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Beaucoup de mal pour ma part avec le relaunch deFlash
Spurrier nous livre quelques moments sympathique avec Linda mais l idée même d un problème avec la speedforce dont personne ne connaîtrait ce qu elle est vraiment me laisse une telle impression de déjà vu. Quant à Deodato Jr, mais pourquoi avoir mis sur ce titre un artiste difficilement capable de retranscrire la vitesse sur la page. C est tellement statique ! Et puis son gimmick qui consiste à découper chacune de ses planches avec des traits horizontaux et verticaux (ce qui dessert plus la mise en page qu autre chose), ça commence vraiment à être usant. Pas de numéro 2 pour mou |
#767
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C'est ce que je ressentait dans les Sollicits ^^ (en espérant que Deo ne reste que 6 numéros)
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Shoot Shoot don't talk |
#768
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The Flash #1
Je ne sais pas quoi penser de ce #1. Simon Spurrier livre un scénario surprenant... troublant. Avec une atmosphère oppressante, étouffante, assez dérangeante pour du Flash, quand même souvent positif et optimiste dans son approche. Ici, il y a un (énième) trouble dans la Speed Force, qui interpelle Max Mercury, provoque un nouveau Speedster (avec une vitesse indigo) et semble jouer avec les sensations de Wally. Ce dernier essaye de gérer ses jumeaux, qui grandissent, et Jai semble cacher quelque chose (avec une créature minuscule ?). Surtout, Linda vit mal de gérer seule le petit dernier, se sent seule, et Grodd semble même "annoncer" une future rupture ; Linda, en tout cas, semble entendre une surprenante mélodie. Wally ne dit rien de ses troubles à Mr Terrific, échoue face à Grodd et est soudain confronté à une autre créature de la Speed Force. Bon, bon, bon... c'est troublant, tout ça. Troublant, parce que Simon Spurrier propose des éléments plutôt intéressants, en tout cas intrigants ; mais ça ne m'emballe pas. Il y a de bonnes choses, il y a des pistes, il y a des subplots, il y a des choses, mais... pff, ça ne m'emballe pas, non. Je trouve ça trop lourd, trop oppressant, trop dérangeant en soi, et trop loin de ce que je cherche, en tout cas sur Flash. Surtout, le graphisme ne me plaît pas. Mike Deodato Jr n'est pas un bon choix, ici : ses planches sont travaillées, très cadrées avec une narration lourde et visible, et... c'est figé. Très figé. Trop figé. Et trop oppressant aussi, dans l'encrage et les couleurs. Ca ne colle pas, ça plombe l'ensemble. Intriguant, troublant... mais ça ne m'emballe pas. Power Girl #1 Très agréable début. Leah Williams m'avait plus ou moins convaincu dans les back-ups d'Action Comics puis son numéro spécial : autant j'appréciais grandement la caractérisation de PG, autant les ajouts de pouvoirs m'ont laissé froid. Ce #1 en rajoute un peu sur les nouveaux pouvoirs, mais... l'essentiel repose sur les personnages, et ça rend bien ! Ainsi, on voit PG qui organise une vente aux enchères d'objets extraterrestres, récupérés auprès d'un mystérieux contact, afin de financer de nouvelles recherches scientifiques que PG, sous sa nouvelle identité de Paige, veut lancer. Omen veille comme barmaid, mais l'événement se passe mal : alors qu'un ancien agent de la CIA sollicite PG, d'autres extraterrestres attaquent, veulent les artefacts et finalement tuer PG. PG les bat, évacue une bombe hélas en Atlantis (elle se téléporte, ah bon ?)