Mais quelle déception que la mini Cyclops de Brian K. Vaughan, Mark Texeira et Jimmy Palmiotti. Le scénariste a pris pour parti de voir en Scott Summers un chef de guerre et pour cela il s'est renseigné sur les grands stratèges de l'histoire, résultat on accumule les citations ce qui en devient lourd à la longue. Texeira de son côté est au minimum, se reposant sur un Palmiotti qui a la lourde tache de rendre crédible des poses de personnages improbables et un découpage loin d'être inspiré. Le tout donne quatre chapitres trop distincts les uns des autres où on retrouve tout ce qui ne faut pas faire pour distraire un lecteur aguerri qui connait ce genre de récit par cœur. Au final une déception qui fait du bien, ça nous rappelle que les auteurs que l'on aime sont humains et qu'ils ne sont pas à l'abri d'une erreur de parcours.
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