Ultimate Spider-Man #6
J'ai mis du temps à rédiger mon avis sur cet épisode car pas grand-chose ne me vient après. Ce n'est pas top. Il y a ici deux événements forts mais amenés de façon anticlimatique. Je suis déçu et peu emballé.
On voit en effet ici un petit-déjeuner difficile chez les Parker, avec un Peter blessé au visage qui ment difficilement. Il doit cacher que lui et Harry (en Green Goblin, et Harry assume et aime le pseudonyme donné par le Daily Bugle) sont allés
attaquer Wilson Fisk chez lui, après des jours d'espionnage et un interrogatoire brutal dd Bullseye (que Peter découvre durant l'événement). Fisk est préparé, il a été optimisé et tabasse les deux, menaçant Harry avant que Peter le sauve et inversement. Ils s'enfuient et s'en sortent à peine.
Finalement, au présent, les mensonges fonctionnent mal et
la petite May gaffe. Peter révèle tout à MJ et son fils, qui... le prennent avec flegme et contrôle. Son fils a peur pour lui et demande la prudence, MJ semble grisée et c'est elle qui lui donne le nom de Spider-Man.
Gros, gros, gros bof oui. La confrontation de Peter et Harry contre leur ennemi est très décevante, car ils se font torcher mais c'est sans emballement, sans folie. Peter est définitivement "faible" dans son utilisation des pouvoirs, et le fait qu'il n'ait même pas pensé à un nom de code après donc cinq mois d'exercice me fait lever les yeux au ciel. Toujours moins, cependant, que cette discussion des Parker, ultra importante mais qui tombe à plat. Peter me paraît extrêmement mal dialogué, sa famille est trop flegmatique face à tout ça et MJ semble "stone" dans sa réaction.
Le déroulé de l'événement ne me paraît pas crédible, alors que l'affrontement m'a déçu dans son ampleur. L'intrigue principale (si c'est bien la lutte contre Fisk, ce dont je doute parfois) n'avance guère, le subplot sur Harry non plus... le reste évolue mais "mal", d'une façon lourde et maladroite. Certes, Marco Checchetto revient, c'est très joli et élégant, mais ça reste un peu figé et ça ne fait pas tout.
Déception sur la gestion loupée de moments forts, et un Peter dérangeant dans la manière de l'écrire.