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  #1621  
Vieux 08/06/2017, 17h15
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Je viens d'achever la lecture des 14 épisodes de Moon Knight par Jeff Lemire et Greg Smallwood (+ quelques guests au dessin : James Stokoe, Wilfredo Torres, Francesco Francavilla et Bill Sienkiewicz). Et là, je vous le dis, on tient un futur classique, un authentique chef d'oeuvre, un run d'anthologie !

L'intrigue démarre avec Marc Spector interné dans un asile psychiatrique mais toujours possédé par l'esprit du dieu de la vengeance égyptien, Konshu. Fortement médicamenté par une docteur et rudoyé par deux infirmiers, il ne rentre en contact avec l'entité dont il était le bras armé que lorsque de séances d'électrochocs (idée simple, mais géniale) et qui lui rappelle sa mission comme Moon Knight. Il est, malgré ce traitement, en proie à des visions dans lesquelles il voit (croit voir ?) d'anciennes relations (des acolytes, des amantes, puis plus tard des ennemis) qui l'encouragent à fuir... Problème : une fois dehors, c'est le chaos total, dans des proportions hallucinantes - peut-être la continuation de ses délires ?
Lemire démarre pied au plancher et retourne complètement le lecteur. On perd tout repère, on ne distingue plus ce qui est vrai de ce qui est faux, ce qui est de l'ordre de la folie de ce qui est crédible/raisonnable. Nous sommes dans un comic-book mental, vertigineux, trouble, troublant, passionnant.
Le scénariste convoque tous les alias du héros - Spector donc, mais aussi Steven Grant ou Jack Lockley - et son entourage - Marlene Alraune, Jean-Paul "Frenchie" Duchamp - et gère ce casting en virtuose. Il réussit surtout à la fois à égarer le lecteur tout en le gardant toujours accroché au déroulement de l'histoire. La fin de ce premier acte est d'ailleurs au diapason : on peut l'interpréter d'abord comme une chute (aux sens propre et figuré...) et un tremplin pour la suite.
Gre Smallwood retrouve MK après avoir illustré, brillamment, les six épisodes d'un arc du précédent volume de la série (Blackout, écrit par Brian Wood). Mais l'artiste est comme transfiguré par la matière dont il dispose, il lâche les chevaux en composant des pages somptueuses, aux découpages renversants (le motif de la pyramide y est récurrent) et jouant avec l'espace négatif de manière extraordinaire (le blanc de la page et celui des costumes de Moon Knight, des blouses du personnel et des patients de l'asile). Ceux qui pensaient que Bill Sienkiewicz avait livré la plus belle version graphique du personnage devront réviser leur jugement.



Dans le petit mot d'adieu de Jeff Lemire à la fin du 14ème et dernier épisode, Jeff Lemire avoue qu'il n'avait prévu qu'une dizaine-douzaine d'épisodes initialement, et il a développé son plan en fonction du succès de son histoire.
Il faut, à mon avis, voir là l'explication de la faiblesse du deuxième acte (épisodes 6-10), où l'auteur tire un peu trop sur la corde qu'il a si magistralement tendu auparavant. L'intrigue plonge toujours plus profond dans la psyché de Spector et la frontière floue entre réalité et folie, au point parfois de céder à une sorte de délire peu inspiré.
Pour ne pas trop en dire, Moon Knight effectue des incursions correspondant aux vies de ses divers alias : on le voit ainsi sur le plateau du tournage d'un film consacré à MK, mais aussi dans l'espace luttant contre des créatures inquiétantes, ou errant la nuit dans les bas-fonds. Disons-le bien franchement : c'est un beau bordel.
Mais en même temps, Lemire n'est pas un manche et on devine derrière tout ça le véritable thème de son récit : qui est le VRAI Moon Knight ? Explorer toutes ces dimensions, même les plus extravagantes, les plus curieuses, les plus déroutantes, fait partie de cette recherche pour obtenir la réponse.
On peut croire alors aussi que la succession de fill-in artists désigne un gros coup de mou de la part de Smallwood, dont la contribution, bien que toujours sensationnelle, est beaucoup plus réduite. James Stokoe fournit des planches spatiales très détaillées, Wilfredo Torres fait merveille dans un style rétro-ligne claire, Francesco Francavilla est plus brouillon avec une palette criarde, et Bill Sienkiewicz éblouit avec trois fois rien.
Là encore, la dernière image qui est aussi la dernière page du deuxième tpb est une sorte de déclaration programmatique : MK semble s'adresser autant à lui-même qu'au lecteur, après avoir été mis sans dessous-dessus, en se fixant une ultime mission...



