[scarletneedle]

Greg Rucka revient et il a décidé de balayer le run d'Azzarello qu'il ne s'y prendrait pas autrement.
Mieux, il veut raccrocher les wagons de l'ère pré-Flashpoint, celle où il avait déjà fait un passage remarqué avant Infinite Crisis et la passation de pouvoirs avec le médiocre Allan Heinberg (allons, tu ne peux avoir avoir publié cet arc nullissime où la remplaçante Donna Troy sert de pendentif à Giganta en guise de caractérisation?).
Non pas qu'il veuille jeter le bébé avec l'eau du bain vu qu'il essaie de ménager certaines susceptibilités (qui ment à qui?) mais, à l'instar d'un Wally West qui connaissait la vérité, Diana se la joue "sérum de vérité" auto-infligé afin de pouvoir garder ce qu'il veut.
Afin d'illustrer ce changement de régime, DC a fait appel à Paulo Siqueira (ah on me glisse dans l'oreille qu'il ne sait pas tenir un délai de 14 pages en 3 mois donc il a encore posé un lapin), pardon Matthew Clark déjà passé dessiner l'héroïne le temps d'une dizaine d'épisodes époque Eric Luke où il officiait avec Yanick Paquette. C'est très joli avec un petit côté Nicola Scott sur les nez (ça tombe bien la jolie australienne revient aussi sur le titre). Arrive la transition où Liam Sharp éclate de mille feux pour le futur carnage artistique qui s'annonce : c'est superbe! En 5 pages, il risque de mettre tout le monde d'accord, mon dernier souvenir (guère fameux) de lui datant de Countdown To Final Crisis: Lord Havok & The Extremists (non, ça aussi tu ne peux avoir oublié tant c'était naze...).
DC a décidé de mettre les petits plats dans les grands : très conseillé.
Une série qui va marcher à la Wonder.