... et subit ensuite une remontrance de Superman. Celui-ci lui indique surtout qu'un virus kryptonien est détecté et s'en prend aux Humains... et un virus kryptonien venu de la Krypton de PG ! PG va devoir enquêter, alors que les ennemis demeurent, et que plusieurs Humains s'opposent aux extraterrestres sur Terre. C'est très bien, oui. Leah Williams gère très bien son numéro, avec une PG extrêmement agréable à suivre, une Omen sympathique aussi, et un ensemble convenu mais efficace. C'est prenant, dynamique, et PG est très attachante, avec des failles, des défauts, des échecs, une forme d'humanité bienvenue. Les rebondissements ne surprennent pas mais fonctionnent. Graphiquement, Eduardo Pansica propose de belles planches, elles aussi dynamiques et jolies. Un vrai bon début, qui fait plaisir. Green Arrow #4 Efficace, et intriguant. Joshua Williamson poursuit son étonnante saga cosmique sur Green Arrow, qui cherche ici quelques réponses auprès de... Parallax, en tout cas le Parallax possédant Hal Jordan. L'on apprend que ce Parallax s'est enfui dans le futur à l'aube de sa défaite, et un vieil Oliver Queen le sollicite pour "séparer" sa famille, car leur réunion va provoquer la ruine de Star City. Ollie refuse cela, voit de loin Roy et Dinah chercher des informations chez Brick, et sont aidés par Cheshire. Ollie provoque finalement Parallax pour une bagarre aux poings, mais Parallax triche et confirme ne pas être "vraiment" Hal. Il abandonne ainsi Ollie dans une Star City détruite, confronté par un vieux Green Arrow... alors que, dans le futur, Lian et Connor convainquent la Légion de les aider. C'est bien, oui ; mais intriguant. Dans le bon et le mauvais sens. Dans le bon sens, c'est surprenant, rafraîchissant, avec une ArrowFamily perdue dans un cosmique troublant ; mais ça fonctionne, quand même, car j'ai envie d'en savoir plus. Dans l'autre sens... et ben, les personnages paraissent un peu "mal placés", pas à leurs places ; et ça avance peu, quand même. Chaque épisode semble marquer un événement, un seul. Ca avance, mais très peu, bien que les caractérisations soient bonnes. Graphiquement, Sean Izaakse livre de belles planches, mais un rien moins réussies qu'avant. C'est bien, c'est joli, mais pas fou-fou, ici. Un bon épisode, un ensemble prenant, mais quelques gênes quand même. |
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Idem pour moi, en théorie, Deodato est le dernier artiste que j'emploierais sur Flash. Et je ne vais même pas tenter la pratique |
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J'ai lu Order & Outrage chez Dark Horse par Starlin et Rag Morales. Sympa. Je dirais même un peu convenu car dans la lignée des frasques space opera-iennes de Starlin (il y a même Thanos ^^) mais c'est plaisant à lire et surtout les dessins de Rags sont superbes. Par contre, le HC à 25$ pour 4 issues, je passe dans l'espoir d'un tpb au prix plus raisonnable (mais DH est souvent cher au ratio issues/collection malheureusement). Surtout que ce n'est que le premier volume est reste assez introductif d'une intrigue qu'on sent plus longue.
