#181
|
||||
|
||||
Pas faux. C'est le prototype dérivé de Doc Savage, en fait.
|
#182
|
||||
|
||||
Age of X-Man : Alpha
Et bien, ça démarre plutôt bien, tout ça. Par ce one-shot démarre la saga Age of X-Man, hélas annoncée trop tôt, ce qui a complètement anéanti tout suspense dans la triste et décevante saga Disassembled d'Uncanny X-Men. Pour résumer, X-Man a voulu changer le monde, a échoué, et a emmené tous les X-Men ailleurs ; Age of X-Man va montrer cet ailleurs, où les Mutants sont heureux... et partout. Les Humains sont devenus des Mutants, le monde est en paix, les X-Men sont des stars, tout va bien. Non ? Non. Soyons directs : ce one-shot vise autant à placer les pièces de la saga à venir, que de lancer les mini-séries dédies. On a donc une histoire qui se veut surtout une sorte de preview, un peu comme ce que DC et Marvel font souvent (comme Marvel Legacy, récemment). L'épisode n'est cependant pas désagréable, et les pistes lancées sont intrigantes. Evidemment, tout cela n'a rien d'original, et surfe allègrement sur Age of Apocalypse : que ça soit le monde différent, que ça soit la temporalité modifiée, que ça soit le "jeu" de voir ce que chacun est devenu, que ça soit aussi le fait qu'un X-Man sente qu'il y a un problème Après, au-delà de ça, je trouve que ce monde (qui sera sûrement X-istence, la dimension de laquelle le Major X de Liefeld va s'enfuir bientôt) est intéressant, pour cette apparence de bonheur... mais ces signes d'une dictature, d'une tyrannie brutale. L'impression monte doucement, avant d'exploser littéralement quand un X-Man est appréhendé pour... une relation conjugale avec une collègue. Si la surprise de leur union est réelle, c'est vraiment "désagréable" de voir cette dictature eugéniste aussi agressive, et je trouve que les auteurs ont eu une bonne idée là-dessus. De multiples indices sont glissés, pour les futures mini-séries mais aussi autre chose (où est Hank ? qui est Nature Girl ?), et ça fonctionne bien. Evidemment, ce n'est vraiment pas original, et c'est un one-shot "catalogue" ; mais c'est sympathique à lire, et découvrir cet univers est agréable. Je ne sais rien de Zac Thompson & Lonnie Nadler, mais ils s'en sortent, notamment dans cette ambiance de malaise, ce bonheur de façade qui craque et qui menace. Ramon Rosanas s'en sort bien au niveau des planches, mais ce n'est pas exceptionnel : la colorisation et l'encrage des cheveux est loupé, les traits sont corrects et quelques poses sont jolies... mais c'est tout. Age of X-Man : Alpha a pour mission de présenter cet autre monde, de lancer les mini-séries dérivées, et de glisser des indices sur des éléments annexes ; le job est réussi, sans originalité mais avec sérieux et professionnalisme. Je suis curieux de lire le reste, et cette introduction m'intrigue. En définitive, peut-on vraiment demander plus à un tel numéro ? |
#183
|
||||
|
||||
qui est arrêter ? Et avec qui il était ? Et pourquoi un seul est arrêter des deux.
|
#184
|
||||
|
||||
Uncanny X-Men Annual #1
Juste envie de dire merci à Ed Brisson.
Merci de réhabiliter le personnage que Marvel s'est efforcé de massacrer jusqu'à lui offrir une fin minable et un héritage détestable. Merci de prouver qu'il y en a au moins 1 qui lit les séries X chez Marvel pour puiser une explication valide à son retour. Merci de montrer qu'il a un plan mis en place depuis Extermination avec son Cable. Merci de me donner envie de continuer à lire la série même si ce n'est pas toi qui écris le prochain arc, cela permettra d'ailleurs de vérifier l'incapacité (ou non) de Matthew Rosenberg d'écrire sur la franchise et de pouvoir mettre déjà un nom sur les incapables qui ont pondu l'immonde arc en 10 épisodes. Oh, Ed, tu y as aussi participé, hein mais va savoir qui de Kelly, Matthew ou toi avez le plus commis d'impairs tant la liste est longue en 10 chapitres. Enfin, merci à Carlos Gomez qui est toujours aussi bon après Red Sonja. #TeamCyclops
__________________
Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
|
#185
|
||||
|
||||
Ah oui, ça fait du bien de lire du bon cosmique chez Marvel avec Guardians Of The Galaxy par Donny Cates après la purge que fut la fin du run de Gerry Duggan et la fin soporifique avec Infinity Wars (dont quasiment tout le Marvel Universe se branle).
Une très bonne entame d'arc qui donne envie d'avoir le #2 en refermant le #1. Et ce Geoff Shaw, une future star : il a déjà de bons échos depuis God Country et Thanos (déjà avec Donny Cates, comme quoi voilà un duo qui s'est bien trouvé) mais il risque d'être propulsé dans le haut du panier.
__________________
Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
|
#186
|
||||
|
||||
The Flash Annual #2
Magnifique épisode, très émouvant, tout en respect pour Wally.