Après un deuxième arc, qu'on peut presque zapper tant on retombe sur ses pieds au début de cet acte III, toute la question est : Lemire va-t-il dénouer son intrigue avec la même maestria qu'il l'a lancée ? Et où en sera le héros à la fin ?
Je ne répondrai pas à la seconde question pour ne spoiler personne, mais la fin est un modèle d'élégance tout en positionnant Moon Knight d'une manière qui obligera le prochain scénariste à l'écrire à composer avec un nouveau statu quo. La promesse, si souvent faite, de "ce ne sera plus jamais comme avant", prend là tout son sens.
Comme Lemire l'apprécie visiblement, il a attendu la dernière ligne droite pour convoquer Bushman dans sa saga, soit certainement le pire ennemi de Moon Knight. Le scénariste revisite brillamment le passé de Marc Spector, aux côtés de "Frenchie", en Egypte, et acte la naissance de MK. Il aligne les séquences intenses avec une maîtrise spectaculaire : on vibre pour le héros, on renoue avec l'ambiance si spéciale (d'un cauchemar éveillé) des débuts, et en même temps on comprend que le but de la manoeuvre (en plus de rafraîchir la mémoire des fans ou d'initier les amateurs) est de diriger les lecteurs en expliquant d'où tout est parti, comment tout a commencé (donc bien avant ladite série actuelle). Le duel final répond à la question - "qui est le vrai Moon Knight ?" - de façon adroite, habile, mais surtout jubilatoire (un peu à la manière d'ailleurs de la théorie de Tarantino sur Superman, selon laquelle Clark Kent est le déguisement du héros et non pas l'histoire d'un journaliste survivant de Krypton qui s'habille en super-héros pour dissimuler son identité). Le sort de Khonshu est aussi réglé (définitivement...).
Smallwood est de retour pour ces ultimes épisodes et pour mon plus grand plaisir. Ce qu'il accomplit est littéralement ébouriffant : c'est tout à la fois classieux, inventif (on pense parfois à ce que produit un JH Williams III dans la construction des pages, des plans, l'enchaînement des cases, l'expression visuelles des idées), puissant. Visiblement, il mélange plusieurs techniques pour produire des textures (son trait a cet aspect du dessin au crayon non encré) et sa collaboration avec cette fantastique coloriste qu'est Jordie Bellaire aboutit à un résultat bluffant de beauté et d'étrangeté ("l'étrangeté est le condiment de la beauté" disait Baudelaire). Sans eux, cette BD n'aurait pas ce charme bizarre, ces ambiances si pénétrantes, cette force vertigineuse - comme toutes les grandes réussites, on se rend compte qu'une BD n'est pas qu'un beau/bon scénario, c'est la combinaison d'idées brillamment exprimées et de visuels qui les traduisent subtilement, les subliment.



14 épisodes, ce n'est pas bien long, mais avec une telle densité, et une telle qualité, ça vous nourrit étonnamment. Une fois tous les tpb, en vo et vf, publiés, Marvel et Panini seraient bien inspirés de réunir tout ce run en un seul volume pour en apprécier la cohérence et l'intelligence.
En tout cas, cette histoire de Moon Knight est un "instant classic".


Dernière modification par wildcard ; 08/06/2017 à 17h20.
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Vieux 08/06/2017, 19h59
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Sympa ce retour. J'ai l'impression qu'il faut quand même bien connaître le personnage et aussi apprécier les récits mystiques (je pense notamment à Promethea qui m'avait pas du tout touché).
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  #1623  
Vieux 08/06/2017, 21h04
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Moi je le connaissais pas bien (lu une ou deux fois dans les 90's) et je me suis régaler.
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  #1624  
Vieux 10/06/2017, 13h45
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Et puis Zoé quoi ^^

La dernière page du tout dernier épisode est magique d'ailleurs.
Je suis archi fan de Zoé

Pour ta seconde affirmation, je commenterai quand j'aurai fini la série...
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Je pense donc je signe.
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  #1625  
Vieux 11/06/2017, 15h17
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Sympa ce retour. J'ai l'impression qu'il faut quand même bien connaître le personnage et aussi apprécier les récits mystiques (je pense notamment à Promethea qui m'avait pas du tout touché).
J'ai trouvé ça abordable, accessible.

