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Vieux 02/12/2014, 14h13
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Drix Drix est déconnecté
Super Héros hyper extra méga balaize
 
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Drix change la caisse du Fauve
Alpha Fllight, j'ai grandi avec, et ça reste ma madeleine de Proust.
Le run de Byrne, j'en avais que quelques bouts, j'avais plus de Mantlo/Ross ou Mantlo/Lee.

Du coup j'ai sauté sur les Visionaries de Byrne, mais j'ai raté le premier (et dur a trouver aujourd'hui). Je suis donc ravi que tu le critiques!!
Je vais pouvoir embrayer sur les 2 suivants.

Effectivement, Byrne prend beaucoup de temps pour etoffer son casting et on a beaucoup d'épisodes stand alone centré sur un perso.
Perso, j'aime assez ce procédé, beaucoup utilisé par les séries TV aujourd'hui.

Et chaque personnage de la Division est quand même un cas social!!!

Et graphiquement, rien a dire, c'est sublime!
  #2  
Vieux 19/12/2014, 14h53
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
Epic collection the amazing spider-man volume 15 / archer & armstrong tp5

[CENTER][SIZE="5"][B]EPIC COLLECTION THE AMAZING SPIDER-MAN VOLUME 15 : GHOSTS OF THE PAST (MARVEL) [/B][/SIZE]

[IMG]http://ecx.images-amazon.com/images/I/61nte1plX2L.jpg[/IMG]
[I][B]Tom DeFALCO, Stan LEE, Bob LAYTON, Louis SIMONSON, Graig ANDERSON, Peter DAVID, Danny FINGEROTH / Ron FRENZ, Bob LAYTON, Greg LAROCQUE, Paty COCKRUM, Sal BUSCEMA, Bob Mc LEOD, Mike HARRIS, Mary WilSHIRE / un paquet d’encreurs[/B]
Amazing Spider-man #259 à #272, Amazing Spider-Man #18 et #19, Web of Spiderman #1 et #6[/I][/CENTER]

[U]Ce que j’en pense : [/U]

Ce très beau volume de l’excellente collection Epic de Marvel est assez dur à critiquer. En effet contrairement à l’EPIC Thor que j’ai déjà critiqué, les épisodes le composant, bien qu’il fasse la part belle à Amazing Spider-Man, ne semble pas si uni que cela. Déjà car comme souvent dans l’histoire de Peter Parker, il faut bien commencer quelque part et Amazing Spider-Man #259 (le premier numéro de ce volume) n’est pas forcément si easy reader que cela et on est au contraire frustré car on aurait bien aimé avoir lu ce qui précède. Ensuite car on a en plus la présence de deux annuals et surtout des deux épisodes de Web Of Spider-Man qui ne se suivent pas. De nouveau de la frustration. Enfin il n’y a pas complètement de continuité artistique que cela soit au niveau des dessinateurs mais surtout des scénaristes. C’est donc une tranche de vie géante du tisseur qu’il faut prendre comme tel sans chercher de véritable fil directeur ou thème prédominent.
Passé cette frustration que reste t il ? De l’excellent tisseur de toile parfaitement encré dans le milieu des années 80. Steve Englehart avait déjà bien repris en main le titre phare quelques années plus tôt, et Tom De Falco travaille dans la continuité.

[B][I]Amazing Spider-Man #259 (Tom De Falco / Ron Frenz / Josef Rubinstein)[/I][/B]
Un très bon épisode où Peter discute avec MJ, en marchant dans un parc, de son l’identité secrète. On y apprend le passé de MJ et on comprend mieux d’où peut venir son insouciance en réponse à ces troubles et difficultés. Entre temps le Hobgoblin fait l’homme de main dans les bas-fonds de la pègre.
Petit flashback chez les Fantastiques suite aux guerres secrètes avec le symbiote qui est enfermé et qui semble s’agiter au moment où Reed le compare comme un être vivant car avec des sentiments. La rose demande à Hobgoblin de s’occuper du couple Osborn (Harry et Liz). De retour chez lui, Peter bien pensif se décide de s’occuper de ce dernier après avoir appris ses derniers méfaits à la télé.
Beaucoup d’introspection avec l’histoire très touchante de Mary Jane. On se rend également compte dans cet épisode que les liens qui unissent Peter et MJ vont au-delà de l’amitié malgré ce qu’ils en disent. Tom DeFalco introduit un sub plot avec le Hobgoblin qui va développer dès les numéro suivant.

[B][I]Amazing Spider-Man Annual #18 (Tom DeFalco sur un script de Stan Lee / Ron Frenz, Bob Layton et Jackson Guice)[/I][/B]
Un long annual (39 pages) où le scorpion est à l’honneur. Le choix de cet ennemi n’est pas innocent car JJJ va se marier avec Marla Madison. Beaucoup d’action et des rapports père fils (John est de la parie) bien exploités. On y voit avec plisir tout le petit monde du Daliy Buggle mais aussi Jean Dewolff sencé protéger la famille Jameson devant les menaces du Scorpion. Dénouement heureux. Quel plaisir de lire cet annual, qui est marquant dans l’univers de Spidey, bien raconté et dessiné et surtout très bien encré dans la continuité. Un incontournable.

[B][I]Amazing Spider-Man #260 à #261 (Tom De Falco / Ron Frenz / Josef Rubinstein, Brett Breeding)[/I][/B]
Le Hobgolin décide de s’attaquer à Harry Osborn pour lui soutirer les secrets de son père. Le poids du passé est de mise dans ce récit en deux numéros où le sens de la responsabilité de Peter (mais aussi d’Harry envers sa famille qui est menacée, Liz étant enceinte) va être mis à rude épreuve. Car pour complexifier le tout, Peter est en froid avec sa tante. La Rose est très présente dans cette histoire et préfigure la future guerre des gangs qui interviendra plus d’un an après. Cet une ambiance mafieuse que met en place DeFalco, un sub plot à suivre assurément.

