100% MARVEL : X-MEN LEGACY - PRODIGUE (Panini Comics)

[Jean-Moul]

@FrançoisG

Série terminée en 24 numéros donc on devrait encore avoir trois 100%.

[FrancoisG]

	Citation:			Posté par Jean-Moul
	@FrançoisG Série terminée en 24 numéros donc on devrait encore avoir trois 100%.

Ah oui, quand même, ça a bien marché, je voyais ça en 12 épisodes, moi !
Y'a des antécédents de 100 % qui n'ont pas été au bout d'une série de cette taille ?

[Adinaieros]

	Citation:			Posté par FrancoisG
	Ah oui, quand même, ça a bien marché, je voyais ça en 12 épisodes, moi ! Y'a des antécédents de 100 % qui n'ont pas été au bout d'une série de cette taille ?

Hmm. ça doit pouvoir se trouver en cherchant bien (mais franchement là, comme ça, je ne vois pas), et puis entre l'effet "Marvel NOW!", la qualité des épisodes et le timing de sortir ça au moment d'un film X-Men, je pense que c'est très très safe de dire qu'on ira jusqu'au bout

[FrancoisG]

Oui, je n'ai rien qui me vienne à l'esprit, d'où ma question.

Ca me tente bien, tout comme le FF et le JIM, d'ailleurs

[Fletcher Arrowsmith]

Mon avis VO :

	Citation:
	X-MEN LEGACY : PRODIGAL (MARVEL) Simon SPURRIER / Tan Eng HUAT et Jorge MOLINA X-Men Legacy (vol 2) #1 à #6 Le pitch : Légion, un des mutants le plus puissant sur Terre, en proie à des crises de schizophrénie et fils du professeur Charles Xavier, décide de voler de ses propres ailes et de continuer l’œuvre de feu son père. Ce que j’en pense : C'est les meilleurs épisodes de X-Men Legacy que j'ai pu lire depuis longtemps. Simon SPURRIER change tout et décide de donne rune nouvelle orientation à cette série mais il exploite par contre le terme de Legacy. Souvenez vous, cette série avait commencé comme X-Men puis New X-Men avec Morisson pour finir en X-Men Legacy avec Carey. Ce dernier avait d’ailleurs parfaitement justifié ce changement d’appellation dans un premier temps en suivant les aventures du professeur Xavier dans le monde des Mutants en faisant appel à des flashbacks. C’est par la suite que cela c’était gâté. C’est donc tout naturellement que Simon Spurrier a décidé de prendre Légion comme héros de ce relaunch, et ce dernier va donc décider de suive l’héritage de son père. Il a été dit que c'était la série Vertigo de Marvel et je comprends désormais la comparaison. Ne tombons pas dans l’excès mais que cela soit par les dessins de Tan Eng HUAT ou bien par la gestion des multiples personnalités de David c'est bien barré. On sait tous que l’esprit de David Heller est habité par de nombreuses personnalités qui lui donnent d’ailleurs ses pouvoirs mutants. L’idée de Spurrier c’est de créer un véritable monde parfaitement personnifié où chaque fois que Légion arrive à maitriser un des détenus de cette prison de psychopathes imaginaires mutants il accède à ses pouvoirs (avec un procédé de seringue-pompe digne des meilleurs chirurgiens sérial killer). Cette série évolue donc dans 2 mondes bien distinct : la réel (vite dit) et celui dans la tête de Légion. Ce procédé permet également au scénariste d’expliquer la schizophrénie de David et son remède. Il est lucide si le légion intérieur parvient à tenir tout le monde sous sa coupe. C’est pour cela que l’on retrouve Legion dans un monastère de relaxation en Chine dès le premier épisode. La mort de son père et la résonnance psychique qui va en découler va perturber ce si merveilleux équilibre et décider Legion à marcher dans les pas de son père. Le voilà donc parti à la recherche de deux jeunes mutants. En parallèle Spurrier tisse une intrigue très intéressante avec la jeune X-Woman Blindfold dont les dons précognitifs semblent entrer en résonnance avec Legion. C’est par ce biais que le scénariste fait le lien avec le monde mutant et notamment les X-Men de l’école Jean Grey de Wolverine. Cela fonctionne très bien à la lecture et le fils de Xavier ne va pas se laisser marcher dessus par le nabot griffu aux forts préjugés. En 6 épisodes le scénariste boucle son premier arc en donnant une direction claire à la série et en résolvant toutes les intrigues qu’il a mis en place. Il conduit très intelligemment son récit et les rebondissements sont légions (elle était facile je vous l’accorde). On est entrainé dans la folie qui habite le récit mais si j’ai fait la part des choses en trouvant 2 temps différents. J'ai préféré les 3 premiers épisodes où la communion entre Spurrier et Huat est parfaite alors que les trois derniers sont plus dans le ton d'un récit plus classique (attention c'est très imaginatif et sombre à la fois) dans la résolution de l'intrigue et le dessin de Jorge MOLINA plus lisse (mais excellent) : une première partie dans le style Vertigo et une seconde dans la veine Marvel. Là encore cela fonctionne. De plus Spurrier jour assez sur l’humain : dès le début avec le monastère, puis avec le passé de Blindfold mais aussi le destin des jeunes mutants asiatique avec en toile de fond les aventures de David Heller. On ressent beaucoup d’empathie pour les personnages et l’histoire qui nous est contée qui au final n’est pas qu’un simple affrontement de plus entre bons et mauvais mutants. Bilan : Une série X qui tranche avec le reste de la production marvel par son intelligence, son audace et son coté extravagant. Elle a parfaitement sa place dans le panorama français et il serait dommage que les lecteurs français ne la découvrent pas. A sa lecture je trouve qu'elle aurait parfaitement eu sa place dans un mag. Les plus : - la présence de toutes les merveilleuses couvertures de Mike Del Mundo - le prix encore accessible de ce TP présentant 6 épisodes Niveau de langue : C’est le seul bémol que je mets à la lecture de cette série. La VO a parfois été un peu ardue. Surement car Spurrier illustre bien avec ces dialogues la folie qui habite cette série mais j’ai trouvé le lettrage un peu confus (avec un abus de %$ !! cher à Doop en ce moment). Cela ne m’a pas empêché du tout de m’immerger dans le récit par contre. Des images : Ma note : 4/5