J'avais lu, il y a longtemps, les épisodes de Moench et Sienkiewicz (où on voyait le dessinateur passer de disciple de Neal Adams à ce créateur d'images incroyable). Puis j'avais repris avec les épisodes de Moench et Tommy Lee Edwards (plus inégal, mais avec encore un futur grand dessinateur, qui s'émancipait de Mignola).

Plus récemment, j'ai lu Vengeance of the Moon Knight de Gregg Hurwitz et Jerome Opena qui est moyen (je n'ai pas acheté le tome 2, mais à l'époque Opena, avec un encreur, pouvait aligner 6 épisodes). Puis le run de Bendis et Maleev : un postulat intéressant (MK choisissant comme modèles Spider-Man, Captain America et Wolverine) mais aboutissant à une impasse (l'histoire préparait le calamiteux Age of Ultron), dommage pour Maleev (toujours impeccable).

Puis il y a eu la relance par Ellis et Shalvey : géniale (une collection de one-shots construite comme une boucle). Après quoi, Brian Wood et Smallwood ont fait aussi bien avec un deuxième arc. Par contre, j'ai zappé ce qui a suivi avec Cullen Bunn au scénar (et je ne sais plus qui au dessin).

Là, Lemire fait un excellent travail de synthèse, ce qui permet aux initiés comme aux profanes, de bien situer le personnage, son passé, son entourage, ses problèmes, et qui pose un gros enjeu (le sort de Khonshu). Visiblement (et étonnamment), il avait prévu plus court et a donc dû rajouter des rebondissements (dans le deuxième arc), ce qui affaiblit un peu le résultat. Mais l'ensemble est remarquable, pas de temps mort, une sensation permanente de vertige. Et graphiquement, c'est sans doute le plus beau run du héros : Smallwood est d'un niveau affolant (comparable, dans un registre à la fois voisin et distinct, à Samnee) - il signe en prime toutes les couv' qui sont sublimes.

Non, vraiment, il ne faut pas hésiter.
(Lemire quitte Marvel en beauté là-dessus, même si j'aurai adoré le voir écrire la relance prévisible de Daredevil l'automne prochain, toujours en compagnie de Smallwood.)
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  #1626  
Vieux 11/06/2017, 20h39
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
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Vendu !
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  #1627  
Vieux 12/06/2017, 16h48
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Je continue dans la série de héros déglingos animés par une équipe artistique d'exception avec la mini de 2005 écrite par Rick Veitch et dessinée par Tommy Lee Edwards : The Question : Devil's in the details.



Imaginé par Steve Ditko après son départ de chez Marvel pour Charlton Comics à la fin des 60's, le personnage de Vic Sage est devenu célèbre par sa réinterprétation radicale par Alan Moore qui s'en est servi comme modèle pour Rorschach dans Watchmen. Journaliste grande gueule parti à la recherche d'une peau synthétique, le héros est ensuite devenu un justicier sans visage.
Denny O'Neill et Denys Cowan ont ensuite redéfini le personnage (citant d'ailleurs le Rorschach de Moore dans un épisode). Puis Vic Sage a trouvé la mort dans l'excellente maxi-série hebdo 52 où la flic Renee Montoya a pris sa succession.
Entretemps, donc, le vigilant a beaucoup changé depuis Ditko et la mini-série de Veitch et Edwards illustrent cette mutation dans une intrigue aussi hallucinée qu'hallucinante. Grosso modo, il est question de la construction d'une immense tour à Metropolis, financée par Lex Luthor, dont l'édification sert évidemment un plan chelou tandis que Superman sera occupé ailleurs.
Vic Sage arrive en ville, depuis Chicago, après avoir remonté cette piste dans un affrontement contre un de ses adversaires, Psychopomp, qui est complice des malfrats de Metropolis. Superman tolère mal l'interventionnisme musclé de the Question sans savoir que Vic Sage a étudié le journalisme dans la même école que Lois Lane (qui cache - mal - à Jimmy Olsen avoir eu le beguin pour son charismatique camarade)...