[B][I]Amazing Spider-Man #262 (Bob Layton / Bob Layton /Garzon)[/I][/B]
Un Stand alone pour faire souffler l’équipe régulière et c’est bob Layton qui s’en charge. Aucun rapport avec la continuité mais cet épisode est célèbre car il voit un magouilleurs à la petite semaine prendre un cliché de Peter en costume sans son masque. S’en suit une traque à deux niveaux à travers la ville (car la pègre est également sur les traces du photographe loser). La fin est surprenante avec un twist final inspiré de la part de bob Layton (ces dessins sont également très bons).

[B][I]Amazing Spider-Man #263 (Tom De Falco / Ron Frenz / Brett Breeding)[/I][/B]
Et voici venir le Spectaculaire Spider-Kid. DeFalco présente beaucoup d’humour dans cet épisode où le jeune Ollie Osnick décide de devenir un redresseur de tord à défaut d’être un criminel comme il a été (Spectacular Spider-Man #72). Son idole n’est plus Doc Ock mais Spider-Man. C’est excellent à lire avec un parallèle très bien construit avec la jeunesse de Peter Parker au Lycée. Forcément les gags s’enchainent et celui qui souhaiterait devenir un sidekick de Spidey devient surtout un boulet pour ce dernier. La fin de l’épisode est génial et nous donne un aperçue de ce qu’aurait pu donner la vie de Peter. Toujours dans la continuité et avec un travail éditorial de qualité DeFalco réintroduit dans Amazing Spider-Man la chatte noire toute droit issue de SSM. Et cela va flirter sur les toits de New York. Dans ce bijou narratif le support cast et les tracas quotidien de Peter ne sont pas oubliés avec l’accouchement de Liz, les tracas du quotidien (la lessive, la nourriture et Aunt May). Et c’est donc l’occasion de ressortir le costume noire pour l’occasion.
Le tandem DeFalco/Frenz fait encore des étincelles. A ce stade de la lecture du recueil on a en pris plein les yeux et il n’y a strictement rien à jeter (j’y associe pleinement l’épisode de Bob Layton).

[B][I]Web Of Spider-Man #1 (Louise Simonson / Greg Larocque / Jim Mooney)[/I][/B]
Autant le dire je trouve que là cela se gâte un peu. Je comprends la volonté de Marvel d’aller dans la cohésion éditoriale mais la publication de ce premier numéro de la nouvelle série sur le tisseur de toile jure avec les épisodes de Amazing Spider-Man. De plus on n’aura pas le droit à la suite directe (du coup quid de MJ et la tante de Peter que l’on croise sans savoir ensuite ce que la scénariste avait prévu pour elles) mais au #6 plus loin dans le recueil. J’ai trouvé l’histoire sur les apprenties vautours assez quelconque, Louise Simonson arrivant très peu à emballer son récit. En plus c’est assez confus avec le retour du symbiote ce qui fait un second adversaire pour Spider-Man. Graphiquement Greg Larocque ne réalise pas une prestation de haut vol. Une histoire vite oubliée malgré le fait qu’elle soit très accessible. On est loin de Amazing Spider-Man ou de Spectacular Spider-Man.

[B][I]Amazing Spider-Man #264 (Graig Anderson / Paty)[/I][/B]
Après le moyen Web Of Spider-Man #1, ce numéro ne remonte pas le niveau. Je n’ai pas du tout adhéré à ce fill in. Graig Anderson introduit un nouvel héros, Red 9 qui est insupportable. La menace n’est guère passionnante et Spider-Man finit l’épisode à passer la balaie. Tout n’est pas complètement bon dans le cochon.

[B][I]Amazing Spider-Man #265 (Tom DeFalco / Ron Frenz / Joe Rubinstein)[/I][/B]
Le retour de Black Fox et Spiderman en costume noir. J’adore ce personnage qui fait partie pour moi des incontournables de spidey et qui apporte un réel plus au folklore arachnéen. Aunt May et Silver Sable sont également de la partie rendant l’épisode très humain avec des personnages attachants et haut en couleur.

[B][I]Amazing Spider-Man #266 et #267 (Peter David / Sal Buscema et Bob McLeod / Joe Rubinstein)[/I][/B]
Peter David vient faire une pige sur 2 numéros qui ne se valent pas. Le premier (par le grand connaisseur du tisseur Sal Buscema) est très bon et onn reconnait aisément la patte de PaD. Excellent dialogue pour des situations très cocasses mettant en scène The Toad, Frogman et Spider-Kid (les Misfits). Le costume noir est en plus de sortie encore une fois. On passe un excellent moment et Peter David écrit un jolie numéro sur l’amitié (Bambi – Peter également). J’ai peu gouté au second. L’histoire (Spidey poursuivant un petit malfrat jusqu’en banlieue) est très confuse et se termine en queue de boudin. Le côté bancale de la narration ne sied pas à l’humour que ce numéro est sensé apporté. Je n’ai pas adhéré.

[B][I]Web Of Spider-Man #6 (Danny Fingeroth / Mike Harris / Zeck, Layton, Simons, Mooney)[/I][/B]
[B][I]Amazing Spider-Man #268 (Tom DeFalco / Ron Frenz / Joe Rubinstein)[/I][/B]
Ces deux épisodes sont tie-in à Secret Wars II et les covers par John Byrne s’assemblent. La présence de WOSP se justifie mais je trouve cela frustrant de ne pas avoir les numéros #2 à #5. La faiblesse du récit est bien sur WOSP qui amène par conntre une situation intéressante pour Amazing que va savoir exploiter Tom DeFalco. Le récit est trop classique dans sa première partie et les morceaux de bravoure se Spider-Man suite à la transformation d’un immeuble en or par le Beyonder ne sont sont pas sublimé. De même l’introduction du Kingpin est assez maladroite sans réelle direction. Changement du tout au tout pour la seconde partie avec l’obtention par Peter du fameux carnet en or, et son implication probante dans les magouilles du Kingpin. Niveau casting l’arrangeur est présent ainsi que l’équipe du Daily Bugle (avec Ned Leeds) ce qui étoffe l’histoire.