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WildC.A.T.S. #11
Bof-bof. Matthew Rosenberg livre un épisode très moyen, pourtant important car il enclenche plusieurs mouvements ; mais la manière ne m'emballe pas. On voit ainsi Halliday, l'envoyé de la Cour des Hiboux qui a pris le contrôle d'Halo, qui déploie les robots Spartan comme "meilleurs amis du quotidien", mais se fait critiquer pour les rumeurs d'intervention en Europe. Marlowe et les autres suivent ça de loin, font le point sur tout (le plan de Halliday est celui de Marlowe et Void, Jacob voulant "bien" faire en contrôlant le monde) et se menacent. On comprend que l'intervention en Europe était sur impulsion de Void, car il y avait là-bas une matière qui peut l'affaiblir. Deathblow est chopé en contrôlant Jeremy Stone, les Seven Soldiers veulent attaquer les résistants, Fairchild semble appeler Batman & Arsenal & Black Canary à l'aide, mais c'est un piège pour tous les opposer. En parallèle, Cole couche avec Zealot, puis les résistants vont chez Halo... où ils sont confrontés par Void, bien vivante. Beaucoup de choses se passent, mais... c'est lourd, en fait. Matthew Rosenberg passe essentiellement par de longs tunnels de dialogues pour tout poser et amener, et ce n'est ni dynamique, ni emballant. Cole retombe dans ses travers de relou, Marlowe est con-con, et utiliser Lynch comme appât, c'est faible. Même la fin ne passionne pas tant elle est prévisible. En outre, graphiquement, c'est le bordel : Stephen Segovia, Danny Kim et Tom Derenick livrent des prestations faibles et brouillonnes. Petite moue devant tout ça, j'espère que ça va se reprendre. Jean Grey #2 Efficace, même si je tique sur un aspect, et que ça reste au final une apparente succession de gros What If. Ici, Jean Grey mourante au présent plonge encore dans son esprit, en se demandant ce qu'elle aurait dû faire autrement pour changer les choses. Elle se fixe ici sur le fameux épisode de l'arrivée du Phénix où, plutôt que de vouloir gérer seule, elle accepte l'aide de Wolverine. Logan pilote (et est soigné par ses pouvoirs), elle le dirige par télépathie et bloque la carlingue par télékinésie. Cependant, Wolverine y passe mais est habité par le Phénix ! Il file, Xavier propose "juste" d'aller en Irlande se cacher, mais Jean marquée par son lien mental avec Logan refuse, et le cherche avec Cyclope. Ils remontent au Canada, où Wolverine anéantit les survivants du Projet Arme-X, puis prend acte qu'il est trop dangereux. Cependant, sa pulsion accomplie, le Phénix le libère... et se greffe sur un autre fort, animé de passion : Cyclope. Scott ne peut tenir, Wolverine le tue et meurt en agissant ainsi. Jean voit alors que ce n'est pas cet instant qui aurait pu donner une meilleure fin, et part vers un autre. C'est bien, oui. Louise Simonson s'en sort bien, livre un récit intense, dynamique... mais bon, sans grand impact, sans grande puissance. C'est un What If, très classique en soi, très efficace, mais très limité. Je suis surtout surpris de l'attitude de Xavier, qui s'en tape de Wolverine en Phénix, mais aussi gêné de cette habitude de scénaristes de considérer que Jean était habitée par le Phénix ; alors que non, en fait. Dommage que ça vienne de Louise Simonson, aux premières loges jadis. Graphiquement, Bernard Chang propose des planches correctes, mais qui ne brillent pas. Ca se laisse voir, sans plus. Un What If limité mais efficace. Realm of X #2 Pas emballant mais pas mauvais : moyen, utile, sans plus. Torunn Gronbekk poursuit sa saga sur Vanaheim, en livrant un scénario correct mais qui n'enthousiasme pas. Ici, Saturnyne tente de manipuler Curse (qui est responsable de l'arrivée à Vanaheim, car elle refusait l'ordre de Magik et Xavier de passer le portail et ça a provoqué une divergence) pour obtenir quelque chose d'elle, tandis que les Mutants vivotent avec les Vanirs, troublés par leurs présences du fait de prophéties sombres. Typhoyd Mary engueule tout le monde et se crispe devant un Vanir qui lui plaît (alors que son cher mari Wilson Fisk l'attend sur Terre), Magik déprime sans pouvoir et flirte avec les mauvaises décisions en se faisant trasher par Mary, Marrow et Moonstar cherchent Curse avec Dust. Finalement, les quatre Mutantes "valides" vont dans la citadelle de la White Witch, mais sont marqués par la magie avant, alors qu'Illyana part seule vers une solution dangereuse. Ca se laisse lire, ça s'oublie vite. Ce