avec l’impression qu’il manque certaines cases dans les planches de Bianchi) et le plot qui commençait comme Jaws puissance dix se termine en Mars attacks du pauvre. Bon cela reste quand même très agréable à lire, surtout que le GLC est de retour dans une séquence ou Jordan est raillé par des bleue car il est humain. Mais Killowog is back et la rivalité avec Cowgirl continue tout comme les relations de Jordan avec le général Stone. L’humanisation de l’homme à l’anneau vert n’est pas oubliée surtout que Johns joue au Freud amateur avec des flashbacks sur le passé de Jordan (utilisation assez étrange du contact avec Black Hand au passage, mais passons la vérité est ailleurs dans cet épisode ). Parlez-moi de votre père puis de votre mère puis de vos frères …. Non ce n’est pas sale. Pour être complet le TP commence par un récit dessiné par Darwyn Cooke extrait de Green Lantern Secret Files and Origines 2005. Etrangement Darwyn Cooke rend des planches inégales loin du niveau qui est le sien dans New Frontier. Intéressant quand même surtout dans la proposition d’avoir un volume fourni visant les complétistes. Ce qui fera, à mon avis, la réussite de ce Green Lantern pendant les deux premières années, c’est la nette séparation entre des aventures se passant sur Terre (la série Green Lantern) et celles cosmiques avec le retour de la série Green Lantern Corps (que je recommande). Les fans des anneaux verts peuvent être ainsi comblés. Après Sinestro War, Geoff Johns abandonnera progressivement cette direction pour son héros en se consacrant à des récits essentiellement cosmiques et surtout tournant presque exclusivement autour d’une mythologie réinventée (avec succès) des Greens Lanterns et des Guardians. Personnellement je me suis perdu dans les méandres des couleurs de l’arc en ciel et j’ai cherché longtemps un Green Lantern aux aventures plus terre à terre, tourné vers le soap. Question de gout car il y a de très bonnes choses à suivre après Sinestro War (surtout un Blackest Night très intéressant). Alors on fait quoi avec : Visionnage obligatoire du Green Lantern de Martin Campbell. Cela permet de se pencher rapidement sur les comics ☺ La suite est du même acabit et mérite également une nouvelle lecture. Surtout que Ivan Reis arrive. |
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J'avais été un peu perdu aussi autour des épisodes de Bianchi. Je voyais pas du tout où ça allait, et le personnage de Cowgirl me paraissait un peu sortie du placard, surtout qu'il y avait Ferris dans le coin et que ça ne fonctionnait pas super pour moi. D'autant plus que comme d'habitude quand on ajoute des nouveaux personnages à une mythologie déjà bien fournie, j'ai passé mon temps à me demander si on était censé la connaitre d'avant (j'ai eu le même problème avec Sodam Yat et Isamot pour ne citer qu'eux du GL Corps).
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Merci pour ce billet. J'ai un point de vue légèrement différent cependant : Geoff Johns a de l'amour pour une version spécifique du personnage, qu'il fait du coup régresser et dont il réécrit les origines (Emerald Dawn notamment) pour mieux les faire coller à ses objectifs (ce que j'appelle la méthode Byrne .) Anodin pour le cas de GL mais plus destructeur avec Flash.
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je n'ai pas lu Emerald Dawn mais il me semble que Johns avec Secret Origins (qui est trop long comme arc) ne trahit pas trop non plus. Il y a plus de choses choquantes pour le puriste dans Rebirth.
Demain la suite du Hulk de Parker (#30.1 à #36) |
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Je viens justement de relire Secret Origins, et personnellement je n'ai pas trouvé ça trop long. La lecture d'un seul bloc a du aider je pense.
Johns plante bien ses graines pour ses events futurs et passés, et est vraiment bon quand il utilise Sinestro. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié que l'arc se termine alors qu'ils se respectent toujours, et non pas avec le renvoi de Sinestro du Corps. Je me demande si c'est une bonne idée de faire commencer la lecture du run de Johns par cet arc, surtout pour quelqu'un ne connaissant pas vraiment le personnage. (je testerai avec ma chérie, tiens ! )
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"My Lord, you have no space suit..." "Air is for cowards ! Do it !" mes ventes diverses et variées mes recherches diverses et variées les aventures d'Archibald Long-Jean |
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Secret Origins, c'est le bien!