[B][I]Amazing Spider-Man #269 à #270 (Tom DeFalco / Ron Frenz / Joe Rubinstein Bob McLeod)[/I][/B]
Deux excellents épisodes passés dans la légende. Spider-Man et son costume noir contre Firelord, le héraut de Galactus. C’est épique et on a le droit de lire un combat plus qu’ homérique. Entre temps Tom DeFalco ne laisse pas aux oubliettes les problèmes personnels de Peter qui les a sans cesse en tête. Le pouvoir impliquant des responsabilités, c’est ce vieil adage que Spidey va mettre en pratique. Guest star de Luxe : les Avengers de Stern et John Buscema (dans peut être leur meilleur période ever). L’achat de ce recueil peut se justifier rien que pour la lecture de ces deux numéros. Que de souvenirs par raport à la VF et mes Strange.

[B][I]Amazing Spider-Man Annual #19 (Louise Simonson / Mary Wilshire / Pat Redding)[/I][/B]
Au délà de la cover swipant le job for Superman, que vaut ce second annual ? Louise Simonson écrit un récit hors continuité propre des Amazing Spider-Man de DeFalco. Mais cela a du charme. Déjà j’ai apprécié la prestation de Mary Wilshire, qui tranche avec Ron Frenz, mais c’est style graphique intéressant. L’histoire mélange des figures connues du spider univers comme le Kingpin, Alistaire Smithe (qui fait savant fou psychopathe limite SDF sous les crayons de Wilshire) et surtout MJ au centre de l’histoire bien malgré elle (ainsi que tante Anna). C’est alambiqué, rocambolesque mais cela a le charme des années 80.

[B][I]Amazing Spider-Man #271 (Tom DeFalco / Ron Frenz / Joe Rubinstein)[/I][/B]
Denier numéro de Frenz de ce recueil, ASP #271 rend hommage et redore le blason du catcheur humilié par spider-Man dans Amazing Fantasy #15. La vie de Peter, quant à elle, reste compliquée suite aux difficultés financières (dettes) de Nathan Lubinski qui va le mettre en porta feaux vis-à-vis de sa tante. MJ est également présente et toute en beauté.

[B][I]Amazing Spider-Man #272 (Tom DeFalco / Sal Buscema / Kyle Baker)[/I][/B]
Et voici venir Slyde, super vilain atypique comme seules les séries sur le tisseur savent en produire. Double curiosité dans ce numéro avec les origines de ce nouveau personnages (le récit est agréable à lire) mais surtout la prestation de Sal Buscema encré par Kyle Baker ce qui donne un rendu particulier, pas désagréable car l’encrage prend le dessus sur le trait parfois anguleux de Buscema. Cela glisse mieux. Ce numéro et ce recueil s’achève sur un prologue avec le Puma (je suis frustré encore une fois).

[U]Niveau de langue : [/U]
- Il y a de tout. La difficulté vient surtout du langage employé dans les années 80 et le fait que le volume est copieux.

[U]Les plus :[/U]
- Toutes les covers sont présentes et séparent les épisodes entre eux.
- des Pinup par Ken Steacy
- un publicité de 1985 Marvel Subcription ad
- les covers de Ron Lim lors de la ré édition des épisodes dans Marvel Tales Featuring Spider-Man
- Un article de Marvel Age #24 présentant Web Of Spider-Man
- Des pages non colorisées

[U]Bilan :[/U]
J’avais au départ mis 3,5 comme note mais je me suis mis à lire à nouveau ce recueil en écrivant cette critique. En effet le côté fourre tout et le manque d’harmonie dans les styles graphiques et scénaristiques (les stand alone ou assimilé coupe la dynamique du Duo DeFalco/Frenz) peut décevoir au premier abord. Mais je me suis finalement rendu compte de la richesse des épisodes et de leur excellente qualité, le tout ayant très bien vielli.

[U]Ma note :[/U] 4/5


[CENTER][SIZE="5"][B]ARCHER & ARMSTRONG TP5 : MISSION : IMPROBABLE (VALIANT)[/B][/SIZE]

[IMG]https://www.vandalcomx.com/media/img/products/display/f72d087ffbd4c38c1fa557b2a43c63cc.jpg[/IMG]
[I][B]Fred VAN LENTE Joshua DYSART Christos GAGE/ Pere PEREZ Tom RANEY /Joseph COOPER Mark PENNINGTON Al BARRIONUEVO[/B]
Archer & Armstrong : Archer#0, Archer & Armstrong #18 à #19, Bloodshot and H.A.R.D. Corps #20 à #21[/I][/CENTER]

[U]Le pitch :[/U]
Les origines de Obadiah Archer et la rencontre improbable entre Archer & Armstrong et le Bloodshot. Le Project Rising Spirit a confié une mission improbable à Bloodshot et ses and H.A.R.D. Corps : retenir Armstrong pour s’occuper du nouveau leader des sectes, Archer.

[U]Ce que j’en pense :[/U]
Ce cinquième volume des aventures de Archer & Armstrong est plaisant à lire mais il comporte des faiblesses (lié surtout à la série Bloodshot).