Bon, il faut s'accrocher au pinceau car Veitch au scénar retire rapidement l'échelle et nous offre un vrai trip qui n'emprunte guère au mode super-héros traditionnel. Mais, pour peu qu'on se prête au jeu, le résultat vaut le détour.
The Question est ici envisagé sous un éclairage shamanique qui communie avec les villes, attend que la cité lui parle, le guide où se niche le crime. L'action est rare, on assiste à une déambulation envoûtante, traversée d'éclairs de violence (Vic Sage se débarrasse presto de ses adversaires et n'hésite pas à les couler dans le béton tout frais du building en construction!).
De la même manière, les agissements du gang des "subterraneans" de Metropolis pour récupérer de la drogue et de l'argent via les conduites des sanitaires (!), l'architecture du gratte-ciel selon les principes du Feng-shui, et l'opposition philosophique entre Superman (qui ne fait que passer) et the Question procèdent d'un parti-pris détonant où Veitch ironise tout en soulignant le mysticisme du héros.

Mais le voyage vaut surtout pour l'extraordinaire apport graphique de Tommy Lee Edwards : cet artiste qui adore mixer les techniques s'en donne à coeur joie ici. Certaines images piquent franchement les yeux (la façon dont the Question "voit" Superman), d'autres sidèrent, parfois il vise l'épure maximum (the Question réduit à une silhouette noire sur fond jaune, ou alors une scène en "caméra objective"), il s'amuse avec les symboles (tout est signe dans une ville : les graffitis, les failles sur le sol...).
On peut regretter parfois que Edwards souligne davantage l'effet à la lisibilité, mais au moins il va au bout de ses idées et colle au délire de Veitch. Si vous appréciez les expériences, y a de quoi faire !

J'ignore la situation du personnage dans le DC Rebirth : est-ce toujours Montoya derrière le masque - ce qui augurerait peut-être de nouvelles aventures ponctuelles avec Kate Kane/Batwoman ? Ou, Ted Kord étant revenu, Vic Sage ressuscitera-t-il lui aussi (même si Morrison a revisité génialement les héros Charlton de Ditko dans l'épisode Pax Americana de Multiversity) ? En tout, the Question mérite d'être exploitée à nouveau.
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  #1628  
Vieux 12/06/2017, 17h03
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Je crois me rappeler de scènes où l'on alterne le monde réel et ce que Vic en perçoit (ce qu'il lit - ou croit lire - dans les mouvements d'un fuyard, avec un message sous-jacent d'une sérénité s'opposant à la fuite éperdue) et où l'on pouvait se demander si ce Question était bien sain d'esprit
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  #1629  
Vieux 13/06/2017, 17h30
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Je crois me rappeler de scènes où l'on alterne le monde réel et ce que Vic en perçoit (ce qu'il lit - ou croit lire - dans les mouvements d'un fuyard, avec un message sous-jacent d'une sérénité s'opposant à la fuite éperdue) et où l'on pouvait se demander si ce Question était bien sain d'esprit
C'est assez équivoque en effet. The Question monologue en permanence (sans que ça n'alourdisse la narration d'ailleurs : plus qu'un monologue, c'est comme un échange de réflexions avec le lecteur qui est mis à contribution dans l'enquête), il demande à Chicago puis Metropolis (puis plusieurs autres villes) de lui parler, de le guider.
Par ailleurs, il se vante franchement d'être un reporter réputé, pugnace, mais évite sans cesse Lois Lane (pour mieux la surveiller à l'occasion, avec un regard presque amoureux, c'est évident) et écarte tous les importuns qui le reconnaissent.

Donc, oui, la santé mentale de Sage est sujette à caution. Est-il vraiment sain d'esprit mais capable d'évoluer dans "deux mondes" (comme c'est plusieurs fois répété) ? Ou est-il complètement barjo, limite défoncé (comme le suggèrent ses visions - il est capable aussi bien de reconstituer visuellement un meurtre comme on rembobine un film, ou de percevoir les flux d'énergie mystique - et ses méthodes d'action radicales - un échange savoureux à la fin a lieu entre lui et Superman qui lui demande ce qu'il a fait des "subterraneans" et il répond à Superman qu'en vérité il ne veut pas le savoir...).