Bon, quand il aura fait son retour à la fin de Heroes In Crisis (je prends les paris), cela aura moins de sel mais, en attendant, c'est beau et bon. Quant au retour d'Impulse, c'est un DC Universe Rebirth bis quelque part tant le personnage réagit presque de la même façon. Cela permet aussi à Joshua Williamson de faire un inventaire de tous les speedsters en circulation durant son run d'où le titre quelque peu ironique de l'épisode surtout qu'il ne le résout pas. Il en profite pour lancer les grandes manœuvres de 2019 qui seront encore marquées par le(s) scarlet speedster(s) Quant au dessin, Scott Kolins est fait pour dessiner la franchise. #TeamWallyWest (le vrai)
__________________
Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
|
#187
|
||||
|
||||
Doctor Strange #10
Je n'avais pas fait attention que ce #10 était le #400 de la série. C'est un chiffre important, mais plutôt "surprenant" de petite taille, vu d'autres équivalents. Il n'empêche que c'est un anniversaire, où Mark Waid continue autant sa saga que joue la partie habituelle, avec des petits récits hommages. Dans son intrigue principale, l'Ancien est là mais affaibli, vidé même. L'explication est donnée, Stephen doit le former pour qu'il se maintienne en vie, puis confronte le responsable ; avant un cliffhanger classique, mais efficace. J'aime beaucoup l'idée de Waid derrière cette menace, très cohérente avec les éléments développés par Jason Aaron sur le prix à payer pour utiliser la magie. Aaron avait indiqué le prix personnel, Waid s'intéresse au prix que font payer les puissances sollicitées par chaque sort ; c'est malin, pertinent, l'utilisation d'une bureaucratie magique est presque classique depuis les Hellblazer de Delano, mais ça fonctionne très bien ici. Notamment grâce à la caractérisation de Waid, et les dessins fort jolis et dynamiques de Jesus Saiz. House Call est un petit récit de Waid et de Butch Guice, complètement anodin. Stephen aide un gamin à retrouver une petite brute qui le martyrisait, et qu'il a envoyé dans une dimension sombre ; bon. C'est agréable à lire, mais fondamentalement inutile et "anonyme". Même Guice livre des planches solides, mais pas brillantes. The Lever par Waid et Kevin Nowlan réécrit l'origine de Strange, disons plutôt son passage chez l'Ancien et ses difficultés initiales à devenir son élève, mais avec les rajouts récents. Et notamment le caractère de râleur et l'humour de Stephen. C'est sympa', ça se laisse bien lire, mais c'est un peu inutile, hein ; disons que c'est joli et rigolo, mais ça n'apporte franchement rien. Tom Palmer livre une belle double-page, à l'ancienne, mais mon récit préféré demeure celui illustré par Daniel Acuna, où Cauchemar est piégé à son propre piège, dans son propre... cauchemar. Ca n'apporte pas grand-chose, mais c'est fort dynamique, fun et malin. Un bon petit récit. Dans l'ensemble, ce #400 est un peu faiblard : l'intrigue principale est très bonne, mais les récits annexes sont assez inutiles. Dommage, hormis le passage vraiment bon d'Acuna. |
#188
|
||||
|
||||
Vos critiques font envie de prendre le UXM annual mais est ce qu'il est compréhensible sans s'être farci le relaunch tout moisi? (j'ai lu Extermination par contre)
|
#189
|
||||
|
||||
Oui, sans problème.
__________________
Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
|
#190
|
||||
|
||||
merci!
|
#191
|
||||
|
||||
The Black Knight #4
Avant-dernier épisode de la mini-série, et Terry Kavanagh accélère pour préparer le final. Les choses bougent beaucoup : les proches de Peyton découvrent son identité (même s'ils le savaient déjà, au fond) ; les Russes visés se font tous tuer ; Nik fait une erreur en voulant combattre ; et Sirin, la tueuse de l'étrange femme liée à une sorte de démon, fait des ravages. Encore une fois, rien d'original ici : que ça soit dans la révélation de l'identité, les liens avec les proches (et notamment le mentor/père de substitution), l'ennemie surnaturelle, la Némésis qui tue l'éventuel intérêt amoureux... non, c'est déjà-vu, prévisible ; mais ce n'est pas désagréable. Kavanagh connaît son sujet, et reproduit fidèlement une formule toute prête - mais qui a fait ses preuves. C'est agréable à lire. Ca s'oublie un peu vite, mais c'est agréable, "propre" et sérieux ; malgré l'absence complète d'originalité, et même de "vrai" talent dans le scénario (où tout est "juste" correct, en fait, ça ne brille jamais). Sergio Arino livre encore des planches solides, c'est pas forcément joli, ça manque un peu de dynamisme, mais ça fait le job, c'est correct également. The Black Knight poursuit sur la même formule, avec le même résultat ; j'adhère, même si je sais aussi ce que j'y cherche... et ce que j'y trouve, en fait. A savoir un comics "à l'ancienne", où il est agréable de retrouver des choses déjà-vues et prévisibles dans ce domaine. |