Le numéro d’introduction sur les origines d’Archer est agréable à lire et surtout bien dessiné par [B]Père PEREZ[/B]. On continue de découvrir l’univers Valiant avec l’imbrication et les machinations entre le Project Rising Spirit et les différentes sectes. A travers cet épisode et les autres d’ailleurs [B]Fred VAN LENTE[/B] travaille le personnage de Archer en continuant à lui donner de l’épaisseur. On se rend compte avec ce cinquième volume que le scénariste à choisi entre les deux personnages celui qui souhaitait le plus développer. Archer reste un jeune homme ambiguë. Il est doté d’un fort caractère et sais ce qu’il veut mais il reste naif et candide sur nombre de sujet à cause de son éducation. Fred Van Lente arrive à très bien équilibrer le tout et rend Archer très intéressant.

Bloodshot est décevant dans ce cross over et s’efface même devant les H.A.R.D. Corps. [B]Christos GAGE [/B]n’a pas trop l’air de quoi savoir en faire comme si tout avait été déjà dit avec ce personnage. Il devient alors un starring partnair de luxe pour Archer puis Armstrong. Là encore dessiné par Père Perez et dialogué par les affrontements prennent du sens et sont magnifiquement chorégraphiés. Par contre avec Gage c’est moins fun et surtout pas très beau à voir à cause de la prestation décevante de [B]Tom RANEY.[/B] Néanmoins le gros plus reste les membres du H.A.R.D. Corps qui malgré leur nombre possèdent leur propre personnalité et leurs diverses réactions apportent beaucoup de contracte à la présence un peu fade de Bloodshot. Mais surtout il permette aux scénaristes de jouer avec la capacité de reproduction de Archer qui s’éclate comme jamais ici. A l’approche de la conclusion, qui fait finalement peu bouger les lignes (sauf confirmer le PRS et le rôle de A&A vis-à-vis des sectes dans l’univers Valiant), on sent que tout ce beau monde s’excite et donne aux lecteurs une impression de repartir sur une bonne note.

[U]Niveau de langue :[/U]
Pas de difficultés majeures car on est porté par la fluidité du récit. Beaucoup d’action et on n’est pas envahi pas les bulles et le texte.

[U]Les plus :[/U]
17 pages de Gallery

[U]Bilan :[/U]
Un album de bonne facture qui permet de passer un bon moment surtout grâce au duo impayable. Cela ne change pas fondamentalement le statut quo mais c’est dans la continuité des précédents épisodes des deux séries.

[U]Ma note[/U] : 3,5/5
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Vieux 19/12/2014, 15h16
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Dommage que tu n’as pas adhéré à l'épisode de Spidey dans les Suburbs, c'est le côté personnage sorti de son environnement naturel que sont les hauts building et la population dense qui en fait tout son charme. Le fait qu'il doit payer les transports en commun, le coup du chat dans l'arbre font que je préfère de loin cet épisode avec celui avec Toad et Frog Man.
  #4  
Vieux 19/12/2014, 15h21
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[QUOTE=SJ;1543424]Dommage que tu n’as pas adhéré à l'épisode de Spidey dans les Suburbs, c'est le côté personnage sorti de son environnement naturel que sont les hauts building et la population dense qui en fait tout son charme. Le fait qu'il doit payer les transports en commun, le coup du chat dans l'arbre font que je préfère de loin cet épisode avec celui avec Toad et Frog Man.[/QUOTE]

J'ai bien vu cet aspect là mais la construction de l'épisode m'a fortement déplue. La fin me semble même expédiée et le début (le ressort dramatique) est confus. Du coup je part sur un à priori et je termine sur une mauvaise note. Cela n'aide pas à apprécier le plat de résistance qui est de bonne facture.

Après comme je l'ai expliqué le recueil est parfois difficile à apprécier avec tout les fill in et la présence des Annuals et WOSP. Un épisode peut être à relire à tête reposée, à part du reste.
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 19/12/2014 à 15h44.
  #5  
Vieux 29/01/2015, 17h46
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Death deluxe edition

[CENTER][B][SIZE="5"]DEATH DELUXE EDITION (VERTIGO)[/B][/SIZE]

[IMG]http://ecx.images-amazon.com/images/I/512p9ZXwPYL._SY344_BO1,204,203,200_.jpg[/IMG]

[I][B]Neil GAIMAN / Chris BACHALO, Mark BUCKINGHAM, Mike DRINGENBERG, Colleen DORAN, P. Graig RUSSEL, Malcom JONES III, Mark PENNINGTON, Dave McKEAN, Jeffrey JONES[/B]
The Sandman #8 et #20
Death : The Hight cost of Living #1 à #3
Death talks about life
A Death Gallery #1
The Sandman : a gallery of Dreams #1
The Endless Gallery #1
Death : The Time of Your Life #1 à #3
Vertigo : Winter’s Edge #2
9-11 : The world’s Finest Comic Book Writers & Artists Tell Stories To Remember
The Sandman : Endless Nights[/I][/CENTER]

[U]Le pitch :[/U]
Ce volume rassemble les deux mini série consacrées à Death ainsi que d’autres récits où elle apparait ainsi que de nombreux bonus.

[U]Ce que j’en pense :[/U]

[U][B][I]Sandman #8 (Neil Gaiman / illustré par Mike Dringenberg et Malcom Jones III)[/I][/B][/U]
Ré édition de la première apparition de Death dans la série Sandman. On découvre que la mort est incarnée par une très jolie jeune femme, posé et réfléchie qui de par la journée passée ensemble va amener Sandman à se remettre en question. On découvre plusieurs mort dans cet épisode qui est très verbeux mais aussi très prenant sur la façon dont Death accompagne les défunts, de manière naturelle comme si il ne fallait pas avoir peur de passer dans l’au-delà. Les transitions se font à chaque en douceur. Et puis c’est la première apparition de Death, qui surprend la première fois. Gaiman arrive quand même à la définir dès ce numéro et chaque apparition qui suivra restera fidèle à l’image donnée dans Sandman #8. Un épisode qui prit indépendamment est très agréable à lire ; et fait réfléchir sur le sens de la vie et de la mort. Graphiquement les dessins de [B]Mike Dringenberg[/B] et [B]Malcom Jones III[/B] ont vieilli, même si la colorisation est restée correcte. On alterne avec des très belle planches (sur Death c’est presque à chaque fois un sans faute) et d’autre assez moyenne (le garçon qui court après le ballon dans la rue par exemple) avec une impression d’esquisses.