On est pas loin du procédé employé par Lemire dans Moon Knight avec le discours sur la perception d'un héros borderline.
C'est aussi la manière de faire de Mark Waid (sur Daredevil ou Black Widow, avec Samnee) : réduire au minimum le supporting cast pour entrer dans la tête du héros et inviter le lecteur à s'interroger à son sujet.
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  #1630  
Vieux 15/06/2017, 15h35
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Je vais commencer par parler de la fin d'un run au sujet duquel j'ai récemment donné mon avis : Dr. Strange #20 par Jason Aaron et Chris Bachalo/Kevin Nowlan.

Et donc, comme je le pressentais, cette conclusion ne fait que confirmer ma mauvaise impression relative au troisième et dernier arc de la série.


Je mets le reste sous cache parce que je ne vois pas comment je pourrais en parler sans spoiler :



Sans provocation, je passe à une lecture qui sort tout juste (depuis hier dans les stands) et que j'attendais avec impatience : Defenders #1 par Brian Bendis et David Marquez.


Si la lecture du n° publié à l'occasion du FCBD (avec le prologue d'All-New Guardians of the Galaxy) n'est pas inutile pour savourer cet épisode, tout est abordable et compréhensible d'emblée.



Bendis revient à ses racines, les street-level heroes, avec quatre persos qu'il a longuement animés précédemment. Il imprime beaucoup de rythme à ce lancement, la cause de la réunion des quatre Defenders est simple et logique pour chacun (et le fait que ce soit DD qui la motive est habile). La dangerosité de l'ennemi est établie de façon tout aussi efficace : ça va chauffer, le méchant n'est pas là pour négocier !
Quant aux fameux dialogues "bendisiens", ils m'ont parus moins abondants qu'à l'accoutumée, donc j'estime que, pour cette fois, on ne pourra guère l'attaquer sur ce point.

David Marquez est un dessinateur qui grandit vite et bien : au début, je le trouvais un peu lisse (voir Ultimate Spider-Man), puis il a subtilement modifié son style (Invincible Iron Man) avant d'être très rapidement placé sur un event (CW II : je ne l'ai pas lu, mais j'en ai vu des pages et, compte tenu des contraintes de l'exercice, je l'ai trouvé à l'aise).
Ici, il a un peu durci et noirci son trait et ça lui va bien : ses pages sont découpées simplement, mais ses plans sont soignés (des décors fournis, des angles de vue dynamiques, des persos expressifs). Et la colo de Justin Ponsor ne gâche rien.

On n'est pas dans un décalque comics des productions Netflix avec ces persos. C'est accrocheur, sobre.
Maintenant, sortez les cailloux et défoulez-vous : même sans l'avoir lu, de toute façon, il n'y a guère d'illusions à se faire, Bendis va certainement rapidement être accusé de ruiner un nouveau titre...
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  #1631  
Vieux 16/06/2017, 16h04
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Il y a une bonne vingtaine d'années...

... Stuart Immonen bossait alors chez DC : une partie conséquente de son travail que je connais mal (voire très mal), et qui m'a donné envie de lire cette mini-série culte, Inferno, dont il signe scénario et dessins, avec déjà Wade Von Grawbadger à l'encrage.


L'histoire est assez curieuse : elle implique une jeune femme, membre de la Légion des Super-Héros, toutes deux temporairement établies au XXème siècle. Coincée dans un supermarché, Inferno entend des voix et se lie à un groupe d'adolescentes, dont l'une d'elles est recherchée par la police car elle a fugué. Tout en faisant connaissance avec ces filles, Inferno a des "absences" au cours desquelles elle se remémore sa jeunesse (confiée par ses parents à des laborantins qui ont analysé ses pouvoirs et appris à les maîtriser) et doit affronter ses démons (entre succomber à sa peur du noir et à une étrange créature qui se renforce grâce à cette phobie, ou surmonter son tempérament volcanique et s'émanciper de la LSH).

Dans la postface du dernier épisode (la série en compte quatre), Immonen explique la genèse compliquée de ce projet, dont l'héroïne était négligée, et alors que lui-même était par ailleurs fort affairé par ses épisodes de Adventures of Superman. C'est en profitant du désintérêt des éditeurs pour le personnage et en jouissant d'une liberté totale pour concevoir ses épisodes (notamment en créant des couvertures atypiques, inspirés des mangas) qu'il a réalisé ceci.