[Gassian]

	Citation:			Posté par FrancoisG
	Oui, je n'ai rien qui me vienne à l'esprit, d'où ma question. Ca me tente bien, tout comme le FF et le JIM, d'ailleurs

A moins d'être ultra-fan d'Allred, tu peux sans problème te passer du FF.
JIM est certes très sympa mais Legacy est quand même 2-3 bons crans au-dessus. Scenario très bien construit, dialogues au cordeau et caracterisation qui va bien : todo esta aqui !

[FrancoisG]

	Citation:			Posté par Ransom
	A moins d'être ultra-fan d'Allred, tu peux sans problème te passer du FF. JIM est certes très sympa mais Legacy est quand même 2-3 bons crans au-dessus. Scenario très bien construit, dialogues au cordeau et caracterisation qui va bien : todo esta aqui !

Le peu que j'ai lu d'Allred m'a bien plu, quant à JIM, je ne connais absolument pas, je me base sur les très bons retours du temps où ça paraissait en kiosque et au fait qu'il y avait une certaine impatience pour la parution du relaunch en France...

[Gassian]

Toujours Tadil à la trad'. Et boulot tout à fait honnête, d'autant que la VO est pas franchement un cadeau.

[Hilarion]

	Citation:			Posté par Ransom
	Toujours Tadil à la trad'. Et boulot tout à fait honnête, d'autant que la VO est pas franchement un cadeau.

Surprenant de sa part, en général, c'est cata...

[Fletcher Arrowsmith]

X-MEN LEGACY TOME 3

Simon SPURRIER, Tan ENG HUAT, Paul DAVIDSON
X-Men Legacy (vol 2) #13 à #18

Suite des aventures de Legion par Simon SPURRIER (c'est ma semaine après l'excellent Six-Gun Gorilla) et ce troisième volume nous propose 3 récits (ce qui est appréciable et change des sempiternels arcs en 6) avec une fin en suspens au dernier épisode.