[U][B][I]Sandman #20 (illustré par Colleen Doran et Malcom Jones III)[/I][/B][/U]
Pas le meilleur épisode de la série Sandman et donc pas les meilleurs pages de ce recueil, Sandman #20 voit Death venir en aide à Urania Blackwell (metamorpho woman) qui étant invulnérable ne peut pas mourir. Death va lui suggérer de s’adresser à Ra, dieu du soleil Egyptien, requête entendue, car Urania touche par le soleil deviendra poussière à la fin de l’épisode. Bof. Bof les dessins de [B]Malcom Jones III[/B] que j’ai trouvé peu inspiré. La parabole sur l’importance du paraitre avec Urania qui utilise ses pouvoirs pour modifier son visage et plus de porter un masque m’a semblé un peu lourde (surtout avec le jeune en fauteuil roulant ensuite). Ce n’est pas inintéressant mais c’est un peu bancal. Cela reste l’occasion de voir Death en solo (car pas de Sandman dans cet épisode), de rattacher Sandman et Death à l’univers classique DC et de nous amener quand même à nous faire réfléchir sur l’apparence et la solitude. C’est bon mais sans plus.


[U][B][I]Vertigo : Winter’s Edge #2 Death A winter’s tale (illustré par Jeff Jones et Jon J Muth aux couleurs)[/I][/B][/U]
Ce court récit qui est un monologue de Death, revient sur une de ces décisions de ne plus laisser mourir ce qui vit. Elle va alors comprendre et réfléchir à l’intérêt de son rôle et prendra la décision de vivre une journée tous les siècles avec l’humanité. C’est assez beau et mélancolique (le choix de voir Death déambuler dans des décors hivernaux) et apporte surtout au personnage en lui-même et à la série Sandman.


[U][B][I]Death : The Hight cost of Living #1 à #3 (illustré par Chris Bachalo et Mark Buckingham)[/I][/B][/U]
C'est la première des deux mini-série sur Death. Enfin Death a sa propre aventure. Death vient vivre parmi les mortels et va vivre une drôle d’aventure en compagnie de Sexton, un ado qui a décidé de mettre fin à ses jours, où on croisera des personnages haut en couleur comme Mad Hettie, Theo, Foxglove, The Eremite. La force de cette série par rapport à la seconde c’est qu’elle est assez liée à la série mère dont elle est un spin off, The Sandman. On retrouve donc le personnage Death, intrigante et mystérieuse dans un environnement qui lui est familier, moins sa position (elle vient vivre avec les mortel une journée par siècle). Le scénario de Neil Gaiman est habile car il mêle intelligemment le fantastique (avec Mad Mattie qui cherche son cœur et The Eremite qui souhaite mettre la main sur le Ankh de Death) et la réalité (thème du suicide, de l’adolescence, de l’amitié et de l’amour). On navigue sans cesse entre les deux, et cela dès le début avec des doutes sur l’identité de Death en Didi. Sexton incarnera la rationalité jusqu’au bout n’étant jamais persuadé de ce qu’il verra et pourtant c’est bien lui qui subira finalement le plus de changement (plus question de se suicider, il faut dire qu’il va voir la mort de très près au sens propre et figuré) et son attitude envers son voisin handicapé sera l’expression de cette évolution. La force du récit tient dans sa linéarité (on suit une journée sur Terre de Death) qui joue sur la simplicité (on suit ni plus ni moins une journée sur Terre de Death) en permanent contraste, subtile (dialogues, petits gestes, personnages furtivement croisée, gags, décalages) avec les péripéties peu ordinaires que vont vivre Sexton et Didi. Il y a de véritables moments fort dans cette histoire : des non moment comme la séquence dans le bar ou Foxglove chante, passage où Neil Gaiman capte complètement l’air du temps (musique, joie de vivre, émois amoureux, amitié..) ou bien des séquences plus tragique mais surtout pas glauque comme dans celle où Sexton, Theo et Death sont enfermés dans la cave. On aurait aimé que Gaiman approfondisse un peu plus le personnage de The Eremite.

Et le comics book créa [B]Chris Bachalo[/B]. Le travail qu’il effectue ici doit surement compter parmi ces meilleures prestations. J’adore le Bachalo de cette période que je range avec celui de Generation X et Ghost Rider 2009 (je n’ai pas encore lu ces Shade mais il semble que sur la fin c’est très bon également). Un Bachalo avec un style plus rugueux, assez réaliste et sans exagération, moins rond mais qui surprenait. Ces personnages sont tous loin des canons de bauté que l’on peut renconter sans d’autre série et on souvent envie de dire qu’il sont tout mignon. Ce que l’on pourrait prendre pour des défauts révèle au contraire le trait de l’artiste et offre des contrastes très intéressant dans la perception des scènes décrites. Il y a également peu de folie dans la composition des planches, très fouillé et surtout très lisibles. Il utilise souvent des compositions en gaufrier en multipliant le nombre de case identiques sur une même planche. L’encrage de [B]Mark Buckingham[/B] lui convient parfaitement et embelli son trait.


[U][B][I]9-11 : The world’s Finest Comic Book Writers & Artists Tell Stories To Remember (illustré par Chris Bachalo)[/I][/B][/U]
Neil Gaiman et [B]Chris Bachalo[/B] reviennent sur leur personnage fétiche à l’occasion d’un court récit écrit en hommage au drame du 11 Septembre 2001. C’est assez décousu que cela soit dans le propos (pourtant chargé d’émotion, mais peut être que quelques années après cela fonctionne moins) de Gaiman et surtout dans les dessins de Bachalo qui était alors dans une période de transition et je dois dire que ce n’est pas terrible à voir.