Brodant sur le passage à l'âge adulte, s'amusant avec le pouvoir pyrotechnique de l'héroïne correspondant à son caractère ombrageux, Immonen déroute par sa narration entre rêve et réalité, qui convoque un panda énigmatique (selon le principe que la différence entre un mystère et une énigme est qu'une énigme a toujours une solution). C'est habile, mais étrange.

Visuellement, le trait d'Immonen n'a rien à voir avec celui qu'on lui connaît aujourd'hui (ou plutôt avec ceux qu'on lui connait tant il a pris l'habitude de changer de style à chaque projet). A cette époque, il est clairement sous l'influence d'Adam Hughes : le résultat est très élégant et classique, avec déjà une narration exceptionnellement fluide et dynamique. Même le look assez kitsch d'Inferno passe bien grâce à ça.

Il faudra que je trouve le temps de me plonger plus avant dans ce DC-Immonen désormais...
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  #1632  
Vieux 16/06/2017, 17h10
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Je ne me rappelle plus beaucoup de la série (à part le squat dans un supermarché), mais les couvertures étaient sympa, avec une mise en page façon magazine. Dommage, je ne connais pas trop la Legion post Zero hour.
Par contre, ça me rend curieux de relire cette mini ainsi que Superman: Fin de siècle
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  #1633  
Vieux 16/06/2017, 18h53
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C'était une très bonne période avec un concept à la triangle entre Legion Of Super-Heroes et Legionnaires afin de gérer le large casting, surtout que de nouveaux légionnaires ont été créés.
Et quand DnA arrivent, c'est festival à chaque fois notamment quand un petit nouveau Olivier Coipel débarque avec un style encore brut de décoffrage.

Sinon, la période Immonen est assez agréable avec pas mal d’interactions avec le DC Universe.
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  #1634  
Vieux 18/06/2017, 18h38
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Une virée en Grande-Bretagne à l'heure du "Brexit" ? (Re)lisons Captain Britain & M.I.
13
de Paul Cornell et Leonard Kirk.

La série est lancée comme tie-in à la saga Secret Invasion, mais la formule s'attire un public de fidèles qui maintiendra le titre à flot pendant une quinzaine d'épisodes, soit trois arcs, et un Annual (que j'ai zappé).


Donc, les Skrulls passent à l'offensive et ciblent l'Angleterre dont ils convoitent la magie. Une unité spéciale, le MI 13, commandée par Pete Wisdom, est sur le pied de guerre pour protéger la population et ce patrimoine bien spéciale. L'équipe compte dans ses rangs Captain Britain, Black Knight, Spitfire, Union Jack.

Cornell réjouit par le rythme avec lequel il mène son affaire : 4 épisodes à fond les ballons, avec destructions massives, morts rapides et résurrections aussi express, nouvelle détentrice d'Excalibur (une femme médecin musulmane et voilée, Faïza Hussain), des démons, des skrulls très hargneux. On ne s'ennuie pas... Parce qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer !

Graphiquement, Leonard Kirk est au diapason, encré par Jesse Delpergang. Il s'amuse visiblement à animer ces scènes d'action spectaculaires, même s'il échoue à donner du volume à Captain Britain (qui semble avoir subi un régime par rapport à celui dessiné par Alan Davis).
En prime, on a droit à des couvertures de Bryan Hitch (pas toujours renversantes, mais disons que ça se remarque).

On croit qu'après ça, c'est bouclé, mais que nenni !


Et, au passage, on s'aperçoit que Mr Misery, dans le Dr Strangede Aaron et Bachlo, est la copie conforme de Platko... C'est pas beau de copier, même une série un peu oubliée !

Après Secret Invasion, Cornell annonce Hell goes to Birmingham (sacré titre) et cette fois, l'équipe doit affronter les conséquences d'un geste mal mesuré par Pete Wisdom, qui, pour repousser les skrulls, a libéré des démons. Tous ont accepté de regagner leurs dimensions par loyauté, sauf un : Platko !
Platko vend littéralement du rêve aux humains, et ainsi compte asservir le monde. Captain Midlands, une recrue secondaire du MI 13, trahit le groupe que Blade le chasseur de vampires a rejoint - et lorsqu'il apprend que Spitfire tient ses pouvoirs d'un vampire, vous imaginez que ça complique encore plus la situation !