Hope and Glory (XML #13 à #14)
Deux épisodes jouissifs où Simon Spurrier plante le décor dans la perfide Albion (contrée de Simon Spurrier, ceci expliquant surement le ton pris envers the Queen). Le récit est assez retord, pas simple à suivre mais démontre la maestria de Spurrier à écrire des histoires recherchées qui sortent des sentiers battus. Il exploite Legion comme un nouveau leader de la cause mutante mais se démarque de l'image de son père par la méthode employée (il y avait plus simple mais ce n'est pas crédo de David). Qui dit Londres dit super héros britanniques et on est servi avec une pléiade de tête connus dont certaines n'avaient été à la fête depuis un moment : Chamber, Pixie, Liam Connaughton, Psylocke, Lila Cheney et l'Alchimiste (j'ai ressorti mon essential X-Factor à cette occasion pour relire ses débuts sous les crayons du grand Art Adams). Le clou du spectacle est bien sur l'utilisation que fait Spurrier du dupé de service, Peter Wisdom, qui ne m'avait pas semblé si intéressant depuis sa création par Warren Ellis. L'ensemble nous donne une excellente histoire à l'humour so british et en plus le scénariste n'hésite pas à glisser certains messages à propos de la cause mutante quand il parle du pays imaginaire d'Aqirie dont on peut largement faire le parallèle avec d'autres sujets malheureusement encore d'actualité (l'homosexualité, le droits des femmes..).

The Place of Broken Things (XML #15)
Le scénariste provoque les retrouvailles avec Gabrielle Haller, la mère de Légion. Un très beau récit qui montre leurs différences de parcours mais également les liens du sang qui les unissent et l’amour qui en découle. La fin, en lien avec la saga précédente, est poignante et surprend. La fin de l'épisode se déroule à l'école Jean Grey et semble boucler la boucle en passant de la mère au père. Poignant.

Wear the Grudge like à Crown (XML #16 à #18
Récit en 3 numéros où Simon Spurrier s'attaque enfin au récit que l'on souhaitait tous lire : la confrontation entre Legion et le meurtrier de son père, Cyclops. A mes yeux la moins bonne des 3 histoires même si elle présente des qualités. Son défaut principal provient de la partie graphique partagée entre Paul Davidson et Khoi Pham qui n'est clairement pas à la hauteur du scénario torturé de Spurrier et qui souffre de la comparaison avec Tan Eng Huat, dessinateur des #13 à #15. Le combat entre Cyclops et Legion est un peu fade tout comme la représentation des Uncanny X-Men. Et que dire des passages dans la tête de Legion qui ne mettent pas en valeur le Capharnaüm qui s'y déroule. C'est dommage car ce récit est intéressant sur plusieurs aspects. Déjà la version des Uncanny X-Men de Spurrier est excellente, voire meilleure que celle de Bendis. Ensuite car le scénario est moins linéaire que prévu et on tombe encore une fois dans le piège tendu par le scénariste bien que l'on ait été déjà averti quelques épisodes auparavant. Tout n'est qu'illusion et manipulation, le lecteur se laissant lui aussi embarquer dans cette narration si particulière et ambitieuse. Enfin car mine de rien on approche de la fin du run de Spurrier (au #24 + le #300 auquel il a contribué) et on reste sur un cliffhanger qui appelle à lire rapidement la suite tant on a envie de savoir comment tout cela va se terminer.

ma note : 4/5

[Fred le mallrat]

	Citation:			Posté par Adinaieros
	Hmm. ça doit pouvoir se trouver en cherchant bien (mais franchement là, comme ça, je ne vois pas), et puis entre l'effet "Marvel NOW!", la qualité des épisodes et le timing de sortir ça au moment d'un film X-Men, je pense que c'est très très safe de dire qu'on ira jusqu'au bout

veuve noire (la precedente)
war machine (manco)
cap america vol 4
eternels

[Dimeco63]

	Citation:			Posté par Adinaieros
	Hmm. ça doit pouvoir se trouver en cherchant bien (mais franchement là, comme ça, je ne vois pas), et puis entre l'effet "Marvel NOW!", la qualité des épisodes et le timing de sortir ça au moment d'un film X-Men, je pense que c'est très très safe de dire qu'on ira jusqu'au bout

Bon ce sera vers les 2035, mais vous irez au bout