n'est pas désagréable, mais c'est réalisé sans passion et ça se sent. Il y a pourtant des éléments "importants" et sûrement utiles, comme le destin de Magik (obscur ?), peut-être la future séparation Mary / Wilson (le Roi Blanc du Club des Damnés passera d'ami à ennemi des Mutants après une peine de coeur ?). Mais le rythme, la façon de faire et même les personnages (Curse, gros bof hein) ne me passionnent pas. Dommage. D'autant que, graphiquement, Diogenes Neves propose des planches assez faibles, à peine correctes et vraiment pas top. Gros bof. Ms. Marvel: The New Mutant #2 Solide et efficace, mais convenu. Iman Vellani et Sabir Pirzada enchaînent leur saga de redéfinition de Ms. Marvel, en surfant sur des éléments classiques mais fluides. Ici, Kamala reste perdue dans ses rêves, Bruno veut l'aider, Orchis la piste et parvient à identifier le signal de ses communications avec les X-Men. Le rejet des Mutants par les étudiants s'intensifie, Kamala est attaquée par des drones mais elle et Iron Man les stoppent. Tony l'amène à Emma, qui l'aide et la conseille. Bruno veut tenter de "scanner" l'esprit de Kamala durant ses rêves, mais... Orchis veut faire de même avec un micro-drone. Surtout, dans ses rêves, Kamala voit un Silver Surfer fusionné avec Dr Strange, issu d'une de ses fanfics ; et elle plonge dedans ! Ca se lit bien. Les deux scénaristes gèrent bien une saga fort prévisible, mais prenante et agréable. Le mieux est la caractérisation des personnages, et d'une Kamala perdue mais qui veut aller de l'avant et bien faire. C'est sympathique, positif malgré la lourdeur générale, et je continue de kiffer voir les liens entre les séries, avec ici Iron Man qui passe ; c'est cool. Le délire de fanfic surprend mais est cool. Graphiquement, Carlos Gomez et Adam Gorham livrent une prestation correcte, sans plus. On a vu mieux, on a vu pire. Convenu mais agréable. The Invincible Iron Man #10 J'aime beaucoup. Bon, c'est un peu "relou" de voir du doublon, avec ici quelques événements partagés avec la série X-Men du même scénariste Gerry Duggan, notamment Emma déguisée en Haizel qui veut tuer Feilong qu'elle croise au Club des Damnés, Tony qui la stoppe pour leurs plans, Emma qui enlève sa baguette qui inhibe ses pouvoirs, Tony qui la ramasse et la lui tend... quand Feilong arrive. Tous deux jouent le jeu, et décident même de piéger Feilong en voulant se marier le lendemain à Las Vegas, sans personne. On a cependant d'autres éléments, comme Tony qui parle par téléphone à Rhodey mais comprend que c'est par Feilong, qui veut que Stark entende Jim tabassé de loin ; sauf que le Caïd a accepté d'aider Tony, et Living Laser s'est fait arrêter pour être en taule et soutenir Rhodey, tout comme Sandman qui va et vient. Jim veut que Tony "gagne" et vienne l'aider, Tony va à Vegas voler des machines de Zeke Stane pour préparer la suite, et... le mariage est officié, avec Feilong qui débarque. C'était espéré, Tony et Emma pénètrent l'esprit de Feilong, récupèrent les données des Sentinelles Stark, Tony voit le message de son père (qui évoque un métal impossible), Emma finalement ne le tue pas mais coupe son esprit. Le fameux métal est révélé par Emma comme le Mysterium des X-Men... et Tony compte bien l'utiliser ! Ca me plaît, beaucoup. J'aime vraiment la série, et son placement dans l'ensemble de Fall of X. Je trouve que Tony se glisse très bien dans l'atmosphère lourde de Fall of X, avec son humour et son style. Sans que ça soit trop léger, hein, car le passage sur Rhodey est dur. Mais Gerry Duggan est pertinent, car il donne des signes d'espoir ici : Rhodey qui est aidé, Tony qui reprend la main, Feilong qui prend un coup, Stark qui prépare la suite... et le couple. Pas un vrai couple "amoureux", même si on sent que ça pourrait glisser ; et en tout cas un couple de malfaiteurs, et c'est bien fait. Et c'est cool. Et ça me plaît vraiment bien, tout ça, surtout qu'Emma est aussi fort bien écrite. Graphiquement, Juan Frigeri propose des planches efficaces, fluides. Il a déjà fait mieux, mais ça fonctionne. Son Emma / Hazel aurait pu être plus épatante, mais ça reste quand même bien. J'aime beaucoup, et ça fait plaisir ! |
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Grosse erreur de continuité dans l épisode d iron man ou Emma dit à Tony profites de la seule et unique fois où tu me touchera alors que dans civil war il avait été admis qu ils étaient plan cul.