Toujours pied au plancher, Cornell exploite superbement son intrigue avec une menace originale et spectaculaire, qui permet aussi, habilement, d'explorer les fantasmes de chaque membre de l'équipe (Captain Britain retrouve Meggan, bien vivante, mais s'en détourne, persuadée que c'est une illusion ; Faïza et Black Knight commencent à flirter...). C'est très plaisant à lire, sans prétention mais solide.

Pat Oliffe vient remplacer Kirk au dessin le temps de l'épisode 5, tandis que les encreurs se succèdent (Delpergang étant parti au terme du premier arc). Kirk, lui-même, donne tout ce qu'il a dans des planches exigeantes (explosions multiples, figuration importante, etc), et on sent qu'il tire un peu la langue - souvent influencé par Immonen, il n'en a cependant pas la sidérante régularité.

L'histoire se termine par une nuit au clair de la lune. C'est qu'il s'y prépare du vilain...


La série va s'achever dans un feu d'artifices et un arc plus long (six épisodes), avec un méchant d'envergure : Dracula. Le prince des vampires accepte d'épargner la Latvérie avec le Dr. Fatalis alors qu'il s'apprête à attaquer la Terre en commençant par le Royaume Uni, dont il se méfie (comme les skrulls) à cause de sa concentration magique.
Le père de Faïza est enlevé, le fils de Spitfire l'attire dans un guet-apens, mais Blade a un as dans sa manche : le crâne de Quincy Harker, qui permet de dresser une barrière magique contre les vampires et de les repousser le moment venu : ça va saigner ! Dracula a aussi, croit-il, un joker puisque Fatalis, durant leur négociation, lui a livré Meggan, histoire de piéger Captain Britain !

Vampire Nation est l'histoire la plus folle et la plus inégale du lot : Cornell multiplie les rebondissements avec adresse et tonus mais abuse parfois des surprises providentielles et cède au bain de sang prévisible et violent d'un tel récit.
En même temps (comme dirait notre nouveau président), il sait tirer parti du matériel dont il dispose : puisque tous les héros de la série sont des seconds couteaux, aucun n'est assuré de s'en tirer, seule l'affection que peut porter le lecteur à l'un ou l'autre fait la différence, mais ça créé un vrai suspense.

Kirk a un point de côté puisqu'il est régulièrement assisté par Ardian Syaf sur plusieurs épisodes et le mélange de leurs deux styles donnent des écarts déroutants. Mais dans l'ensemble, ça reste honorable : Cornell aime quand ça pète de partout, que ça gicle, que ça démonte, que ça ventile façon puzzle, avec un max de figurants et de décors/véhicules qui partent morceaux, donc le(s) dessinateur(s) qui illustre(nt) ça a(ont) intérêt à être costaud(s).

Je me demande ce que cette quinzaine d'épisodes auraient donné avec Alan Davis au dessin : voilà une production qui aurait été parfaite pour lui, d'autant que Cornell sans être Claremont est à l'aise avec ses héros, la dynamique de groupe, un certain humour délirant.

Bon, ça ne vaut pas la grande époque d'Excalibur (celle de Claremont/Davis et plus encore celle de Davis en solo), mais c'est très divertissant.
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  #1635  
Vieux 18/06/2017, 18h43
Avatar de Ben Wawe
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Ben Wawe ressuscite plus souvent que Jean GreyBen Wawe ressuscite plus souvent que Jean GreyBen Wawe ressuscite plus souvent que Jean GreyBen Wawe ressuscite plus souvent que Jean GreyBen Wawe ressuscite plus souvent que Jean GreyBen Wawe ressuscite plus souvent que Jean GreyBen Wawe ressuscite plus souvent que Jean GreyBen Wawe ressuscite plus souvent que Jean GreyBen Wawe ressuscite plus souvent que Jean GreyBen Wawe ressuscite plus souvent que Jean GreyBen Wawe ressuscite plus souvent que Jean Grey
Ah oui, très bonne série. J'ai beaucoup apprécié l'équilibre entre les personnages (le fan du Black Knight en moi a été conquis), et l'ensemble est très agréable à suivre.
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