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Vieux 13/05/2020, 12h44
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gillesC gillesC est déconnecté
Kennedy outillé
 
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gillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le TireurgillesC vise plus juste que le Tireur
( <= vu que c'est un jeune bachelier dont la mère voulait absolument qu'il soit médecin, "non". )



La première demi-finale retour,
ou "le plus long orgasme de toute la vie de Scarlet"


Record égalé d'affluence au Parc, avec un parcage ultra-serré des supporters allemands.
Le premier quart-d'heure est étonnamment calme : à la grande prudence parisienne répond une étonnante fragilité technique allemande.
Heureusement, à la 17ème minute, un centre contré de Pavard pour Lewandowski aboutit à une frappe tendue de Gnabry vers la tête de Navas, qui sauve d'un réflexe son but et son visage. Soupir de soulagement pour le commentateur Di Meco.
Dans la foulée ou presque, une fabuleuse tête décroisée-lobée de Kimpembe sur corner permet au public de se lever, le temps pour celle-ci de retomber sur l'extérieur de la transversale.
Puis, c'est une succession infernale de véritables occasions de très haut niveau, où les deux gardiens se rendent coup pour coup sur des tentatives de Sarabia, Marquinhos (frappe après corner repoussé), Gnabry, Mbappé (talonnade aux 6 mètres), Müller (tel Kimpembe plus tôt), et pour finir Kimmich d'un missile de 24 mètres.
Le temps pour les centaines de millions de téléspectateurs de souffler un petit peu,
PENALTY ! : sur un énième corner renvoyé par Marquinhos, Pavard tente à nouveau sa reprise de volée, qui a déjà fait mouche 3 fois en Bundesliga cette saison, personne ne pouvant jamais dire quel aurait été le destin de cette frappe, car dans un réflexe aussi beau que celui de Navas, Kurzawa protège magnifiquement son visage de sa main.
Lewandowski ne tremble pas sur sa tentative, au contraire des filets.
Plus rien ne sera marqué en première mi-temps, bien que de superbes [volée du gauche d' Mbappé / parade de Neuer de la main droite] fasse se
lever tout le public à la 45ème. Les allemands restent debout pour décapsuler tranquillement pendant l'entracte.
Aucun cri ne se fait entendre dans le vestiaire parisien, où Tuchel passe la mi-temps à questionner Bernat sur l'avancement de la guérison de sa blessure récoltée contre Saint-Etienne.

De retour au jeu, le scénario fou de la première mi-temps semble se répéter, avec des milieux de terrain presque incapables de conserver le ballon, et des tirs cadrés à la pelle.
PENALTY ! Sur une entrée de Di Maria à l'extrémité gauche de la surface à la 58ème, Pavard et Kimmich se heurtent légèrement en intervenant, le premier tombant sur le ballon et ne pouvant éviter de le toucher de la main.
Après 6 minutes de contestation et de vidéo, la frappe d'MBappé est touchée par Neuer, mais pas assez pour empêcher un intérieur-poteau salvateur pour le Parc, qui tangue comme jamais au 21ème siècle. Du pied droit, le gardien allemand égratigne quelque peu ce poteau.
En réponse, une remise parfaite de Lewandowski dos au but sur un service d'Alaba, permet une frappe étrange de Müller, qui fait frissonner toute la France ou presque en passant à 10 cm de l'autre montant.
A la 73ème, un bijou de tir avec effet de Paredes oblige Neuer à sortir un 9ème arrêt de grande classe.
Même action ou presque 4 minutes plus tard, avec Davies qui ne dévisse pas et Navas qui ne prend pas l'eau.
84ème : PENALTY ! A la retombée d'un centre pourri-lobé de Kurzawa, remise de Cavani pour Di Maria, séché à moitié par Hernandez et en grande partie par Gueye, qui voulait absolument marquer. L'arbitre, après 4 minutes d'analyse vidéo, accorde la transformation à Di Maria lui-même.
Tout le monde étant épuisé, les efforts du Bayern pour égaliser sont assez inoffensifs, jusqu'à ce que Tolisso, encore entré en jeu, ne mette un puissant coup de boule à 8 mètres, frappe à l'horizontalité parfaite qui fracasse le dessous de la transversale, rebondit un pied devant la ligne de but, et est balancée au loin par Navas dans une gifle ample et magistrale, qui lui vaudra pour le restant de sa carrière des gifs d'insertion de ce geste dans des films de Terence Hill et Bud Spencer.

Score final 2 - 1.

Next : la seconde demi-finale.... ou bien...?
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