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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La lecture du run de Johns devrait commencer par Green Lantern : Rebirth, début officiel et idéal pour toute sa prestation.
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Dont j'attends la réédition par Urban pour virer mon Panini
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J'ai commencé à lire le #31 avant le #30.1. Sacré idée débile de la part de Marvel cette numérotation à 10 balles. Par contre Jeff Parker joue parfaitement le jeu est cet épisode à point quelque chose est bien une porte d'entrée pour de nouveaux lecteurs et la rampe de lancement d'un nouveau cycle (jusqu'à la fin du run de Parker en fait). Et comme c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe Parker décide trancher définitivement avec la version pop-corn blockbuster de Jeph Loeb et finalement de se rapprocher de modèle Hulk vert qui a si bien marché (le comble c'est qu'au niveau vente cela sera l'effet inverse). Et donc le scénariste invente un sidekick à Rulk avec le LMD Anna qui fait office de Rick Jones/Jim Wilson. Puis sur le principe de l'arroseur arrosé Ross est pourchassé par son propre Ross à lui : le général Fortean. Enfin par une astuce de nanotechnologie dans la tête de Rulk et d'oreilles bouchées, Ross se voit contraint de fuir en permanence et dans l'impossibilité (sous peine de mourir) de redevenir humain. C'est un véritable quiproquo comme dans les premiers Hulk. Cela manque peut être un peu d'originalité mais cela fonctionne. Cerise sur le gateau, Parker travaille ses subplot à savoir la jeunesse de Ross, Zero/One (l'évolution du docteur Kurinji vu dans la précédente saga de Parker) et un nouveau venu de l'espace : Omegex. curiosité l'encrage plus que poussé de Tom Palmer sur Gabriel Hardman dans le 30.1. Sinon Hardman rend encore une fois une excellente copie qui tranche avec les dessins pop de McGuiness donnant une approche plus mature et plus adulte au récit de Parker. C'est du bon travail HULK#34 à #35 (Jeff Parker /Carlos Pagulayan / Danny Miki) Red Planet Hulk Parker se donne deux numéros pour trancher avec son plot principal en nous donnant sa version accélérée du Planet Hulk de Greg Pak. Il pousse le mimétisme en s'associant pour la partie graphique avec Carlos Pagulayan qui avait lui aussi travaillé sur Hulk pendant la période Pak. C'est rapide, bourrin et un peu brouillon. La fin est un peu alambiqué et on retrouve alors le Parker des Agents of Atlas qui aime torturé ses personnages avec des scénarii pas moins retord. Intéressant et très sympa à lire. HULK#36 (Jeff Parker / Patrick Zircher / Jim Charalampidis) On termine avec le retour de M.O.DO.K. (voir #29) avant les épisodes liés à Fear Itself. Beau travail dans la continuité de la part de Parker à la fois en utilisant ses sub plot mais aussi avec l'empoie de vieille connaissance qui ont fait la légende de certains épisodes : ici Zzzax qui a déjà été lié à Ross par le passé. Annie prend aussi de plus en plus d'importance vis à vis de Rulk. Patrick Zircher est impeccable (comme toujours) et son trait ressemble à celui de Gabriel Hardman ce qui assure une continuité graphique de meilleur gout. |
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il sort en juillet
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Et du coup, tu conseillerais de le lire quand, le Secret Origins ? J'avais trouvé ça un peu frustrant de le lire après la guerre de Sinestro, on attendait les différents corps et une réécriture des premières missions n'était pas le plus passionnant à lire à ce moment là...
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Ben , je pense que lire dans l'ordre ou ca a été écrit (Rebirth + tout le reste), ca reste quand même le mieux
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C'est là que je suis tombé amoureux de tout l'univers des Green Lantern.
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In Doop we trust. |
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Ok merci, je note vos avis.
Par contre, vu que le tome 0 de "Geoff Johns présente Green Lantern" (c'est justement Secret Origins), je me demande comment Urban va génrer la publication de Rebirth...
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Tome -1 ? Sinon, un album "Rebirth", peut être ?
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