Point ultra important de la continuité quand même
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
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Et dans la série label Tsunami sur son enfance, ils n'avaient pas fait ami-ami?
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Grosse erreur de continuité dans l épisode d iron man ou Emma dit à Tony profites de la seule et unique fois où tu me touchera alors que dans civil war il avait été admis qu ils étaient plan cul.
Point ultra important de la continuité quand même
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
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Mince, j’ai peur que Fisk finisse par devenir un vengeur.
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Fisk va devenir le contrôleur ....
des impôts des Avengers
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Shoot Shoot don't talk |
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Ou le nouveau Jarvis, il est déjà chauve.
En plus, il (se) sert bien.
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Je pense plus à une future séparation avec Mary et Fisk en gros opposant aux X-Men via le Club des Damnés. |
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Action Comics #1057
Un bon épisode, notamment pour le segment central, car le reste est agréable mais avec des défauts. L'élément principal est bien la saga de Phillip Kennedy Johnson, qui ici délaisse un peu Warworld pour revenir sur le mouvement Blue Earth, qui rejette la présence d'extraterrestres avec des méthodes violentes. Le Daily Planet est troublé, car la leadeuse de Blue Earth propose une interview... uniquement avec Clark Kent. La jeune Norah Stone se présente, l'entretien est rude, l'on comprend que Norah semble savoir pour Clark - ce qui se confirme, car le garde du corps l'attaque discrètement, semble différent (avec une énergie verte... Kryptonite ?) et se transforme ensuite en Superman ! C'est bien, oui. Phillip Kennedy Johnson revient de manière pertinente sur le mouvement Blue Earth, mais aussi sur Clark journaliste, un élément clairement mis de côté. L'épisode fonctionne bien, j'apprécie notamment le début où Superman déjeune sur une poutre en plein air, dans un chantier, avec un ouvrier, ancien délinquant ; pour papoter et prendre des nouvelles. C'est simple, très juste, très beau, et la suite est intéressante. On sent bien le dessous du mouvement Blue Earth (et c'est presque dommage, car un "vrai" mouvement d'humains "normaux" rejetant les étrangers, ça aurait hélas du sens en ce moment), mais c'est prenant. Graphiquement, Rafal Sandoval propose de très bonnes planches, très fluides et jolies. Top. On enchaîne avec la fin de la première (?) saga sur la période Lois & Clark avec Jon jeune. Clark sauve Jon sur l'autre monde, la princesse rebelle fuit, apparemment manipulée à distance. Ses parents reprennent la main, Doombreaker est enlevé par le donneur d'ordres, une suite va arriver... mais les Kent vont prendre leur petit-déjeuner, et c'est déjà bien. Bon, c'est bof-bof. Dan Jurgens livre un scénario assez faible, pas mauvais en soi mais très convenu et sans grand intérêt. Lee Weeks aussi propose des planches fluides, solides, mais pas vraiment brillantes. Très moyen. Enfin, on achève avec un petit passage sur Conner, revenu de sa (moyenne) mini-série Superboy, qui décide de se faire une mèche rouge (super) malgré le désaccord de Ma Kent. Il rejoint Miss Martian, sa copine (ah bon ?), ils échangent sur leurs troubles tous