[U][B][I]Death : The Time of Your Life #1 à #3[/I][/B][/U]
Cette seconde mini série est centrée sur le destin du couple Hazel – Foxglove, bien plus que sur Death. C’est ce qui rend cette LS sympathique (ou pas) selon que l’on adhère ou pas à ce concept. Gaiman, qui se désintéresse assez du personnage de Death, signe par contre une belle fable sur le sens de la vie (l’amitié, l’amour, la famille, être parent, la fidélité, le courage…) à travers les personnages qu’il met en scène. Death, comme dans la série Sandman, est là pour accompagner les protagonistes, elle fait office de médiateur en quelque sorte.

Hazel et Foxglove (surtout cette dernière) sont des personnages sur lesquelles Gaiman aime revenir (dejà dans The Hight cost of Living par exemple). L’affection qu’ils leur porte est motrice dans l’écriture de The Time of Your Life. J’ai personnellement aimé lire comment ce couple féminin va affronter les embuches de la vie à travers la succès story de Foxglove, le passé de Hazel, la solitude, leur homosexualité, la difficulté d’élever un enfant qui devrait cimenter leur couple et l’angoisse que ce dernier apporte. Gaiman ne force jamais le trait et montre bien les choix cornéliens que nous sommes tous amené à faire ainsi que le parcourt semé d’embuche qu’est la vie. Les meilleurs moments sont clairement ceux qui racontent des tranches de vie de Foxglove et Hazel. Gaiman introduit trois personnages très intéressants que sont Boris, le garde du corps, Larry le manager de Foxglove et un modèle masculin (pas de nom car c’est sa plastique que l’on recherche, petite critique de Gaiman au passage). Boris et Larry sont fascinants et terriblement humains, et leur sens du sacrifice va vous tirer la larme à l’œil. En effet Hazel est dans de sale drap et risque de devoir honorer un contrat qu’elle a passé avec Death.

Graphiquement [B]Chris Bachalo[/B] commence la LS et c’est [B]Mark Buckingham[/B] encré par [B]Mark Pennington[/B] qui la termine. Je vous ai déjà dit tout le bien que je pensais de ces deux artistes qui établissent une prestation similaire à The Hight cost of Living, la transition entre les deux étant peu perceptible. Les scènes se déroulant dans l’entre monde sont particulièrement travaillé et stylisé par Mark Buckingham. Il y a de la folie dans la mise en page qui contraste avec les passages dans la vie réelle, très terre à terre et sobre dans le découpage.

Une histoire que j’ai appréciée à sa juste valeur, c’est-à-dire un excellent récit de Gaiman (même si un peu naif et facile, c’est tellement bien écrit que je pardonne tout) mais pas sur Death. Il faut donc savoir ce que l’on est venu chercher. Beau et bien.


[U][B][I]The Sandman : Endless Nights Death and Venice (illustré par P.Graig. Russel)[/I][/B][/U]
Chaque fois que Neil Gaiman s’associe avec [B]P.Graig. Russel[/B] cela donne un feu d’artifice. Après Bagdad (Sandman #50), le Japon médiéval (Sandman : Dream hunters) voici que l’artiste à l’occasion de s’exprimer sur Venice. Plusieurs récits s’entremêlent sur trois époques différentes : un soldat revient sur sa rencontre avec Death quand il jouait, enfant, sur les ruines d’un château vénitien, et des évènements qui se sont justement déroulés dans ce bâtiment au 19eme siècle où la mort n’aurait pas d’emprise. Beaucoup de magie et Gaiman nous offre également un fort beau parallèle avec l’envie de mourir (l’immortalité et les futilités de la vie), la mise en scène très théâtrale de la mort et la guerre à travers le soldat. La mélancolie du soldat est palpable et le récit prenant. On s’y perd facilement et on en vient nous aussi se demander si on a rêvé ou pas, à essayer en vain de démêler le vrai du faux. Death n’est pas l’héroïne mais Gaiman est très subtile dans son utilisation. Elle nous apparait encore plus douce sous les traits de P Graig Russel qui s’éloigne de son apparence un peu rebelle. Le dessinateur croque une Venise splendide quelque soit l'époque (mais surtout celle en costume)

- Le titre fait référence au livre de Thomas Mann : Death in Venice (mort à Venise). Il y a également un très beau film de Visconti.
- Boris dans The Time of Your Life #1 explique déjà la façon de mourir écrasé par un éléphant.
- Gaiman aura également puisé son inspiration dans Le Masque de la Mort Rouge, une nouvelle d’Edgar Poe (pas lu je ne peux vérifier)
- Cette histoire fait partie du recueil Sandman: Endless Nights qui comporte une histoire différente par Endless.


[U][B][I]A death Gallery[/I][/B][/U]
Des représentations de Death sur 50 pages par Dave McKean, Chris Bachalo, Kevin Nowlan, Michael Zulli, P. Craig Russel, Brian Bolland, Jeff Smith, Charles Vess, Adam Hughes, Michael Allred, Geof Darrow, Kent Williams, Vince Locke, Paul Chadwick, Joe Philips, Alison Seiffer, Clive Barker, Jill Karla Schwarz, Arthur Adams, Jill Thompson, Coleen Doran, Dave Gibbons, Brandon Peterson, Jon J Muth, George Pratt, Gahan Wilson, Reed Walker, Joe Quesada, Marc Hempel, Greg Spalenka, Mark Buckingham, Michael W. Kaluta, Bryan Talbot, Greg Capullo, Moebius, Peter Kuper, Mark Chiarello, Rebecca Guay, Paul Lee, John Totleben, Mike Dringenberg


[U][B][I]Death talks about Life[/I][/B][/U]
Un court récit de 7 pages illustré par [B]Dave McKean[/B] à caractère éducatif et pédagogique traitant du SIDA et des moyens de prévention. Très intéressant, superbement dessinée et drôle (Death qui explique à John Constantine comment mettre un préservatif sur une banane), ce court récit est surtout une excellente initiative. Une des pépites de ce recueil assurément.