#192
|
||||
|
||||
Naomi #1
Même si David F. Walker est présent au scénario, ce #1 a tout des tics habituels, oui, de Brian Michael Bendis. Tant dans la forme, avec ces pages remplies de cases où un personnage différent dit quelque chose, ces longs dialogues sur des double-pages, cette avancée lente d'une intrigue qui démarre uniquement dans le cliffhanger, pour préférer une ambiance, que dans le fond, avec cette volonté de créer un nouveau personnage fort, à qui "on ne la fait pas", un peu écorchée vive, on a vraiment une oeuvre "bendisienne". Ce n'est pas un défaut, on sait à quoi s'attendre en achetant un comics de Bendis lui-même, mais... il va falloir que le #2 enchaîne bien et bien vite, après ce premier numéro où l'atmosphère est posée. Cette atmosphère, en fait, apporte beaucoup. Il y a une légère impression de "Riverdale", ou de séries de ce genre (je n'ose pas dire Twin Peaks, je reste un peu sain d'esprit), avec une petite ville dite tranquille, assez calme, sans problème - et un événement hors-norme survient, créant des troubles, et révélant des secrets terribles. Même si, en fait, c'est Naomi qui va chercher quelque chose, et même si, finalement, ce qui la pousse à enquêter me paraît artificiel ("juste" parce que Superman est là, elle se dit qu'elle devrait creuser sur un vague mystère ? mouais). Cette ambiance fonctionne plutôt bien, mais ça demande à être creusé, à être affiné encore pour voir si ça fonctionne. J'aime bien ce qu'a fait Jamal Campbell, ses personnages sont très jolis, mais ses décors surprennent un peu. Son trait fonctionne très bien avec le scénario, il participe clairement à cette ambiance, qui demeure le point fort de ce #1. Un début très "Bendis", mais qui pourrait être efficace si le #2 enchaîne plus vite. A voir la suite, donc ; ça pourrait être bien, mais nul ne peut dire si ça le sera, ou si ça va s'écrouler. |
#193
|
||||
|
||||
The Magic Order #6
Mark Millar achève ici sa saga sur The Magic Order, une série qui se veut le pitch d'une série Netflix dont on attend encore les nouvelles ; mais il faut avouer que cette histoire a vraiment tout pour faire un bon show TV... même si le scénariste n'offre quasiment aucune originalité, dans son final. Après le cliffhanger très réussi du #5, qui "révolutionnait" toute l'intrigue par un joli retournement de situation, ce #6 suit un chemin très classique... pour quiconque "connaît" un peu les principes des magiciens, et des fameux as dans la manche. Le retournement de la fin du #5 est donc lui-même "retourné" par le début du #6, avec Cordelia qui démontre à Gabriel et Mme Albany que non, définitivement, elle n'est pas que la paumée de la famille. La suite est alors très classique, et Millar suit le canevas très habituel des rebondissements prévisibles ; très classique, donc, mais efficace. Evidemment, le destin de Cordelia n'a rien de choquant, notamment après la lecture de Jupiter Legacy. C'est presque un peu "décevant", car l'ensemble est finalement assez prévisible ; et même un peu facile, dans la résolution de la menace ennemie. C'est rapide et un peu simple, même si Millar a quelques bonnes idées (l'oncle Edgar, classique encore mais très agréable à découvrir) et quelques bons panels (Gabriel et sa fille). Bon, évidemment, on sent qu'une suite peut arriver, et arrivera sûrement ; j'en serais. Parce que Millar m'a plu dans cette histoire finalement classique et simple, mais très efficace et agréable à lire. Et parce que Olivier Coipel a livré des planches souvent intenses et superbes, même ici. Evidemment, on "sent" qu'il a dû se dépêcher : quasiment pas de décor (mais bon, ça "s'explique" par l'intensité du moment et les attaques magiques autour), des silhouettes à peine esquissées parfois... oui, clairement, c'est moins léché et beau qu'au début ; mais qu'importe. Cela demeure efficace, intense, et bien illustré, surtout dans quelques panels importants. Mark Millar et Olivier Coipel ont signé une belle histoire, ici, même si elle n'a finalement rien d'original. Je préfère le scénariste dans ces formats-là, où sa narration très dynamique et nerveuse sert un canevas qu'il maîtrise parfaitement, sans le révolutionner. Un bon moment, donc... et, franchement, ça ferait vraiment une bonne série ! |
Outils de la discussion | |
Modes d'affichage | |
|
|
Discussions similaires | ||||
Discussion | Auteur | Forum | Réponses | Dernier message |
Les codes Diamond de janvier 2019 | scarletneedle | News VO | 1 | 30/12/2018 20h51 |
DC janvier 2019 | scarletneedle | Sollicitations éditeurs | 6 | 28/10/2018 23h20 |
Marvel janvier 2019 | scarletneedle | Sollicitations éditeurs | 6 | 26/10/2018 10h23 |
Image janvier 2019 | scarletneedle | Sollicitations éditeurs | 8 | 20/10/2018 16h12 |