deux. Conner se sent perdu, tout le monde ne voit que Superman en lui, et il n'a pas d'avenir. Il s'emporte, part, ne répond plus à M'gann et se brouille même avec Ma Kent. Pertinent sur le fond, faible sur la forme. L'idée de Conner se cherchant n'est pas neuve, mais il est intéressant de le voir "vraiment" remettre en question sa place et son avenir. Cependant, Magdalene Visaggio lui donne une caractérisation d'ado' crétin, assez limité, et ça tape clairement à côté. Même si les dessins de Matthew Clark sont corrects en soi. Frustrant. Un bon épisode, donc, mais surtout pour son segment central. Batman/Catwoman: The Gotham War - Red Hood #1 Oh bon sang, c'est nul. Matthew Rosenberg livre un épisode complètement raté sur Red Hood, dans cette Gotham War déjà bien peu passionnante. On voit ici, en gros, comment Selina "recrute" Red Hood, et ensuite comment il forme deux pauvres types pour les nouvelles méthodes de Catwoman ; en étant très dur, et en cherchant encore et encore le Joker (pourquoi ? peuh). Ca ne se passe pas bien, l'un d'entre eux est terrifié par son ancien boss Scarecrow, manque de tuer un flic. Ca provoque une scission entre Selina et Jason, et finalement le type apeuré est tué chez lui par Scarecrow. Super. C'est nul. Il n'y a quasi rien de bien, ici. Les événements sont chiants, l'entraînement est chiant, les deux sbires ne sont pas intéressants, le final est prévisible et glauque. C'est lourd, lent, et la caractérisation est une catastrophe. Selina n'est pas bien écrite mais, surtout, Jason est une catastrophe. Le personnage semble ramené quinze ans en arrière, et ça confirme clairement que DC ne sait pas quoi faire de lui. Graphiquement, en plus, c'est faible, sans grand intérêt pour les planches de Nikola Cizmesija. Nul, tout simplement. Batman: The Brave and the Bold #5 Oula... pas grand-chose de bon ici, hélas. Tom King et Mitch Gerads reviennent pour l'avant-dernière partie de leur remake glauque de la première bagarre Batman/Joker. Ici, Bruce est blessé mais veut y retourner, alors qu'il n'y arrive pas ; il essaye, et force Alfred à le tabasser pour lui permettre de tenir. En parallèle, le Joker multiplie les attaques, les meurtres, les saloperies, et s'en prend à un nouveau bourgeois. Bon, je n'aime pas. Le texte de Tom King est pompeux et lourd, trop répétitif et poético-glauque. Les dessins de Mitch Gerads sont bons, mais sans plus. Le scénario me paraît inutilement glauque et violent. Je n'adhère pas du tout. On enchaîne avec StormWatch qui monte un piège pour récupérer une arme dans un hôtel - une armée d'Asgard, obtenue par Apollon pour tuer Zeus avec. StormWatch veut l'arme, Apollon arrive, envoie des flèches pour que certains deviennent prophètes avant de les tuer. Peacemaker-01, encore blessé, voit qu'ils vont tous mourir ; Ravager voit ce qu'Apollon a fait (car la flèche et ses talents de précog' lui font voir le passé, là). Core bat Apollon avec sa puissance nucléaire, StormWatch repart mais Rose exige des explications de Bones et Flint, qui connaît désormais les secrets. Et si Bones refuse, ça va venir quand même... car sa boss débarque, et c'est Amanda Waller ! Plutôt bien. Ce StormWatch a tout d'un Suicide Squad moins mortel pour ses membres, et ça a du sens vu le final. Bon, on est loin de l'influence WildStorm, mais j'en viens à m'attacher à ce groupe et ces personnages de quasi pas héros. Ed Brisson les gère bien et Jeff Spokes livre des planches réussies, agréables à l'oeil. Limité mais cool. On poursuit avec