Je vous laisse également avec la chronique de [B][U][I]Doop[/I][/U][/B] sur la première mini série et des tas d’anecdotes passionnantes sur Death (j’ai essayé de ne pas faire dans la répétition) : [URL="http://www.buzzcomics.net/showpost.php?p=412520&postcount=1"]http://www.buzzcomics.net/showpost.php?p=412520&postcount=1[/URL]

[U]Bilan : [/U]
Déjà c'est un magnifique recueil que l'on peut trouver à un prix abordable. Qualité du papier, de l'impression, de la couverture, préface de Tori Amos... c'est un fort bel objet. Les histoires présentées sont inégales entre elle mais même la moins bonne reste au dessus bien d'autres. Gaiman est un magicien du verbe et il est entouré par ses pairs graphiquement. C'est le type de recueil que l'on ne se lasse pas de lire et relire (c'est ce que j'ai fait pour cette critique). rien que tourner les pages, observer les dessins est un enchantement.

[U]Ma note :[/U]4.5/5
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 29/01/2015 à 22h09.
  #6  
Vieux 08/04/2015, 17h15
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Ultimate comics spider-man

[CENTER][B][SIZE="5"]ULTIMATE COMICS SPIDER-MAN (MARVEL)[/B][/SIZE]

[IMG]https://i1.ytimg.com/vi/Cpynlc_SWko/hqdefault.jpg[/IMG]

[I][B]Brian BENDIS / David LAFUENTE, Sara PICHELLI, Takeshi MIYAZAWA, Chris SAMNEE, Mark BAGLEY......[/B]

Ultimate Comics Spider-Man #1 à #15 puis Ultimate Spider-Man #150 à #160[/I][/CENTER]

[U]Le pitch :[/U]
La suite des aventures du premier Spider-Man de l'univers Ultimate dans un second volume aussi bon que le premier.

[U]Ce que j’en pense :[/U]

Un run en deux parties qui amènera à la mort de Peter Parker. [B]Brian BENDIS [/B]rebondit très bien après les évènements d'Ultimatum et à l'époque c'est la seule série qui nous propose de réellement explorer l'univers Ultimate après le coup de folie destructeur de Magneto.

Peter Parker aka Spider Man, mais que peut-on encore écrire sur lui ? Bendis le sait et dès le premier épisode arrive à encore nous surprendre et rafraichir ce personnage. En fait il est arrivé à faire avec Peter, là où il a échoué avec les Avengers et les X-Men : faire vivre son casting et beaucoup de personnages. Les amours, les premiers émois, les colères et autres bouderies et surtout l'amitié qui peuvent unir une bande d'ado sont captés avec maestria par Brian Bendis. Dans son premier cycle c'était Peter qui l'intéressait. Ici c'est Peter et ses amis car cette version de Ultimate Spider Man aurait pu s’appeler Ultimate Spider Man and Friends. Peter existe à travers Iceman, Aunt May,Gwen, MJ et Johnny. Petit bémol sur ce dernier car j’ai encore eu du mal avec l’interprétation de Bendis qui tranche trop avec celle de Millar et Carey (alors que le scénariste chauve a contribué à sa création). Mais en tout cas cela marche. Beaucoup de peps et un Bendis qui est parfait pour décrire ces adolescents super héros (ou presque).
Son utilisation de Kitty au sein de l'école de Peter mais aussi tout le long de ces épisodes est excellente. Il montre une mutante au milieu des humains et c'est étincelle que certains attendait. Les diverses réactions à cette situation sont juste et révèle tout ce que l'humanité a de pire...thème malheureusement encore d'actualité.
Plus surprenant JJJ prend de l’envergure dans ce run (avec des superbes épisodes tournant autour de l’identité secrète de Peter suite aux évènements de Ultimatum).
MJ a grandit et devient presque une femme. En tout cas la transformation est intéressante et le personnage prend beaucoup de saveur prouvant qu'elle peut exister à côté de Peter. Bien sur Bendis joue avec ses sentiments surtout que Gwen Stacy rode dans le coin et cela dès l'improbable situation qui se met en place sous le toit de May Parker (mon dieu que l'on aimerai tous avoir une pareille tante). Oui Bendis sort des sentiers battus sans pour autant trahir les personnages que l'on connait.

La trouvaille de ce volume c’est [B]David LAFUENTE[/B]. J’ai fait partie des sceptiques quand l’artiste avait été annoncé surtout après les prestations de Mark Bagley et Stuart Immonen. Et bien à la relecture cela fonctionne encore mieux. On voit même que Bendis a adapté son écriture à son style si particulier. Du coup c’est un régal d’admirer ces planches ultra dynamique. Lafuente y ajoute sa personnalité, et son tisseur ne ressemble pas à celui de ses confrères. Bendis écrira même une scène hilarante pour se moquer avec de la grosse tête du Spider Man de Lafuente (quand Peter se fait couper les cheveux par le gang de ses ex ou actuel). Autre trouvaille le relooking des personnages que cela soit Peter, MJ (d’ailleurs Bagley oubliera de la dessiner à la Lafuente dès sa reprise du titre, contribuant à la perte d’identité de la fin de ce run), Gwen Stacy, Kitty, Aunt May, Johnny ou Bobby.

Coté menace il y a du renouvellement avec du lourd en la personne de Mystério (très bien ré inventé mais) qui sera le fil rouge de l’arc (avant The Death Of Spider-Man), le Chameleon (plus classique mais qui offrira un rôle de premier plan et terriblement humain à JJJ), les forces anti mutantes (Task Force), la mère et la fille bombshelles (qui apportent humour et fraicheur), le Serpent Squad (parmi les épisode les plus faibles mais car l’introduction de Rick Jones n’est pas aisée), la clé du Zodique et surtout les Sinister Six pour terminer avec Norman Osborn comme leader fou et impitoyable.

Bendis n’oublie pas tout ce qu’il a pu mettre en place dans le premier volume et on croisera ainsi le Shield, les Ultimates, Carol Danver, Spider-Woman, Flask et Kong (énorme en amoureux transit de Kitty), Felicia Hardy, le Kingpin (petite sortie mais qui prouvait ce que l’on pouvait faire dans l’univers Ultimate), Jessica Jones, Ben Ulrich…. Cela donne de la vie aux épisodes avec à chaque fois des dialogues percutants et ad hoc comme Bendis sait si bien les écrire dans de telles situations.

Paradoxalement l’arrivée de [B]Mark BAGLEY[/B] après un très bon épisode de Samnee (le #155) coïncide avec la véritable baisse de régime du titre. On a demandé à Bendis de marquer les esprits et de préparer une troisième phase à l’univers Ultimate. Il va donc écrire la mort de Peter Parker. Bon c’est très bien avec un dernier numéro montrant beaucoup d’héroïsme, de sentiments et d’émotions. Bendis ne rate pas la sortie de Peter et les répercussions en live sur son entourage sont poignantes. Mais je trouve que la coupure est trop brutale avec l’ère Lafuente (et Pichelli qui fait là ses premières piges). Avec le retour de Bagley aux dessins on a trop l’impression de revenir au premier volume de Ultimate Spider-Man (d’ailleurs la numérotation change elle aussi pour être raccord avec la bonne première centaine d’épisode). Le retour des Sinister six empêche Bendis de développer son idée de faire de Spider-Man un futur agent du Shield et des Ultimates. De même on oublie tout ce qui avait trait aux mutants, aux problèmes scolaires et aux personnages secondaires. Le final est à la hauteur d’un tel personnage mais tranche trop avec l’apparente légèreté qui avait été écrite avant. La transition est en fait trop brutale et on voit bien que l’on a demandé au scénariste d’accélérer le mouvement (même si il avait surement cette histoire dans la tète depuis un moment), la saga sur le zodiaque préparant le dernier arc était déjà en deçà du reste.

A noter un très bon numéro anniversaire (le #150) avec plein de chouettes dessinateurs (David Lafuente, Sara Pichelli, Joëlle Jones, Jamie McKelvie,Skottie Young) invités à dessiner des courts récits, l’ensemble s’inscrivant dans la continuité Ultimate et de l’histoire de Spider-Man en cours.

[U]Bilan : [/U]
Le bilan est plus que positif car malgré les réserves sur la fin de cette période les épisodes se dégustent autant scénaristiquement que graphiquement (et là c’est le feu d’artifice en permanence). Plus encore que dans le premier volume Bendis a su capter l’esprit teenager qui habite ses personnages créant un univers riche et passionnant.

[U]Ma note :[/U]4/5

Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 04/05/2015 à 23h26.
  #7  
Vieux 29/01/2015, 18h19
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Peut-on espérer que les minis par Bachalo et Buckingham soient publiées dans les volumes Sandman chez Urban?
  #8  
Vieux 29/01/2015, 18h29
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Il me semble avoir lu ça quelque part ? A moins que je fasse de mes désirs des réalités ???

En tout cas merci pour cette critique Arrowsmith !!!


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  #9  
Vieux 29/01/2015, 18h31
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Au début ils devaient être dans le dernier tome mais je crois qu'elles seront au final dans un tome à part. Ce que je trouve mieux
  #10  
Vieux 29/01/2015, 18h33
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Mais ils vont mettre quoi dans le dernier tome hormis les 6 derniers numéros de Sandman ?
  #11  
Vieux 31/01/2015, 00h00
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[QUOTE=gobius;1553314]Mais ils vont mettre quoi dans le dernier tome hormis les 6 derniers numéros de Sandman ?[/QUOTE]

Il y a Endless Nights et le GN Dreamhunters avec Yoshitaka Amano qui peuvent être mis au sommaire.
  #12  
Vieux 12/02/2015, 18h58
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[QUOTE=Nate;1553665]Il y a Endless Nights et le GN Dreamhunters avec Yoshitaka Amano qui peuvent être mis au sommaire.[/QUOTE]

On est fixé :

[QUOTE][B]Urban Comics[/B], Sandman est toujours prévu en 7 tomes. Death fera l'objet d'une publication à part, tout comme Overture, une fois la série "mère" terminée.[/QUOTE]
  #13  
Vieux 29/01/2015, 18h40
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Magda change la caisse du Fauve
Un énorme merci à toi pour les critiques car déjà tu en parles vraiment très bien et surtout parce que tu viens de me remémorer une des plus belle et surtout les plus triste histoire de monsieur Gaiman, à savoir [U][B][I]Death : The Time of Your Life #1 à #3 [/I][/B][/U]J'aime beaucoup le personnage de Death et même si ce n'est pas elle qui est au centre de ce récit, je pense qu'il reste le plus marquant en ce qui me concerne, après ce sont surtout les thématiques de cette histoire qui furent marquantes pour moi. Monsieur Gaiman maitrise son sujet et montre différents aspects de cette vie, et sérieusement rien que d'y repenser je suis tristoune. En tout cas merci à toi pour les critiques et tu dois continuer ainsi surtout. :)
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  #14  
Vieux 29/01/2015, 18h50
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Vieux 29/01/2015, 18h52
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De nombreuses fois quand je voulais faire découvrir les comics à quelqu'un je prêtais le tome de la première mini Death, et à chaque fois ça faisait mouche.
 


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