la suite de la petite saga sur Harcourt, qui ici remonte la piste de son tueur, un vague super-vilain, puis comprend qu'Amanda Waller lui a menti. Elle tue quand même le super-vilain, puis va exiger des réponses. Gros bof. Rob Williams livre un scénario faible, pas mauvais mais basique. Les dessins de Stefano Landini sont eux aussi basiques, limités mais lisibles. En fait, je m'en fiche de ce truc, et je crois même que les auteurs s'en fichent aussi. Enfin, petit segment en noir et blanc pour Ed Brisson qui livre un scénario trop bavard, sur une enquête de Batman liée au Pingouin et un "ange de Gotham". C'est beau car Jorge Fornes propose de très belles planches, mais ça aurait été mieux sans ce texte trop présent et lourd. Un épisode très faible, sauvé par StormWatch. |
#780
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The Avengers #5
C'est objectivement pas fou-fou, mais j'aime vraiment bien. Jed McKay enchaîne les oppositions entre les Avengers et les membres d'Ashen Combine, qui viennent détruire des villes. Ici, on voit Vision contre Meridiam Diadem (une machine qui absorbe les gens, les formate et les stocke ailleurs, qu'elle fait revenir par une sorte de téléporteur dans son torse) et Captain Marvel contre Lord Ennui (qui décrépit tout ce qui l'approche et n'est jamais sustenté de rien). Tandis que SamCap et Black Panther discutent avec The Impossible City, qui évoque son origine, son détournement, ses tortures et son émoi d'avoir assisté à tant de drames. La ville veut se suicider pour aider, les deux refusent car les Avengers disent "non" aux horreurs - comme le font leurs copains sur Terre, prêts à reprendre la bagarre. Objectivement, il ne se passe pas grand-chose, les ennemis sont génériques, et l'ensemble est convenu. J'en conviens complètement, mais... j'aime bien. J'aime vraiment bien. J'ai toujours apprécié les histoires de villes bizarres, et ici The Impossible City me plaît (et je pense que ça va finir en nouveau QG, ça). Les ennemis sont génériques, mais j'apprécie de voir leur diversité, et... bon, je suis friand de ces moments un peu "team-building", même si Jed McKay a déjà fait mieux. Graphiquement, Ivan Fiorelli vient (déjà) remplacer CF Villa ; dommage. Bon, ça reste correct et solide, vraiment. Objectivement pas fou, mais j'aime vraiment bien. Blade #3 Très cool. Bryan Hill enchaîne, en maintenant un Blade très cool dans l'attitude, dans un numéro sympathique. Ici, The Adana continue ses machinations, et rejette violemment des défenseurs mystiques venus la stopper ; ils meurent. Blade, lui, se libère de l'influence du Daimo maléfique, et le bat avec l'aide la jeune Rotha. Ils font le point ensuite avec Tulip, qui évoque une arme capable de tuer The Adana : l'épée Lightbringer de Lucifer (oui, oui), détenue par un sale type collectionneur d'artefacts, qui vit dans un train constamment en mouvement. Blade et Rotha vont y aller, mais sont attaqués par la famille de Rotha, sous influence. Blade contre-attaque et est aidé par... Dr Strange, mécontent de devoir intervenir ! C'est bien, oui. Bryan Hill s'amuse et m'amuse en injectant du cool chez Blade, pince-sans-rire et décontracté totalement. C'est assez fun, un peu délirant, et très agréable à suivre. Ca avance peu, mais les bons mots et bagarres sont sympathiques à voir. Surtout, Elena Casagrande assure aux dessins avec de très belles planches, même s'il n'y a pas d'énormes moments intenses ici. Cool, très cool. |
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